Notons que si en theorie il serait possible d'utiliser $\delta$ meme pour la derivee d'une fonction a une variable, cela n'est en pratique pas toleree.
$\frac{\delta .}{\delta x}$ est un objet inseccable alors que $\frac{d .}{d x}$ represente le quotient de deux objets mathematiques: deux differentielles ou encore taux d'accroissement infinitesimal.
Il y a un lien tres clair entre les deux:
Supposons une fonction $f$ a deux variable $x$ et $y$.
$df(x,y) = \frac{\delta f}{\delta x}(x,y) dx + \frac{\delta f}{\delta y}(x,y) dy$
$df$ est la differentielle de $f$, $dx$ la differentielle de $x$ que l'on aime plutot appeler accroissement infinitésimal pour retranscrire l'idee d'une toute petite variation, et $\frac{\delta f}{\delta x}$ est la derivee partielle de $f$ par rapport a $x$.
Ce qui est peut etre perturbant par rapport a la maniere dont on enseigne les derivees des fonctions a une variable c'est que l'on ne fait jamais dans ce cas la distinction entre differentielle et derivee (ou tres peu) et que l'on a l'habitude d'ecrire:
$f'(x) = \frac{d f}{d x}$
Et en gros, a moins de faire des changements de variables dans du calcul d'integral, on ne bouge pas trop le $dx$ de la ou il est.
Aussi, si l'on applique la formule plus generale pour les fonctions a $n$ variables donnees plus haut, tu retombes dessus:
$df(x) = \frac{\delta f}{\delta x}(x) dx ~~~ (1)$
Comme $f$ n'a qu'une variable, sa derivee partielle coincide avec la derivee usuelle, c'est a dire que : $\frac{\delta f}{\delta x}(x) = \frac{d f}{d x} = f'(x)$. Ainsi, en reinjectant dans $(1)$ tu obtiens:
$df(x) = f'(x) dx$ qui reste tout a fait coherent, et heureusement !