De mon point de vue, on a deux types d’arguments face à un changement ergonomique :
- Ceux qui sont précis et applicables à un changement en particulier,
- Les arguments généraux sans lien particulier avec le changement en question.
Les arguments précis peuvent être entendus. Par exemple :
L’ajout automatique d’éléments de citations me fait chier, parce que je tape rarement des citations de plus d’une ligne et que je dois faire une manip manuelle (supprimer le dernier caractère ajouté) pour finir une citation proprement, sinon ça fait un bug d’affichage.
ou
On ne peut plus choisir la hauteur de l’éditeur, c’est chiant quand il est plus grand que la page, les boutons sont perdus à Pétaouchnock.
En particulier si un changement casse une façon de travailler, c’est important de préciser en quoi, au lieu de se plaindre du changement en général.
Les arguments génériques, eux, ne peuvent pas être associés au changement en question, et sont généralement l’expression d’une peur qui soit peut être transformée en un argument précis si elle a un cas d’application réel, soit c’est une peur dans l’absolu, donc très exactement une peur du changement.
Par exemple :
J’ai peur que les automatismes changent quelque chose à l’édition et je veux être certain à 100 % que rien n’est changé dans mon dos.
Ça, sans plus de précision, c’est de la résistance au changement : s’il y a vraiment des changements automatiques problématiques, il faut préciser lesquels et en quoi ils sont problématiques – parce que des changements automatiques, on en a déjà pas mal avec les outils de typographies correcte.
Idem pour :
L’éditeur ne fait pas exactement comme tous les autres éditeurs du monde.
Le ZMarkdown a des spécificités qui n’existent sur aucun autre site du monde, et a son public qui lui est propre. Ça ne me semble pas incohérent que l’éditeur ait son fonctionnement propre, et potentiellement différent de l’éditeur Markdown de, disons Github ou Gitlab.
Je note aussi que les power users sont souvent les premiers à se plaindre de changements, parce que par nature ils ont le plus investi dans l’apprentissage et la maitrise de l’outil, en utilisent le plus les subtilités, donc sont les plus impactés par le moindre changement. Et c’est visible partout, cf systemd par exemple.
Bref. Je ne développe pas l’éditeur de ZdS et n’ai pas le temps d’y filer un coup de main, donc c’est pas moi qui vais être impacté directement pas les desiderata exprimés ici. Mais j’ai vu beaucoup de modifications ergonomiques dans ma vie professionnelle, et les innombrables doléances qui suivent. Et je peux garantir que la meilleure solution pour être pris au sérieux quand on se plaint d’une modification, c’est de ne surtout jamais se lancer dans des généralités.
(Après ça, on pourrait se lancer dans un long sujet sur l’accompagnement au changement, mais c’est pas le sujet)
Et qu’est-ce que cela change dans ce cas ? Dans les deux cas, tu as une liste correctement numérotée sans efforts particulier à faire…
Dans un cas j’ai des caractères à taper à la main, dans l’autre cas, non. C’est une amélioration.
Aussi, puisque tu en sembles tant persuadé, je t’invite à prouver que le changement d’interface apporte globalement un mieux.
Une fois que les bugs seront corrigés, on aura :
- Une coloration syntaxique qui permet de se repérer beaucoup plus facilement dans un document et lors de son édition ;
- Une zone d’édition qui n’est pas ridiculement petite par défaut quand on édite un long texte,
- Des automatismes qui facilitent la création de listes et autres, en évitant des frappes sans intérêt.
De mon côté, les deux améliorations primordiales, c’est les deux premiers points. Tout le reste, c’est du bonus dont on peut largement se passer. Mais les deux premiers point améliorent énormément le confort d’édition.