En fait quand je dis perfection je parle plutôt en dynamique qu'en statique : le but étant de survivre, il faut toujours être le meilleur et rechercher cette perfection.
Mais les arts modernes ne sont pas d'un grand intêret dans cette optique : ils n'y a rien à apprendre d'eux pour un artiste martial car ils découlent eux même d'une déformation des arts anciens.
J'ai pu lire des maîtres d'armes qui critiquaient certains de leur collègues, les qualifiant ironiquement de maître à danser.
La question : qui étaient ces maitres ? Était-ce des guerriers reconnus pour leurs compétences sur le champ de bataille, ou de simples instructeurs qui apprenaient quelques bases à la bourgeoisie pour survivre en temps de paix ?
En temps de paix beaucoup de guerriers ont crée leurs écoles, ont enseigner aux bourgeois simplement pour survivre. Rien ne dis que ces écoles étaient de qualité…
Quand au côté « perdu à jamais », on a la source, on a des connaissances dans d'autres arts martiaux, on peut le recréer cet art martial, à défaut de pouvoir le confronter aux pratiques d'époque. Ne soit pas triste.
Q
Sur les sources, est-ce que vous avez des sources martiales ? Par exemple tu me cites " 100 façons de se défendre sans armes". Le titre indique a priori que l'ouvrage est destiné au grand public, à des gens qui ne sont pas des guerriers ni des tueurs professionnels. Donc la portée de cet ouvrage en temps qu'ouvrage martial est assez faible.
Imagine que dans 2 siècles plus personne ne pratique le langage python et qu'un développeur web tombe sur un vieux cours d'OC sur le python. Il sera capable de le lire et de comprendre quelques bases. Mais pourrait-il vraiment dire qu'il maitrise le python et le comprendre réellement ? L'image de ce programmeur du futur qui dirait avoir lu un ouvrage d'un maitre programmeur en python et pouvoir comprendre le langage nous fait bien rigoler.
Tu vois ce que je veux dire ?
Quels sont les sources qu'on a sur les arts martiaux historiques européens où l'auteur est un guerrier attesté avec une pratique réelle de la guerre, et où le document s'adresse à d'autres guerriers et non pas à des nobles ou bourgeois car il doit gagner sa vie ?
Là ça commence à devenir un support intéressant de mon point de vue et on peut parler de pratique martiale au sens stricte du terme !
Là dessus je suis assez ignorant, je ne sais absolument pas comment se transmettait le savoir entre guerrier. La relation de chevalier-écuyer ne serait-elle pas le symétrique de la relation maitre-disciple des arts asiatiques ? Le chevalier rédigeait il des documents de transmission à destination de son écuyer ?
Le problème par rapport aux arts japonais est que les armes à feu sont arrivée tôt, probablement avant qu'une transmission écrite de l'art de la guerre ne soit mis en place… Ce qui réduirait les sources à une pratique plus marginale telle que des duels et combats d'agrements/d'honneur non ?
Ensuite, le karaté est un art martiel taillé pour le combat à l'origine.
Cette blague. C'est ce que les karatéka veulent se faire croire oui. Regarde la vidéo que j'ai mis plu haut. Le karaté est un truc de paysans, et jamais historiquement on a vu des paysans karatéka aller se battre contre des samouraï.
Il ne faut pas confondre le folklore associée à une discipline et la réalité historique. Les judoka et les aikidoka vont te dire que leurs discipline vient des samourais etc alors que ça n'a pas grand chose à voir.