Une liste à 10 emplacements. Dans les faits, j’ai pas un nombre fixe de tâche, mais c’est l’idée: si une tâche en plus arrive, je vire une ancienne, ou j’en regroupe plusieurs comme "faire la mise à jour du serveur" et "mettre en place un back-up du serveur" qui peuvent devenir "s’occuper du serveur".
Si j’ai le temps d’oublier, c’est que ce n’est pas si important que ça. Si il y a une contrainte normative, alors il y a un document de suivi quelque part, et ma todo-list personnelle serait redondante. Donc inutile de surcharger ma liste de détails.
Faire le boulot de tenir une liste de tâche à jour ne m’a jamais fait travailler plus vite. Au mieux, ça donne à un tiers une rassurante impression de contrôle. Mais ça prend du temps à faire.
Cette approche marche pour moi, parce que j’ai tendance à bien me rappeler de ce que j’identifie comme risque, et que cette approche m’évite de me sentir écrasé par la quantité de choses qu’il reste à faire (j’ai plus besoin d’une astuce pour ne pas penser à tout à la fois que d’un moyen de ne rien oublier), mais il est probable qu’elle soit inadaptée pour beaucoup de personnes.
Je voulais simplement intervenir pour rappeler que, en soit, faire une liste des choses à faire ne fait absolument pas progresser dans l’exécution de ces tâches, et qu’aucune organisation ne changera le fait qu’il faut faire le boulot à un moment. Ou pas, d’ailleurs: il y a des tâches et des objectifs qui n’en valent pas la peine, il faut savoir les abandonner (sans quoi on finit par tout lâcher d’un coup, et le résultat n’est pas hyper joli à voir, et surtout c’est pas très sympa pour les gens qui se retrouvent obligés de rattraper les morceaux au vol une fois qu’on a lâché). Se concentrer sur quelques objectifs, oublier les autres pendant ce temps, ça ne fait pas avancer sur tout, mais chercher à tout faire reste le meilleur moyen de ne rien faire.