Les accords et leur petite histoire

Une approche historique de la musique contemporaine

a marqué ce sujet comme résolu.

Personnellement j’aime beaucoup ta manière de faire les tutoriels. Moi ça me rappel l’esprit bon-enfant du SDZ.

Petite précision pour le titre "Conventions de nommage", moi je dirais nomenclature à la rigueur. Mais ça peut foutre les jetons aux gens un terme aussi technique. Alors je dirais simplement "Comment cé kon appel ça ?" "Nommons les accords" voir avec un zeste de fun "Accordons nous sur les accords".

Parce qu’après avoir cherché (un peu) nommage, c’est propre à l’informatique.

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Sur quoi souhaites-tu des retours ? De quelle audience ? Faut-il attendre encore un peu ?

Vayel

Tout et n’importe quoi. Ajouter des exemples, clarifier le propos. Des questions sur le tuto, sur le sujet au sens large, sur l’approche employée…

L’audience est sensée être assez large puisque toutes les notions sont expliquées au fur et à mesure.

@Blackline Bien vu ! Je vais corriger ça. Merci.

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Désolé pour le double post, mais je vais préciser les points sur pesquels j’apprecierais des retours :

  • perso, j’utilise le vocabulaire employé dans ce tuto depuis que j’ai 6 ans, donc il est possible que j’utilise certains mots de jargon sans les définir, ce qui peut perdre les lecteurs,
  • si des points historiques semblent obscurs (par exemple "pourquoi tu parles de la musique sacrée et pas populaire au Moyen-Âge ?")
  • si certaines phrases sont trop denses en vocabulaire nouveau, au point d’en devenir obscures.

D’une façon générale, puisqu’il s’agit de musique, contrairement à des trucs d’info, j’apprécierais des retours tant sur le fond que sur la forme, tant par des débutants que des initiés.

Tout est bon à prendre.

Merci !

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Depuis le temps que Youtube me montrait la suggestion, je me suis lancé dans le visionnage des cours d’harmonie classique en français, d’une chaîne modestement intitulée Gradus ad Parnassum.

C’est assez enrichissant de voir comment les choses sont présentées, et plutôt évocateur d’écouter certaines remarques du prof (Surtout sur les cas limites qui sont apparus au XXe s. : "Certains se sont amusé à empiler des quartes comme si… Comme si on avait le droit de faire ca. Non ! Un accord c’est bien une fondamentale, une tierce et une quinte"… Il faut bien sûr prendre la remarque avec du recul : on n’écrit pas de musique classique avec des empilements de quartes). Je pense que je mettrai cette chaîne en référence avec les tutos de @Ryx lorsqu’il va s’agir de lier vers la tradition classique.

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Bonjour les agrumes !

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J’ai notamment étoffé la première partie (sur la naissance de la polyphonie), et j’ai rajouté des exemples pour bien faire entendre à quoi ressemblait la musique au Moyen-Âge.

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Je continue à soigner la partie "historique" de la naissance la polyphonie, parce que c’est important de sentir les notions qui y sont définies (intervalles harmoniques, consonance et dissonance) et le contexte de leur "découverte".

Ah, et j’ai changé les tags. Ce n’est plus "seulement" un tuto de musique.

Note pour plus tard : je trouve le titre ennuyeux. Si vous avez des idées…


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Peut-être :

Les accords dans la musique contemporaine

une approche historique et contemporaine

Au lieu d’actuellement :

Les accords : une approche historique et contemporaine

Nommer, former et comprendre les accords

Tu ne perds pas trop de précision et tu garde le titre originel qui était plus parlant à mon gout. En tant que néophyte du solfège, j’suis vraiment pas rebuté par le titre que tu avais au tout départ. :)

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Ça a du bon, finalement, de prendre le temps d’entrer dans les détails. Je pense que je vais retravailler mes exemples de "Frère Jacques" pour les faire entendre par des voix (synthétiques… certes), puis en canon à trois voix + un bourdon, pour faire sentir l’introduction des tierces dans un contexte similaire à la pièce de Pérotin.

Je ne sais pas où, mais je pense que je devrais préciser quelque part que le fait de prendre des comptines en exemple n’est pas anodin. Si on y fait attention, on s’aperçoit que les comptines que l’on chante et fait chanter aux enfants "servent" à les éveiller à la musique : on y retrouve les mécanismes de base de l’harmonie tonale (à l’exception des modulations), sous leur forme la plus simple.

Le but n’est pas d’infantiliser les lecteurs mais plutôt de s’exprimer avec le langage musical dont ils sont imprégnés depuis toujours, inconsciemment.


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Salut !

Je continue à modeler la partie sur la naissance de la polyphonie.

J’ai complété quelques paragraphes plus loin (notamment à propos de la renaissance et sur le tempérament).

Ça commence à ressembler à quelque chose.


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J’ai entamé la partie "scientifique" du tutoriel en expliquant la construction des quatre "consonances parfaites" (unisson, octave, quinte, quarte). Pour bien faire et illustrer je vais avoir besoin de créer une vidéo un peu plus complexe qu’à mon ordinaire.

Cela dit je ne sais pas si c’est absolument indispensable, donc je vais peut-être me contenter de schémas sous la forme d’images dans un premier temps (créer une vidéo en dehors d’une capture dans l’éditeur de partition demande du temps, donc il vaut mieux ne pas se louper).

Je pense aussi que je vais devoir faire prendre au tuto la taille au-dessus, parce que vu la taille de la partie sur la naissance de la polyphonie, il sera judicieux que celle-ci tienne sur sa propre page.


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J’ai ajouté un exemple de polyphonie médiévale dans lequel on peut entendre des tierces et des dissonnances.

Je m’aperçois que je ne vais pas pouvoir upscaler le tuto facilement. On avisera quand plusieurs chapitres seront complets pour voir le format le plus adapté.

Je me suis aperçu d’un autre truc également : quand j’explique verbalement à quelqu’un ce que sont une quarte et une quinte, je précise toujours que ces deux intervalles sont "orientés" :

  • Si on chante Do - Sol (quinte montante), on pose une question.
  • La réponse est la quinte mélodique Sol - Do descendante.
  • Si on chante la quarte descendante Do - Sol, on pose une nouvelle question ("t’es sûr ?")
  • La réponse est la quarte montante Sol - Do ("absolument !")

Cette explication devrait beaucoup servir au chapitre sur la Renaissance, où je compte expliquer le système tonal "Vu de loin".

Autre remarque : quand j’explique ça verbalement je chante ces intervalles. Ça manque ici. Il faut une vidéo qui fait entendre les intervalles en les nommant.


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Contemporaine ?

(Je me permets de faire des retours sur l’orthographe vu que cette section semble achevée)

l’oreille s’est habituée à ce qu’elle entendait, s’en est lassé,

lassée

où les deux mouvements convergent en un même point critique : l’épuisement, lorsque toutes les notes ont été assimilées

Ca veut dire qu’il n’y aura plus d’évolution (du moins du type que tu décris) ?

Tout ton peut suivre toute autre ton

tout autre

ce sont les sons que l’on a enrichis, d’abord grâce à la fée électricité, puis l’informatique, mais nous n’en parlerons pas ici : nous avons déjà bien assez à faire avec les notes !

Ca demanderait peut-être un tutoriel à part entière, mais un petit rappel sur la différence entre son et note pourrait être utile.

Ce troublant parallèle avec les onservations

observations

Naissance de la polyphonie

Avant cela, par exemple, dans la Grèce antique

[…]

Mille ans plus tard, au début du Moyen-Âge

Tu pourrais indiquer le siècle correspondant entre parenthèses.

Tu pourrais aussi avoir une frise chronologique que tu compléterais au fur et à mesure. Ca fournirait un bon résumé visuel au lecteur et permettrait de se rendre compte des échelles.

les seuls intervalles "admis" entre les différentes voix étaient la quinte juste et la quarte juste

Je me demande comment réagirait le lecteur ignorant tout de ce qu’est un intervalle. Introduire la notion dès maintenant (comme tu le fais plus bas) interrompt indubitablement l’histoire. Mais ne pas le faire nuit probablement à sa compréhension. Peut-être une note intermédiaire pour donner des éléments de base pour suivre le récit avant d’entrer dans la technique ?

les moyens d’expression harmoniques

L’emphase mise sur "harmoniques" me fait penser que tu passes sous silence le "par opposition aux moyens d’expression [TODO]". Une petite clarification me semble judicieuse ici. :)

si l’on chante Frère Jacques en commençant sur un Sol plutôt que sur un Do, la mélodie restera indiscutablement celle de Frère Jacques

Ce serait sympa de pouvoir l’entendre ça.

les voix se complètent et se superposent.

Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par "se complètent". L’emploies-tu juste comme synonyme de "se superposent" ?

alors que la fréquence désigne la hauteur de cette note

Tu pourrais rappeler ce qu’est la hauteur d’une note.

Cela fait largement assez de calcul pour l’instant, et nous reviendrons sur ces rapports de fréquence lorsque nous parlerons de la série harmonique naturelle. En attendant nous avons deux choses à retenir

Tu pourrais résumer les intervalles dans un tableau à deux lignes : nom et rapport. Mais peut-être la vidéo suffira.


Je me suis arrêté à "Assimilation de la tierce". La section est sacrément longue et pleine de notions nouvelles. Je me demande s’il ne serait pas intéressant de la partitionner. J’ai l’impression que j’ai besoin d’une pause pour assimiler avant d’attaquer la tierce. Un petit interlude historique peut-être ?

Merci pour ce beau tutoriel. :)

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Génial ! Merci beaucoup pour ton retour !

Ca veut dire qu’il n’y aura plus d’évolution (du moins du type que tu décris) ?

En effet, une fois que toutes les notes ont été assimilées, on ne peut plus en assimiler de nouvelles, et donc l’évolution va devoir prendre une autre forme.

Ca demanderait peut-être un tutoriel à part entière, mais un petit rappel sur la différence entre son et note pourrait être utile.

Il faut que je trouve un moyen simple de faire ça juste dans une parenthèse. La différence entre les deux est hyper floue. Ce que je dis dans cette phrase, c’est qu’après avoir assimilé toutes les notes, et après une période très bizarre où on a essayé de jouer des notes dans un ordre totalement aléatoire (la musique atonale…), on a changé la façon dont sonnent les instruments (typiquement, on a inventé la guitare électrique, et ça a révolutionné la musique populaire du XXe siècle), et on a même inventé des instruments de synthèse qui ne sonnent comme rien de naturel (simplement en manipulant des ondes, en utilisant des samples, etc.).

Tu pourrais indiquer le siècle correspondant entre parenthèses.

OK.

Tu pourrais aussi avoir une frise chronologique que tu compléterais au fur et à mesure. Ca fournirait un bon résumé visuel au lecteur et permettrait de se rendre compte des échelles.

C’est une bonne idée, mais je suis une quiche en graphisme. :D

Il faudrait que je fasse ça en effet.

Je me demande comment réagirait le lecteur ignorant tout de ce qu’est un intervalle. Introduire la notion dès maintenant (comme tu le fais plus bas) interrompt indubitablement l’histoire. Mais ne pas le faire nuit probablement à sa compréhension. Peut-être une note intermédiaire pour donner des éléments de base pour suivre le récit avant d’entrer dans la technique ?

Ça suffit si la première fois qu’apparaît le mot intervalle, je me contente de préciser entre parenthèses "(un écart entre deux notes)", puis en disant que l’on va rentrer dans le détail juste un peu plus bas ?

L’emphase mise sur "harmoniques" me fait penser que tu passes sous silence le "par opposition aux moyens d’expression [TODO]". Une petite clarification me semble judicieuse ici. :)

Bien vu, c’est typiquement le genre de truc qui sont évidents pour moi et auxquels je ne fais plus attention : en musique, harmonique, c’est toujours par opposition à mélodique.

Ce serait sympa de pouvoir l’entendre ça.

J’avais mis cette vidéo initialement. Puis retirée. Je vais la remettre.

Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par "se complètent". L’emploies-tu juste comme synonyme de "se superposent" ?

J’aurais plutôt dû dire qu’elles "s’emboîtent" : intuitivement, ça s’entend que cette mélodie at été pensée pour être chantée en canon, sinon ça sonnerait moche.

Tu pourrais rappeler ce qu’est la hauteur d’une note.

Oui, d’ailleurs je pense que je devrais adoucir la transition entre "on parle d’histoire et on écoute attentivement de la musique" et "on bouffe un graphique avec une sinusoïde et on fait des calculs". C’est-à-dire cette partie du texte à laquelle tu fais référence.

Tu pourrais résumer les intervalles dans un tableau à deux lignes : nom et rapport. Mais peut-être la vidéo suffira.

En fait, j’aimerais éviter de dépasser la quinte et la quarte avec ces histoires de rapports, sans quoi je serais obligé de parler franchement de la série harmonique naturelle, ce qui risque de beaucoup alourdir le propos avec des notions qui sont, certes, sympa à connaître, mais pas tellement importantes pour le moment.

Je me demande si ce paragraphe "acoustique" ne devrait pas bêtement sauter, pour en parler plus tard.

Je me demande s’il ne serait pas intéressant de la partitionner. J’ai l’impression que j’ai besoin d’une pause pour assimiler avant d’attaquer la tierce.

C’est bon à savoir. Il doit bien y avoir une ou deux anecdotes rigolotes à caser pour souffler à cet endroit. :)

C’est la question que je me pose plus haut : transformer ce tuto en un gros format, donc les sections en chapitres. Vu que c’est techniquement un peu chiant à faire (ça demande de recréer le tuto à partir de 0), pour l’instant je vais laisser comme ça. Mais je suis d’accord avec toi, cette section est très longue. Attendons de voir ce que donnent les suivantes pour redécouper et équilibrer.

Il me reste encore du contenu à saupoudrer dans cette section (expliquer comment on nomme les intervalles, notamment), avant la seconde pièce de Pérotin où je me lâche en parlant de secondes mineures. :D

Merci encore !

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Ça suffit si la première fois qu’apparaît le mot intervalle, je me contente de préciser entre parenthèses "(un écart entre deux notes)", puis en disant que l’on va rentrer dans le détail juste un peu plus bas ?

Yep.

C’est une bonne idée, mais je suis une quiche en graphisme.

Tu ne te débrouilles pourtant pas mal du tout pour le schéma de l’onde !

Je me demande si ce paragraphe "acoustique" ne devrait pas bêtement sauter, pour en parler plus tard.

C’est une bonne idée. Il faudrait par contre probablement compléter le début de "Qu’est-ce qu’un intervalle ?" pour aider à comprendre ce qu’est une quarte, une quinte… J’ignore comment tu comptais la construire, mais la vidéo pourrait se suffir à elle-même (dans un premier temps ; les calculs seraient remis à plus tard).

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C’est une bonne idée, mais je suis une quiche en graphisme.

Tu ne te débrouilles pourtant pas mal du tout pour le schéma de l’onde !

Oups ! J’ai oublié de citer sa source dans la légende : le schéma vient de wikimedia.

Je me demande si ce paragraphe "acoustique" ne devrait pas bêtement sauter, pour en parler plus tard.

C’est une bonne idée. Il faudrait par contre probablement compléter le début de "Qu’est-ce qu’un intervalle ?" pour aider à comprendre ce qu’est une quarte, une quinte… J’ignore comment tu comptais la construire, mais la vidéo pourrait se suffir à elle-même (dans un premier temps ; les calculs seraient remis à plus tard).

Vayel

En fait c’est un jeu de satisfaction de contraintes que je m’impose :

  • il faut faire entendre les intervalles le plus tôt possible
  • il ne faut pas parler de technique de but en blanc mais se servir du contexte historique pour légitimer les explications
  • l’octave, la quarte et la quinte sont les premiers intervalles de la série harmonique naturelle et ils ont été les premiers à être utilisés de façon harmonique : ce parallèle donne le vertige parce que la pensée artistique humaine a suivi une loi de la nature "sans faire exprès" et je tiens à le mentionner quelque part parce que je trouve ça magique et fascinant.

Je comptais sauter sur l’occasion d’établir ce parallèle pour expliquer la provenance des intervalles (montrer qu’ils ne sortent pas de nulle part) et les faire entendre du même coup, mais à la réflexion ça commence à faire beaucoup de choses à avaler en une seule bouchée.

Dans ces conditions je commence à me dire qu’il vaudrait peut-être mieux sacrifier cette approche "constructiviste" en introduisant les intervalles de façon plus "scolaire" (en les présentant comme une vérité à accepter sans broncher et basta) et en précisant que "ça ne vient pas de nulle part, mais on verra ça en détail plus tard".

L’avantage de remettre la partie acoustique à plus tard, quand plusieurs intervalles auront été assimilés c’est qu’il n’y aura plus aucun doute possible : tous les intervalles harmoniques ont été assimilés dans l’ordre de leur apparition dans la série harmonique naturelle.

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