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Comment rédiger des maths sur Zeste de Savoir ?

Pour avoir des formules toutes jolies !

Que ce soit pour un simple calcul ou une réflexion scientifique intense, vous avez surement déjà éprouvé le besoin d’écrire une expression mathématique dans un forum. Et vous vous êtes probablement arrachés des cheveux en essayant de rendre ça présentable, puis les rares cheveux restant en déchiffrant la réponse. C’est pourquoi, dans le soucis de votre santé capillaire et la propreté de votre sol, ce site est équipé de KaTeX\KaTeX et de MathJax (ce dernier servant à interpréter les expressions que KaTeX\KaTeX ne comprend pas, ceci étant fait de manière transparente pour vous). Nous allons découvrir ensemble comment fonctionne cet outil, et comment écrire proprement des expressions mathématiques !

Écrire une formule

L’utilisation de KaTeX\KaTeX est très simple. Pour insérer une formule dans votre œuvre, il suffit de l’écrire dans le corps du texte, entourée de deux $. Si vous tapez le code suivant dans la zone d’édition :

Les travaux acharnés de mathématiciens avertis ont permis d'aboutir
au résultat $2+2=4$, avancée cruciale et capitale venant confirmer
les présomptions déjà fortes à propos de ce qui restait une conjecture
jusqu'à il y a peu.

le rendu sera le suivant :

Les travaux acharnés de mathématiciens avertis ont permis d’aboutir au résultat 2+2=42+2=4, avancée cruciale et capitale venant confirmer les présomptions déjà fortes à propos de ce qui restait une conjecture jusqu’à il y a peu.

Comme vous pouvez le constater, la formule placée entre les deux $ a été mise en forme par KaTeX\KaTeX. Ici,la formule étant relativement simple, l’intérêt est assez limité. Mais supposons que vous souhaitiez écrire VudS=Vu  dV\oint_{\partial\mathcal V}\mathbf u\cdot\mathrm d\mathbf S=\int_{\mathcal V}\nabla\cdot\mathbf u\;\mathrm dV. Sans outil approprié, ce serait la calvitie précoce assurée…

KaTeX\KaTeX permet un peu plus que de la mise en forme basique : il peut interpréter des commandes LaTeX\LaTeX. Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas LaTeX\LaTeX, il s’agit d’un outil très puissant de mise en forme et de composition de documents. Pour en apprendre plus à son sujet, vous pouvez par exemple consulter ce tutoriel. Rassurez vous, vous n’aurez pas besoin de connaitre LaTeX\LaTeX sur le bout des doigts pour vous servir de KaTeX\KaTeX, nous allons voir ensemble comment cela s’utilise et, bonne nouvelle, c’est très simple ! :)

Le principe des commandes LaTeX\LaTeX

Une commande LaTeX\LaTeX est un mot-clé précédé d’un backslash \. Ainsi, \frac est une commande LaTeX\LaTeX. Les plus vifs d’esprits auront probablement compris que cette commande permet d’obtenir une fraction. Cette commande prend deux arguments, le numérateur et le dénominateur. Les arguments des commandes LaTeX\LaTeX sont des "groupes" de caractères placés à la suite de la commande. Plusieurs caractères entre accolades {...} forment un groupe, mais un caractère seul non entouré d’accolades est un groupe également. Une commande LaTeX\LaTeX se comporte de même comme un groupe. Ainsi, {0.712}, 1 et \pi sont trois groupes différents.

Un exemple permettra d’y voir plus clair. Si vous écrivez le code $\frac{258}{43}$, vous obtiendrez la fraction 25843\frac{258}{43}. Le premier groupe ({258}) est le numérateur, le second groupe ({43}) le dénominateur. Si vous écrivez $\frac{23}15$, vous obtiendrez 2315\frac{23}15. Le premier groupe est tout simplement {23}, le second groupe est juste 1. Le 5 restant est placé à la suite, la commande \frac ayant alors reçu les deux arguments (groupes) dont elle avait besoin. De même, $\frac 1x$ va produire 1x\frac 1x, et \frac\pi{4235} donnera π4235\frac\pi{4235}. Les commandes LaTeX\LaTeX sont donc des gloutons pas trop difficiles qui prennent ce qui vient jusqu’à avoir suffisamment de groupe(s).

Maths in-line et displayed

Sous ces deux termes un peu opaques se cache une fonctionnalité très utile. Il est possible d’écrire des formules incorporées dans le texte (in-line) et d’autres mise en valeurs en dehors du texte (displayed).

Nous avons vu jusqu’à présent des maths in-line, avec des formules placées dans le corps du message comme un simple morceau de phrase. Pour obtenir des maths displayed, il faut doubler les $ qui encadrent les commandes LaTeX\LaTeX et placer l’expression sur sa propre ligne.

Ainsi, le code

La vitesse moyenne $\bar v$ s'exprime
$$\bar v=\frac{d}{\Delta t}$$$d$ est la distance parcourue et $\Delta t$ la durée du parcours.

produira le rendu suivant:

La vitesse moyenne vˉ\bar v s’exprime vˉ=dΔt\bar v=\frac{d}{\Delta t}dd est la distance parcourue et Δt\Delta t la durée du parcours.

L’équation est centrée et écartée du corps du texte automatiquement ! Notez de plus que les fractions sont plus grosses que celles obtenues en in-line, les chiffres ont une taille normale. En effet, en in-line, les objets adaptent leur hauteur à celle du texte. Le rendu est parfois peu lisible, pour les "grosses" formules, préférez le mode displayed qui leur rendra toute leur grandeur !

Notez par ailleurs que si votre expression KaTeX\KaTeX est écrite sur plusieurs lignes, il faudra placer les $$ sur leur propre ligne :

La série de Taylor en $x_0$ associée à la fonction $f$ est
$$
T^f_{x_0}(x) =
\sum_{n=0}^\infty
\frac{f^{(n)}(x_0)}{n!} (x-x_0)^n.
$$

donnera :

La série de Taylor en x0x_0 associée à la fonction ff est

Tx0f(x)=n=0f(n)(x0)n!(xx0)n.T^f_{x_0}(x) = \sum_{n=0}^\infty \frac{f^{(n)}(x_0)}{n!} (x-x_0)^n.

Enfin, il existe un moyen de forcer l’affichage des objets comme si ils étaient en displayed. Il suffit de mettre l’objet en question dans la commande {\displaystyle ...}. Ainsi, ${\displaystyle \sum_{i=1}^n}$ donnera i=1n{\displaystyle \sum_{i=1}^n} au lieu du i=1n\sum_{i=1}^n un peu rabougri obtenu normalement.

Principales commandes

Un mémento regroupant à peu près toutes les commandes dont vous pourriez avoir besoin est présent en troisième partie. Toutefois, certaines commandes sont omniprésentes ou un peu particulières. Nous allons nous intéresser à celles-ci dans cette partie.

Notez qu’à partir de maintenant, je ne mettrais plus les dollars autour des commandes LaTeX\mathrm{\LaTeX}.

Indice et exposant

Parmi les commandes les plus précieuses, on trouve les indices et les exposants. La syntaxe est plutôt intuitive : les indices sont réalisés avec le symbole de soulignement _, et les exposants avec l’accent circonflexe (alias le chapeau) ^. Par exemple u_n donne unu_n et f^{(4)} donne f(4)f^{(4)}. On retrouve la notion de groupe, ces deux commandes prenant comme argument le groupe à placer en indice/exposant selon le cas.

Caractères réservés

Certains caractères (dix exactement) sont utilisés par LaTeX\LaTeX, comme _ et ^ que nous avons vu juste au-dessus. Si vous voulez vraiment écrire l’un de ces caractères spéciaux, il faut l’échapper, c’est-à-dire placer un backslash \ devant, ou utiliser une commande selon les cas. Le tableau suivant répertorie ces caractères et la façon de les composer.

Caractère Commande Caractère Commande
{\{ \{ }\} \}
\\backslash \backslash &\& \&
\sim \sim $\$ \$
^\hat{} \hat{} #\# \#
_\_ \_ %\% \%
Les 10 caractères réservés

Délimiteurs

Ces caractères sont les parenthèses et autres fioritures bien pratiques pour regrouper des termes. Si vous avez déjà essayé de placer des parenthèses autour d’une fraction, le résultat1 est plutôt décevant : (x24)(\dfrac{x^2}4). Les parenthèses ne sont pas adaptées à leur contenu, et c’est moche. Fort heureusement, il existe un moyen très simple de faire en sorte que les parenthèses (et les délimiteurs en général) aient une taille suffisante pour accueillir leurs invités : les commandes \left et \right.

Ces deux commandes ne vont jamais l’une sans l’autre : il faut forcément indiquer un délimiteur à gauche et à droite. Les délimiteurs utilisables sont les suivants : (, ), [, ], \{, \}, | et .. Le dernier (le point) est un délimiteur "vide", permettant de n’avoir apparemment qu’un seul délimiteur alors que \left et \right sont tous les deux présents. Le tableau suivant présente quelques exemples pour que vous compreniez bien le principe.

Rendu Commande Commentaires
(x24)\left(\dfrac{x^2}4\right) \left( \dfrac{x^2}4 \right) Les parenthèses sont bien adaptées au contenu !
(x2)2\left(\dfrac x2\right)^2 \left( \dfrac x2 \right)^2 Les exposants (et indices) ont une position cohérente avec les délimiteurs.
}427[\left\} \dfrac{42}7 \right[ \left\} \dfrac{42}7 \right[ Le sens des délimiteurs n’a aucune importance, ce sont \left et \right qui commandent !
3x)x0\left. \dfrac3x \right)_{x\neq0} \left. \dfrac3x \right)_{x\neq0} Le point . permet de placer un délimiteur fantôme inapparent.
Quelques exemples mettant les délimiteurs en scène

Pour finir sur les délimiteurs, un cas particulier mais intéressant : les accolades horizontales \underbrace et \overbrace. Il est possible de placer une accolade au-dessus ou en-dessous d’un terme, et de l’accompagner d’un texte. Par exemple, \overbrace{2+2}-4 donne 2+24\overbrace{2+2}-4. On peut ajouter du texte en le mettant en exposant. \overbrace{2+2}^4-4 produit ainsi 2+244\overbrace{2+2}^4-4. Le principe est le même avec \underbrace, à ceci près que le texte associé doit être mis en indice. Le code \underbrace{2+2-4}_0 abouti ainsi à 2+240\underbrace{2+2-4}_0.

Environnements utiles

Un dernier point qui mérite notre attention sont les environnements. Ce sont des outils très puissants permettant de composer facilement des matrices, systèmes d’équations et tableau. Un environnement se présente sous la forme

\begin{environnement} contenu \end{environnement}

pmatrix

Cet environnement sert à écrire des matrices. Les lignes sont séparées par \\ et les éléments par &. Ainsi,

\begin{pmatrix} 1 & 2 \\ 3 & 4 \\ 5 & 6 \end{pmatrix}

permet d’obtenir (123456)\begin{pmatrix} 1 & 2 \\ 3 & 4 \\ 5 & 6 \end{pmatrix}

aligned

aligned est un environnement dédié à la présentation d’équations. Chaque ligne peut contenir plusieurs équations et est terminée par \\. Il faut de plus de placer un & devant le signe = de l’équation. Les équations sur une même ligne doivent être séparées. Petit exemple avec les célèbres équations de Maxwell :

\begin{aligned}
\nabla\cdot E &= \frac\rho{\varepsilon_0}  &  \nabla\cdot B &= 0 \\
\nabla\times E &= -\frac{\partial B}{\partial t}  &  \nabla\times B &= \mu_0\left(j+\varepsilon_0\frac{\partial E}{\partial t}\right)
\end{aligned}

qui donne

E=ρε0B=0×E=Bt×B=μ0(j+ε0Et)\begin{aligned} \nabla\cdot E &= \frac\rho{\varepsilon_0} & \nabla\cdot B &= 0 \\ \nabla\times E &= -\frac{\partial B}{\partial t} & \nabla\times B &= \mu_0\left(j+\varepsilon_0\frac{\partial E}{\partial t}\right) \end{aligned}

Notez bien la présence d’une esperluette pour marquer la position du signe d’égalité et séparer chaque équation sur une même ligne.

Bien entendu, il est possible de placer des délimiteurs de part et d’autre de l’environnement aligned. Il est alors très simple de composer un système d’équations :

\left\{\begin{aligned}
2x+4y-5z &= 42 \\
x-z &= 7 \\
y+7z &= 212
\end{aligned}\right.
{2x+4y5z=42xz=7y+7z=212\left\{\begin{aligned} 2x+4y-5z &= 42 \\ x-z &= 7 \\ y+7z &= 212 \end{aligned}\right.

Enfin, aligned peut s’utiliser pour présenter n’importe quelle relation ou opération binaire, en plaçant l’esperluette devant l’opérateur au lieu du signe égal. Par exemple pour la définition d’une application :

\begin{aligned}
f \colon
\mathbb Z\times\mathbb N &\to \mathbb Q \\
\begin{pmatrix}a\\b\end{pmatrix} &\mapsto \frac ab
\end{aligned}

qui abouti à :

f:Z×NQ(ab)ab\begin{aligned} f\colon \mathbb Z\times\mathbb N &\to \mathbb Q \\ \begin{pmatrix}a\\b\end{pmatrix} &\mapsto \frac ab \end{aligned}

array

Probablement le plus flexible, cet environnement se charge des tableaux. Le principe est le même que pour les matrices : les lignes sont séparées par \\ et les éléments dans chaque ligne par &.

Pour utiliser array, il faut préciser l’alignement que les éléments auront dans chaque colonne. L’alignement peut prendre trois valeurs :

  • r pour aligner à droite ("right") ;
  • l pour aligner à gauche ("left") ;
  • c pour centrer ("center").

Ces paramètres sont à placer dans un groupe juste après le \begin{array}, en indiquant une lettre par colonne. Par exemple, si vous écrivez {l c r}, array va construire un tableau à 3 colonnes (et autant de lignes que vous voulez) alignées respectivement à gauche, au centre et enfin à droite.

Il est possible d’ajouter des filets verticaux grâce au caractère | (|| donnera logiquement un double filet), intercalé dans la description des alignements. Voici un exemple, notez bien la présence du groupe d’alignement (comprenant également le marqueur de filet vertical entre les deux premières colonnes).

\begin{array}{c | c  c}
x & \cos x & \sin x \\
 0   &  1  & 0 \\
\pi/2 &  0  & 1 \\
 \pi  &  -1 & 0
\end{array}
xcosxsinx010π/201π10\begin{array}{c | c c} x & \cos x & \sin x \\ 0 & 1 & 0 \\ \pi/2 & 0 & 1 \\ \pi & -1 & 0 \end{array}

Je n’en dirais pas plus à propos de array. Nous n’avons vu ici qu’une minuscule partie des possibilités offertes par cet environnement, je vous invite à chercher par vous mêmes de plus amples informations si vous en éprouvez le besoin.


  1. La commande \dfrac utilisée ici permet d’obtenir en in-line une fraction de taille displayed.

Mémento des commandes et environnements

Cette section regroupe de nombreuses commandes de façon totalement arbitraire. Le rendu est donné en style displayed, ne soyez pas surpris si le résultat est légèrement différents dans certains cas en in-line.

Symbole Commande Commentaire
aba\, b a\, b Espace fine.
a  ba\; b a\; b Espace normale (même effet avec \).
aba\quad b a\quad b Cadratin.
aba\qquad b a\qquad b Double cadratin.
Espacements
Symbole Commande Commentaire
R\mathbb R \mathbb R Police ajourée pour les ensembles.
N\mathcal N \mathcal N Police de calligraphie.
d\mathrm d \mathrm d Police roman.
u\mathbf u \mathbf u Police roman grasse.
du texte\text{du texte} \text{du texte} Permet d’insérer du texte.
α,β,γ,δ,Γ,Ω...\alpha,\beta,\gamma,\delta,\Gamma,\Omega... \alpha,\beta,\gamma,\delta,\Gamma,\Omega... Lettres grecques.
φ,ε\varphi, \varepsilon \varphi, \varepsilon Alternatives plus jolies à ϕ\phi et ϵ\epsilon.
\aleph \aleph Première lettre de l’alphabet hébreu (aleph).
\ell \ell L minuscule calligraphique.
Polices et alphabets
Symbole Commande Commentaire
×\times \times Signe de la multiplication, à différencier du x et du *.
ab\dfrac ab \dfrac{a}{b} Fraction.
÷\div \div Division.
x\sqrt{x} \sqrt{x} Racine carrée de xx.
xn\sqrt[n]{x} \sqrt[n]{x} Racine nn ième de xx.
aba\mid b a\mid b Divise.
±\pm \pm Plus ou moins.
\neq \neq Différent de.
\leq \leq Inférieur ou égal.
\leqslant \leqslant Alternative plus naturelle à \leq.
\ll \ll Très inférieur.
\geq \geq Supérieur ou égal.
\geqslant \geqslant Alternative plus naturelle à \geq.
\gg \gg Très supérieur.
\approx \approx Approximativement égal.
\simeq \simeq Approximativement égal.
\equiv \equiv Équivalent à (ou congru à).
\perp \perp Perpendiculaire à.
\sim \sim Approximativement (ou xN(μ,σ)x\sim \mathcal N(\mu,\sigma) lorsque xx suit une loi normale).
¬\neg \neg Négation logique.
Opérateurs et relations courantes
Symbole Commande Commentaire
\forall \forall Quantificateur universel : pour tout (ou quelque soit).
\exists \exists Quantificateur existentiel : il existe.
\nexists \nexists Il n’existe pas.
\emptyset \emptyset Ensemble vide.
\infty \infty Infini.
\hbar \hbar Constante de Planck réduite.
\Re \Re Partie réelle d’un complexe.
\Im \Im Partie imaginaire d’un complexe.
zˉ\bar z \bar z Conjugué.
\measuredangle \measuredangle Angle du plan.
\sphericalangle \sphericalangle Angle sphérique.
\sum \sum Somme
i=1nf(i){\displaystyle \sum_{i=1}^n f(i)} \sum_{i=1}^{n} f(i) Somme d’éléments indexés.
\prod \prod Produit.
i=1nf(i){\displaystyle \prod_{i=1}^n f(i)} \prod_{i=1}^{n} f(i) Produit d’éléments indexés.
i=0nf(i){\displaystyle \coprod_{i=0}^n f(i)} \coprod_{i=0}^{n} f(i) Coproduit d’éléments indexés.
Symboles divers
Symbole Commande Commentaire
abf(x)dx{\displaystyle \int_a^bf(x)\mathrm dx} \int_a^b f(x) \mathrm dx Intégrale de Riemann.
{\displaystyle \iint} \iint Intégrale double.
{\displaystyle \iiint} \iiint Intégrale triple.
{\displaystyle \oint} \oint Intégrale curviligne.
limx+f(x){\displaystyle \lim_{x\to +\infty}f(x)} \lim_{x\to +\infty} f(x) Limite.
\partial \partial Symbole de dérivée partielle.
\nabla \nabla Nabla.
sin,cos,tan,cot\sin,\cos,\tan,\cot \sin,\cos,\tan,\cot Fonctions trigonométriques principales.
arcsin,arccos,arctan\arcsin,\arccos,\arctan \arcsin,\arccos,\arctan Fonctions trigonométriques réciproques.
sinh,cosh,tanh\sinh,\cosh,\tanh \sinh,\cosh,\tanh Fonctions trigonométriques hyperboliques.
exp,ln,log\exp,\ln,\log \exp,\ln,\log Fonctions exponentielles.
Analyse
Symbole Commande Commentaire
\in \in Appartient à.
\notin \notin n’appartient pas à.
\subset \subset inclus dans.
\subseteq \subseteq Inclusion non stricte.
̸\not\subset \not\subset Non inclus dans.
\emptyset \emptyset Ensemble vide.
\supset \supset Contient (strictement).
\supseteq \supseteq Contient (non strictement).
\cap \cap Intersection.
i=0nEi{\displaystyle \bigcap _{i=0}^n E_i} \bigcap _{i=0}^n E_i Intersection d’ensembles indexés.
\cup \cup Union.
i=0nEi{\displaystyle \bigcup _{i=0}^n E_i} \bigcup _{i=0}^n E_i Réunion d’ensembles indexés.
\complement \complement Complémentaire.
Ensembles
Symbole Commande Commentaire
AB\vec{AB} \vec{AB} Vecteur.
(abcdefghi)\begin{pmatrix}a&b&c \\ d&e&f \\ g&h&i \end{pmatrix} \begin{pmatrix}a&b&c \\ d&e&f \\ g&h&i \end{pmatrix} Matrice.
uvu\cdot v u\cdot v Produit scalaire.
uvu\wedge v u\wedge v Produit vectoriel.
i=0nui{\displaystyle \bigwedge_{i=0}^n \vec u_i} \bigwedge_{i=0}^n \vec u_i Produit vectoriel de vecteurs indexés.
\oplus \oplus Somme directe.
i=0nxi{\displaystyle \bigoplus _{i=0}^n x_i} \bigoplus _{i=0}^n x_i Somme directe d’élements indexés.
\otimes \otimes Produit tensoriel.
i=0nxi{\displaystyle \bigotimes_{i=0}^n x_i} \bigotimes_{i=0}^n x_i Produit tensoriel d’éléments indexés.
Vecteurs et matrices
Symbole Commande Commentaire
\leftarrow \leftarrow Flèche simple vers la gauche.
\longleftarrow \longleftarrow Longue flèche simple vers la gauche.
\rightarrow \to ou \rightarrow Flèche simple vers la droite.
\longrightarrow \longrightarrow Longue flèche simple vers la droite.
\leftrightarrow \leftrightarrow Flèche simple pointant à droite et à gauche.
\longleftrightarrow \longleftrightarrow Flèche simple pointant à droite et à gauche (version longue).
\Leftarrow \Leftarrow Implication réciproque.
\Longleftarrow \Longleftarrow Implication réciproque (version longue).
\Rightarrow \Rightarrow Implication.
\Longrightarrow \Longrightarrow Implication (version longue).
\Leftrightarrow \Leftrightarrow Équivalence.
\Longleftrightarrow \iff ou \Longleftrightarrow Équivalence (version longue).
\leftrightarrows \leftrightarrows Double flèche, comme pour les réactions chimiques non totales.
\rightleftharpoons \rightleftharpoons Équilibre chimique.
\uparrow \uparrow Flèche qui monte.
\nearrow \nearrow Flèche qui pointe le Nord-Est.
\searrow \searrow Flèche qui pointe le Sud-Est.
\downarrow \downarrow Flèche qui descend.
\swarrow \swarrow Flèche qui pointe le Sud-ouest.
\nwarrow \nwarrow Flèche qui pointe le Nord-Ouest.
a,b,c\overrightarrow{a,b,c} \overrightarrow Met une grande flèche au-dessus d’une longue notation.
\rightsquigarrow \rightsquigarrow Excitation, par un photon par exemple.
\mapsto \mapsto Flèche d’application.
Flèches

Voilà, cette petite présentation s’achève ici. J’espère que ce tutoriel vous aura permis de comprendre comment KaTeX\KaTeX s’utilise. Si vous avez des remarques et/ou des suggestions (de commandes notamment), n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à me contacter par MP.

À bientôt sur les forums, j’espère ! ;)

60 commentaires

Je viens de lire. Alors j'ai vu une petite typo quand tu parles des overbrace , soit ton calcul c'est $2+2-5$ soit c'est $2+2-4$ mais pas les deux.

Et sinon, pourquoi tu ne parles de l'environnement eqnarray(*) ? Pour écrire des tutoriels il est important je trouve.

Et je pense que tu devrais donner un exemple de définition d'une fonction, notamment quand on précise les ensembles avec les commandes mapsto

$$ \begin{array} ff & : & \mathbb{N} & \mapsto & \mathbb{N} \\ & & n & \to & n² \end{array} $$

D'ailleurs, j'ai un problème, peut-être que ça vient de moi mais le premier caractère dans le nom de la fonction n'est pas affiché. J'ai dû mettre deux f.

+2 -0

Merci pour ce retour !

Alors pour le 4/5, je vais corriger, effectivement, c'est une erreur. Pour eqnarray, c'est un oubli, c'est vrai que ça peut servir, en effet.

Un exemple de définition de fonction, pourquoi pas, oui (par contre, le \mapsto est sur les éléments auxquels s'appliquent la fonction, pas les ensembles). Si tu as du doubler le f, c'est simplement parce que array a besoin d'un groupe d'alignement. Il a pris ce qui lui tombait sous la main comme tu n'as rien précisé, autrement dit le premier caractère qui arrivait.

+0 -0

Sans vouloir relancer un troll vieux comme le monde en LaTeX, plutôt que eqnarray, je recommande l'emploi de align. Après, c'est un argumentaire lié à son implémentation par l'AMS, peut être que c'est pas pareil avec MathJax ;)

Preuve à l'appui :

align :

$$ \begin{align} c&=23 \\ \sum_i \frac{1}{x^i} &= \text{whatever} \end{align} $$

eqnarray :

$$ \begin{eqnarray} c&=&23 \\ \sum_i \frac{1}{x^i} &=& \text{whatever} \end{eqnarray} $$

+2 -0

Teguad m'a fait la remarque par MP, c'est vrai qu'align fait un meilleur travail. Comme son nom est plus court, ça fait un second argument. :p Je corrige ça dans la soirée.

Merci pour le comm' !

+2 -0

@pierre_24 : Je me trompe peut-être, je ne maitrise pas très bien ces environnements. Mais j'ai l'impression que align justifie à droite tandis que eqnarray justifie à gauche. Ca fait une différence tout de même non ?

Et sur ton exemple, je ne vois pas de différence entre align et eqnarray , je suis aveugle ?

+0 -0

Mais je vais pinailler, c'est LaTeX et pas LateX

Je sais, mais c'est le tag qui est comme ça. J'ai fait un ticket là-dessus.

@Saroupille : MathJax corrige les problèmes d'espacements de eqnarray j'ai l'impression. Mais si je peux éviter de citer un package déprécié par l'AMS, je préfère ne pas m'en priver ^^ (merci à Teguad pour le lien).

+0 -0

Nop, c'est juste que j'ai pas pris le temps de changer après. Je suis justement en train de corriger, mais comme je voulais en profiter pour changer d'autre petites choses, ce sera peut être un peu plus long. :)

+1 -0

Et pourquoi ce serait commutatif ? L'alphabet n'est pas un groupe du coup je vois mal pourquoi :p

Holosmos

Les chiffres ne sont pas un groupe non plus, je vois pas le soucis. Il ne faut pas confondre symboles et objets. $\mathrm c$ ou $\mathrm v$ sont de simples réels.

+1 -0
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