Désolé pour le délai avant de relire la seconde partie.
de la lumière fortement énergétique
En y pensant, il va surement falloir l'introduire à un moment donnée, ce concept d'énergie d'une onde électromagnétique, mais ce n'est pas encore fait.
L'image n'est pas claire sans commentaires. Je pense par exemple qu'il va falloir expliquer ce que sont toutes ces "croix". Pas forcément évident que c'est l'orientation d'un champ magnétique. Je ne pense pas qu'il soit utile de parler de la force de Lorentz par contre, vu que ce ne serait aps dans le cadre du tuto.
Les scientifiques ont alors identifié trois rayonnements,
4 dans la liste suivante.
le rayonnement bêta chargé négativement et avec une masse plus faible
bêta minus est chargé négativement. Si un positon est émis, c'est toujours du rayonnement bêta.
il faut le ralentir avec de grosses épaisseur de matière, typiquement des murs de béton renforcés avec du bore.
Pour travailler avec une source de neutron régulièrement, c'est la solution si on n'a pas mieux. Nous, on la met dans l'eau, et il nous faut juste quelques centimètres. Ce qu'il faut comprendre, c'est que plus l'élement est léger, plus il est efficace pour ralentir un neutron (ça se prouve facilement). Le bore dans ton béton combine deux avantage. Il est léger, et du coup va ralentir les neutrons rapides, et c'est un poison neutronique, qui va les absorber dès qu'ils auront perdu un peu d'énergie.
ces rayonnements sont émis par le noyau
pas forcément. Voir l'effet photoélectrique ou la diffraction Compton par exemple.
Pour l'image de la fusion, il y a des énergies, données en eV. Je les enleverais, pour ne pas avoir à les expliquer à ce moment.
Pour rapprocher les noyaux, la seule solution est de les projeter les uns vers les autres à une vitesse suffisante pour compenser la répulsion électrique. Cela arrive quand la température est très élevée (pour rappel, la température est proportionnelle de l'énergie cinétique des particules). Ainsi, la fusion n'a lieu qu'à des températures très élevées.
Ce serait oublier l'effet le plus important. Dis comme ça, c'est même factuellement faux. Il faut mentionner l'effet tunnel.
Taux de fusion
Je ne pense pas que ce soit le terme adapté. Il y a aussi la section efficace microscopique introduite dans le schéma, alors qu'elle n'est pas introduite dans le texte.
Je me sens assez inconfortable à l'idée de décrire la radioactivité alpha comme une fission nucléaire. Je vois bien que de vue du vocabulaire pur, c'est exact, mais je ne l'ai jamais entendue ou lue décrite de cette manière.
de tels noyaux sont appelés, pour des raisons historiques, des particules alpha. Le nom de cette forme de radioactivité vient du nom de ces particules d'hélium.
Ok, mais ça ne dit pas pourquoi.
Ainsi, un neutron se transforme en un proton et un électron
Je vois bien que tu veux introduire le neutrino de manière historique, juste après, mais du coup cette phrase (et la suivante) est fausse.
Tout noyau possède une certaine quantité d'énergie
Par rapport à quoi?
son niveau de plus basse énergie.
Je pense que ce serait un bon moment pour introduire le concept d'état fondamental. Je suppose que tu l'utilisera beaucoup dans la suite.
L'énergie transmise par le rayon gamma est suffisante pour que l'électron quitte totalement l'atome. Dans ce cas, l'atome émet un électron à la place du photon gamma : on parle alors de conversion interne. Une fois que l'électron a été émis, un réarrangement des électrons dans l'atome a lieu, ce qui peut mener à l'émission de nouveaux photons, appelés des photons Auger.
L'énergie n'est pas toujours suffisante. Voir les deux effets que j'ai mentionnés plus haut. Et un schéma aiderait beaucoup à la compréhension je pense. Pourqoi un réarragement des électrons est-il nécessaire ?
Tu oublies presque complètement la fission (telle qu'on l'entend traditionnellement, pas alpha). Il y aurait pourtant des choses à dire. Pourquoi est-ce que ces atomes ont un nombres de nucléons impair (U-233, U-235, Pu-239) ? Encore une fois, l'effet tunnel est super important. La fréquence de vibration aussi, mais je suppose que ce sera dans un autre chapitre plus tard.
Pour chaque type de particule, il existe une anti-particule dont certaines propriétés sont inversées.
Donc tu comptes aller plus loin que le modèle standard ? Ambitieux!
Tous les noyaux finissent par se désintégrer un jour où l'autre
Et le fer ?
Le temps entre la formation d'un noyau et sa désintégration est appelé la durée de vie du noyau.
Je n'aime pas du tout cette formulation. Ça laisse entendre que tous les noyaux d'un certain type vont se désintégrer après la même durée. Même si on prend le plomb, qui est super stable (nombres magiques tout ça), un de ces noyau peut très bien se désintégrer en une micro-seconde.
On peut d'ailleurs signaler que plus un noyau a un grand nombre de nucléons, plus celui-ci est instable.
U-238 plus stable que U-235, par exemple.
Il va aussi falloir définir stable, puisque tu as dit que tous les noyaux se désintegreront un jour.
Et puis tant qu'on n'est dans les définition, quelques phrases sur l'énergie de liaison seraient utiles. Son signe est une convention, mais personnellement je trouve les équation bien plus facile à comprendre quand on prend pour convention que c'est une valeur négative. D'ailleurs, tu dis "Un noyau cherche à augmenter son énergie de liaison le plus possible, jusqu'à atteindre son minimum."
en raison d'effets liés à la physique quantique.
Personnellement, je détestais quand un prof disait quelque chose comme ça. Ça donne l'impression que c'est magique. Sans entrer dans les détails des équations, il est toujours possible d'expliquer rapidement ces "effets".
Sur la deuxième courbe d'énergie de liaison, il y a deux fois Li-3 et D et T ne sont pas des élements. Deutérium, c'est H-2, tritium, c'est H-3. Je suis conscient que D et T sont fréquemment utilisés, mais dans un cours pour débutant, ça me semble être une confusion supplémentaire.
Il existe quelques régularités dans la stabilité des noyaux, quand on regarde le nombre de protons et de neutrons.
J'ai cru que tu allais parler des nombres magiques. Du coup, quelles sont tes régularités ? Ou bien tu parles en effet des nombres magiques, introduits dans le paragraph suivant ?
Ces nombres sont appelés des noyaux magiques.
nombres magiques
un noyau qui aurait 20 protons serait un noyau stable
C'est bien connu que Ca-237 est stable
On peu alors calculer
peut
Il pourrait être intéressant de mentionner qu'il existe des modèles pour calculer les périodes de demie-vie. Même si les résultats ne sont pas très précis (et c'est un eupåhémisme), ils permettent d'avoir une idée.
Pour le coup, je rajouterai une équation strictement équivalente, mais qui pourrait aider à la compréhension : dN=-Nlambdadt
La courbe du C-14 est en anglais.
Il faudrait aussi mentionner que cette loi n'est valide que pour un nombre infini d'atomes.
Il n'est pas rare qu'une même noyau aie deux, trois, quatre, voies de désintégration.
quatre, ou plus, voies de désintégration
Généralement, quand un noyau se désintègre, le noyau obtenu n'est jamais parfaitement stable
Généralement ou jamais, il va falloir choisir
Pour les chaînes de désintégration, je pense qu'il y a une autre chose importante à mentionner. Si les durées de demi-vie sont très différentes, ces équations se simplifient beaucoup.
Je lirai le chapitre suivant une autre fois. Mine de rien, ça prend pas mal de temps.