J’ai l’impression qu’il y a plusieurs doléances qui se mélangent par ici.
Déjà un peu d’historique : le but premier de cet éditeur, c’était de pouvoir s’y retrouver dans des markdown un peu longs. Parce que Markdown est certes « du texte brut avec des marqueurs plutôt visuels et lisibles. », mais soyons sérieux deux minutes : s’il reste lisible sur un message de la taille d’un post de forum, c’est loin d’être le cas sur le markdown d’un contenu, et ça rends leur édition, donc leur correction et leur publication, très pénible.
Le but premier, c’était précisément ça : rendre moins pénible l’édition et la correction des contenus.
Maintenant, en l’état, je vois trois grands types de reproches faits à l’implémentation actuelle :
- Elle souffre encore de bugs, même si la situation s’est améliorée ;
- Elle apporte des régressions en terme d’ergonomie (dont les interactions avec des outils tiers),
- Elle apporte des automatismes.
Qu’on râle à propos des deux premiers points, ça me semble normal et légitime. Le troisième est plus litigieux.
Déjà, parce que beaucoup de ces automatismes sont bien fichus et super pratiques. Là par exemple, pour la liste numérotée, l’éditeur a ajouté les numéros tout seul. Non seulement ça m’évite une tâche pour laquelle je n’ai aucune valeur ajoutée, et en plus quand j’ai fini ma liste, j’ai tapé 2x sur entrée pour aller au paragraphe suivant, et l’éditeur a automatiquement supprimé le numéro du point 4 qu’il avait ajouté tout seul et qui ne sert pas. Et mine de rien, s’éviter du travail inutile et s’épargner des coquilles idiotes, c’est un gros progrès ergonomique.
Si certains automatismes déconnent, pour moi il faut les signaler et les corriger au cas par cas, mais ça fait partie des bugs, et ça n’est pas une raison pour vouloir supprimer toute forme d’automatisme.
D’ailleurs, je trouve assez curieux de lire, dans une même phrase, des plaintes à la fois à propos de la perte d’automatismes (« encore mon téléphone qui ne met plus les maj en début de phrases ») et à propos du gain d’automatismes (« l’éditeur se croit plus intelligent que moi et se permet d’ajouter des marqueurs à la volée (comme les marqueurs de citation) »).