Les accords et leur petite histoire

Une approche historique de la musique contemporaine

a marqué ce sujet comme résolu.

Je vais tâcher de faire ça alors. Merci beaucoup !


Je retiens aussi l’idée de @Vayel il y a quelques pages, de faire des petits modules interactifs en JS. J’attends juste que le texte soit plus complet et plus stable pour y réfléchir.

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J’ai incorporé les corrections et remarques de Vayel et déplacé les paragraphes que je trouvais superflus de la naissance de la polyphonie vers "les accords de 4 sons", où je détaillerai la partie acoustique.

Il me reste à faire au propre le nouveau contenu de la "naissance de la polyphonie". Ainsi que les croquis pour la frise.

Cette section me semble beaucoup plus digeste maintenant.


Bonjour les agrumes !

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C’est beaucoup mieux ! Tu pourrais insister sur le fait que ce qui compte pour un intervalle c’est bien la distance entre le début et la fin, pas le point de départ. Je peux imaginer le débutant qui se demande :

D’accord, "Ré, Mi, Fa" est une tierce. Mais "Sol, La, Si" en est-elle bien une aussi ?

Au passage, dans la liste d’exemples tu n’as que des intervalles montants. Est-ce volontaire ?

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Je vais même préciser qu’à ce niveau ce n’est même plus l’écart mais bel et bien le nombre de notes qui compte.

Par exemple, en théorie, on peut former une "quinte sur-augmentée" entre un Do et un "Sol double-dièse" (qui a la même hauteur qu’un La) : ça reste un intervalle de Do vers Sol donc c’est une quinte, même si elle sonne comme une sixte majeure (Do - La). Du moment qu’on dit que c’est un Sol double-dièse et pas un La, le nom de l’intervalle change également. Cet exemple est un peu tiré par les cheveux mais la notion est important quand on commence à jouer avec des tonalités et des modes.

Plus simplement, entre Si et Fa on a une quinte diminuée (qui ne sonne pas du tout comme la quinte juste entre Do et Sol), mais "Si, Do, Ré, Mi, Fa" font 5 notes, donc c’est une quinte.

Au passage, dans la liste d’exemples tu n’as que des intervalles montants. Est-ce volontaire ?

Vayel

En fait je précise "montant", mais c’est plutôt "le grave en premier" pour qu’il n’y ait pas d’ambiguité (sinon ce n’est plus le même intervalle). Il n’y a pas vraiment de raison de parler d’intervalles descendants à ce moment en fait : on parle d’intervalles "tout court", peu importe qu’ils soient mélodiques montants, mélodiques descendants ou harmoniques.

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Bon, déjà une première "frise" me semble importante pour illustrer ceci :

Eh bien saviez-vous que, même si notre espèce joue d’instruments de musique depuis 40 000 ans, la polyphonie occidentale, elle, n’a que 12 siècles ?

Je pense que le respect de l’échelle sur une bête droite aide à vraiment se rendre compte :

La polyphonie est hyper récente en fait !
La polyphonie est hyper récente en fait !

Perso, ça me laisse rêveur : l’humanité a chanté à l’unisson pendant 35 millénaires. Je trouve ça encore plus incroyable que le fait qu’elle ait joué de la musique avant de savoir compter1.

Je vais d’ailleurs en profiter pour corriger le "40 000" en "plus de 35 000" puisqu’apparemment, l’élément utilisé par Jacques Chailley dans son livre (le dessin d’un sorcier dansant, jouant de l’arc musical) a été depuis remis en question (ce serait en fait un chasseur à l’affût, mais dessiné à la verticale…), alors que la flûte en os de vautour vieille de 35 000 ans, elle, est indiscutable.


  1. Cela dit j’ai chez moi un spécimen haut d’un mètre qui rend ça tout à fait crédible en ayant plus de mal à compter jusqu’à six sans oublier le quatre, qu’à chanter "au feu les pompiers".

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J’ai réordonné les notions et créé les transitions pour fluidifier le propos (toujours la partie "naissance de la polyphonie"). Maintenant tout le contenu de cette partie + les transitions sont là. Elle ne devrait structurellement plus bouger du tout.

Il ne reste plus qu’un tout petit nombre de trous à boucher, mais avec des schémas/vidéos compliqués à produire, donc il faudra que je réussisse à isoler plusieurs heures (et pas juste vingt minutes de métro/40 minutes de train à droite à gauche sur mon smartphone) pour ça.


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Petit message du type "je pose ça là", qui confirme ce que j’avais prévu d’écrire (enfin… dans un moment) sur l’histoire de la septième mineure, et que j’ai déjà commencé à anticiper dans la première partie ainsi que dans mes notes.

Dans cette vidéo du cours d’harmonie de Gradus ad Parnassum, Jean-Louis Fabre s’interrompt à un moment (vers 14 minutes) pour faire une parenthèse qui touche d’assez près à l’objet de ce tutoriel : il introduit la septième mineure (il parle d’accord de septième "de dominante" parce qu’il utilise la terminologie classique, mais la septième de cet accord est bien mineure) et explique que dans le traité d’harmonie de Rameau (1722, donc au début de l’époque classique), la septième mineure était considérée comme une dissonance qu’il fallait "préparer", puis "sauver" (on dit résoudre de nos jours) via un "mouvement obligé". Et il précise bien que ça, c’était avant, ce qui sous-entend qu’au bout d’un moment, il n’y avait plus nécessairement besoin de préparer cette dissonance (j’ajoute: car elle a fini par être assimilée) :

Je pose ça là, donc, juste pour le plaisir de la confirmation par un professeur d’harmonie classique. :)

PS : Du même coup, me voilà obligé d’aller potasser le traité de Jean-Philippe Rameau, comme référence du XVIIIe siècle.

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Bon le traité de Rameau attendra car je ne l’ai pas trouvé dans un format potable en français moderne. On en trouve bien une version originale scannée, mais le problème avec les livres imprimés avant la révolution française, c’est que l’usage des S longs et de l’orthographe de l’époque donne la désagréable impression de suivre un cours magistral donné par un analphabète aux dents cassées. :D

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Maj mineure.

Reformulation de l’intro, ajout de détails dans la première section ("Contemporaine ?") pour que l’enchaînement d’idées soit plus clair et que le tout donne un peu plus envie + Maj des notes pour la suite.


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J’ai encore un peu plus développé la première section, renommée "Que vient faire l’histoire là-dedans ?" pour l’occasion.

J’arrête de toucher à cette partie ! Elle traduit maintenant suffisamment bien ma démarche, inutile de continuer à me justifier (même si j’estime que c’est important que ce soit clarifié dès de début : il est hyper difficile de se sentir légitime quand on a appris le plus gros du contenu tout seul).

Je ferais mieux de remplir les parties où j’explique comment se nomment et se construisent les accords, après tout c’est l’objet principal du tutoriel, et ça ne requiert aucune recherche de ma part, donc ça devrait être là depuis longtemps !


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