Planétaire terrestre

Oui, l’acétone pure détruit complètement le motif en rendant le toner trop fluide. Cependant, d’après le commentaire il est à priori possible de se passer d’alcool mais ça doit dépendre du papier et du toner. Il s’agit bien d’utiliser de l’éthanol : j’ai recherché la traduction du terme utilisé.

Après réflexion, la réalisation me paraît tout de même assez compliquée. Que ce soit en utilisant le papier spécial pour le transfert à chaud ou la solution d’acétone pour le transfert à froid, le positionnement du motif me paraît assez hasardeux si on n’utilise pas un appareillage spécial. Finalement, le plus simple n’est-il pas d’utiliser le papier de transfert à chaud et de remplacer le fer à repasser par une plaque chauffante, quitte à insérer une plaque intermédiaire pour bien répartir la chaleur ?

Dans tous les cas, c’est un peu lourd pour un prototype. Ça vaut peut-être le coup de faire graver le calendrier à la fraiseuse pour le prototype, ce qui sera peut-être même moins cher que l’achat du matériel de gravure. Une fabrication en série est difficilement envisageable dans ces conditions.

Voici la version finale du planétaire :

J’ai demandé un devis à un usineur qui m’a déjà fait quelques pièces pour le prototype de plastique (qui n’avance pas). Il ne peut pas faire toutes les pièces mais il n’est pas cher. Vivement sa réponse !

Je me tâte à lancer une campagne de dons pour financer le prototype du petit planétaire terrestre, pour un objectif de 1000 €. Il s’agirait d’un point de départ de la création de ma petite société de conception, puisque seul un prototype me permet de démarcher efficacement des clients. Seriez-vous intéressé par participer si je me lance là-dedans ?

Ça dépend des récompenses du crowdfunding

Que devient ton projet en ce moment ?

Il est en phase finale. Les mises en plans ont été entièrement refaites pour une meilleure gestion de la sous-traitance. Je vais commander les premières pièce quand je toucherai mon salaire, à la fin du mois. Le socle en hêtre est déjà fabriqué et vernis depuis octobre (pour 10 €, j’ai sauté sur l’occasion). Si tout ce passe bien, toutes les pièces devraient êtres fabriquées au printemps. Il y aura peut-être ensuite une phase de polissage.

Dis-moi, je me permets de te relancer sur les FabLab (je ne sais pas si tu a lancé la fabrication des engrenages), certains disposent de découpeuses jet d’eau, avec lesquelles tu coupe des plaques de métal jusqu’à 2-3 cm d’épaisseur pour la plupart, et avec une précision impeccable, si tenté que tes plans prennent en compte l’épaisseur du trait de découpe (quelques tests à faire). Est-ce que c’est envisageable, ou pas du tout ?

Ce n’est pas assez précis et surtout pas assez propre même en prenant en compte la largeur de coupe (ce qui est hasardeux). Je travaille au centième de millimètre pour le diamètre des perçages et la plupart des dimensions importantes. Pour les roues dentées, c’est un non catégorique : les dents sont trop petites pour accepter une fabrication avec un outil moins précis qu’une fraiseuse munie d’une série de fraises spéciales. Dans tous les cas, il faut reprendre les pièces à la fraiseuse pour obtenir les bons alésages et réaliser les chanfreins, alors autant tout faire d’un coup.

Ici on est vraiment dans une toute autre gamme que ce qui peut être fait dans un fablab courant (quand bien même il aurait la fraiseuse et le tour, il faudrait encore qu’il ait les bonnes fraises !). Les pièces métalliques doivent être fabriquées avec des outils sérieux sinon on est toujours déçu. Même au travail où les pièces sont usinées avec des CNC 5 axes à plusieurs centaines de milliers d’euros on est obligé de les reprendre systématiquement (et je m’arrange pour limiter ces reprises), alors je ne vais pas prendre de risque.

Le planétaire aura sa boîte de transport. Là, les fablabs deviennent intéressants car elle sera faite de contreplaqué découpé au laser ou à la fraiseuse 2 axes, ce qui est généralement possible dans ces établissements. En plus, j’en ai un à distance de marche.

J’avais dit que le planétaire serait terminé au printemps. Évidemment ce n’est pas le cas.

Les deux dernières pièces commandées sont le Soleil (laiton massif) et l’embase (inox massif). La photo est trompeuse car le Soleil apparaît bien plus gros qu’il ne l’est en réalité. Le socle fait 20 cm de diamètre, l’embase 10 cm, le Soleil 3 cm, et la hauteur totale est d’environ 15 cm. La pièce blanche que vous voyez autour de l’arbre vertical est une rondelle en téflon qui réduit les frottements générés par le mécanisme qui s’y appuie de tout son poids. Les deux petites colonnes sont en réalité deux des entretoises des platines de l’engrenage. Je les ai mises là pour essayer les trous de fixation en attendant d’avoir les supports de l’arbre de manivelle.

À mon anniversaire j’ai eu le livre La montre, principes et méthodes de fabrication de George Daniels, horloger anglais très réputé, qui traite de tous les aspects de la fabrication d’une montre artisanalement. Avec le recul ce n’était pas forcément le livre qu’il me fallait mais j’apprends quand même des choses qu’on peut appliquer aux planétaires.

Bonjour, Je suis dans le même cas que toi, je suis passionné d’astronomie et de tous les instruments qui s’y rapportent. J’étais en train d’étudier la possibilité d’en fabriquer un moi même vu les prix proposé sur différents sites. Celui "d’eaglemoss " me parait très cher vu la qualité et le rendu…

Je me demandais si tu avais pu finaliser ton projet et le faire en série. Si oui je serais intéressé par les plans car je suis moi même programmeur sur CNC et devrait avoir la possibilité de fabriquer les pièces.

Dans l’attente de ton retour, Cordialement, Nicolas