Écrire des contenus (tutoriels ou articles) demande des connaissances, mais surtout beaucoup de temps. Si l’un des deux vous manque, vous pouvez quand même aider à l’amélioration des contenus de Zeste de Savoir. Il existe en effet de multiples manières de participer, en fonction de vos capacités et du temps dont vous disposez.
À travers ce chapitre, nous allons découvrir les différentes options (de signaler une erreur d’orthographe à faire des remarques sur un contenu en bêta) qui s’offrent à vous, classées par ordre de difficulté.
- Signaler une erreur d'orthographe
- Proposer une amélioration à un contenu
- Proposer son aide à un auteur
- Faire des remarques sur un contenu en bêta
Signaler une erreur d'orthographe
Sur Zeste de Savoir, on aime les contenus bien écrits. Si au cours de la lecture d’un contenu déjà publié vous décelez une erreur d’orthographe, signalez-la pour qu’elle soit corrigée au plus vite.
Pour ce faire, il vous suffit de cliquer sur le bouton dédié tout en bas du contenu.
Ce bouton n’est accessible qu’aux membres inscrits !
Un clic sur le bouton fera apparaître une boîte de dialogue (voir ci-dessous), dans laquelle vous pourrez décrire brièvement l’erreur et cliquer sur « Envoyer » pour transmettre directement votre message à l’auteur. Vous avez même la possibilité d’écrire un message privé (MP) si vous manquez de place.
Proposer une amélioration à un contenu
Au cours de la lecture d’un contenu, vous pouvez avoir une idée pour améliorer celui-ci. Par exemple, une phrase pourrait être reformulée pour être plus claire, une ambiguïté pourrait être levée, un schéma amélioré.
Si tel est le cas, n’hésitez pas à contacter l’auteur. Même si le contenu n’a pas été mis à jour depuis longtemps, ou si vous pensez que votre remarque est bête, l’auteur sera sûrement intéressé par votre proposition ou vous expliquera pourquoi il pense qu’elle n’est pas adéquate.
Pour contacter l’auteur, deux solutions s’offrent à vous :
- envoyer un message privé,
- écrire un commentaire sur le contenu.
Envoyer un message privé est la solution la plus discrète. Votre message parvient directement à l’auteur (ou aux auteurs si vous les intégrez tous à la conversation), et lui seul peut y accéder. Vous êtes également sûr que le message lui sera notifié. Cette solution est adaptée si vous pensez que seul l’auteur peut répondre à votre interrogation, que votre remarque devrait être confidentielle (un schéma vous rend confus parce que vous êtes daltonien, par exemple) ou que votre remarque sera vite obsolète en cas de mise à jour du contenu.
Écrire un commentaire permet de rendre votre remarque visible aux yeux de tous. Normalement, l’auteur est notifié qu’un commentaire a été posté sur un de ces contenus, mais il peut en décider autrement. Cette solution est particulièrement adaptée si vous pensez que votre remarque est sujette à débat ou peut intéresser les autres lecteurs du contenu. Par exemple, si un point vous semble peu clair, c’est sûrement le cas pour d’autres lecteurs. Le risque avec un commentaire est qu’il devienne obsolète après une mise à jour du contenu.
Proposer son aide à un auteur
Si vous ne vous sentez pas d’attaque pour prendre en charge la rédaction d’un contenu, pourquoi ne pas aider de manière plus rapprochée un auteur ?
De nombreux auteurs cherchent de l’aide pour leurs contenus ; la liste des contenus concernés est disponible sur la page Aider les auteurs. Cette page permet de trier les demandes d’aide des auteurs selon différents critères.
Vous pouvez trier par type de contenu (article ou tutoriel), mais surtout par besoin des auteurs.
Il existe quatre types de besoin :
- recherche de rédacteur, c’est-à-dire un auteur qui recherche un co-auteur ;
- recherche de correcteur, pour corriger l’orthographe et la grammaire ;
- recherche d’illustrateur, pour aider à faire des schémas ou des images, par exemple ;
- recherche de repreneur, c’est-à-dire d’un remplaçant pour faire évoluer le contenu.
Le dernier est un cas un peu particulier et nous allons décrire seulement les trois premiers.
Si vous pensez avoir suffisamment de temps et les compétences nécessaires, se proposer comme rédacteur est une bonne solution. Vous pouvez mettre la main à la pâte avec l’avantage de répartir la charge de travail entre les différents co-auteurs, mais aussi d’entretenir votre motivation grâce à l’émulation avec les autres.
Si vous êtes un as de l’orthographe (ou que vous possédez un correcteur orthographique évolué, comme Antidote), alors vous pouvez vous proposer comme correcteur ! L’idéal est de connaître un peu le sujet qui est traité, afin de faciliter éventuellement la compréhension du jargon, mais ce n’est pas un point bloquant.
Si vous vous y connaissez en illustration, alors les nombreux auteurs peu adroits avec les logiciels de graphisme vous seront reconnaissants. Par ailleurs, c’est une tâche qui prend un temps non-négligeable quand elle doit être exécutée en parallèle de la rédaction. Pour donner un coup de fouet à la qualité d’un tutoriel, rien de mieux qu’un bon coup de main pour l’illustration.
Faire des remarques sur un contenu en bêta
Lorsqu’un auteur rend disponible son contenu sur la bêta, c’est qu’il souhaite avoir des retours du maximum de personnes. Les retours obtenus ont en général une grande valeur ajoutée pour l’auteur, et prennent un temps raisonnable pour le relecteur. Cependant, en fonction de l’avancement de l’écriture, certains types de retours sont plus pertinents que d’autres.
Certains contenus ne sont qu’une idée ou une ébauche de plan. D’autres ont déjà un plan bien avancé, et la rédaction proprement dite vient de commencer. D’autres encore sont déjà presque entièrement rédigés, voire en phase de finalisation. À chacune de ces phases, l’auteur tirera surtout partie d’un certain type de retour.
- Lors de la phase d’ébauche, l’auteur souhaitera plus un retour sur la structure générale et l’enchaînement des idées. Il cherchera aussi peut-être à préciser le public cible pour son contenu.
- Lors de la phase de rédaction, l’auteur cherchera plus des corrections sur le fond, par exemple la correction d’erreurs factuelles.
- Lors de la phase de finalisation, l’auteur tirera pleinement partie des remarques sur la forme : style, orthographe, typographie, etc.
Ainsi, lorsque vous souhaitez relire un contenu, posez-vous la question de l’avancement du contenu pour que vos remarques puissent être exploitées au mieux. Cela évitera que vos remarques deviennent obsolètes, que l’auteur les oublie, ou que l’auteur passe trop de temps à vous expliquer que certains passages seront de toute façon supprimés. C’est un gain d’efficacité pour tous !
Voyons plus en détails les conseils essentiels pour être un meilleur relecteur au cours de ces différentes phases d’avancement.
Phase d’ébauche
En général, l’auteur a toujours un parti pris lorsqu’il se lance dans un tutoriel. Il veut utiliser une certaine pédagogie, voir les choses sous un certain angle, par exemple. Il est essentiel de respecter ce choix, à moins bien sûr, que ce soit une extrême mauvaise idée. La phase d’ébauche est le seul moment où ces choix peuvent éventuellement être discutés.
En phase d’ébauche, il est également intéressant de commenter l’enchaînement des parties, ou le champ balayé par le tutoriel. Parfois, les auteurs ne se rendent pas compte que leurs parties ou chapitres sont mal ordonnés. Les relecteurs sont là pour donner leur avis, et peuvent par exemple conseiller d’organiser différemment l’exposition des concepts ou de retarder l’introduction de telle difficulté, par exemple.
Phase de rédaction
En phase de rédaction, il est utile de commenter sur des erreurs factuelles, ou des approximations dommageables pour la qualité du contenu. Pour l’auteur, il est aisé de passer à côté d’une phrase si mal arrangée qu’elle convoie l’inverse du message souhaité, ou d’une explication tellement simplifiée qu’elle en devient fausse.
C’est aussi la phase où les commentaires sur l’enchaînement des paragraphes au sein des différents chapitres seront les plus efficaces. Parfois, l’articulation des différentes idées n’est pas très claire, ou deux concepts devraient être échangés, par exemple.
Cette phase peut aussi recevoir les premiers commentaires sur le style. Si le style est trop lourd, avec de trop nombreuses digressions ou des blagues vraiment très maladroites, par exemple, alors c’est un bon moment pour le signaler.
Phase de finalisation
Commenter les détails de forme n’est utile que lorsque le fond est définitivement fixé ou presque, c’est-à-dire pendant la phase de finalisation. Pour savoir si on a atteint cette étape, c’est très simple : soit l’auteur l’indique, soit les modifications qu’il apporte à son contenu sont de plus en plus mineures. Dans le doute, il suffit de demander à l’auteur pour être sûr de ne pas travailler pour rien.
La correction de la forme comprend plusieurs niveaux, ici classés du plus haut vers le plus bas niveau :
- la correction stylistique,
- la correction grammaticale,
- la correction orthographique,
- la correction typographique.
La correction stylistique concerne la construction des phrases et l’enchaînement des idées au sein d’un paragraphe. Chaque auteur à son propre style, qui peut être plus ou moins direct ou plus complexe. Il faut en général respecter cela, parce que chacun à sa manière de faire, et qu’il n’y a pas de manière qui serait totalement supérieure aux autres. Cependant, une tournure peut vraiment être lourde ou peu claire, et l’auteur appréciera certainement qu’on le lui indique, pour améliorer la compréhension ou la fluidité de son propos.
La correction grammaticale concerne les règles d’accord et de conjugaison, et la construction correcte des phrases. La correction automatique pour ce genre d’erreurs n’est pas très développée, et un correcteur humain est souvent indispensable. En plus, à force de passer et repasser sur leurs textes, les auteurs ne voient plus rien et ont vraiment besoin d’une aide extérieure.
Les deux derniers niveaux correspondent à l’usage correct de l’orthographe et de la typographie, c’est-à-dire écrire correctement le français et respecter les conventions de son écriture en caractères d’imprimerie (sur ordinateur par exemple). Les conventions sont assez variables, même au sein de la francophonie, il est donc impossible d’obtenir quelque chose de parfait. Par contre, suivre les principales règles permet d’améliorer grandement la lisibilité du texte, et Zeste de Savoir n’exige pas des auteurs qu’ils utilisent une typographie rigoriste. Les outils de correction automatique sont d’une grande aide pour corriger l’orthographe et la typographie ; ils devraient être utilisés systématiquement. On peut citer comme exemple les correcteurs de LibreOffice et Microsoft Word, les extensions LanguageTools ou Grammalecte, ou encore les logiciels les plus avancés comme Antidote.
Le mot de la fin
Lors de vos commentaires, restez concentrés sur le contenu du texte. Ce n’est pas parce que l’auteur a fait une erreur grossière qu’il est un benêt ou un imbécile. Signalez simplement son erreur et s’il se trompe beaucoup, ce n’est pas grave, rien n’est écrit dans le marbre, et tout peut-être corrigé. Bref, restez courtois, et dites-vous que tant qu’un contenu n’est pas publié, les erreurs qu’il contient sont justement là pour être corrigées.
Comme vous avez pu le constater, il existe plusieurs façons d’aider à la correction des contenus (tutoriels ou articles) que ceux-ci soient en cours de rédaction ou publiés.
Mais les tutoriels et les articles ne sont pas la seule manière de participer. Il y a aussi les forums et c’est ce que nous allons voir sans plus tarder !