Labo photo

Les 42 fenêtres sont toutes différentes. À vous d’afficher l’image en grand et de trouver les détails et les bizarreries sur cette tour qui se voulait moderne et impressionnante.

Il n’y a pas de faute à « Polygone », puisque c’est le nom de l’immeuble (ce qui me fait demander si j’ai vraiment le droit de publier cette photo, avec les lois bizarres sur le panorama qu’on a en France).

J’aurais mieux fait de monter à 100 ISO et d’ouvrir encore plus le diaphragme, le piqué est moins bon à f/9 qu’à f/6.3 avec cet objectif.

Avec le bon point de vue et le matériel adapté (probablement un très grand angle et/ou un objectif à bascule-décentrement) et le soleil sous le bon angle, on pourrait faire une version « Cent-quatre-vingt-seize Polygone », puisque la façade fait 14 x 14 fenêtres.

Je n’avais pas spécialement prévu de photographier l’art de triomphe de Montpellier mais en passant devant, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à tenter avec le contre-jour.

Je n’arrive pas à m’ôter de la tête qu’il y a quelque chose de bancal sur le rendu, mais impossible de comprendre quoi. Je suis preneur de vos avis là-dessus.

Le texte signifie : 

Louis le Grand, dont le règne dura soixante-douze ans, a apporté la paix sur terre et sur mer après avoir séparé, contenu et s’être attaché à des peuples alliés dans une guerre de quarante années

Je n’ai pas commenté ton 42 Polygone, mais le rendu est extra ! On dirait une peinture.

Pour l’arc de triomphe, effectivement, il manque un truc. L’arc est assez grisouille (j’imagine qu’il était sous-exp et que tu as récupéré du détail dans les ombres). Le coin de ciel bleu sous l’arche distrait le regard, mais en même temps si on l’enlève, ça va être une drôle de compo. Ca marcherait peut-être mieux si tu incluais plus de ciel sous l’arche ?

J’ai essayé de récupérer des détails et tout dans l’arche, mais je n’arrive pas à avoir un rendu qui ne soit pas bizarre d’une façon ou d’une autre.

Pour plus de bleu sous l’arche, vue la configuration des lieux, il va falloir trouver le bon angle et être patient

Je vais essayer une version sans le « trou » sous l’arche, on verra bien.

Merci pour les retours en tous cas.

Une prise samedi soir à Berlin avec un nouveau partenaire de photo. Nous sommes sortis pour le coucher de soleil, mais au contraire de la veille, le soleil n’était pas de la partie. Voilà une prise au Jannowitzbrücke pendant l’heure bleue.

Fuji X-T2 + 10–24mm f/4 @ f/11, ISO 100, mélange de 3 expositions
Lien du Flickr (le piqué y est bien meilleur)

Je suis un peu perdu dans ta photo en l’état :

• Soit je suis dans la partie haute (celle avec les lumières) et je me demande à quoi sert la moitié basse,
• Soit je suis vers le bas, et j’ai l’impression que tu veux me montrer quelque chose avec le tuyau, mais il se détache mal et toutes les lignes envoient mon regard à gauche hors de l’image.

Du coup je ne sais pas trop ce que tu essaie de montrer ici.

Je vois 2 éléments :

• géométrique : le tuyau et la barrière délimitent un triangle, pointe vers le haut, qui peut guider l’oeil de l’avant plan à l’arrière plan.
• opposition : pour moi, le contraste entre l’arrière plan + ses lumières (moderne, lumineux, féérique) et l’avant plan (plus ancien, crasseux, taggé) est intéressant et fait écho à l’histoire de Berlin. Du coup, la barrière et la Spree (le fleuve) font office de frontière entre les deux mondes. Peut-être que le spectateur peut se sentir enfermé par la barrière, habité par le désir de découvrir ce monde de lumières au loin.

Bonjour, Je suis tombée par hasard sur votre photo de Berlin et je trouve qu’elle est magnifique, j’aime beaucoup.

Merci beaucoup, cake

Une autre vue de Berlin (un peu plus esthétique que la précédente): Inser der Jugend. J’ai trouvé cette compo après avoir shooté le coucher de soleil de l’autre côté du pont et rangé mon sac (les autres photos arrivent !), et j’ai utilisé la ligne de réflexions pour guider l’oeil vers le bâtiment.

Fuji X-T2 + 10–24mm @ 10mm, f/11, 15s, ISO 200

Flickr ici (la qualité est bien meilleure).

Et si on faisait un peu joujou avec les nuages ? Et accessoirement, avec la dernière version de Darktable, qui a encore tout cassé dans workflow. Mais j’aime bien ce qu’ils ont fait.

Celle-là rendait mieux en vrai.

Jouer avec un zoom dans les nuages c’est toujours des résultats étonnants.

Celui-ci était encore plus bizarre et impressionnant en vrai. J’ai des témoins !

Les photos d’orage sans matériel, c’est la purge en fait : des rafales à n’en plus finir, pour avoir une poignée d’images exploitables et une seule dont j’ai pu faire quelque chose.

Comment envoyer mes vidéo sur ce site

Pour une vidéo il faut utiliser youtube, dailymotion ou vimeo. Une fois cela fait, il suffit de poster l’url de la vidéo avec ce code : !(url de la vidéo), par exemple !(https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ) donnera :

C’est à nouveau moi !

Fin 2021, j’ai été faire un tour au Mont Saint-Michel, ce qui a été l’occasion de prendre quelques photos. Et ensuite de tester un nouveau flux de traitement, plus en phase avec les nouveautés de Darktable 3.6 et 3.8. Le temps était nuageux et, fin décembre oblige, le soleil se couchait tôt, ce qui ne simplifier rien pour la lumière. Je crois que je n’ai jamais autant joué avec la correction d’exposition.

OK, c’est la photo qu’absolument tout le monde fait. Mais comme le sujet fourmille de détails, c’est une bonne occasion de vérifier la qualité de la chaine optique.

C’est à moitié une blague : c’est plus facile de voir le cloître dans cet état, que sans les mains au milieu…

Parce que le haut bâtiment pointu vu en contre-jour au crépuscule avait quelque chose d’inquiétant…

J’aime bien celle-là et je ne sais pas pourquoi. La mise au point sur l’œilleton qui floute l’arrière-plan est volontaire.

Le reflet du soleil couchant sur la mer qui se retire donne des scènes très changeantes : si tu n’es pas réactif, la lumière a changé ou la mer a bougé…

Je ne sais pas ce qui a été le pire avec celle-ci : réussir à l’exposer correctement (- 1⅓ IL), ou réussir à récupérer une balance des blancs cohérente…

Rien à voir, mais j’ai eu l’occasion de tester le Canon R6 de ma mère pendant les fêtes. C’est un mirrorless récent, plein format, avec « seulement » 20 M pixels, parce qu’il est optimisé pour la sensibilité (contrairement au R5 qui est optimisé pour la résolution avec ses 45 M pixels).

Et j’en tire deux choses :

1. On fait enfin des viseurs électroniques corrects (si on accepte de les régler en « fluide » ce qui pompe la batterie).
2. C’est hallucinant d’efficacité, ça prends des photos tout à fait utilisables à 102 400 ISO (cent-deux-mille-quatre-cent ISO). Et ça arrive même à faire la mise au point (et très rapidement) dans des environnements très sombres.

Il n’y a plus que moi qui prends des photos sur ce site ?

En fait c’est un empilement des 25% des meilleures images parmi les 200 que j’ai prises, et c’est lourdement retraité. Ça donne un résultat bien meilleur qu’une image seule, même si je pense qu’on pourrait faire mieux : je découvrais le procédé et les logiciels avec cette image. L’avantage de la Lune, c’est que c’est si lumineux que même prendre 200 clichés c’est pas spécialement long.

D’ailleurs en général on évite de prendre la Lune en photo à la pleine Lune ou tout proche, parce que ça manque quand même salement de relief… mais j’avais envie de tester le procédé, et j’avais une Lune visible facilement depuis mon balcon à des horaires acceptables, alors…

Avec le covid et le confinement, j’ai eu une très grosse perte de motivation pour prendre des photos. Je continue de faire des activités autour de chez moi, mais à chaque fois, l’appareil photo reste dans le sac (voire à la maison). L’envie de faire des photos est là, mais pas la motivation pour sortir l’appareil.

Salut ! Ta démarche de stacking est intéressante. Par contre, tu pourrais ouvrir ton diaphragme jusqu’au sweet spot de ton objectif (mettons, f/5.6), tu gagnerais en piqué et en vitesse (donc en ISO). La lune est tellement lumineuse et éloignée qu’en général, ça ne présente pas de challenge technique. Tu devrais pouvoir obtenir une image bien plus piquée que celle-ci avec une seule exposition. Comment as-tu fait la mise au point ?

En fait, cette image est avant tout un test technique de la procédure et aussi un peu de l’objectif. Ce dernier est un Nikkor 70–300/4.5–6.3 AF-P VR DX qui m’a couté la fortune de 340 €… et qui vaut largement son prix, avec tout ce que ça implique. En particulier, qu’à 300 mm comme ici, il est franchement pas terrible (il est bien meilleur sur la plage 70–200). En particulier, à 300 mm, le sweet spot est plutôt quelque part entre f/9 et f/13.

Le stacking sur la Lune ça se fait, mais plutôt avec des optiques qui grossissent beaucoup plus que ça (télescope ou lunette), ça permet normalement de récupérer des détails qui sont brouillés par la qualité de l’optique et les turbulences atmosphériques (ces dernières sont visibles quand je fais défiler ma série de prises de vues). Mais je reste assez dubitatif sur le résultat, en particulier sur la qualité de la mise au point.

Je voulais refaire un essai ce WE avec une demi-Lune qui est beaucoup plus intéressante pour l’exercice, avec une mise au point manuelle et en testant différentes ouvertures, mais pas de bol : le temps est affreux. Ça sera pour dans deux semaines.

Verdict : c’est un échec complet

Deux raisons à ça :

1. L’objectif est vraiment trop mauvais à 300 mm et manque totalement de piqué à cette focale – que la mise au point soit automatique ou fignolée à la main sur une étoile).
2. Bien que j’ai suivi des conseils prétendant le contraire, le stacking ne fonctionne correctement que sur des images prises avec une monture qui fait du suivi. En particulier, si l’objet a tourné entre deux séries de prises de vue, l’alignement ne se fait pas correctement et il y a des artefacts partout…

Le problème dans tout ça, c’est que maintenant je regarde les montures à suivi et les meilleurs objectifs