Bon, rien qu’avec le titre, le point Godwin est gagné.
Et vous avez tous perdu.
En amateur de musique classique, il m’arrive de temps en temps d’écouter du Wagner, notamment sur YouTube1, où je lis quelquefois les commentaires, pour le divertissement. Et dans ces commentaires est systématiquement abordée une question, toujours la même : l’association entre Wagner et nazisme.
À ce sujet, deux réactions sont généralement de mise : l’attaque et la défense. L’attaque consiste à rappeler l’association d’une manière peu subtile, peu drôle et peu argumentée : « Hitler m’a fait écouter cette chanson » 2, « Sceau d’approbation du IIIè Reich », etc. En réponse, des personnes rétorquent que Wagner avait beau être une enflure et être antisémite (comme beaucoup de monde à l’époque), il n’en était pas pour autant nazi et que, quand bien même il avait vécu à l’époque adéquate et l’aurait été, ses musiques seraient toujours aussi dignes d’être écoutées.
Si je rejoins volontiers l’idée que, dans tous les cas, la musique de Wagner ne perd ni ne gagne en valeur esthétique de par son association au nazisme, j’ai l’impression que les œuvres de Wagner sont plus que « malheureusement associée » au nazisme, car il me semble trouver des points de convergence entre wagnérisme et nazisme. Je vous propose donc d’étudier avec moi la question, à travers les éléments que j’ai pu relever dans sa tétralogie Der Ring des Nibelungen : ainsi, même si ce corpus d’étude est infime par rapport à toute l’œuvre de Wagner, il n’en reste pas moins conséquent (entre 14 et 16 heures de chants, d’orchestre et d’aventures épiques !). Par ailleurs, pour rendre mon diatribe plus convaincant, j’utiliserai deux textes fondamentaux du nazisme : Mein Kampf, d’Hitler, et Der Mythus des 20. Jahrhunderts, de Rosenberg. Inutile de dire, bien sûr, que je désapprouve totalement l’idéologie dont ils se font les porteurs, et que je ne les cite que dans un intérêt purement académique. Enfin, la liste que je dresse ci-après n’est en rien exhaustive : vous pourrez contribuer à compléter, corriger ou ajouter des éléments en commentaires.
Un monde hiérarchisé
La Tétralogie de Wagner reprend l’univers mythologique nordique (c’est-à-dire germanique et scandinave 1), univers qui, comme j’ai pu avoir l’occasion de le dire, est structuré en plusieurs mondes et en plusieurs peuples. Der Ring des Nibelungen comporte plusieurs de ces peuples et expose les conflits qui naissent entre eux : on y trouve notamment les dieux, avec leur chef, Wotan, que l’on connaît plutôt sous le nom d’Odin ; on rencontre également deux géants, Fasolt et Fafner, chargés de bâtir le Walhalla, demeure des dieux 2 ; les Nibelungen, sortes de gnomes travaillant le métal, jouent un rôle important, avec Alberich, qui est l’antagoniste principal ; enfin, on rencontre plus ou moins les hommes, qui jouent pour la plupart le rôle de figurants.
On trouve, tout au long de ce cycle de 4 opéras, plusieurs références aux rapports, extrêmement hiérarchisés, entre peuplades.
Dieux & géants
Dès le premier opéra de la tétralogie, Das Rheingold 3, on peut examiner les rapports entre dieux et géants : comme je l’ai dit, Wotan, chef des dieux, a fait bâtir son palais par Fasolt et Fafner, deux géants, en leur promettant comme salaire sa belle-sœur, Freya, déesse de la jeunesse et de la beauté. Mais, une fois que les géants viennent réclamer leur salaire, Wotan refuse de s’acquitter :
Rien que cet extrait montre bien le rapport entre géants et dieux : si les premiers ont pour eux la force, ils ont également le travail et le manque de grâce pour eux. On note à un autre endroit que ce manque de grâce et d’agilité n’est pas seulement physique, mais aussi intellectuel, comme un des deux géants le concède lui-même (« qu’un sot Géant te donne cette leçon », même scène, même opéra), lourdeur quasi-primitive, signifiée par les percussions imposantes du leitmotiv.
Ainsi donc, un premier rapport hiérarchique est posé : une opposition dieux/géants, avec ces derniers comme classe laborieuse et sans grâce ni distinction.
Êtres divins & Nibelungen
À nouveau, une distinction nette s’observe, particulièrement au tout début de Das Rheingold, où Alberich, un Nibelung, tente de séduire des sortes de sirènes, les filles du Rhin, qui en plus d’être un fleuve est une divinité mineure. Voici leurs réactions quand Alberich leur adresse la parole :
En prenant en compte que les naïades sont, elles, de jeunes femmes séduisantes 4, on comprend l’asymétrie de cette scène et la différence entre peuplades qu’elle exemplifie : un Nibelung libidineux et laid ; des ondines belles mais exigeantes.
Un autre cas de différence nette se trouve un peu plus loin : à ce moment-là, Alberich a déjà, après avoir échoué à séduire les Filles du Rhin, volé l’Or que ces filles gardaient. Or, cet Or peut être transformé en anneau tout-puissant5 par un sort connu seulement de celui qui a maudit l’Amour – ce qu’Alberich a fait. Wotan est alors descendu dans le royaume des Nibelungen, qui est sous terre, pour prendre par ruse l’anneau d’Alberich. C’est à ce moment que ce dernier prononce la tirade suivante :
Et la réponse de Wotan ne se fait pas attendre :
Encore une fois, Alberich se montre avide de volupté, de richesses et de pouvoir, et l’on verra bientôt que ce n’est pas seulement Alberich qui est ainsi, mais aussi les autres Nibelungen (à travers l’exemple de Mime) ; ce peuple est également opposé aux dieux, vus comme oisifs, brillants et méprisants.
Même entre dieux
Effectivement, même les dieux ont leurs propres hiérarchies, et l’on trouve notamment au bas de l’échelle Loge, dieu bossu et rusé, qui sert beaucoup à Wotan : on le sait lorsqu’il parle des fruits que Freya donnaient aux dieux pour qu’ils demeurent éternellement jeunes :
Ainsi, les dieux peuvent eux-mêmes être classés en terme de « pureté », pour reprendre les mots de Loge lui-même.
Conclusions partielles & provisoires
En somme, on l’a constaté à travers ces exemples, le monde décrit par Wagner est extrêmement hiérarchisé, organisé selon des rapports de supériorité/infériorité, de mépris du subalterne par l’élite et la haine de l’élite par le subalterne. Un tel découpage du monde évoque la vision binaire (forts/faibles) caractéristique du trouble de la personnalité autoritaire.
Ouais, m’enfin, les rapports binaires sont pas forcément fascistes. Typiquement, on pourrait bien voir dans l’opposition dieux/géants une sorte de métaphores entre patronat et prolétariat, ce qui est marxiste, pas nationaliste…
Oui, mais cette opposition est innée, pas acquise. En effet, elle est issue du sang et non des apprentissages, comme le prouve le passage suivant, issu du dernier opéra de la Tétralogie, Götterdämmerung, où Siegfried, personnage principal au sang partiellement divin, fait un serment de sang et de vin avec un humain, et propose à Hagen, fils d’Alberich (et donc Nibelung), d’y prendre part :
Et ma foi, quel thème serait plus fasciste que celui de la pureté du sang ?
Par ailleurs, la lubricité d’Alberich peut également servir à signifier l’infériorité du peuple Nibelung : on retrouve ce lien entre infériorité et luxure dans le livre de Rosenberg :
… Mwé. C’est pas hyper convaincant comme argumentation.
Je conçois que ce niveau de preuve n’est peut-être pas suffisant : c’est pourquoi nous allons étudier une figure-phare de cette Tétralogie, le fameux Siegfried qui, par ses faits et gestes, révèle encore mieux les thématiques wagnériennes, et leurs possibles croisements avec ceux nazis.
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Plus de précisions sur les mythes utilisés par Wagner. ↩
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Leur leitmotiv est absolument génial : je vous conseille vivement de l’écouter. ↩
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Opéra à l’ouverture très… travaillée :3 . C’est basiquement un accord de mi majeur pendant plus d’une centaine de mesures. ↩
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En témoigne le désir d’Alberich et la remarque de Siegfried dans la scène I, acte III, Götterdämmerung. ↩
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Oui, un anneau, comme dans le Seigneur des Anneaux. Car en effet, même si Tolkien a toujours nié s’être inspiré de Wagner (« Le seul point commun entre mon anneau et celui des Nibelungen est qu’il est rond » disait-il), il l’a beaucoup fait. ↩
Une figure surhumaine
Il nous faut donc étudier ce que Siegfried fait : mais, avant cela, il est peut-être indiqué que vous sachiez qui est Siegfried. Né d’un frère et d’une sœur 1, respectivement Sigmund et Sieglind, il est la figure de l’homme jeune et impétueux, sur le destin duquel les dieux n’ont jamais pesé, en mal ou en bien. Son père étant mort avant sa naissance et sa mère durant cette dernière, Siegfried a été recueilli par Mime, le frère d’Alberich, qui l’élève non pas par altruisme, mais en pensant qu’il pourrait se servir de la force de l’enfant, qui est exceptionnelle.
Un dégoût inné
C’est dans le troisième opéra, justement appelé Siegfried, que le héros exprime à Mime, son père adoptif, le dégoût viscéral qu’il conçoit envers lui :
Oui, il n’y va pas avec des pincettes . Et encore, vous n’avez pas vu le moment où il tourmente Mime avec un ours… Mais le passage le plus intéressant est sans doute celui où il interroge Mime sur ses parents :
Mais, avec seulement ces éléments, on pourrait penser que le dégoût est unilatéral : peut-être Mime ne déteste-t-il pas Siegfried qui, ingrat, le martyrise ? Ne dit-il pas « J’ai veillé sur toi comme sur la prunelle de mes yeux.
Comme tu grandissais, j’ai pris soin de toi » (p. 29) ?
Eh bien… non. Les mots que je viens de citer sont en fait hypocrites, et lorsque Mime révèle sa véritable pensée, il prononce les mots suivants :
Ainsi, à nouveau, ce dégoût est viscéral et mutuel car il est considéré comme naturel, puisque découlant des liens de sang : la proximité avec les thématiques racistes est ici évidente.
La scène de l’épée reforgée
Un autre passage condense plusieurs aspects importants des considérations wagnériennes : il s’agit de la scène où Siegfried reforge l’épée de son père, Nothung, qui avait été brisée par la lance de Wotan 2. J’ai listé trois évènements cruciaux dans cette scène, que je vous invite à voir avant : voici une version sous-titrée en anglais et une autre en allemand non sous-titré, pour les plus casses-cous – le Mime de cette dernière version est priceless.
Siegfried, créateur instinctif
Siegfried, comme on l’a dit, choisit de réparer Nothung, l’épée de son père, car Mime, qui est pourtant un forgeron expérimenté, ne fait que des épées trop fragiles : à chaque fois que Siegfried les empoigne, elles se brisent en deux. C’est pour ça que Siegfried occupe lui-même la forge et ignore délibérément les conseils de Mime :
Et, bien sûr, Siegfried arrive, malgré son ignorance des arts de la forge, à reconstituer Nothung, encore plus puissante qu’elle ne l’a été – puisqu’elle brise l’enclume, à la fin de la scène. Et c’est ce premier point qui est notable : Siegfried est un créateur extrêmement doué, alors qu’il n’a jamais rien appris, il a une sorte de génie inné ; Mime, lui, est relégué au rang de sidekick. Cela m’évoque beaucoup les textes nazis, où il est dit que seule la race aryenne est douée de vraie création, et pas les autres. C’est notamment le cas dans un passage du livre de Rosenberg, qui parle du peuple (supposé aryen) de l’Atlandide 3 :
D’après Rosenberg, donc, l’Atlantis, sortie ex nihilo, a produit par ses propres forces et son propre talent (inné, bien sûr), une culture de haut vol qui a pu rayonner dans le monde. C’est la première convergence que l’on peut remarquer entre Siegfried et l’Aryen d’après les fascistes.
Mais pendant que Siegfried s’agite au fourneau, que fait Mime ?
Mime complote lâchement
Eh oui ! On le rappelle, Mime a élevé Siegfried simplement pour l’utiliser, afin d’obtenir par lui l’Anneau d’Alberich, maintenant détenu par Fafner, l’un des géants bâtisseurs du Walhalla (maintenant transformé en dragon). Or, comme Nothung est en train d’être forgée, Mime comprend que la vie de Fafner va bientôt cesser et que l’Anneau va bientôt aller à Siegfried. Il fomente donc un plan pour obtenir l’anneau : comme il ne peut le faire par la force, il le fera par la ruse et la trahison :
Mime prévoit donc d’égorger pendant son sommeil celui qu’il aura endormi par ruse, c’est-à-dire son fils adoptif. Pendant le reste de la scène, il va mettre au point sa boisson, puis laissera libre cours à son fantasme de richesse et de domination sans partage :
Ou, en images :
Là, vous l’aurez sûrement, la comparaison avec le nazisme : n’est-ce-pas dans Mein Kampf (p. 477) qu’il est dit que le Juif, n’ayant pas le talent du peuple allemand/aryen, est son ennemi héréditaire et tente de soumettre ce dernier par ruse et calcul ? Un autre élément corrobore d’ailleurs le côté lâche des Nibelungen : au dernier opéra, Siegfried meurt (désolé pour le spoil), transpercé dans le dos par la lance du fils d’Alberich, Hagen. À nouveau, donc, la quête de pouvoir des Nibelungen se fait par lâcheté et traîtrise.
En fait, le peuple Nibelung ressemble tellement à l’archétype du Juif d’après l’antisémitisme (envieux, incapable d’obtenir légitimement le pouvoir, lubrique, attiré par la richesse, etc.) que je me demande si Wagner n’a pas voulu sciemment en faire une métaphore 4.
Un contraste frappant entre les deux personnages
Le troisième élément notable est la différence entre Mime, qui fricote sa potion, et Siegfried, qui forge son épée : ce gouffre entre eux deux est fait pour rabaisser encore l’un et exalter l’autre 5. D’ailleurs, ce contraste est tellement immanquable que même Siegfried s’en rend compte :
À ce titre-là, Mime pourrait être quasiment vu comme une caricature de Siegfried, tant tout ce qu’il fait est pitoyable à ce dernier. Cela n’est pas sans rappeler les thèses fascistes, qui mettent facilement en perspective les prétendues races pour mettre en exergue leurs différences : Rosenberg parle de races « en dessous du niveau créatif » des Aryens (p. 64). Mais la citation la plus frappante est sans doute celle qui arrive un peu plus tard :
Bref, à nouveau, tant dans l’opéra wagnérien que dans les textes nazis, l’on est dans une vision du monde très manichéenne, au sens premier du terme : ce que le Bon fait, le Mauvais tente de le faire à son tour et produit une monstruosité.
Voici tout ce que j’ai pu extraire de la scène de la forge, mais ce n’est pas tout !
Un homme qui défie (et vainc !) les dieux
Bien plus tard, toujours dans le troisième opéra de la Tétralogie, Siegfried croise Wotan, le roi des dieux, qui avait lui-même brisé Nothung : ça va chauffer ! D’autant que Siegfried se dirige vers un endroit interdit par Wotan lui-même : la couche de Brünhilde, sorte de belle au bois dormante 6, couche qui est entourée d’une barrière de flammes. Wotan, comme je l’ai dit, a interdit l’accès à ce lieu (pour des raisons trop compliquées à expliquer), en disant :
Wotan tente donc de barrer le chemin à Siegfried et ce qui devait arriver arriva : ils se battent. Le résultat, c’est que Siegfried brise la lance de Wotan et le renvoie, humilié. Cette victoire du self-made man (l’homme qui s’est fait lui-même) sur la divinité, en plus d’être un possible point de convergence avec le surhomme nietzschéen, peut signifier une victoire sur la crainte des dieux et la superstition, caractéristique, d’après les nazis, des Aryens : car si, pour Rosenberg, « le prérequis de la science juive est la fiction […], la fumisterie » (p. 118), certaines époques ont été marquées par « le nouveau réveil de l’âme aryenne face aux croyances superstitieuses et magiques des non-aryens subjugués » (p. 60).
Notons par ailleurs que la position de Rosenberg par rapport aux croyances est assez modérée (supprimer seulement les mauvais mythes, pas ceux utiles aux aryens), en comparaison à d’autres théoriciens nazis : Hitler, par exemple, est assez positiviste, en voulant rester « libre de toute mystique » (Source et détails). Mais l’idée reste la même : pour eux, l’aryen se libère des croyances qui enchaînent l’humain supposé inférieur.
Cela fait écho au point suivant :
Un esprit belliqueux et insoumis
Il ne s’agit ici que d’une simple citation, mais qui m’a beaucoup frappé quand je l’ai entendue pour la première fois. Le contexte est tout simple : Siegfried arrive dans le palais d’un noble local et sa formule de salutation est extrêmement étrange :
À nouveau, pour Siegfried, le monde est divisé en deux factions : ceux qui sont avec lui, et ceux qui sont contre. Il est impossible de ne pas faire partie de l’une de ces deux parties, ce qui me rappelle beaucoup ce que disait Hannah Arendt, dans Les Origines du Totalitarisme : l’un des signes caractéristiques du totalitarisme est de considérer que celui n’est pas avec soi est contre soi. En somme, une insoumission totale : soit l’on combat avec, soit contre, rien de plus. De quoi laisser songeur…
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Oh, soyez pas choqués comme ça : ce n’est pas le seul inceste de la Tétralogie. ↩
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Encore une fois, cela a servi d’inspiration à Tolkien, pour sûr : l’histoire d’Anduril n’est pas si différente. ↩
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Parce que, oui, pour lui, l’Atlandide a vraisemblablement existé… C’est un des nombreux éléments qui indiquent que ce n’est pas franchement fiable, comme livre d’histoire . ↩
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Même si Wagner est mort avant la montée du nazisme, il n’y a aucun anachronisme, puisque l’antisémitisme allemand est né bien avant le nazisme. ↩
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Contraste soutenu par l’instrumentation et le rythme, d’ailleurs. ↩
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Brünhilde, qui est sa tante et sera également son amante. Quand je vous parlais d’inceste… ↩
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Il est d’ailleurs amusant de noter que c’est le leitmotiv de Siegfried (<3), c’est-à-dire celui qui ne craint pas la bout de sa lance, qui est alors utilisé. ↩
En somme, voici à peu près ce qui me fait voir dans Wagner une préfiguration partielle du nazisme, à cause de sa vision trop hiérarchique, manichéenne du monde : celui qui est écrasé est considéré comme destiné à être écrasé et inversement. Bien sûr, cette opinion prête à débat, n’est soutenue par aucun traité sur le sujet, et c’est pour cela que je vous invite à en parler dans les commentaires.
Par ailleurs, j’ai mentionné très rapidement Nietzsche, mais je pense qu’en cherchant, il serait possible de trouver les influences de l’un sur l’autre (et inversement), tant leurs rapports amicaux ont été vifs et tourmentés. L’on pourrait également procéder à une analyse psychanalytique (freudienne et reichienne 1) montrant les rapports à la sexualité du IIIème Reich et des opéras de Wagner, rapports très souvent conflictuels (rien que la génèse de l’anneau le montre).
Dans tous les cas, j’espère que tout cela vous aura intéressé, à défaut de vous donner envie de vous farcir toute la Tétralogie ! Tétralogie que, malgré sa philosophie douteuse, je vous recommande beaucoup :3 .
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Du nom de Wilhelm Reich, qui a beaucoup travaillé sur la psychanalyse de la sexualité et son mariage avec la doctrine marxiste. ↩