J'ai deux astuces pour ça. Ou plus exactement, une façon de penser et une astuce.
D'abord l'astuce, parce que c'est le plus simple : pour faire des dialogues qui « sonnent » comme tels, il ne faut pas hésiter à y coller des tics de langages qui ne sont normalement qu'oraux (l'oubli de la double négation par exemple). Il faut que le style général s'y prête, par contre, sinon ça fait tache.
La façon de penser, c'est que ma façon d'écrire les histoires est la suivante : je joue les scènes dans ma tête, et je les décrit sur le papier. Le double avantage, c'est que j'ai normalement des dialogues rapidement corrects et peu d'erreurs de cohérence (hors incohérences de comportement des persos, bien entendu). Les inconvénients majeurs, c'est que c'est très facile de se perdre dans des détails sans intérêt, et que ça rend la reprise/modification d'une scène assez dure, parce que la version d'origine a tendance à s'imposer.
PS : je pourrais parler aussi de l'analogie entre l'écriture et une danse avec le lecteur ; de la préparation et de l'utilité des scènes ; de l'importance du rythme ; du jeu avec les sentiments du lecteur (et de la manipulation à utiliser pour y arriver) ; mais tout ça attendra un article sur mon site (donc après le NaNo) je pense
J'avais juste rien écrit hier ; par contre l'épisode du jour part complètement dans l'expérimental et n'est pas à lire aux jeunes enfants