Introduction aux Mathématiques

a marqué ce sujet comme résolu.

J'ai l'impression que beaucoup de personnes ignorent ce que sont les Mathématiques, et ces dernières leur apparaissent obscures, complexes et inaccessibles. Le fait qu'on en utilise les bases naturellement depuis qu'on est tout petit n'arrange pas les choses : un chiffre est quelque chose de naturel, illustré par le monde extérieur (je peux dire si j'ai trois ou quatre pommes dans la main) et on oublie souvent que c'est avant tout un objet Mathématique, créé par l'homme. Par exemple, quand j'étais en seconde, le prof nous avait parlé des nombres complexes (des nombres "imaginaires" il avait dit) et des géodésiques ("des droites pas droites") et ma réaction avait été : "mais c'est pas possible, ça n'existe pas". Tout simplement parce que j'avais une vision trop terre à terre des Maths.

Du coup, je propose un tutoriel expliquant ce que sont les Maths, à quoi ça sert… et tout cela sans en faire. Le plan pourrait être le suivant :

Késako ?

L'objectif est ici de rappeler que les Maths ont été créées et n'existent pas naturellement. "3", c'est juste un nom donné à un objet. Comme "+".

  • Outil
  • Axiomes vers propriétés
  • Plusieurs domaines : algèbre, analyse…

Pour quoi ?

L'objectif est ici d'expliquer aux lecteurs ce que pourrait leur apporter les Maths, de sorte qu'ils ne voient pas ça comme un truc formel et rébarbatif. Notamment expliquer l'intérêt de faire des Maths avancées, qui soulèvent rapidement la question de l'utilité.

  • Être à l'aise avec les chiffres
  • Développer sa logique
  • Utile partout

Mais comment ?

Ici, on expliquerait les grandes lignes des Maths, pour donner un aperçu de "comment ça marche".

  • Formalisme : pourquoi et à quel point ?
  • $\forall$ ou "pour tout" ?
  • Valeur de vérité
  • $\Rightarrow$, $\wedge$, $\vee$
  • Axiomes, théorèmes, définitions, lemmes, caractérisations…
  • Différence entre définition et caractérisation ?
  • Valeur de vérité d'une proposition toujours connue (problèmes insolubles) ?

Personnellement, je n'ai pas le recul nécessaire pour rédiger cela. L'objectif ne serait pas ici de faire des Maths mais d'expliquer ce que c'est et de faire prendre du recul aux lecteurs par rapport à "ce truc complexe". De plus, il serait intéressant de balayer la vision "naturelle" que l'on se fait de certains objets, de sorte que des nombres qu'on ne peut pas "compter" ou des espaces géométriques abstraits ne génèrent plus de "mais c'est pas possible".

D'ici.

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Cet "article" (?) promet d'être intéressant ! :-)

Vous connaissez mes opinions sur ces sujets "à quoi servent les maths". C'est pas la peine que je me répète ....

Juste pour t'embêter, tu parles de "chiffres" en pensant à "nombres" non ? 3 pommes ou 4 fruits rouges ce sont les nombres qui sont en jeu. D'ailleurs la question de la représentation par des chiffres est intéressante.

Quant à ce que tu proposes je suis mitigé. Un article ? Un mini-tuto ? Ça ne ressemble à rien de tel. On dirait plus une sorte de tribune un peu plus longue que d'habitude.

Après je suis curieux comment tu comptes parler de maths sans en faire (du tout). Après tout, faire des maths, c'est en grande partie être clair et simpliste. C'est un peu ce que tu proposes de faire tout de même.

on oublie souvent que c'est avant tout un objet Mathématique, créé par l'homme

Vayel

J'en suis pas si sûr. D'ailleurs c'est une question très ouverte, c'est difficile de trancher. J'aime bien voir les maths comme le monde d'un autre sens. Comme si on ne pouvait voir/toucher/sentir/entendre des objets et que les outils mathématiques nous permettent de les ressentir. Il y a beaucoup de questions d'esthétisme en maths, beaucoup de sensibilité, beaucoup d'intuition, etc. Pour moi, on a une matière qui est bien plus artistique qu'elle ne le dit.

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Juste pour t'embêter, tu parles de "chiffres" en pensant à "nombres" non ? 3 pommes ou 4 fruits rouges ce sont les nombres qui sont en jeu. D'ailleurs la question de la représentation par des chiffres est intéressante.

Je ne connais pas la nuance alors. Je pensais que 0, …, 9 étaient des chiffres et au-delà des nombres.

Quant à ce que tu proposes je suis mitigé. Un article ? Un mini-tuto ? Ça ne ressemble à rien de tel. On dirait plus une sorte de tribune un peu plus longue que d'habitude.

Pour la structure, un tutoriel semble préférable d'après les messages ayant suivi la proposition originelle.

Après je suis curieux comment tu comptes parler de maths sans en faire (du tout). Après tout, faire des maths, c'est en grande partie être clair et simpliste. C'est un peu ce que tu proposes de faire tout de même.

Le tutoriel n'a de l'intérêt que s'il peut être compris par des non-matheux, voire des personnes allergiques aux Maths. Ce serait dommage de sacrifier ces lecteurs en ajoutant du contenu technique hors de leur portée. Après, je pense qu'on se rendra plus compte de cela avec une ébauche.

J'en suis pas si sûr. D'ailleurs c'est une question très ouverte, c'est difficile de trancher. J'aime bien voir les maths comme le monde d'un autre sens. Comme si on ne pouvait voir/toucher/sentir/entendre des objets et que les outils mathématiques nous permettent de les ressentir. Il y a beaucoup de questions d'esthétisme en maths, beaucoup de sensibilité, beaucoup d'intuition, etc. Pour moi, on a une matière qui est bien plus artistique qu'elle ne le dit.

C'est beau ce que tu dis. :P Ce que je voulais dire, c'est qu'il pourrait être intéressant de faire prendre conscience au lecteur que derrière "3", "+"… bref, derrière des objets mathématiques qu'il manipule naturellement quasiment tous les jours, ben ce sont des objets mathématiques justement. C'est devenu tellement naturel qu'on oublie que "3" n'est qu'une notation, que ça n'a pas d'existence propre. Et ce ne sont pas des spéculations puisque je l'ai moi-même vécu et en ai pris conscience en étudiant les groupes.

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Les chiffres ce sont caractères avec lesquels tu écris. Les nombres ce sont les quantités. Un peu comme si les chiffres étaient aux nombres ce que les lettres sont aux mots.

Quand je disais que c'est dur de faire avec 0 maths, c'était surtout pour dire qu'on fait des maths sans s'en rendre compte.

Justement, tu dis que $3$ n'a pas d'existence propre, bah pourquoi pas ?

Justement, tu dis que $3$ n'a pas d'existence propre, bah pourquoi pas ?

Holosmos

Peux-tu développer ?

Ce que je veux dire, et c'est peut-être faux, c'est qu'on commence à manipuler les Maths intuitivement : on nous dit qu'il y a $0$, puis $1$, puis on apprend à compter, puis à manipuler la loi $+$ sur $\mathbb N$… Mais du coup, tout ce qu'on apprend est très fortement lié à la réalité (j'ai 3 pommes dans ma main). Et on oublie, me semble-t-il, qu'on manipule quand même des objets abstraits, définis arbitrairement. Quand on prend l'habitude de penser ainsi, on a du mal à appréhender les objets plus abstraits, les objets "qui n'existent pas".

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En fait tu dis que ce qui est réel c'est ce que tu peux voir/toucher/sentir/goûter/entendre. Moi je pense que les maths ont une réalité, que c'est le sens mathématique qui nous permet d'y accéder.

Voir les choses comme ça permet de mieux comprendre ce que ça signifie la beauté en maths, l'intuition aussi. Ça explique aussi pourquoi c'est aussi compliqué d'expliquer ce sens avec autre chose. C'est difficile de dire à un malvoyant le sensation qu'on a devant un Van Gogh (à ne pas prendre mal svp).

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Je plussoie vraiment un tel tuto. Il y a un autre membre qui a proposé un tuto "Qu'est-ce que la géographie", donc un grand oui pour "Qu'est-ce que les mathématiques". C'est vrai qu'on fait toujours des maths sans prendre le temps de poser le crayon et de réfléchir un peu à la philo de cette matière. Ce tuto pourrait constituer le point d'entrée du "portail mathématique" de Zds.

Pour l'existence ou non des maths, plusieurs points de vue sont évoqués dans cette vidéo : Do numbers exist?

Pour l'utilité: je ne sais plus qui avait dit, "le jour ou tu arreteras de te demander à quoi ca sert les maths, ce jour-là tu commenceras à faire des maths".
Nous on y est plus ou moins à ce point, le but du tuto est justement d'amener le public (lycéen je dirais) à ce point. Et pour ça, on est quand même obligé de parler d'utilisation des maths. On pourrait parler d'un truc assez abstrait, genre la géométrie à n dimensions, puis donner un exemple d'utilisation (dans les codes correcteurs d'erreurs, il doit y avoir des exemples assez facilement explicables avec les mains).
Puis expliquer que des domaines comme la théorie des nombres a du attendre la crypto pour avoir une utilité concrète, ce qui n'a pas empeché les mathématiciens de bosser dessus pendant des siècles.
Ca peut permettre (j'espere) à l'étudiant ensuite de ne plus se poser cette question quand il arrive devant un concept abstrait.


Je remets une partie de ce que j'ai mis sur l'autre sujet:
Donc il faut parler du lien entre maths et autres sciences, mais plutôt que de juste dire: les maths ça sert dans tel et tel truc, montrer un peu comment on s'en sert: pour modéliser, le modèle n'étant qu'une approximation idéalisée du monde réel (par exemple, un cercle n'est que l'idéalisation d'une roue, la roue elle s'en fiche que Pi ait une infinité de décimales). Ou quand on trouve la suite de Fibonacci dans un tournesol, le tournesol il s'en fiche, lui il se structure comme il veut, c'est nous qui plaquons une de nos structures mathématiques dessus. Un autre exemple est la mécanique des milieux continus, alors qu'on sait très bien que microscopiquement, c'est pas continu. Pour tacler Galilée, la nature n'est pas écrite en langage mathématique. On ne sait pas en quel langage elle est écrite, c'est nous qui l'avons réécrite en langage mathématique. Pour moi, les mathématiques, mêmes utilisée dans d'autres domaines, ne sont pas juste un outil, c'est un mode de pensée. C'est rechercher une structure dans ce qu'on observe. Et les maths c'est la science des structures: structure des nombres, structure des figures et des espaces, structure des mouvements (fonctions), structure du hasard (probas/stats), structure du chaos,… et même structure de la pensée (logique, algèbre de Boole)

c'est avant tout un objet Mathématique, créé par l'homme.

Un certain nombre d'animaux sont doués de capacités numériques, incluant le comptage. Donc à priori, non, le nombre n'est pas un objet mathématique crée par l'homme.

Ensuite, comme il a été souligné par d'autres plus haut, la question de l'invention ou la découverte est une question évidemment ouverte, qui trouvera peut être réponse sous certains aspects dans la physique.

Je me verrais mal écrire un tel article sans exposer l'Histoire des mathématiques, des éléments philosophiques très forts, et des exemples pertinents, ce qui ne peut se faire qu'après une l'acquisition d'une certaine culture sur ces points là.

Je voulais donc te demander si tu avais les connaissances nécessaires et le recul pour rédiger ce genre d'article mais j'ai vu par la suite que tu n'avais pas cette prétention, ce qui est tout à ton honneur, et je ne peux donc que saluer ton initiative d'introduire un pré-travail avec la communauté.

L'annonce de ton plan me paraît également très peu intéressant.

Une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps, au point que je rédige un livre sur le sujet, est l'intérêt des mathématiques pour le citoyen. Notamment, en donnant les outils pour réfléchir et comprendre les mathématiques, ce qui est différent de savoir en faire, on peut aider le citoyen dans bien des cas.
C'est ainsi que la loi normale a permis de mettre à jour des bourrages d'urnes durant des élections en Russie, que connaître un minimum de logique permettrait d'écarter 90% d'élus potentiels qui lorsqu'ils s'expriment sont incapables de faire un syllogisme qui tienne debout. Cela permettrait également de faire taire un Aymeric Caron qui fait preuve d'obscurantisme mathématique (c'est à dire qu'il adhère sans comprendre et déforme les statistiques à des fins idéologiques) tous les samedis soir à la télévision française. Cela permettrait de faire comprendre l'inutilité, la débilité et la dangerosité de beaucoup de décisions économiques. Également en justice. Etc. Etc. Et quand tu as fais le tri sur les choses non-logiques et fallacieuses, il te reste les vraies questions de sociétés qui méritent un débat d'idées, idées qui peuvent s'affronter mais qui sont alors débruitées d'un maximum d'artefacts du « faux ».

Cela me rappelle par ailleurs un magnifique texte de Nietzsche, lu par Etienne Klein il y a quelques semaines, dont vous pouvez trouver le texte ici:

Avenir de la science. — La science donne à celui qui y consacre son travail et ses recherches beaucoup de satisfaction, à celui qui en apprend les résultats, fort peu. Mais comme peu à peu toutes les vérités importantes de la science deviennent ordinaires et communes, même ce peu de satisfaction cesse d’exister : de même que nous avons depuis longtemps cessé de prendre plaisir à connaître l’admirable Deux fois deux font quatre. Or,si la science procure par elle-même toujours de moins en moins de plaisir, et en ôte toujours de plus en plus, en rendant suspects la métaphysique, la religion et l’art consolateurs : il en résulte que se tarit cette grande source du plaisir, à laquelle l’homme doit presque toute son humanité. C’est pourquoi une culture supérieure doit donner à l’homme un cerveau double, quelque chose comme deux compartiments du cerveau, pour sentir, d’un côté, la science, de l’autre, ce qui n’est pas la science : existant côte à côte, sans confusion, séparables, étanches : c’est là une condition de santé. Dans un domaine est la source de force, dans l’autre le régulateur : les illusions, les préjugés, les passions doivent servir à échauffer, l’aide de la science qui connaît doit servir à éviter les conséquences mauvaises et dangereuses d’une surexcitation. — Si l’on ne satisfait point à cette condition de la culture supérieure, on peut prédire presque avec certitude le cours ultérieur de l’évolution humaine : l’intérêt pris à la vérité cessera à mesure qu’elle garantira moins de plaisir ; l’illusion, l’erreur, la fantaisie, reconquerront pas à pas, parce qu’il s’y attache du plaisir, leur territoire auparavant occupé : la ruine des sciences, la rechute dans la barbarie est la conséquence prochaine ; de nouveau l’humanité devra recommencer à tisser sa toile, après l’avoir, comme Pénélope, détruite pendant la nuit. Mais qui nous est garant qu’elle en retrouvera toujours la force ? Texte intégral de l'oeuvre

Je propose donc ici une vision utilitariste des mathématiques, comme outil pour le citoyen. C'est à mon sens un travail bien plus original et certainement plus percutant que les éternelles introductions à la cryptographie (ou autre), qui paraissent des applications des mathématiques pour certains - à juste titre -, mais qui au niveau de la plupart des gens n'est qu'une autre application des mathématiques pour les mathématiques ou d'autres scientifiques.

Il y a évidemment une seconde vision qui est intéressante et qui est celle de l'esthétique. Et là, c'est beaucoup plus dur à faire passer aux gens. Pour être honnête, j'ai assez peu d'idée là dessus, pour produire un texte percutant. Du coup, je me contente de cette citation, montrant que le débat sur la vision utilitariste ou esthétique ne date pas d'hier :

« M. Fourier avait l'opinion que le but principal des mathématiques était l'utilité publique et l'explication des phénomènes naturels ; mais un philosophe comme lui aurait dû savoir que le but unique de la science, c'est l'honneur de l'esprit humain, et que sous ce titre, une question de nombres vaut autant qu'une question du système du monde »
2 Juillet 1830, lettre de Karl Gustave Jacobi à Adrien-Marie Legendre

EDIT:

Mais du coup, tout ce qu'on apprend est très fortement lié à la réalité

Lis « La Science et l'Hypothèse » de Poincaré et éventuellement pour ce sujet, et absolument pour ta culture des sciences « La connaissance objective » de Karl Popper. Tu y verras notamment qu'effectivement, l'ensemble des mathématiques est guidé par nos perceptions et notre environnement et qu'on n'aurait pas les même mathématiques si nous vivions sur Jupiter où l'on aurait plutôt une géométrie toute autre. CEPENDANT, il y a ce phénomène incroyable qui permet de passer d'un point de vue à un autre et qui maintient une cohérence de manière indépendante de notre environnement et perception, ce qui est le tour de force esthétique et probablement une explication de l'universalité des applications des mathématiques.

Un autre cadre que nous imposons au monde, c’est l’espace. D’où viennent les premiers principes de la géométrie ? Nous sont-ils imposés par la logique ? Lobatchevsky a montré que non en créant les géométries non euclidiennes. L’espace nous est-il révélé par nos sens ? Non encore, car celui que nos sens pourraient nous montrer diffère absolument de celui du géomètre. La géométrie dérive-t-elle de l’expérience ? Une discussion approfondie nous montrera que non. Nous conclurons donc que ses principes ne sont que des conventions ; mais ces conventions ne sont pas arbitraires, et transportés dans un autre monde (que j’appelle le monde non euclidien et que je cherche à imaginer), nous aurions été amenés à en adopter d’autres.

Et notamment, pour ce que j'évoque, le chapitre III et IV dédié à l'espace et à la géométrie disponible ici.

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la question de l'invention ou la découverte est une question évidemment ouverte, qui trouvera peut être réponse sous certains aspects dans la physique.

En physique ? Tu as plus d'infos sur ce point ? Ça m'intéresse.

Je me verrais mal écrire un tel article sans exposer l'Histoire des mathématiques, des éléments philosophiques très forts, et des exemples pertinents, ce qui ne peut se faire qu'après une l'acquisition d'une certaine culture sur ces points là.

Je vois ce que tu veux dire mais tu surestimes peut être le but de ce tuto, qui serait je pense a destination de lycéens. Après en s'y mettant a plusieurs sur ce post, on devrait réussir a sortir un truc potable.

En physique ? Tu as plus d'infos sur ce point ? Ça m'intéresse.

Looping

Hypothètiquement, il se peut qu'une découverte physique provoque ce qu'on appelle une découverte philosophique négative (terme utilisé par Merleau-Ponty et repris notamment par Etienne Klein). C'est à dire que la nature est capable de dire « non, ta théorie n'est pas la bonne » ou éventuellement « oui, ta théorie fonctionne dans ce cadre ». Cela permet d'invalider définitivement des pensées ou travaux philosophiques qui ont été fait a priori.

Moins hypothétiquement, les récentes découvertes en théories de la supersymétrie et théorie des supercordes suggèrent d'étudier certaines structures de l'univers comme étant similaire à des programmes informatiques, une simulation si tu préfères - l'idée n'est par ailleurs pas nouvelle puisque le computationalism trouve ses racines dans les années 60 -. Les lois de la physique étant en quelque sorte le code source, et les mathématiques un média d'expression.

http://fqxi.org/data/essay-contest-files/Tong_integers.pdf http://arxiv.org/pdf/1210.1847v2.pdf

Mais derrière cette hypothèse, se pose un nouveau problème: l'indécidabilité lié à ce théorème.

Sinon, je ne doute pas que l'on puisse faire un article potable. J'émettais juste quelques remarques sur les pièges à éviter et les connaissances à réunir.

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Je propose de revenir sur le but du texte qui est proposé à l'écriture :

Du coup, je propose un tutoriel expliquant ce que sont les Maths, à quoi ça sert… et tout cela sans en faire. Le plan pourrait être le suivant :

Vayel

Si je suis la thématique proposé, il s'agit de faire un état des lieux de la pratique mathématique actuelle. Ce que sont les mathématiques, c'est ce que font les gens qui font des mathématiques, ou du moins, ceux que font qui les utilisent.

Il s'agirait alors de faire un point sur ce que c'est que la recherche en maths actuellement. Peut-être même un témoignage.

Il s'agirait aussi d'aller voir d'autres disciplines, d'autres métiers qui utilisent les maths. Je pense aux physiciens, informaticiens (même si je pense que ce sont des maths), aux scientifiques de manière générale. Il y a également des professions où c'est moins évident : certains artistes travaillent beaucoup sur la représentation d'objets mathématiques, certains ont un parcours mathématique d'ailleurs.

Je serai donc plus pour partir sur un texte "vivant". Où on ne cherche pas à donner des exemples un peu simplistes ou trop éloignés de la réalité. Une vidéo qu'Höd m'avait lancé sur IRC m'avait beaucoup plu et je m'étais toujours dit que ça rentrerait bien dans un discours sur l'utilité des maths et leurs répercussions sur la philosophie, de manière négative.

PS : au moment de lancer mon message, Höd parle de philo négative … :-)

Ceci dit, il y a presqu'une question philosophique derrière la vidéo de démonstration de CMA-ES: comment se fait-il qu'en utilisant utiliser un description mathématique, celui de l'optimisation, on arrive par des algorithmes purement mathématiques, à retomber sur des résultats qui sont ceux de la nature (on voit bien que les déplacements deviennent exactement ceux que l'on retrouve dans la nature) ?

Rhétorique pour dire que les mathématiques sont présentes dans la nature et qu'on ne fait que les découvrir. Voila, il fallait que je place mon avis sur la question - sans développer évidemment -. On peut retourner au sujet. :D

L'annonce de ton plan me paraît également très peu intéressant.

Höd

Pourrais-tu développer ? ^^

Sinon, j'approuve l'approche utilitariste.

Déjà, il faut commencer par le plan général. Je suggère que nous partions de celui proposé dans le premier message et que chacun le modifie selon ses préférences et commente ceux des autres.

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Le problème que je trouve à ton plan c'est qu'il est mal adapté à la question que tu poses (voir mon post précédent).

En fait, pour être tout à fait honnête, c'est un plan très creux.

En soi, voir quelques morceaux de langage mathématique c'est pas intéressant. En fait je vois même pas l'intérêt de présenter le formalisme mathématique quand on demande ce que sont les mathématiques. Le formalisme est un outil d'expression (certes, très puissant) mais qui ne reflète absolument pas la nature des mathématiques. Ça ne reflète même pas la manière dont on fait les mathématiques puisque la phase de rédaction est pas représentative de tout le travail.

En fait, les deux premières parties seraient principalement dédiées aux non-matheux, pour leur expliquer ce que sont ces fameuses Mathématiques qu'ils n'aiment pas.

La troisième partie s'adresserait plus aux jeunes étudiants en Mathématiques (lycéens). Avant d'entrer en prépa, j'ignorais ce qu'était une valeur de vérité, une équivalence, une caractérisation… Je ne connaissais pas la différence entre $\forall$ et "pour tout", puisque j'ignorais l'existence du premier et la nécessité d'introduire mes objets correctement. Mais peut-être cela devrait-il faire l'objet d'un cours à part entière.

Le problème que je trouve à ton plan c'est qu'il est mal adapté à la question que tu poses (voir mon post précédent).

Holosmos

Ni le plan, ni la question ne sont définitifs. Ce ne sont que des suggestions. N'hésitez pas à les corriger si nécessaire. ^^

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Y a-t-il une différence ?

Höd

On m'a enseigné qu'un $\forall$ n'introduisait l'objet que dans la proposition courante, contrairement à "pour tout" qui l'introduisait globalement. Mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas du tout universel. Par contre, il me semble qu'on ne mélange pas trop formel et littéral.

Du coup je comprends même pas ce que tu veux faire.

Holosmos

L'objectif de l'article serait d'introduire les Maths aux non-matheux et aux matheux débutants. Pour les premiers, le but serait de leur expliquer ce dont il s'agit, pourquoi ça existe… Comme beaucoup n'aiment pas ça, il me semble judicieux d'utiliser une approche n'utilisant pas les Maths. Les seconds seraient des lycéens pratiquant les Maths mais n'ayant pas beaucoup de recul sur la question. L'objectif serait de leur expliquer les bases de sorte qu'ils puissent devenir autonomes. Je souhaite alors parler des quantificateurs parce qu'on en rencontre partout… sauf au lycée. Avec la réforme, beaucoup de lycéens ne comprendront pas : $\forall x \in \mathbb R*, x^2 > 0$. Alors que tout lycéen sait qu'un réel non nul élevé au carré est strictement positif.

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On m'a enseigné qu'un $\forall$ n'introduisait l'objet que dans la proposition courante, contrairement à "pour tout" qui l'introduisait globalement. Mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas du tout universel. Par contre, il me semble qu'on ne mélange pas trop formel et littéral.

Vayel

J'avoue ne pas comprendre ta phrase et l'idée de « local » et « global ». Peux-tu expliciter ? Par contre, je suis d'accord sur l'histoire d'éviter de mélanger du formel et de l'informel.

Je pense qu'il mentionne le fait que dans le langage formel, le $\forall$ a une portée sur la formule dans laquelle il est mentionné.

Alors qu'en langage courant, quand on dit "pour tout" on peut se permettre de l'utiliser plus longtemps que sur la phrase dans laquelle il est mentionné. Après ça ferait très bizarre de dire "pour tout" et de l'utiliser dans tout le texte, à ce moment là on utilise plutôt "soit";

Exemple (pour vérifié que j'ai bien compris):

Pour tout $x$ réel, $x^2$ est positif. De plus, $x^2$ est nul à l'unique condition que $x$ soit nul.

$\forall x \in \mathbf{R}, \; x^2 \geq 0$

$\forall x \in \mathbf{R},\; (x^2 = 0 \Leftrightarrow x = 0)$

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