Suis-je à ma place ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour,

J’utilise un compte anonyme pour vous poser ce soir une question qui me pèse. En effet, j’ai fini en septembre 2021 mes études d’ingénieur spécialisé en systèmes spatiaux. Je pense les avoirs réussi avec un niveau correct, j’ai toujours été dans le top 10 de ma promotion avec une pointe à top 4. Suite à ces études, j’ai été pris dans un grand groupe français en région parisienne afin de travailler sur des radars militaires, travail que je réalise depuis plus de 6 mois maintenant.

Sauf que voilà… Je crois que ça ne me plaît pas. Je m’ennuie beaucoup, j’ai l’impression de ne rien apprendre et je trouve mon travail… "mort". Dans le sens où je n’ai aucun contact sauf avec mes collègues, que j’adore et avec qui je m’entend très bien, mais qui restent les mêmes personnes à longueur de journée…

J’ai honte de dire ça, encore plus à mes parents qui ont payés pour mes études… mais j’ai peur que l’ingénierie ne soit pas pour moi. Aujourd’hui je me sens de moins en moins motivé et j’ai peur pour ma santé mentale si je reste au poste que j’occupe. Je sens que j’ai besoin de rencontrer des gens, voir des sourires, discuter, échanger…

À la fin de mon lycée j’hésitait entre deux orientations : ingénieur spatial ou médecine… Je sais, les deux n’ont rien à voir. À l’époque, j’avais une petite amie qui était en PACES et qui m’a dit que la PACES ce n’était pas pour moi. Et le trou du c#l que j’étais l’a écouté. Je regrette aujourd’hui cette decision, surtout que j’ai failli tenter la PACES après la première année de prépa.

Bref, me voilà aujourd’hui avec un diplôme d’ingénieur aérospatial (prépa intégrée), un travail qui paye bien et qui est très "safe" et une peur du "brown-out".

Je viens d’avoir 24 ans, reprendre aujourd’hui des études ne me fait pas plus peur que ça, mais médecine c’est long et c’est très dur. Je ne sais même pas si avec mon dossier j’ai une chance d’accéder à la P2. Et je sais encore moins comment en parler à mes parents…

Je ne sais pas forcément ce que j’attend de vous, simplement échanger, avoir votre avis ou peut être un retour de quelqu’un qui aurait tenté/réussi la passerelle vers médecine..

Bien à vous.

+0 -0

Bonjour,

Tu as toujours la possibilité de consulter un psychologue qui peut t’aider déjà à te sentir mieux et ensuite à prendre des décisions.

On a quelqu’un ici qui a fait des études en informatique avant de passer à la médecine, c’est @Ekron. En tout cas, c’est tout à fait possible. La PACES est très ouverte, par contre c’est très dur de la réussir.

Après, si tu ne te plait pas dans ce travail, ça ne veut pas dire que tu n’es pas fait pour l’ingénierie. Il y a des tas de métiers différents dans l’ingénierie, ça peut valoir le coup d’y réfléchir.

+7 -0

Bonjour,

Je pense bien avoir écrit ce post sous le coup de l’émotion hier soir. Ça fait plusieurs fois que ça m’arrive d’où toutes les questions que je me pose, surtout que ça ne fait que 8 mois que je travaille… Je suis peut-être tout simplement dans la mauvaise entreprise, dans la mauvaise ville (Paris n’est pas vraiment ma ville de cœur).

Une question sûrement très bête, lors de mon entretient pour mon poste, ils m’ont demandé de faire au moins 3–5 ans chez eux. On est d’accord que je n’ai aucune obligation de ce côté (il n’y a rien dans le contrat) et que c’est purement moral ? J’imagine que si je quitte avant, je ne peux pas profiter de la mobilité interne et que je me ferme la porte de cette entreprise.

c’est purement moral

C’est plutôt immoral de demander ce genre de chose.
Dans leur visée, ils cherchent à rentabiliser une embauche et 2–5ans c’est optimal pour eux. Mais s’ils n’agissent pas de leur coté pour que ça dure alors il n’y a aucune raison de rester.

je me ferme la porte de cette entreprise.

Non, tu pourras y revenir plus-tard. C’est pas une obligation mais si ça s’est bien passé alors il n’y a aucune raison que tu ne reviennes pas.

Sur Toulouse, il est assez courant que des gens quittent le domaine du véhicule pour s’attaquer à l’aérospatial avant de revenir sur la voiture. J’imagine que pour l’aérospatial c’est là même chose.

+5 -0

Salut,

Les entreprises de ce secteur sont notoirement plan-plan, avec assez peu des vrais défis qu’on retrouve dans des entreprises qui sont effectivement sur un marché concurrentiel (par exemple, l’automobile), à savoir faire assez rapidement, au bon prix.

J’ai une connaissance qui est passé de l’automobile à l’industrie militaire et qui a pris une claque sur la lenteur de sa boîte. L’anecdote, c’est qu’une chose qui était planifiée pour être faite sur environ 3 ans lui a pris… la moitié de ce temps (et sans forcer !). Et ça c’est sans parler des délais où ça ne dérange personne de rajouter des mois voire des années au planning et de dépenser un pognon de dingue pour tout et rien.

Pour ce qui est des 3–5 ans, tu es libre de faire ce que tu veux ; parler de morale me paraît un peu farfelu, surtout dans un grand groupe qui a tendance à être assez mécanique dans sa gestion. C’est juste que ces entreprises préfèrent garder les gens un peu longtemps, parce que comme ça bouge lentement, les gens apprennent lentement aussi et elles ont du mal à passer la connaissance, donc elles n’aiment pas le renouvellement trop rapide des troupes (ou même les mobilités internes trop rapides). Ils seront peut-être un peu contrariés, mais s’ils n’ont pas envie de reprendre quelqu’un, c’est plus leur problème que le tiens ; une entreprise de perdue dix de retrouvées comme on dit. Il y a très peu de chômage chez les ingénieurs (et encore moins de chômage involontaire).

D’ailleurs, les mobilités internes dans ce genre de boîte, c’est à mourir de rire, tellement lent et contraint par rapport à ailleurs. Ça fait fuir un certain type d’employés potentiellement (souvent des gens actifs et motivés d’ailleurs, ce qui peut entretenir l’inertie de la boîte). Et toutes les grosses boîtes proposent des mobilités internes, donc tu ne rates probablement rien.


Bref, pour répondre à certains points précis.

je n’ai aucun contact sauf avec mes collègues,

C’est assez courant quand on fait du développement de produit dans l’industrie (probablement ton cas, c’est courant pour les jeunes ingénieurs). On trouve des postes dans l’industrie bien plus exposés à d’autres gens, que ce soit les clients, prospects, fournisseurs (possible en gestion de projet, business development, entre autres) ou des gens qui ne sont pas des collègues directs (si tu bosses dans une usine par exemple, tu peux avoir à interagir avec les opérateurs et techniciens).

Je sens que j’ai besoin de rencontrer des gens, voir des sourires, discuter, échanger…

Ben je l’ai fait avec mes collègues directs, et c’était cool. C’est un peu méchant pour tes collègues, parce que je ne les connais pas, mais ce sont peut-être juste des gens barbants et tristes ?

avoir votre avis ou peut être un retour de quelqu’un qui aurait tenté/réussi la passerelle vers médecine..

Du coup, au fond de toi-même, tu n’aurais pas déjà décidé ? La seule chose qui te retient, c’est l’appréhension par rapport à la réaction de tes parents ?

N’hésite pas à suivre le conseil de Moté de consulter un psychologue, si le cœur t’en dis. Si toute cette histoire te rend anxieux ou si tu as un fond anxieux par exemple, ça pourrait t’aider à mieux te comprendre et agir plus sereinement sur la suite.

Une question sûrement très bête, lors de mon entretient pour mon poste, ils m’ont demandé de faire au moins 3–5 ans chez eux. On est d’accord que je n’ai aucune obligation de ce côté (il n’y a rien dans le contrat) et que c’est purement moral ? J’imagine que si je quitte avant, je ne peux pas profiter de la mobilité interne et que je me ferme la porte de cette entreprise.

Nbdy

C’est simplement une indication de la façon dont le poste est pensé: l’idée est qu’il faut du temps pour maîtriser les tenants et aboutissants du poste et commencer à pouvoir faire des propositions sur l’évolution de l’activité. Ca s’oppose à des postes où le but est d’intervenir quelques mois pour mettre quelque chose en place, et en transférer la maintenance à l’équipe qui gère le produit à long terme. Mais ce n’est qu’une déclaration d’intention, si ça ne se passe pas aussi bien que prévu, il n’y a aucune raison de poursuivre à terme. Ton contrat prévoit probablement une période d’essai (de 3 ou 4 mois renouvelable pour un total de 6 mois), pendant laquelle les deux parties (toi et l’entreprise) peuvent mettre fin au contrat sans justification, et avec une période de préavis réduite. Tu as passé les 6 mois, tu vas retomber sur le cas nominal, probablement de 3 mois de préavis, mais ça ne change rien, tu es libre de partir, c’est fait pour.

Quant à ta réorientation, si je lis bien, ton aspiration, c’est de rencontrer beaucoup de personnes différentes. Je te conseille de bien te renseigner du côté de la médecine, je ne suis pas sur que toutes les formations te mènent au type d’environnement que tu recherches. Du côté de l’ingénierie, il me semble, d’après ta description, que tu es en bureau d’étude, ce n’est effectivement pas le meilleur endroit pour changer régulièrement d’interlocuteurs, mais il y a d’autres postes qui offrent plus d’opportunités, comme les FAE (field application engineer) qui ont pour rôle d’aller voir les clients et de les aider à utiliser les produits de l’entreprise, ou tout ce qui est avant-vente, bref tous les ingés chargés de faire le lien entre les (potentiels)clients et le bureau d’étude. C’est encore plus vrai dans des entreprises avec beaucoup de clients différents (donc pas celles qui font du militaire).

En tous cas, il semble évident que tu n’es pas satisfait là où tu es, donc changer me semble être une bonne idée. Prend le temps de bien de te renseigner, et d’être sur de ce que tu veux (possiblement en discutant avec un professionnel, comme proposé ci-avant), se réorienter demande toujours un effort, il vaut mieux le faire bien et éviter de ce précipiter, même si ta situation actuelle te déplaît.

Salut,

Comme l’a mentionné Moté, j’ai été admis en médecine par la passerelle en 2018 après des études d’ingénieur et deux ans d’exercice, donc à disposition pour répondre à tes questions sur le sujet si tu en as.

Avec le recul (je suis externe maintenant), on prend conscience que ce sont des études longues et difficiles qui demandent un investissement et un sacrifice de temps libre considérables (bien plus considérables que pour des études d’ingénieur). Et tout ça pour mener vers un secteur qui est en pleine crise avec des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus. (Bien sûr, pour moi c’est le plus beau métier qui soit et je changerai pour rien au monde, mais il faut être conscient des énormes contraintes qui pèsent sur nous.)

Je ne dis pas ça pour te faire peur, mais en te lisant, je n’ai pas l’impression que tu sois très sûr de vouloir te lancer là-dedans et je pense que ce n’est pas quelque chose que l’on doit tenter si l’on n’est pas sûr à 100% de son choix.

Si tu es toujours dans cette optique, prends le temps d’y réfléchir, n’hésite pas à discuter avec des médecins ou des étudiants en médecine de ton entourage pour recueillir leur point de vue. Si tu te rends compte que la description qu’ils te font du métier et des études t’attire, alors il sera peut-être temps de songer à une reconversion.

La prochaine session est pour 2023 avec un dépôt de dossier le 15 mars donc tu as le temps. Si jamais tu décides de te lancer dans l’aventure n’hésite pas à me contacter en privé, je fais partie d’un Discord dont le but est d’accompagner les candidats qui tentent la passerelle et le but n’est pas non plus de profiter du sujet pour en faire la publicité. ;)

+5 -0

Sauf que voilà… Je crois que ça ne me plaît pas. Je m’ennuie beaucoup, j’ai l’impression de ne rien apprendre et je trouve mon travail… "mort". Dans le sens où je n’ai aucun contact sauf avec mes collègues, que j’adore et avec qui je m’entend très bien, mais qui restent les mêmes personnes à longueur de journée…

Je ne comprends pas le message. Ce que tu aime c’est voir du monde en permanence ?
Tu parles de faire médecine, certes tu vois du monde en permanence mais c’est en coup de vent et finalement tu as une sortes de "base" de collègues que tu vois régulièrement.

Donc en fait je ne comprends pas trop ce que tu cherches en passant d’ingénieur à médecin.

Dans certaines boites, et notamment dans le militaire/aéronautique, si le produit final semble intéressant, au final ce qui est donné aux jeunes ingénieurs peut paraître chiant. C’est dû à plusieurs raisons :

  • Le secteur militaire/aéronautique a des cycles relativement longs. Si dans l’aéro il y a quelques impératifs économiques, le secteur militaire est plutôt à l’image du secteur public : très procédurier, assez lent.
  • Il y a peu de postes "d’innovations", la majorité des ingénieurs sont là pour mettre en oeuvre les concepts et systèmes définis par une poignée d’experts. Et souvent en tant que jeune ingénieur sortant d’une école d’ingénieur autre qu’une Grande Ecole, on se retrouve à faire des travaux d’exécution
  • La volonté d’avoir beaucoup de bac+5 qui fait que les grosses boites prennent des ingénieurs pour faire un travail de technicien, du coup tout le monde se fait chier sauf quelques happy few
  • Le milieu spational/aéronautique est très normatif et très porté sur la documentation.
  • Le décalage entre ce qui est "vendu" aux infos sur le spatial avec les satellites de la NASA et la réalité, notamment en France. Un satellite type NASA ça se fait sur 10–20 ans.

Pour moi dans un premier temps, regarde déjà des offres d’emplois d’ingénieur voir ce qui est décrit, va sur des salons professionnels pour voir des boites un peu plus petites, etc.

Salut,

Je comprends ton ressenti, j’ai été dans une situation similaire. L’ennui des grosses sociétés avec des processus tellement rodés et figés. L’envie de faire autre chose mais la crainte de se retrouver dans une situation inconfortable. La paie quand même pas mal et la sécurité de l’emploi.

J’ai eu beau changer de clients, d’employeurs, il y avait des choses mieux à chaque fois mais bon… Puis au bout de même pas 6 ans, j’ai décidé d’arrêter complètement pour devenir enseignant, en me disant qu’au pire, je pourrais toujours revenir dans l’ingénierie. Vu l’aspect "safe" que tu mentionnes, ça doit être pareil pour toi, il n’y a pas trop de risques. Au pire, quand tu en auras vraiment marre, tu pourras tenter autre chose, que ce soit reprendre médecine ou autre. Assure-toi juste de garder un peu d’argent de côté tant que tu en gagnes assez.

+0 -0

Merci à tous pour vos réactions, je les ai lu avec attention.

J’ai tout de même oublié de préciser que je connais très bien le monde la médecine, de part mes deux parents qui sont généralistes, mon cousin qui fait ses études pour le devenir ou encore de très nombreuses connaissances poursuivant des études dans cette filliaire. C’est peut être à cause de mon entourage que je suis attiré par ces métiers (je n’ai personne dans ma famille qui est ingénieur, je suis dans un monde inconnu de mes proches).

Ben je l’ai fait avec mes collègues directs, et c’était cool. C’est un peu méchant pour tes collègues, parce que je ne les connais pas, mais ce sont peut-être juste des gens barbants et tristes ?

Non au contraire ! On rigole beaucoup, on se fait des batailles de nerfs… Je suis dans une équipe de 8 personnes qui ont à peu près le même âge que moi et où on a tous des responsabilités. Mais pour le coup, je suis vraiment avec seulement ces 8 personnes h24. Je me vois pas faire 3 ans en voyant tous les jours les mêmes visages.

Du coup, au fond de toi-même, tu n’aurais pas déjà décidé ? La seule chose qui te retient, c’est l’appréhension par rapport à la réaction de tes parents ?

Non je ne pense pas avoir décidé, malheureusement. Ça serait plus simple si j’avais déjà une idée bien arrêtée sur ce que je voulais mais comme je n’arrive pas à savoir ce que je ressent face à mon travail… J’aime les technologies avec lesquelles je travaille, je sais que je n’aime pas la ville dans laquelle je travaille, j’aime mes collègues et le domaine, mais les radars ne sont pas des systèmes qui me font rêver. Bref, il y a quand même de gros points positifs, ce qui me permet de ne pas prendre de décisions hâtives, mais ça ne m’empêche pas de parfois me mettre tout à coup à haïr le monde entier lorsque je me retrouve dans une réunion ou juste à mon bureau. Ou encore comme hier soir à me détester de ne pas avoir tenté médecine…

Si jamais tu décides de te lancer dans l’aventure n’hésite pas à me contacter en privé, je fais partie d’un Discord dont le but est d’accompagner les candidats qui tentent la passerelle et le but n’est pas non plus de profiter du sujet pour en faire la publicité. ;)

J’en prend note, merci énormement pour ton retour.

Il y a peu de postes "d’innovations", la majorité des ingénieurs sont là pour mettre en oeuvre les concepts et systèmes définis par une poignée d’experts. Et souvent en tant que jeune ingénieur sortant d’une école d’ingénieur autre qu’une Grande Ecole, on se retrouve à faire des travaux d’exécution

C’est là où je suis relativement chanceux avec mon poste, je suis formé par ma boîte pour remplacer un expert d’un composant logiciel qui part à la retraite. Vous allez me dire que ça contre-dit le fait que j’ai l’impression de ne rien apprendre, mais disons qu’une expertise en pistage, je vois mal à quoi d’autre ça pourrait me servir à part dans ce métier…

Plop,

Je ne vais pas revenir sur les excellents avis qui ont déjà été émis, mais je tiens quand même à soulever un petit bémol :

J’ai tout de même oublié de préciser que je connais très bien le monde la médecine, de part mes deux parents qui sont généralistes, mon cousin qui fait ses études pour le devenir ou encore de très nombreuses connaissances poursuivant des études dans cette filliaire. C’est peut être à cause de mon entourage que je suis attiré par ces métiers (je n’ai personne dans ma famille qui est ingénieur, je suis dans un monde inconnu de mes proches).

Ce n’est pas parce que l’on a des proches qui bossent dans le domaine que l’on a (forcément) une bonne connaissance du milieu (et c’est vrai pour tout domaine, pas uniquement la médecine) en raison même du fait que ce que l’on "apprend" d’autrui passe par le filtre des expériences/ressentis/problèmes/… de ces personnes. Il y a donc un biais de perception dont il faut être conscient (et l’inverse est tout aussi vrai pour tes parents, vis à vis de toi).

Evidemment, ce que tu sais est toujours "bon à prendre", mais je ne m’aventurerais pas à dire que cela offre une très bonne connaissance de la médecine, tant les expériences des uns et des autres sont variées et le domaine vaste.

Donc voilà, petite "mise en garde" sur nos propres biais de perception qui me semble utile de soulever/rappeler. :)

+2 -0

Les premiers mois à la sortie d’étude sont toujours difficiles, surtout en région parisienne à moins d’avoir un appartement de fonction dans un quartier chic. Il faut s’accrocher et si c’est trop demander, effectivement penser à aller en province. Avec seulement quelques mois d’expériences, surtout dans un domaine sensible, je ne suis pas étonné que tu ne sois pas sur les projets les plus intéressants, que tu t’ennuies ou que probablement tu as l’impression qu’on sous exploite tes capacités. En quelques mots, tu dois faire tes preuves. Il n’est pas étonnant que lieu géographique, rémunération et fonction soient des éléments essentiels du contrat de travail. De là, attention à ne pas te brader en proposant tes services en province…

+0 -0

Je n’arrive toujours pas à comprendre le choix de faire médecine par rapport au fait de voir toujours les 8 même personnes.

Je ne sais pas si tu es sur le site de L. ou de M. mais pour avoir été dans de grosses boîtes, il y a un CE avec des clubs et activités à faire le midi potentiellement.
Dans ma précédente boite, une gros groupe de télécom, il y avait des petits déjeuners une fois par mois je crois, un truc "innovation" "technique", rien d’obligatoire, mais si tu le souhaitais ça permet de se faire des contacts.
A toi de te renseigner s’il y a des choses équivalentes. Je pense qu’il doit y avoir des groupes de travail entre sites sur des sujets techniques, essaie de te renseigner.
Je passe aussi un peu de temps à rencontrer des fournisseurs, je demande à aller sur des salons professionnel, à voir des installations de nos produits chez les clients. Tout n’est pas forcément possible, mais qui ne demande rien n’a rien :)

Ta carrière, ton CV c’est toi qui la/le réalise, tout ne viendra pas sur un plateau, à toi d’être acteur.

Edit : je pense qu’il faut arrêter un peu avec la région parisienne. Désolé mais il n’y a pas que Paris et une banlieue dortoir sur les 20km autour. On peut trouver des restaurants, bars, cinémas, salle de concerts, associations, etc. Le problème c’est la mentalité de vouloir retourner chez "soi" en province, ce qui fait qu’on ne s’engage pas forcément dans des activités. Et je ne vois pas ce que ça changera en habitant Lyon, Bordeaux, Marseilles ou Nantes.

+0 -0

Oui, enfin Paris c’est aussi une ambiance particulière de par la façon dont la ville est conçue et par l’ambiance générale des habitants. Prendre le métro à Paris le matin et en fin de journée, c’est déprimant, par exemple. Après, bien sûr qu’il n’y a nulle part la même richesse culturelle, mais enfin ça n’est pas tout non plus. Et moi, je sais pas ce qu’il faudrait me promettre pour me faire revenir en région parisienne.

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