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#ILoveCokeAndMyPlanet

a marqué ce sujet comme résolu.

Alors… Pour revenir au message initial, je voudrais dire la chose suivante :

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! » Coluche

Nous serions en dictature, à savoir que le citoyen n’aurait aucun moyen de participer au jeu politique, ce serait différent.

Désolé, mais je vais re-citer Coluche, qui disait que si la dictature c’est ferme-la, la démocratie c’est cause toujours. J’ai regardé les fameux grands débats avec Macron, et que ça soit des universitaires ou des élus, j’ai l’impression que Macron passait plus à parler qu’à écouter. Je me questionne réellement sur comment on peut dévoyer une démocratie, où, en donnant l’illusion de participer, bah, ce qu’il fait ne servent strictement à rien. Bien sûr, je ne parle pas forcément du Grand Débat, mais plus d’une projection, une expérience de l’esprit.

Et en plus, grâce à des textes sacrés comme la déclaration des Droits de l’Homme, on assure que normalement même si les citoyens étaient motivés pour dénigrer les droits d’une minorité (par exemple les juifs / homosexuels / ce que vous voulez), ces textes fondateurs les protège d’une éventuelle dictature de la majorité.

Normalement. Quand tu vois comme les droits de l’homme sont dénigré par l’extrême-droite (en insultant les « droitsdelhommistes », ces textes ne seront d’aucune utilité quand un facho sera au pouvoir.

Une autre question, philosophique : si un État ne respecte même pas la loi, est-ce que le citoyen peut considérer que le contrat social est déchiré ou non ?

Concernant l’écologie, clairement, on arrive à une phase critique (ça fait 40 ans que l’on dit ça mais là c’est vraiment critique, avec l’effondrement de la biodiversité, les premiers effets du changement climatique qui deviennent concret), ça m’étonnerait pas qu’une génération qui n’a plus rien à perdre puisse se radicaliser. J’ai des amis, qui ont la vingtaine, qui disent qu’ils risquent de même pas avoir 50 ans. Par désespoir, tu peux en faire des conneries (comme une révolution).

+2 -0

Désolé, mais je vais re-citer Coluche, qui disait que si la dictature c’est ferme-la, la démocratie c’est cause toujours.

Note, la démocratie ne signifie pas que ton avis soit pris en compte au delà de l’intérêt qu’il suscite pour la société.

C’est comme la liberté d’expression, elle ne signifie pas qu’on te lira, t’écoutera et encore moins qu’on sera d’accord avec ce que tu dis et qu’on souhaite participer à relayer cette information.

C’est une confusion des genres assez fréquente, il me semble essentiel d’éviter de tomber dans le cliché derrière ces termes.

J’ai regardé les fameux grands débats avec Macron, et que ça soit des universitaires ou des élus, j’ai l’impression que Macron passait plus à parler qu’à écouter. Je me questionne réellement sur comment on peut dévoyer une démocratie, où, en donnant l’illusion de participer, bah, ce qu’il fait ne servent strictement à rien. Bien sûr, je ne parle pas forcément du Grand Débat, mais plus d’une projection, une expérience de l’esprit.

Encore un rappel, Macron a été élu avec un programme. Et il essaye de l’appliquer tant bien que mal. Qu’on aime ou on n’aime pas, il a une légitimité à le faire. Même s’il est regrettable bien entendu que entre deux scrutins les politiques accordent peu d’importance à ce que souhaite la population.

Cela ne signifie pas que la démocratie est cassée. Car à la fin du mandat Macron, la population aura le choix. Elle peut soutenir un candidat qui le conviendrait mieux sur différents plans (programme, personnalité, etc.) ou même certains citoyens peuvent se présenter pour remettre en cause la manière dont certains politiques font la politique. C’est quand même une possibilité énorme.

Et aujourd’hui il n’a jamais été aussi facile de faire la promotion de candidats alternatifs. La presse est obligée de relayer les informations à propos des candidats. Et avec Internet il n’a jamais été aussi facile de construire un parti depuis 0 et d’avoir une visibilité suffisante pour récolter des fonds et engager une campagne médiatique à la hauteur.

Mais pour que ce jeu démocratique fonctionne, il faut que les gens se bougent. Que ce soit pour se présenter mais aussi pour voter autre chose. Après tout quand tu vois la quantité de gens qui votent pour des candidats qui sont empêtrés dans des affaires judiciaires malgré le relai des médias (Fillon 2017 est un exemple assez marquant), on réalise à quel point que ce n’est pas forcément le système qui est pourri, mais que les citoyens ont aussi une grande part de responsabilité (moi y compris bien entendu) dans la situation actuelle.

Normalement. Quand tu vois comme les droits de l’homme sont dénigré par l’extrême-droite (en insultant les « droitsdelhommistes », ces textes ne seront d’aucune utilité quand un facho sera au pouvoir.

Débouter les Droits de l’Homme du droit français n’est pas simple. Rien n’empêche un facho avec un large soutient de la population de s’en débarrasser oui. Mais si le soutient est relatif les gardes fous en place devrait éviter justement un tel désastre.

De toute façon, si le peuple a le pouvoir et souhaite massivement aller à l’encontre de quelqu’un ou quelque chose, tu peux faire ce que tu veux, ça ne résistera pas à ce changement. Et en général un tel soutien arrive assez rarement.

Une autre question, philosophique : si un État ne respecte même pas la loi, est-ce que le citoyen peut considérer que le contrat social est déchiré ou non ?

Ça dépend du cas je dirais. La voie légaliste offre pas mal d’options concernant un État qui manque à ses obligations (tribunaux nationaux comme européens) ou encore les élections pour changer l’État de l’intérieur.

Et tout dépend de la gravité du manquement de l’État également. En tout cas la violence ne doit pas être selon moi une option envisageable tant que des recours légaux sont disponibles.

+2 -0

Une autre question, philosophique : si un État ne respecte même pas la loi, est-ce que le citoyen peut considérer que le contrat social est déchiré ou non ?

qwerty

Foncièrement, le droit ou la loi ne repose jamais que sur le monopole de la violence que s’arroge l’État (pour revenir sur ce qu’expliquait rezemika). Le droit n’est ce qu’il est que parce qu’il existe un emsemble de personnes qui sont là pour le faire appliquer, le fameux « bras armé » de l’État (police et armée). L’existence du droit n’est jamais subordonnée qu’au soutien que ces personnes accordent aux institutions. Si leur soutien est perdu, l’État perd une grande partie de son pouvoir (au sens large, comme expliqué dans mon précédent message) et le droit cesse d’en être.

La question est donc plutôt de savoir si tu considères ce pouvoir comme justifié et, si oui, jusqu’à quelle limite.

+3 -0

Tout d’abord merci pour toutes vos réponse et plus particulièrement au staff d’avoir laissé le débat ouvert. Je préciserai cependant que l’incitation au vol n’est pas illégal.

Loi du 29 juillet 1881 (version consolidée au 28 mars 2019), chapitre IV : Des crimes et délits commis par la voie de la presse ou par tout autre moyen de publication.

Art. 23 :

Seront punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication audiovisuelle, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d’effet. Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n’aura été suivie que d’une tentative de crime prévue par l’article 2 du code pénal.

Art. 24 :

Seront punis de cinq ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet, à commettre l’une des infractions suivantes :

1° Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l’intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ;

2° Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal. (…)

… Tu disais ? :-°

+5 -0

"Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personne"

Oui c’est bien l’article que j’avais trouvé, mais pour moi, enlevé le bouchon d’une bouteille est dangereux pour personne.

+0 -0

Tu n’as pas une bonne lecture de l’article. Un vol est au minimum qualifié délit (crime, dans certains cas (circonstances aggravantes)), donc si l’incitation à commettre un vol est suivie d’effet (= d’une tentative ou de la commission de l’infraction), celui qui a incité est considéré comme complice et sera puni comme complice de l’infraction ainsi commise/tentée.

Si la provocation n’est pas suivie d’effet, alors c’est cinq ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende, dans les cas suivants (2°) :

  • vols
  • extorsions et destructions
  • dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes.

Dans le cas d’un vol, que ce soit dangereux ou non, on s’en moque. Mais, dans tous les cas, l’incitation à commettre un vol — aussi minime soit-il — est illégal.

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