Je sais que le modulo est le reste de la division euclidienne (merci à la programmation). Du coup, est-ce que ça c'est valide ?
En fait ce n'est pas ça mais c'est un cas plus précis de ce qu'est le modulo. Le « modulo n » est une relation d'équivalence, qui dit que deux nombres sont congrus modulo n si $\exists k \in Z, a = nk + b$. En conséquence on peut rejoindre la division euclidienne assez facilement et conclure qu'un nombre est toujours congru modulo n à son reste de division euclidienne par n. Mais la notion de congruence est plus générale que ça.
Autre petite question, si un nombre est modulo 9 (même moi je ne suis pas sûr de me comprendre), sera t-il forcément compris entre 0 et 8 ?
Cette phrase ne veut pas dire grand chose. Un nombre n'est pas modulo 9 mais est congru à un autre modulo 9. Comprends bien, une congruence (modulo n) est une relation d'équivalence entre deux nombres, dont une conséquence est qu'ils ont même reste de division euclidienne par n.
C'est le reste de la division euclidienne qui par définition est compris entre 0 et n. En revanche si un nombre est congru à 1 modulo 9, il veut valoir 10, 19 ou -8 etc… Ça veut juste dire qu'ils sont équivalents modulo 9, donc modulo un nombre entier de sauts de longueur 9.
Pour la trigo, tout a été dit. Au niveau graphique deux angles différents à $2k\pi$ près auront même allure, tout en étant différents. D'où la congruence modulo $2\pi$ ; si ça t'embrouille garde en tête voire écris plutôt que les angles sont égaux à $2k\pi$ près.
EDIT : On écrit $Z/nZ$ pour désigner l'ensemble particulier dans lesquels tous les nombres congrus entre eux modulo n sont égaux - pour simplifier. Par exemple, $Z/2Z$ ne contient que deux éléments, 0 et 1 ; mais je pourrais aussi dire qu'il contient uniquement 2 et 9, parce que dans cet ensemble 0 = 2 et 1 = 9 car ils sont congrus modulo 2. On tourne toujours autour de cette notion de congruence, que deux nombres équivalents égaux pour simplifier le problème dans lequel on se place et de reste de division euclidienne.
En gros x[2π]≡∀k∈N,x+2πk Mais le passage de quelqu'un qui s'y connait mieux serrait souhaitable …
Non ! Tu confonds un peu ; l'idée générale est un peu là mais mêlée à de grosses erreurs.
Pour commencer, il faut bien préciser qu'on n'écrit jamais $x[2\pi]$ tout seul, ça n'a pas de sens. En revanche on peut écrire $y = x [2\pi]$. Mais $x[2\pi]$, on ne sait pas de quoi on parle, c'est exactement comme si tu écrivais $ = 3$. Qui est égal à 3 - on sait pas. Une congruence ça se balade pas tout seul.
Ensuite, ce n'est pas un $\forall$, mais son contraire, sa négation, $\exists k \in Z$. Parce qu'on ne dit pas que $y$ doit prendre toutes les valeurs congrues à x mod 2pi, mais que y est un nombre, bien défini, tel qu'il est congru à x ( $ y \equiv x [2\pi]$) donc $\exists k \in Z, y = x + 2k\pi$. La valeur exacte de l'angle ne peut être définie qu'à $2k\pi$ près, on ne sait pas laquelle, mais sa valeur est unique.
Et comme y'a plusieurs angles qui correspondent à ce critère, il y a plusieurs solutions. Mais qui sont toutes différentes, au sens de l'égalité entre deux nombres, tout en partageant un critère commun : ellles sont toutes congru entre elles.