Expérience : apprendre le quéchua ensemble V

Des renforts

Souvenez-vous, dans mon premier billet…

Bon, je ne suis pas suffisament sérieux dans l’idée pour prendre des vrais cours, et je n’ai pas forcément envie d’acheter quoi que ce soit pour m’aider, vu que ce ne sera pas du tout une priorité.

Et dans les commentaires…

À la base, mon idée c’était d’apprendre sans suivre de méthode, juste en regardant les phrases et leur traduction.

Mais au moins, j’avais laissé la porte ouverte…

Par contre, je reste conscient que sans grammaire du tout, il y aura un mur à un moment donné. Peut-être dès le début. […] Si je sens le besoin de changer complètement mon approche, je le ferai, pas de honte à ça.

Pour prendre le contrepied des Poppys, tout a changé, rien n’a continué. Je me suis embourbé dans les différents dialectes, les différentes orthographes, les différentes prononciations. Même sur des mots aussi simples que je, il y avait des variantes. En gros, le mur, plus que grammatical, est venu de la diversité des quelques sources que je trouvais, qui m’ont embrouillé comme il faut.

Du coup, j’ai acheté (ou plutôt, je me suis fait offrir) des livres.

Les livres en question

Comme dit en introduction, j’ai donc reçu plusieurs ouvrages pour m’aider. Ils sont en espagnol, mais comme je le parle presque quotidiennement depuis un moment maintenant, je peux les comprendre en théorie. Je viens de les recevoir, je les ai parcourus très rapidement, mais je vous les montre, accompagnés d’un dessous de plat ikea ou de mon parquet.

Dictionnaire de quéchua

Un dictionnaire. Il y en a en ligne, mais beaucoup ressemble plus à des listes thématiques. Du coup, j’aurai une source unique, qui ne peut que faire du bien pour harmoniser mon apprentissage.

La méthode complète

C’est le gros des ouvrages, 6 livres de grammaire et d’exercices, avec des CD pour entendre un peu tout ça. Il va juste falloir que je me trouve un ordinateur avec un lecteur de CD…

Une autre méthode

Une autre grammaire. Je compte m’en servir moins, ou plus tard, puisque j’ai vu qu’il y a quelques chapitres dans lesquels ils comparent les dialectes, qui peuvent être très utiles.

C’est tout pour ce billet. Vous n’y apprendrez donc rien du tout.


J’ai abandonné mon approche, trahi mes idéaux, déçu ceux qui me suivaient. Mais je vais peux-être pouvoir apprendre maintenant. Je pense toujours que ce que je voulais faire pourrait marcher pour une langue plus uniforme et mieux représentée en ligne. Si un jour je me mets au japonais, j’essaierai peut-être. Le temps de me rendre compte qu’il y a aussi sûrement des dialectes…

Dans le prochain billet, on apprendra des choses ! promis !

3 commentaires

Un peu confus tout ça. C’est étrange de ne pas vouloir étudier la structure des phrases et la conjugaison. Même avec la pierre de rosette il a fallu du temps pour arriver à comprendre la correspondance.

Si les deux langues ont une même langue d’origine c’est rapide mais dans le cas contraire ça demande beaucoup d’efforts et de concentration. Sans parler du temps pour se remettre dedans entre chaque leçon. Bonne chance ;)

L’idée était différente, et finalement peu comparable à la pierre de Rosette. Ici, au début, je voulais me baser sur des traductions qui n’auraient pas été du mot à mot, comme celles présentes sur le site tatoeba. Je voulais toujours apprendre la grammaire et la conjugaison, mais d’une manière moins académique, plus proche de celle d’un enfant. Je voulais apprendre les mots dans leur contexte plutôt qu’en tant que traduction. Et pour tout ça, j’espérais que mon expérience avec les langues suffirait.

Dans ce billet, j’admets ma défaite. Je me suis procuré des ouvrages plus traditionels, et je vais apprendre comme un bon écolier français qui met 12 ans à parler des bribes d’anglais :) Je ne regrette absolument pas d’avoir essayé de le faire à ma manière, mais les ressources en ligne ne sont pas suffisantes. Qui sait, peut-être qu’un jour je pourrai contribuer à améliorer la disponibilité de ces ressources.

Je trouve que c’est une bonne chose que l’acquisition de ces livres, mais cela ne t’empêche pas d’avoir une certaine liberté par rapport à eux. Je veux dire, la présentation de tes billets peut être quelque chose d’hybride : ne pas présenter scolairement les choses, mais non plus être dans le flou quant au contenu théorique. J’aurais en tête que tu présentes un cas concret (une phrase à décomposer ou autre), puis partes de ce cas pour expliquer un point théorique.
Un exemple en espagnol, que nous parlons tous deux : tu prends un texte connu avec, dedans une construction en "eso permite hacer" ou "es el libro más interesante que he leído" (qui tranche par rapport au français). Cela permet à la fois de présenter le texte dont il est issu (soit un ouvrage littéraire, soit, si c’est un journal, l’évènement sur lequel ça porte) et la construction grammaticale, etc.

Bref, tout ça n’est qu’une (trop) longue suggestion, mais ça peut peut-être t’orienter.

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