Pour l'économie comportementale, c'est normal : le liant en question n'existe pas.
Je ne suis pas convaincu. Je viens de relire l'article et c'est vrai qu'on à l'impression que tu recrache le contenu d'un livre sans vraiment comprendre l'évolution de la notion de rationalité en économie et ses implications. Du coup impossible de donner au lecteur une vue d'ensemble du sujet et de lui faire comprendre les problèmes fondamentaux associés.
L'idée est que le paradigme de base part de la rationalité parfaite des individus car c'est assez pratique et ce n'est pas totalement stupide. Puis au fur et à mesure que l'économie se développe, on cherche à rendre les hypothèses plus réalistes et on regarde ce qui se passe quand on modifie nos hypothèses de bases. La rationalité limité et l'économie comportementale au sens large nous permettent de comprendre pourquoi les agents ne se comportent pas toujours de façon rationnelle et les implications qu'il y a.
Par exemple l'incohérence temporel pose un problème face à la consommation de tabac : le fumeur sait rationnellement que fumer est dangereux, mais les risques étant lointain il les minimisent. Puis quand il est vieux et malade il change d'avis et ce dit qu'était bien stupide d'avoir fumé autant et que si c'était à refaire il ne le ferait pas . Cet exemple tout bête pose un problème moral et de politique économique : comment prendre en charge ce problème ? Faut-il protéger l'individu contre son incohérence temporelle en lui interdisant de fumer ? Peut-on trouver des incitations et mécanismes pour contourner cette incohérence temporelle ? On retrouve le même genre de questions dans l'assurance santé et retraite par exemple et cela constitue à la fois des défis théoriques et pratique.
Je n'ai malheureusement pas le temps de travailler pour essayer d'apporter à cet article le liant qui lui manque, mais je penses clairement que c'est possible en l'état de la science actuelle.