Quand la science fiction prédit le futur

exemple de technologies inventées par les auteurs et qui sont devenues réalité (récemment)

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour,

Je suis en train de lire "the forever war" (le livre, la BD j'ai lu il y a bien longtemps), ce passage m'a impressionné, le personnage principal décrit un échange monétaire en 2189:

"they used an electronic credit exchange, so I carried my fortune around in a little machine with a digital readout. To buy something you punched in the vendor's credit number and the amount of the purchase; the sum was automatically shuffled from your account to his. The machine was the size of a slender wallet and coded to your thumbprint"

Soit en 2016: un smart phone avec lecteur d'empreinte digital et une apps de paiement genre Alipay, Applepay, Paymit etc… On n'a pas eu besoin d'attendre 2189, mais c'est plutôt bien vu de l'auteur pour un livre publié en 1974!

Si vous avez d'autres exemples, partagez les (par contre évitez le spoil tant que possible)

Cmaejlp

"Brave New World". Y'a des tas de gens qui disent "oer 1984 c'est aujourd'hui". En fait ils ont pas bien pigé. On vit pas dans "1984", un monde fasciste, on vit dans "Brave New World". Le parallèle est assez évident.

+2 -0

Bha suffit de prédire tout un tas de truc du genre (qui sont assez vraisemblable et facile à imaginer) et on finit bien par avoir raison.

Prédire ça pour 2189 c'est quand même un échec total en matière de prédiction. Imagine que en 1850 on avait prédit qu'en 2020 on utiliserait des chevaux deux fois plus rapides et deux fois plus endurants que les normaux grâce aux progrès des vétérinaires. Et que tu venait me dire en 1910 "ouai il avait trop raison, on à la ford T qui va deux fois plus vite qu'un cheval".

Moi j'ai comme un léger doute sur son talent d'anticipation. :p

+5 -0

J'ai du mal a concevoir un 'ultra' communisme lorsque les idees de bases du communisme sont deja des extremes. J'ai aussi du mal a voir de quels pays tu parles aujourd'hui.

Sinon, je rejoins victor sur Le meilleur des mondes (Brave New World) a ceci pres que je pense plutot qu'il s'agit reellement d'un mix avec Orwell, meme si probablement plus proche du premier.

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J'ai du mal a concevoir un 'ultra' communisme lorsque les idees de bases du communisme sont deja des extremes

Elles sont extrêmes parce qu'on sait pas encore mettre en place un régime communiste proprement. Toutes les tentatives d'instauration d'un régime communiste à ce jour ont donné le pouvoir à des dictateurs, certes, mais je ne suis pas sûr que ce soit le communisme en lui-même qui pose problème. Ma théorie n'est absolument pas fondée mais je pense qu'un régime à petite échelle (par exemple à l'échelle d'une ville) serait déjà une grande avancée pour la science politique. Ça serait un peu le village des schtroumpf mais un peu moins champêtre. On a quand même une figure centrale qui est le grand schtroumpf, mais il n'a pas vraiment de pouvoir, juste une autorité virtuelle à laquelle on peut désobéir sans sanction. Plus généralement, je trouverais intéressant de mettre en place des mini-régimes politiques à petite échelle pour étudier en situation réelle les comportements d'une masse suivant un régime donné. C'est difficile de mettre en place et probablement infaisable, mais n'empêche que j'aime bien l'idée.

Sinon je me rallie beaucoup plus sur les prédiction d'Huxley, à savoir que c'est le peuple et non les autorités qui seront à l'origine du déclin du monde tel qu'on le connaît. Ca me fait penser à Idiocracy. Ce film réunit beaucoup des prédictions d'Huxley résumées dans la planche postée par KFC (je n'ai pas lu le livre :( ): Le peuple n'a plus aucune volonté de se cultiver, plus aucun intérêt à réfléchir, puisque les avancées scientifiques sont déjà assez avancées pour épargner à l'Homme la réflexion, qui est presque devenue une tâche ingrate. Les gens sont quasiment tous captivés par des distractions à la télé, et tout le monde boit la même boisson vert crade (par contre elle apporte aucun effet sur le corps, contrairement au Soma). De mon point de vue on évolue largement plus vers ce type de société plutôt que vers des régimes ultra-stricts. Ce qui serait intéressant ça serait de voir si les générations plus anciennes étaient déjà perçues par leurs parents comme "cons".

PS: Je dis mon avis mais en vrai j'y connais rien ni en politique ni en sociologie, etc…

Edit: En fait y a un truc que j'ai pas pris en compte, c'est que je pense qu'il y aura toujours des exceptions, et qu'il y aura donc toujours des érudits. La société décrite dans Idiocracy est pas vraiment possible parce qu'au lieu que la masse suive un stéréotype (= y a des exceptions, parce que ce n'est qu'un tendance), chaque individu suit en gros le même comportement (donc forcément y pas d'exception).

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Ma théorie n'est absolument pas fondée mais je pense qu'un régime à petite échelle (par exemple à l'échelle d'une ville) serait déjà une grande avancée pour la science politique. Ça serait un peu le village des schtroumpf mais un peu moins champêtre. On a quand même une figure centrale qui est le grand schtroumpf, mais il n'a pas vraiment de pouvoir, juste une autorité virtuelle à laquelle on peut désobéir sans sanction. Plus généralement, je trouverais intéressant de mettre en place des mini-régimes politiques à petite échelle pour étudier en situation réelle les comportements d'une masse suivant un régime donné. C'est difficile de mettre en place et probablement infaisable, mais n'empêche que j'aime bien l'idée.

AlphaZeta

Et le jour où le Grand Schtroumpf disparaît (il a certes 542 ans aux chanterelles, mais il n'est pas éternel), il n'y a personne d'aussi sage pour reprendre le flambeau, et ça donne le Schtroumpfissime.

En fait y a un truc que j'ai pas pris en compte, c'est que je pense qu'il y aura toujours des exceptions, et qu'il y aura donc toujours des érudits.

En fait on à toujours vécu dans le meilleur des mondes. Regarde l'histoire de l'humanité : une poignée de gens influencent le destin de tous les autres. Statistiquement les gens comme Einstein, De Gaulle et les autres sont marginaux. Pourtant ce sont eux qui façonnent le monde dans lequel vivent tous les autres.

Dans l'histoire, l’écrasante majorité de la population n'a jamais eu la possibilité de penser car elle était occupée à se nourrir. Regarde les grands penseurs/scientifiques jusqu'au 20éme siècle : ce sont tous des nobles ou des bourgeois qui étaient très intelligent mais qui ont eu avant tous les conditions matérielles permettant de penser . Le paysan n'avait lui pas la possibilité de s'instruire et passait sa journée à arracher des patates. Si il était intelligent il devenait le chef ou le sage du village, mais ça s’arrêtait là en général.

Les intellectuelles ont pensés que il suffirait de sortir la majorité de la misère pour qu'elle ai elle aussi envie de se cultiver, de penser, de comprendre le monde, d'être libre. Mais c'est une erreur, basée sur le fait qu'on raisonne en ce prenant comme référence, en pensant que les autres gens sont comme nous, qu'ils veulent toutes ses choses. Mais la majorité des gens veux juste une vie bien tranquille. D'ailleurs discutez avec des gens "normaux" : ils vont dirons qu'ils n'aiment pas se prendre la tête, que "pourquoi se poser toutes ses questions et se compliquer la vie ?" etc. Ils sont incapable d'imaginer qu'on puisse vraiment se poser plein de questions sur le monde et la société.

Je ne crois donc pas du tout (malheureusement) à une société où chacun aurait un esprit critique, se cultiverai, débattrait avec ses voisins etc. On aura toujours un monde où 99% des gens fera sa vie tranquille sans être dérangée et où seul le 1% aura envie de plus. Les 99% se satisfairont parfaitement du meilleur des mondes.

Le risque que je vois n'est pas celui là, mais celui décrit par Tocqueville. Une société où l'amour de l'égalité sera tellement important que ceux qui dépassent seront insupportable aux autres. On revendique le droit d'être médiocre, d'être normal, d'être en dessous des autres et d'être ainsi à égalité des autres. Et où les 99% ne supporteraient pas ses 1% qui osent penser, réfléchir, remettre les choses en question. Regardez : le politiquement correct remplace le débat critique, on se place de plus en plus sous une morale laic pour justifier ses propos et les imposer aux autres. La liberté de pensée doit rester dans le cadre strictement défini de ce qui est acceptable.

Dans ce cas là on sera vraiment mal. Et c'est pour éviter ça qu'on doit se battre. Mais les 99% de gens ne se battront jamais pour autre chose qu'avoir une vie tranquille. C'est triste mais c'est ainsi.

+3 -2

D'ou l'interet du socialisme (au sens ou je l'entends, d'ou l'italique): permettre de subvenir aux besoins materiels primaires de chacun (toit, nourriture et quotidien, sante, un minimum de loisirs ; et des services: mobilite, education)2, ce qui leur permet d'etre dans un environnement ou il peuvent penser, se cultiver et ainsi creer ; que ce soit des creations purement culturelles, scientifiques ou de la creation avec une valeur monetaire. Tout le monde ou presque a des projets qu'il met de cote parce qu'il faut trouver un boulot, meme merdique1, pour bouffer.

Cela se fait deja, pour une minorite de la population qui a la chance d'etre dans un environnement propice, comme le fait remarquer demandered, et c'est un gachi du potentiel humain.
La ou je ne suis pas d'accord avec demandered, c'est sur l'alignement entre le 1% qui influencent et le 1% de gens extremement bons. L'etrange paradoxe c'est qu'aujourd'hui, ceux qui influencent le plus, sont au contraire les plus mediocres (ou en tout cas aussi mediocre que le reste). On conseillera le tres bon Mediocratie a ce sujet, ou eventuellement ce message qui regroupe la plupart des etudes sur les correlations salaire et performances.

Alors il est vrai qu'il y a encore une necessite du travail alienant, dans certaines usines par exemple, et il en existera toujours ; mais les progres techniques permettent de se liberer de cela. Il y aura aussi probablement toujours besoin d'artisans et de gens avec des metiers manuels, mais hautement qualifies.

Le truc c'est que le capitalisme a permis la creation d'un flux de richesse tellement enorme qu'il permettrait tres largement d'exploiter au mieux le potentiel humain, tout en ameliorant la condition generale de l'Humanite.
A contrario, il a permis l'accumulation du capital dans les mains d'une petite poignee qui n'est pas forcement les plus malins de leur epoque (citons Donald Trump qui n'est connu que parce qu'il est riche, et est riche que parce qu'il est ne riche - tout en perdant beaucoup d'argent herite par ailleurs -). Or, il est evident que in fine, l'argent c'est le pouvoir, a tous les niveaux. Si on peut admettre qu'une bourgeoisie du 18ieme est plus cultivee et plus creatrice que le peuple, majoritairement fermier, il n'en est rien aujourd'hui.

L'exercice interessant c'est de comparer les votes du Congres americain avec les promesses de dons de campagne faites par les differents lobbys pour s'appercevoir que 99% des decisions correspondent a celles ou il y a eu le plus d'argent promis et investis, et 95% des membres du Congres votent pour l'option pour laquelle ils ont recu le plus d'argent.

On apprendra par exemple ici que le prix d'un vote Oui pour le TPA peut aller jusqu'a 5.3 millions.

Cette jungle liberale, c'est le rejet de la methode scientifique, de la science au profit d'un obscurantisme bien plus perfide que celui tranche des tetes, et brule les impits, en ceci qu'il s'agit du manicheisme le plus reducteur qui n'ait jamais existe, et peut etre meme le manicheisme originel: la verite est decretee par celui qui a le plus d'argent.
Et en l'occurrence, il apparait tres clairement que les defenseurs des interets prives d'une extreme petite minorite peuvent sortir plus d'argent que les groupes qui representent la majorite du peuple et des travailleurs, incluant la defense des droits de l'Homme et de certaines minorites, qui sont bien evidemment a sec.

Ainsi va le monde.


  1. Et sans etre merdique, parce que des projets peuventre etre un minimum capitalistique et representent un risque sur les besoins vitaux. 

  2. Notez que les principaux arguments que j'ai vu passer pour le rejet du referundum helvete sur le revenu de base etaient: "on perdra de la competitivite par rapport aux autres", "on va attirer les autres qui n'ont pas le meme systeme". Voyez comme le rejet n'est pas un rejet de principe mais un rejet par rapport a l'environnement present. La solution passe surement par une structure europeenne supra-nationale. En tout cas ce ne sera pas cette Union Europeenne la. :p 

Concernant le coup du fermier et de l’éducation, une petite citation de J. Baechler dans Qu’est-ce que l’idéologie ? :

« À aucune époque, on ne peut observer la moindre relation entre le nombre de personnes instruites et le nombre de génies. […] La modernité a donc produit massivement un prolétariat intellectuel, dont l’insatisfaction congénitale se nourrit de ce qu’il n’a ni le pouvoir, ni le prestige, ni le talent, ni le génie. »

+1 -0

La ou je ne suis pas d'accord avec demandered, c'est sur l'alignement entre le 1% qui influencent et le 1% de gens extrêmement bons.

Je penses que j'ai mal défini ce que j'appel par le 1% qui influencent. Je parle à long terme. Pour moi ainsi quelqu'un comme Hollande n'a aucune influence sur l'histoire à long terme. Sans lui on aurait eu Sarko ou un autre qui aurait fait plus ou moins la même politique de fond. Seule la forme aurait changée. On aurait eu le même genre de réformes (plus ou moins), le même discours (priorité aux jeunes, à la lutte contre le chômage, à la sécurité, moi je fais des réformes courageuses etc).

A l'inverse quelqu'un comme Alexander Fleming, moins connu du grand public (bien que relativement célèbre quand même) à eu une influence considérable sur l'humanité. Et ils sont nombreux dans le même genre à avoir fait progresser la connaissance, la technique de façon durable et à changer la vie de millions de personnes. Les politiques, hommes riches comme Trump n'ont qu'une influence limitée, restreinte en général à leurs propre époque et pays/région/monde. Sait-tu qui était l'homme le plus riche du monde il y a 50 ans ? Et le second ? Je suis incapable de te le dire alors qu'à cette époque ils étaient considérés comme des gens importants et influent.

Pour moi à long terme ces gens médiocres ont peu d'influence, je ne les compte pas dans les 1%. Dans 100 ans personne ne saurai qui été Bill Gates ou Steve Jobs et leur contribution à l'humanité sera négligeable (encore que Gates essaye de faire des trucs mais je doute que ça marche). A l'inverse quelqu'un comme Elon Musk me semble mieux parti, bien que moins riche et moins connu (même si c'est en train de changer clairement).

Sur le reste et entre autre la responsabilité du libéralisme et du pouvoir de l'argent je reste dubitatif. En particulier sur les élections américaines. Il existe pas mal d'études sur le sujet et bien d'autres explications qui vont contre la causalité argent => gagnant. Par exemple on peut imaginer que la proposition qui a le plus de chance de gagnée soit la plus financée car c'est celle qui est vue comme la plus intéressante. Il existe également de nombreux contre exemples au niveau des élections qui montrent que avoir de l'argent ne suffit pas à gagner et qui vont en fait de la corrélation : être bon fait qu'on est gagne l’élection et qu'on est plus soutenu financièrement. D'un point de vue d'économiste, c'est plutôt un problème de concentration du pouvoir de marché (monopole) et éventuellement de mécanismes de coordinations des agents plutôt qu'un problème structural du capitalisme. Autrement dit, on doit pouvoir résoudre ses problèmes de façon libéral, du moins c'est mon point de vue.

Enfin ce que tu revendiques (KFC) au début de ton message n'est en rien incompatible avec le libéralisme. Un libéral revendique exactement la même chose, par exemple avec l'idée d'un revenu de base.

+0 -1

Bill Gates […] et leur contribution à l'humanité sera négligeable

J'ai ri. Eliminer la rougeole de la planète. Contribution à l'humanité tout à fait négligeable. Démocratiser l'informatique. Contribution à l'humanité tout à fait négligeable. Injecter près de 50 milliards USD dans la santé publique et la recherche. Contribution à l'humanité tout à fait négligeable.

+2 -1

En fait, ce qui est important, ce n'est pas trop de savoir qui a une influence sur la société mais plutôt comment il l'influence. Cela ne peut se jouer sur pas grand-chose, autrement dit, l'influence peut être minime mais elle est là. Notre société peut être l'influencée de plusieurs manières mais ce n'est pas forcément accompagné d'une reconnaissance particulière pour ce qui en est à l'origine.

Pour moi à long terme ces gens médiocres ont peu d'influence, je ne les compte pas dans les 1%. Dans 100 ans personne ne saurai qui été Bill Gates ou Steve Jobs et leur contribution à l'humanité sera négligeable (encore que Gates essaye de faire des trucs mais je doute que ça marche). A l'inverse quelqu'un comme Elon Musk me semble mieux parti, bien que moins riche et moins connu (même si c'est en train de changer clairement).

Je comprends pas. Ils auront apportés à l'humanité, ils ne seront simplement peut-être pas reconnus. Qu'est-ce que tu appelle les personnes "médiocres"? Si on vit pour nos idées, on essaye de les diffuser et des les partager, de les comprendre ou bien d'en discuter. Est-ce qu'elles auront de l'influence? Elles le peuvent bien, je pense que cela est possible.

Les intellectuelles ont pensés que il suffirait de sortir la majorité de la misère pour qu'elle ai elle aussi envie de se cultiver, de penser, de comprendre le monde, d'être libre. Mais c'est une erreur, basée sur le fait qu'on raisonne en ce prenant comme référence, en pensant que les autres gens sont comme nous, qu'ils veulent toutes ses choses. Mais la majorité des gens veux juste une vie bien tranquille. D'ailleurs discutez avec des gens "normaux" : ils vont dirons qu'ils n'aiment pas se prendre la tête, que "pourquoi se poser toutes ses questions et se compliquer la vie ?" etc. Ils sont incapable d'imaginer qu'on puisse vraiment se poser plein de questions sur le monde et la société.

Parce que ces gens sont sous l'influence de la société. Imagine, une société sous l'influence d'un grand dictateur. Le peuple l'adore, il le vénère comme un dieu. Toi tu te dit certainement qu'il le font exprès, pour ne pas se faire zigouiller ou quoi que ce soit, que c'est une mise en scène de l'individu, qui vis sous l'influence d'un régime totalitaire et en plus de ça, d'une doctrine et ceux contre son grès (l'exemple de la Corée du Nord, par exemple). Bah, peut être que ces personnes ne jouent pas la mise en scène et sont réellement sous l'influence du régime politique dans lequel ils vivent.

D'un point de vue d'économiste, c'est plutôt un problème de concentration du pouvoir de marché (monopole) et éventuellement de mécanismes de coordinations des agents plutôt qu'un problème structural du capitalisme. Autrement dit, on doit pouvoir résoudre ses problèmes de façon libéral, du moins c'est mon point de vue.

Plutôt d'accord avec tes deux premières phrases. Qu'est-ce que tu veux dire par "problème structural du capitalisme"?

Aujourd'hui, les gens ont tendance à réagir devant leur télévision. Tout le monde ne pense peut être pas que ce qui est montré aux infos est vrai, mais beaucoup considèrent ce média comme une source inépuisable d'information sur ce qu'il se passe dans le monde. Mais ce qu'ils voient ne reflète pas nécessairement la réalité. En fait, beaucoup se forment leur propre réalité : c'est de l'individualisme. Autrement dit, chacun à une vison propre de la réalité, sous l'influence des médias.

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Sujet très intéressant mais j'ai très peu de temps pour y participer.

Pour compléter Ozmox sur l'influence qui peut se jouer sur très peu, j'ai retrouver une vidéo qui montre bien que l'influence se fait aussi sur le très court terme par de simples éléments qui nous entourent.

Par exemple on peut imaginer que la proposition qui a le plus de chance de gagnée soit la plus financée car c'est celle qui est vue comme la plus intéressante.

Tu veux dire que les banques et les gros industriels ont toujours raison et proposent toujours des solutions plus intéressante que le reste du monde, et en particulier les associations de consommateurs, les scientifiques, etc. ?

C'est bizarre d'être à la fois aussi résigné et de pondre des paragraphes d'une naïveté qui n'autorise pas la résignation.

Après, vouloir résoudre les problèmes induits par le capitalisme et renforcé par le libéralisme (D'un point de vue d'économiste, c'est plutôt un problème de concentration du pouvoir de marché (monopole) et éventuellement de mécanismes de coordinations des agents plutôt qu'un problème structural du capitalisme.) par le libéralisme lui même, c'est, hum, hum.

+1 -0

Tu veux dire que les banques et les gros industriels ont toujours raison et proposent toujours des solutions plus intéressante que le reste du monde, et en particulier les associations de consommateurs, les scientifiques, etc. ?

Jamais dis ça, je dis juste que c'est pas aussi simple que le classique "c'est le plus riche qui gagne".

C'est bizarre d'être à la fois aussi résigné et de pondre des paragraphes d'une naïveté qui n'autorise pas la résignation.

Je ne vois pas où tu vois que je suis résigné à quoi que ce soit. Juste on a peut être pas la même vision sur ce qu'il faut changer et je suis plus prudent que toi sur ce qui marche mal.

Après, vouloir résoudre les problèmes induits par le capitalisme et renforcé par le libéralisme par le libéralisme lui même, c'est, hum, hum.

C'est pas par ce que tout n'est pas parfait dans le monde actuel qu'il faut tout jetter. D'ailleurs le monde n'est pas si libéral que ça. On est plus dans un crony capitalisme où les grands groupes ont le pouvoir que dans une société libérale idéale. Bien entendu on peut discuter pour savoir si cette société libérale idéale est possible et c'est un débat intéressant. Plus intéressant à mon sens que simplement dénoncer le pouvoir de l'argent, qui est un lieu commun qui ne conduit nul part.

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