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Apprécier le changement

Le changement a l'air d'effrayer beaucoup de gens… pourtant c'est ce qui nous permet d'évoluer, de nous améliorer !

Ce billet a été publié sur mon blog en juillet 2019, mais avec les changements imposés par la crise sanitaire actuelle, je me suis dit que ce serait pas mal de relancer le sujet : c’est peut-être le bon moment pour initier des changements dans nos vies ?

Ironiquement, une des constantes dans ma vie ces derniers temps est le changement. Changement de régime, changement de rythme de vie, changement d’objectifs, changement de modes de transport et bientôt changement de métier…

Et tout ces changements ont l’air de faire peur à beaucoup de gens, comme si changer était forcément quelque chose de mauvais, alors que rester stable serait signe de sécurité.

Alors je me pose la question : pourquoi ne pas faire en sorte de changer pour s’améliorer, plutôt que d’attendre que le changement nous tombe dessus ? Ainsi on s’assure que la nouveauté est la bienvenue (et même souhaitée) plutôt qu’une mésaventure de plus ou un imprévu pas forcément maîtrisé aux retombées aléatoires.

Pourquoi changer ?

Mieux vivre

Certains changements nous sont parfois imposés ou ne semblent pas nous apporter grand chose à première vue, il n’est donc pas toujours simple de les accepter. Mais c’est aussi l’occasion de lancer d’autres changements. On peut par exemple profiter d’un déménagement pour prendre l’habitude d’aller au travail en vélo plutôt qu’en voiture, ou découvrir le nouveau quartier en s’y baladant le week-end pour y découvrir des pépites cachées.

Éviter l’ennui et la routine

Tout simplement : en faisant quelque chose de nouveau vous sortirez de votre train-train habituel, au risque de découvrir quelque chose qui vous plaira et deviendra votre nouvelle routine… jusqu’à ce que vous en changiez à nouveau dans quelques années peut-être ?

Si vous passez la plupart de vos soirées sur Netflix (ou Youporn) ou à jouer aux jeux vidéos (ou toute autre activité qui n’engage pas vraiment votre capacité cérébrales), c’est peut-être le moment de sortir des sentiers battus, non ? Il y a probablement plein de belles activités dans votre secteur !

Élasticité cérébrale et récurrence

En étant plus souvent amené à changer, votre cerveau va progressivement s’organiser pour s’y adapter plus facilement. Cela veut dire que plus vous changez régulièrement, plus vous êtes capables de vous adapter à de nouveaux environnements.

Et plus vous serez en capacité de vous adapter, plus vous apprécierez le changement car vous verrez avant tout les bénéfices plutôt que les inconvénients.

Inspirer les autres

Un des facteurs qui m’a poussé à changer est que j’en avais marre d’attendre que la société s’adapte, je voulais être vecteur de changement en montrant que c’est possible. Alors j’ai sauté le pas, pour (peut-être, en tout cas je l’espère fortement) vous inspirer vous aussi à prendre votre avenir en main et changer si besoin.

Changer c'est angoissant

Pour beaucoup le changement est souvent une grande source d’anxiété. C’est d’ailleurs ce qui pousse généralement à refuser le changement : éviter cet inconfort à tout prix. Mais l’anxiété peut être maitrisée si tant est qu’on en connaisse les clés.

Déjà en se fixant un objectif accompagnant le changement, on peut suivre une trajectoire prévisible et donc éliminer certaines incertitudes. En acceptant le changement comme étant quelque chose de positif plutôt qu’un risque incontrôlable on réduit également le stress lié.

Changer quoi ?

Changer de mode de vie (ou élargir vos horizons pour les mayennais)

Changer sa vie c’est avant tout l’occasion de découvrir quelque chose de nouveau. Qu’il s’agisse d’habiter dans une autre ville voire un autre pays ou simplement de changer d’employeur, vous adopterez une nouvelle façon de vivre, une autre culture.

Plus le changement sera grand (par exemple en allant vivre à l’étranger) plus le dépaysement sera radical. Et c’est l’occasion de se lancer pleinement dans le changement pour apprendre un tas de nouvelles choses. Au pire ça vous fera des histoires à raconter plus tard, au mieux ça vous permettra de mieux vous intégrer dans ce nouveau contexte.

Changer de métier pour devenir polyvalent

En apprenant un nouveau métier on devient plus polyvalent : on devient capable d’assumer 2 rôles (voire plus) en même temps. On devient donc plus utile et on obtient une valeur supérieure.

Que vous soyez capitaliste ou non l’idée devrait vous plaire : être capable de rendre service plus souvent ou pouvoir assumer plus de responsabilités pour avoir un meilleur salaire… tout le monde y gagne !

Changer d’avis

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

Source inconnue

Si mes parents me le répètent depuis que je suis né, ça doit pas être pour rien… 🤷‍♂️

Plus sérieusement, j’ai surtout appris à moins juger pour essayer de comprendre les choix de chacun. J’ai ainsi pu non seulement apprécier ce qui poussait certaines personnes à faire ce qu’elles font mais j’ai aussi pu apprendre de leurs parcours. En échangeant des idées, même si elles ne nous plaisent pas forcément, on peut être amené à découvrir de nouvelles choses qui peuvent, elles, nous plaire. Alors pourquoi ne pas débattre intelligemment (et c’est là le maître mot du schmilblick) ?


Vos changements

Et vous, quels sont les changements qui vous ont le plus marqués dans vos vies ? Dites-le moi en commentaire !

17 commentaires

Et vous, quels sont les changements qui vous ont le plus marqués dans vos vies ?

Me lancer dans l’apprentissage des langues étrangères. Ça fait travailler le cerveau, ça fait découvrir de nouvelles cultures et habitudes, ça fait se questionner sur ses propres habitudes / traditions / façons de faire, ça fait de nouvelles amitiés.

Je profite du thème pour sortir cette image que j’ai vu un jour sur LinkedIn et que j’aime bien.

Zone comfort.jpg
La fameuse zone de confort.

Si seulement j’avais la motivation pour en apprendre tout seul… 😴

viki53

Ah ah ! Je me dis la même chose pour tellement de trucs.

Par ailleurs je précise qu’une interview de notre aimable @informaticienzero va bientôt sortir du four. :)

Pour moi il n’y a pas de motivation s’il n’y a pas d’objectif. En connaissance de cause, je rappelle pour certaines personnes que j’apprends le turc. J’ai un objectif qui a découlé d’une motivation : parler avec les Turcs de mon entourage (j’ai la même affection que informaticienzero pour les langues étrangères).

L’objectif ? Avoir un niveau conversationnel, mais par courant (ou « fluent » comme ils disent chez les anglophones !). Non seulement ça m’évite de viser trop haut et de me démotiver, mais en plus, ça saurait être un objectif futur !

Et vous, quels sont les changements qui vous ont le plus marqués dans vos vies ? Dites-le moi en commentaire !

viki53

Me mettre à la programmation quand j’étais petit. Ça m’a ouvert des portes sur un univers dont l’étendue me donne toujours le vertige en 2020.

Me mettre à la course à pieds sans doute. Ça m’a permis de comprendre que même si je n’étais pas très sportif au collège / lycée, j’étais en capacité de faire quelque chose de mon corps.

Ma rencontre avec les arts martiaux aussi. On se rend compte après une étude sérieuse que c’est bien au-delà de ce qu’on croit (et ça vaut pour peut-être tout).

Super billet au passage !

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Me mettre à la course à pieds sans doute. Ça m’a permis de comprendre que même si je n’étais pas très sportif au collège / lycée, j’étais en capacité de faire quelque chose de mon corps.

Super billet au passage !

Ge0

Ah bah pareil avec l’escalade pour moi tiens ! J’aimais pas le sport au collège/lycée, je faisais de l’asthme à l’effort, j’étais nul quasiment en tout. Et puis arrivé dans le monde du travail, le frère de mon ex m’a proposé de tenter l’escalade ensemble dans une association… bah bingo, j’en fait 3 fois par semaine depuis plus de 5 ans (enfin en ce moment zéro par mois mais bon) et je prends beaucoup de plaisir à faire du sport maintenant ! :D

J’ai un problème similaire mais un peu inversé. Il y a des choses que j’apprécie beaucoup faire, comme courir ou jouer aux échecs. Pourtant, dès que j’essaie de m’y mettre "sérieusement", les entraînements imposés des jours bien précis me dégoûtent en quelques mois tout au plus, et je perds complètement le plaisir.

@Rockaround Il y a un youtubeur que j’aime bien (Matt D’Avella) qui a une règle que j’aime bien pour s’entrainer régulièrement sans forcément s’imposer des jours précis : la règle des 2 jours. En gros tu peux prendre un jour de pause quand tu veux, mais jamais 2 de suite, car après tu perds vite l’habitude et tu passes à autre chose.

Je ne fais pas ça pour l’escalade (même si j’aurais bien envie) mais en ce moment je m’y tiens pour l’exercice matinal, et je dois dire que ça m’impose un certain rythme et j’arrive à mieux supporter le confinement. Même si je suis pas super motivé, je me force à faire quelques exercices basiques et je finis par me motiver à continuer un peu… :)

@Rockaround Il y a un youtubeur que j’aime bien (Matt D’Avella) qui a une règle que j’aime bien pour s’entrainer régulièrement sans forcément s’imposer des jours précis : la règle des 2 jours. En gros tu peux prendre un jour de pause quand tu veux, mais jamais 2 de suite, car après tu perds vite l’habitude et tu passes à autre chose.

viki53

J’ai adopté instinctivement cette routine pour mes étirements. J’ai fait de rapides progrès au passage (c’est maintenant que je commence à me dire que je ne progresse pas).

Ensuite, j’ai pratiqué le karaté de manière régulière pendant 3 ans mais c’était seulement les lundis et mercredis. Donc de mercredi à dimanche je n’en faisais pas. Et pourtant ça ne m’a pas causé de tort. Après la raison était simple : je centrais ma vie autour de ça ; ce qui était une erreur d’un point de vue organisation, mais je ne regrette rien ! ^^

Je me dis juste que si quelqu’un a la possibilité d’être sédentaire à côté d’une activité quelconque et que si ce quelqu’un rencontre des gens sympa à cette activité, je pense que ça donne envie d’être présent et de s’investir.

Je dis « je pense » car c’est mon cas et pas forcément celui des autres. Si j’ai pas envie de voir la tête des gens, ça me motive tout de suite moins.

Un peu comme des matières où t’aimes pas ton professeur finalement ?

Le sujet est pourtant dans le titre : le changement. Si tu n’es pas capable de le comprendre par toi-même, je ne peux pas faire grand chose de plus pour toi.

Tu as le droit de ne pas aimer mon billet, mais le minimum ce serait de rester respectueux et constructif dans tes remarques. Les insultes dignes d’une cours de récréation c’est pas vraiment signe d’intelligence.

J’apprécie ce billet.

Par-contre, je ne comprend pas le tag « Changement climatique ». J’aurais du mal à saisir le positif de ce changement je pense.

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J’apprécie ce billet.

Par-contre, je ne comprend pas le tag « Changement climatique ». J’aurais du mal à saisir le positif de ce changement je pense.

ache

J’avoue que j’ai hésité à le mettre, mais je pensais surtout au fait que le changement climatique va nous pousser (voire nous pousse déjà) à introduire des changements dans nos vies, donc autant s’y préparer.

Si c’est pas clair je peux toujours le retirer, c’est vrai que la compréhension dépend de l’interprétation…

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