Peut-on détester le télétravail ?

Les avions ne sont pas fait pour le télétravail

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Bonjour,

Ces derniers jours, j’ai commencé mes premiers jours de télétravail, et je n’aime pas ça. J’ai l’impression de travailler toute la journée, même si je gagne le temps du trajet (~30min-1heure d’aller). J’ai cette sensation de journée interminable en faisant les mêmes horaires. J’ai des remords à me prendre des pauses et je décompte (encore plus) toute mes déconcentrations de mon temps de travail, je me retrouve à rallonger mes journées de 30–40 minutes de plus. X/ Je suppose que mes 42 jours de confinements n’ont rien arrangé à mon manque d’activité extérieur/social, je me demandais si ce ressenti allait passer après quelques temps ? Avez-vous déjà vécu ça ?

Bon vol,

A.

J’ai l’impression de travailler toute la journée

J’ai cette sensation de journée interminable

Si ton environnement te déplaît ou te paraît monotone, tu restes peut-être trop chez toi. Pense à faire des sorties régulières, ne serait-ce que pour marcher un peu. Si tu es dans un environnement trop urbain, pense à terme à déménager en périphérie ou tu auras plus d’espace.

J’ai des remords à me prendre des pauses

Il ne faut pas, les pauses sont essentielles pour le bien-être psychologique, de même que le fait de varier ses activités. À noter qu’une pause efficace consiste généralement à décompresser (ex. : sortir dehors), pas à ingérer plus d’information (ex. : ouvrir Reddit).

je me retrouve à rallonger mes journées de 30–40 minutes de plus. X/

Si le problème est ce que les journées paraissent interminables, il faut peut-être les raccourcir ?

Ces derniers jours, j’ai commencé mes premiers jours de télétravail, et je n’aime pas ça.

Je ne vois rien de vraiment caractéristique du télétravail dans ce que tu cites. Plus de la monoactivité.

Ces derniers jours, j’ai commencé mes premiers jours de télétravail, et je n’aime pas ça.

Je ne vois rien de vraiment caractéristique du télétravail dans ce que tu cites. Plus de la monoactivité.

r0anne

CA.

Pour le coup, le contexte actuel est tres loin du télétravail commun ou du remote habituel. Il y a tout un aspect pandémie qui change énormément l’ambiance et les possibilités.

On se retrouve avec des teams qui ne savent pas travailler en remote qui sont obligés de le faire. Un manque d’activité et de loisirs dépendant du contexte et beaucoup d’autres trucs qui font que pour moi, en ce moment je fais du covitravail et pas du télé-travail.

Pour expliciter, ca m’arrivait de faire du télétravail avant (rarement, ma job se trouvant a 15 min a pied, disons que je préfere y aller pour plein d’aspects). Mais clairement ca avait rien à voir. J’ai aussi eu, comme toi, l’impression de ne faire que travailler et dormir (mon corps ayant décider de dormir 12h par jour au début du confinement, et une augmentation de la charge de travail du fait que je boss dans la visio-conférence). Perso, je sors normalement pas mal dans des grands espaces et je n’ai plus l’occasion de sortir (j’aime pas faire un jogging pour tourner en rond, me balader en ville dans des rues que je connais et donc je sors juste pour faire mes courses ou travailler sur mon balcon…). Ce qui faisait que je me trouvais a un point ou je voulais juste rien faire, meme pas travailler.

Bref, perso en ce moment je suis assez bien comparé aux premieres semaines et vraiment productif, donc j’espere pour toi que ca va s’améliorer. Quelques trucs :

  • Ne rallonge pas tes journées. "Jamais". J’aime vraiment ce que je fais et je fais tres souvent des trucs en supp (mais jamais avec les taches que j’ai a faire). Meme si y a des trucs "urgents" a faire, ca attendra. Il y aura jamais assez de temps.
  • Prends des pauses quand tu le veux. Ne t’oblige pas à travailler si tu le peux. Si un jour tu fais 3h de moins, note le et rattrape le ou parle-en a ton supérieur. Ne cache pas une perte de motivation temporaire. Ca arrive à tout le monde et ce moment c’est bien plus facile.
  • Trouve toi des trucs qui te plait. Si tu aimes pas sortir dehors pour tourner en rond, lances toi dans des passes temps facile (Faire du pain, perso j’ai pris de quoi brasser de la biere, je dessine en terrasse le soir) pour décompresser
  • N’hésite pas a te relancer dans des activités autres et qui te demandent de l’investissement pour jeter le temps de cerveau restant dans autre chose que ton travail (écrire un roman, une piece de théatre, reprendre des projets de code laissé sur le tas) réfléchir mais se changer l’esprit
  • N’oublie pas ta vie sociale. Fais toi des soirées jeu avec des gens, appel des amis/famille pour tout ou rien. Fête ton anniversaire en live.
  • Je reprends le topic des bureaux de télétravail qu’on avait sur le site. Mais organise toi une séparation d,espace travail/perso. Ca peut aider. En "vrai" télétravail, des gens travaillent dans des parcs, cafés ou dans des lieux de coworking pour des raisons sociales et d’environnement propices (et amha c’est ce point le plus important). Ici ce n’est pas possible. D’ou ma preference pour "covitravail" et amha la seule solution c’est de se démerder comme on peut.

J’ai des remords à me prendre des pauses et je décompte (encore plus) toute mes déconcentrations de mon temps de travail, je me retrouve à rallonger mes journées de 30–40 minutes de plus

Quelle est la culture de ton entreprise vis-a-vis de cela ? Sont-ils du genre à compter les heures plutôt que la contribution ?

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Chez moi aussi, c’est la merde avec un manque d’efficacité, sauf que je le vis bien.

Là, je suis en congés forcés, mais jusqu’ici, ma routine c’était de me lever à 8h55, faire la mini-réunion du matin à 9h, puis manger et m’habiller avant de vraiment commencer à bosser. Si j’y arrivais : je me mettais facilement à tourner en rond chez moi pendant une demi-heure. Le début d’après-midi est peu productif, mais c’est normal. Vers 15h30 / 16h, j’ai un gros creux de productivité. Comme il est trop tôt pour m’arrêter, je fais une grosse pause, et je reprends jusqu’à la fin de la journée. Qui arrive à la même heure que d’habitude.

Côté productivité pure, j’ai du mal à me concentrer ; le manque de sommeil (stress, chaleur…) n’aide pas. Typiquement, quand je fais un test qui prend 5 minutes, en temps normal, je passe sur autre chose, je reviens 30 minutes plus tard car j’ai oublié, je fais une petite modif, et je relance le test. Ça prend la journée, mais au final, c’est fait, et j’ai fait autre chose à côté. Là, je prends un bouquin. Je ne suis pas intellectuellement capable de faire deux choses à la fois.

J’ai des collègues qui me disaient que leur productivité était de 60 % celle normale. D’autres qui me disaient qu’ils voulaient demander un chômage partiel à mi-temps pour s’occuper des gosses ; c’est leur priorité. Comme c’est tout ou rien, ils font (en pratique) un mi-temps sans que ce soit officiel. (chômage partiel à mi-temps impossible dans la boite…) Un autre encore à qui je pose une question à 11h, qui me dit qu’il n’a rien pu faire depuis le début de la journée (réu, mail…) ; trois jours de suite ; il est pas chef ni rien…

On ne peut pas demander aux gens de travailler normalement et leur interdire de sortir en forêt ou sur la plage. Je connais pas mal de gens pour qui le sport était un exutoire ; y’a plus l’exutoire. Notre vie personnelle est chamboulée, notre vie professionnelle en est affectée. Normal.

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J’ai des remords à me prendre des pauses et je décompte (encore plus) toute mes déconcentrations de mon temps de travail, je me retrouve à rallonger mes journées de 30–40 minutes de plus

Quelle est la culture de ton entreprise vis-a-vis de cela ? Sont-ils du genre à compter les heures plutôt que la contribution ?

sgble

J’ai commencé mon boulot mi-2019, je dois saisir mon temps en fonction du nombre de temps que je passe par client. Le télétravail est nouveau dans la boite. ^^ On pouvait travailler soit au bureau, soit directement chez le client (pour des raisons diverses) mais chez-soi ce n’était pas au planning.

J’ai aussi un problème : Il y a un non dit (flou) sur la façon de saisir les temps avec la direction, notamment pour le temps de pause (= à 10h et 16h), moi je le passe en DIVERS, mes collègues le dispatch leurs différents temps de la journée et ne reste pas forcement plus pour le compenser. Je n’ose pas poser la question maintenant car j’ai peur du : Qu’est ce que tu faisais avant ? Pourquoi tu as fais comme ça ?, je me vois mal répondre: les autres collab le font aussi.

Je me prends peut-être trop la tête.

Niveau productivité : Je suis plus productif qu’en OpenSpace.

Je ralenti facilement en écoutant (sans le vouloir) les conversations : collab/clients, téléphonique ou conversations entres collabs (techniques, potins ou pensée).

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J’ai aussi un problème : Il y a un non dit (flou) sur la façon de saisir les temps avec la direction, notamment pour le temps de pause (= à 10h et 16h), moi je le passe en DIVERS, mes collègues le dispatch leurs différents temps de la journée et ne reste pas forcement plus pour le compenser. Je n’ose pas poser la question maintenant car j’ai peur du : Qu’est ce que tu faisais avant ? Pourquoi tu as fais comme ça ?, je me vois mal répondre: les autres collab le font aussi.

Le temps de pause est un temps de travail si celui-ci est de taille raisonnable. De souvenir c’est de l’ordre de 15 minutes par demi journée. Tu n’as pas besoin de le compenser moralement, ni légalement. De même que tu ne décomptes pas le temps de l’allumage de l’ordi ou tes pauses toilettes…

C’est même plutôt sain de faire des pauses du genre, après si tu préfères le faire 15 minutes d’un bloc ou tranches de cinq minutes plus souvent ça te regarde en fonction de tes préférences.

Par contre les pauses plus importantes, comme pour manger ou si jamais tu as un coup de fil perso qui dure un peu, là bien sûr il faut évaluer ce temps et le compenser tout comme tu le ferais en entreprise.

En tout cas ne te prend pas la tête. Organise toi comme tu le sens, ne décompte pas les petites pauses normales et autorisées.

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Aussi je sais pas dans quel domaine tu travailles mais c’est peu important. 15 minutes de pause, ca permet de prendre un mini-recul sur un probleme en cours et pouvoir revenir à la tache. La nuit porte conseil, la pause aussi.

Par contre les pauses plus importantes, comme pour manger ou si jamais tu as un coup de fil perso qui dure un peu, là bien sûr il faut évaluer ce temps et le compenser tout comme tu le ferais en entreprise.

Vraiment ? Pourtant c’est généralement assez exceptionnel, ce genre de cas, nan ?
J’ai peut-être eu beaucoup de chances à mes derniers emplois (tous dans le domaine de l’IT), mais jamais on m’a embêté par rapport à des horaires ou même quelques heures d’absence pour un impératif (genre RDV à la banque) ou des pauses « Caméra Café » avec les collègues sans durée déterminée à l’avance et on ne comptait pas les minutes quand on déjeunait entre collègues au resto du coin. J’ai bossé dans des petites boîtes ambiance startup, je suppose que ça vient de là. En gros, la règle c’était tacitement : « les horraires/les pauses on s’en fout, tant que le boulot est sérieux et que les projets sont faits dans les temps. », et c’était tant mieux !

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Vraiment ? Pourtant c’est généralement assez exceptionnel, ce genre de cas, nan ?

Tu ne manges pas tous les midis ? Tu devrais. ;)

En gros, la règle c’était tacitement : « les horraires/les pauses on s’en fout, tant que le boulot est sérieux et que les projets sont faits dans les temps. », et c’était tant mieux !

Je ne suis pas quelqu’un de rigide dans les horaires. Que ce soit envers moi même ou les autres. Et globalement dans les structures où je suis passé, ce n’était pas le cas non plus et tant mieux.

Mais tout d’abord, ne pas oublier que certaines structures sont pointilleuses. À tort ou à raison, elles sont dans leur droit et déjouer la culture d’entreprise n’est pas une bonne idée à mon avis. D’autant que suivant le poste, ça peut faire sens aussi.

Ensuite, oui le travail doit être fait. Mais si quelqu’un fait le job alloué en 4h par jour tout le temps, cela signifie que le reste du temps il est payé à ne rien faire mais comme le job est raisonnablement fait ce n’est pas grave ? Je doute que beaucoup d’entreprises acceptent ça, ils voudront à raison que l’employé en question fasse plus. :)

Je dirais que la règle raisonnable est de faire à peu près le volume horaire normal. Genre les 35h ou 40h suivant le pays ou la boîte, etc. Puis tu autorises une petite oscillation autour, si parfois tu fais 38h au lieu de 35h, faire une semaine une fois à 32h n’est pas déconnant. Mais si tu enchaines les semaines à 32h sans jamais le compenser, à mes yeux ce n’est pas très éthique. À l’inverse enchainer les 38h / semaine n’est pas à faire non plus…

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Vraiment ? Pourtant c’est généralement assez exceptionnel, ce genre de cas, nan ?

Tu ne manges pas tous les midis ? Tu devrais. ;)

C’est ce qui me manque le plus dans mon boulot mes repaires alimentaires et sortir pour manger un truc :'(

Par contre les pauses plus importantes, comme pour manger ou si jamais tu as un coup de fil perso qui dure un peu, là bien sûr il faut évaluer ce temps et le compenser tout comme tu le ferais en entreprise.

Vraiment ? Pourtant c’est généralement assez exceptionnel, ce genre de cas, nan ?

Perso, je n’ai jamais compensé les trucs exceptionnels et imprévus (problèmes familiaux, par exemple). Mais ça représente quelques heures dans l’année, des moments où, à cause du truc exceptionnel, on a souvent besoin de temps en dehors du boulot. Par contre, les absences prévus sur temps de travail pour me faciliter les rendez-vous (médecins typiquement), je compense ; je profite d’une flexibilité de mon employeur, n’abusons pas. :P

Quand aux pauses, si je quitte mon bureau 30 minutes pour aller marcher et réfléchir avec plus de recul à mon problème, est-ce une pause ? Bon, ça ne fonctionne pas tout le temps, et parfois c’est 30 minutes de marche tout court, mais dans l’idée…

C’est ce qui me manque le plus dans mon boulot mes repaires alimentaires et sortir pour manger un truc :'(

Proposition : transformer ta cuisine en repaire. Tu auras un repaire alimentaire.

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Vraiment ? Pourtant c’est généralement assez exceptionnel, ce genre de cas, nan ?

Tu ne manges pas tous les midis ? Tu devrais. ;)

Oui, t’as raison ! :lol:

Ensuite, oui le travail doit être fait. Mais si quelqu’un fait le job alloué en 4h par jour tout le temps, cela signifie que le reste du temps il est payé à ne rien faire mais comme le job est raisonnablement fait ce n’est pas grave ? Je doute que beaucoup d’entreprises acceptent ça, ils voudront à raison que l’employé en question fasse plus. :)

J’ai déjà été dans des situations comme cela, et on ne peut pas inventer du faux travail (pas dans les cultures d’entreprise que j’ai connues en tout cas).

Très honnêtement, je doute d’avoir effectivement fait plus de 4–5h de travail effectif par jour de 7h théoriques, dans mes précédents postes. Il y a toujours des temps « perdus » qui, cumulés, finissent par faire beaucoup à la fin de la journée : discuter de la nouvelle version de Python avec un collègue, expliquer comment telle règle CSS fonctionne à un autre collègue et digresser pendant 30 minutes, s’amuser à configurer le cours du Bitcoin sur l’écran du monitoring, montrer un truc à un collègue et se perdre sur 9gag, se moquer d’un collègue qui a Windows et qui perd 30 minutes à redémarrer après une MàJ…
(Les exemples sont réels et vécus)

Est-ce qu’une société accepte tout cela ? Potentiellement, oui. Après tout, il y a des jours où il faudra effectivement mobiliser plus de 4h de travail effectif par jour (nouveaux projets, …), donc finalement certaines boîtes ne cherchent pas tellement 7h de productivité par jour, mais plutôt le fait d’avoir à disposition les 7h pour quand on en a besoin.
On peut s’en sortir en ayant un ingénieur de moins pour maximiser le temps des autres, quitte à prendre un contractuel en extras au besoin, certes. Mais, dans la pratique, c’est pas si simple de collaborer avec un inconnu dans une équipe fixe.

Je dirais que la règle raisonnable est de faire à peu près le volume horaire normal. Genre les 35h ou 40h suivant le pays ou la boîte, etc. Puis tu autorises une petite oscillation autour, si parfois tu fais 38h au lieu de 35h, faire une semaine une fois à 32h n’est pas déconnant. Mais si tu enchaines les semaines à 32h sans jamais le compenser, à mes yeux ce n’est pas très éthique. À l’inverse enchainer les 38h / semaine n’est pas à faire non plus…

Renault

En tant qu’employeur, à choisir, je préfère un ingénieur à 32h/semaine qui est sérieux et constant dans ses efforts. Mais, là encore : ça dépend de la culture d’entreprise et de son fondateur, je suppose.

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Bonsoir,

Très honnêtement, je doute d’avoir effectivement fait plus de 4–5h de travail effectif par jour de 7h théoriques, dans mes précédents postes. Il y a toujours des temps « perdus » qui, cumulés, finissent par faire beaucoup à la fin de la journée 

+1. Et ça, c’est vrai dans tous les cas, que tu sois en open space ou en home office.

Personne n’est réellement capable de rester concentré à 100% pendant 4h d’affilée, ou même seulement 1h. C’est physiologiquement impossible. Du coup c’est important, et pas du tout criminel, de s’ahérer l’esprit, même quelques minutes, pendant tous ces petits temps morts qu’on a en informatique: reboot, compilation ou construction, lancement de tests automatisés ou d’environnements d’intégration…


Par contre, contrairement à certains posts précédents, je suis d’avis que respecter les horaires est absolument primordial. Ce n’est pas parce que tu es tout à coup obligé de faire du télétravail qu’il faut faire n’importe quoi à ce niveau. Dans le mesure du possible, il faut garder les mêmes horaires que ceux que tu avais au bureau. Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut annuler ton rendez-vous chez le médecin en plein après-midi; mais simplement, faire attention avec la souplesse que tu as à disposition parce que ça peut te perdre.

JE pense que c’est important d’être strict, sinon c’est le début de la fin, autant sur le plan de la productivité que de ta propre santé mentale. Ne pas lire ses mails ni répondre aux appels avant 7h ou après 16h30, et surtout pas le week-end. Tant pis, ça attendra demain, ou lundi (on supposera bien sûr que tu n’es pas de piquet). ET dans l’autre sens, ne surtout pas checker frénétiquement ton téléphone perso ou aller sur facebook pendant ces mêmes heures. En bref, bien séparer le « mode travail » et le « mode maison ».

En temps normal, c’est le trajet de la maison au bureau qui permet à notre cerveau de faire la transition. Tout à coup, en télétravail, cette transition naturelle disparaît. D’Oû la nécéssité d’être beaucoup plus vigilant pour éviter que les deux s’entremêlent.

Si on peut, on devrait aussi séparer physiquement l’espace de travail de l’espace personnel. La séparation physique aide aussi le cerveau à faire la transition. Ce n’est pas toujours facile malheureusement… perso je n’ai qu’un seul bureau chez moi, et donc le PC perso et le PC du bureau sont juste l’un à côté de l’autre. Théoriquement c’est pas top.

Maintenant je dis tout ça, mais je ne suis absolument pas psychologue. Je vis ma première expérience de télétravail depuis le confinement. Jusque là ça n’avait pratiquement aucun intérêt pour moi de faire du télétravail, puisque je suis à 20–25 minutes à pied du bureau.

Je suis en Suisse et non en France, mais je ne pense pas que ça change beaucoup la réflexion générale.

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Je suis chronologiquement perdu…

L’avion regarde son calendrier.

Le Week-End du 15–16–17 et après, j’ai pu finir tout ce que j’avais à faire le Jeudi matin, ce qui m’a donné le Vendredi pour être en Week-End, j’ai envie de rajouter "et les jours d’après" car je n’ai plus ou moins travaillé sur aucun dossier depuis (je ne sais pas si c’est parce que : je suis nouveau dans l’entreprise ; si c’est parce qu’on a besoin de centaines de documents papiers pour travailler sur un client ; ou un manque de confiance ; ou que ce n’est pas mes clients. Mais le télétravail c’est vraiment une exception pour dire, que je fasse un ou deux trucs et me forcer à trimbaler à pied +3Kg de papier pendant 45min).

La semaine dernière, je devais signer des papiers pour pouvoir reprendre le travail aujourd’hui dans les locaux et ramener ce dossier. Il est clairement déconseillé au salarié de prendre les transports en commun et d’en informer la hiérarchie si on prend les transports en commun, l’été approche et ça me dérange beaucoup d’arriver trempé au boulot parce que j’ai marché pendant 30–40min… Ça me dérange pas d’aller au boulot ou revenir à pieds quelques fois dans la semaine (je le faisais avant surtout le soir, le matin j’étais forcé par les grèves). Mais là on parle de tous les jours, arrivé chez moi… Je n’ai même pas le temps de souffler ou profiter ma soirée que je dois déjà me faire à manger puis me coucher. J’ai un bon rythme de marche mais faire ça tous les jours, je vais laisser des plumes.

  • J’ai pensé au vélo ou à la trottinette électrique mais je traverserais plus d’une quarantaine d’intersection ! Avec le feu vert pour les voitures pour tourner à droite (pour couper la piste cyclable) quand les vélos/piétons ont aussi le feu vert… Niveau risque : LUL et la piste cyclable est sur le trottoir sans délimitation avec les piétons, il arrive que les piétons débordent dessus sans crier garent. Le risque est donc assez important de se faire très mal.
  • La voiture : Je devrais payer un parking près de chez moi, et près du boulot donc : ~250€ par mois… + assurances + essences.

Je ne sais pas quoi faire, j’ai essayé de commencer à en parler à ma hiérarchie mais on m’a dit que c’était mon problème. Je suis un peu perdu sur quoi faire. Je ne pense pas tenir jusqu’à Septembre si je reprend le boulot en y allant à pied tous les jours, je vais accumuler une dette de fatigue (le soir j’ai besoin d’un peu de temps à mois et non faire une boucle : Sortir du boulot - Revenir chez moi - Faire à manger - Manger - Vaisselle - Salle de bain - Me coucher… Surtout avec ce contexte d’hyper-protection des locaux (et cette ambiance froide), j’ai envie de rien faire.

Dans ce cas, tu peux leur dire que tu dois prendre les transports en commun pour venir, et qu’ils doivent te fournir le matériel de protection adéquat. S’ils ne veulent pas te voir venir en transports en commun, c’est à eux de te fournir une voiture.

+0 -0

Ah et j’ai oublié… Petite contradiction : Je ne sais si je souhaite les reprendre vu que le virus se balade dans l’air. 😱 Et en hivers j’avais tendance à chopper tous les virus qui passaient à cause des transports mal aérés, à moins que ça soit une coïncidence à chaque fois que je prenais le train/ter 🤔 .

Bah que veux-tu qu’on te dise. Tu as différentes solutions pour aller au travail, mais si toi tu n’en veux aucune, on ne peut rien faire pour toi. Le mieux serait que tu prennes tes documents et télétravailles, c’est tout ce que je peux te dire à ce niveau. Et 3 kg de papier, c’est pas très lourd.

+2 -0

J’ai peut-être soupesé le poids maintenant que j’y pense, mais c’est plus le côté encombrant, c’est un peu plus gros qu’un pack d’eau, ça ne rentre pas dans le sac à dois, faut le porter avec un sac cabas de course.

Bah que veux-tu qu’on te dise.

Je ne sais pas. Je voulais savoir si d’autres avaient dû adapter leurs habitudes. Je suis perdu, les médecins n’aident pas non plus, il semble autant perdu et jouer la précaution. J’ai jusqu’au 30, pour me poser à nouveau la question…

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