A Free Spirit

Court métrage d'animation sous Blender

a marqué ce sujet comme résolu.

Présentation de mon projet d'animation

Update 12/07/15 Le film est terminé, vous pouvez le visionner ci-dessous

Bonjour !
Dans le cadre de ma troisième année de gymnase au GYB de Payerne en Suisse, j'ai la tâche de réaliser un court-métrage d'animation dans le thème de la "Contestation".

Dans mon cas, j'utiliserai blender pour réaliser ce film. Puisque cela demandera énormément de travail je pense plutôt qu'il s'agira d'un très-court métrage d'environ 2-4 minutes. Le projet est encore dans sa phase de conception. Celle-ci se terminera en début décembre, après ce délai la production commencera et se terminera jusqu'en juillet. Autant dire que ça va être le rush ;)

Voilà le travail est introduit, voici maintenant où j'en suis au niveau de la documentation :

Documentation, réflexion et inspiration

Réflexion sur le thème

Suite à mon premier brainstorming sur le thème de la “Contestation” quelques idées, certains concepts ressortent. La contestation reflète une opposition entre deux idéologies, deux entités qui s’oppose par suffisamment d’arguments pour rentrer en conflit.

Mind Mapping

Liberté

L’opposition entre liberté et oppression m’inspire énormément, comment un esprit libre pourrait-il vivre dans un monde où l’oppression et la privation des choix est admis et considéré comme normal ?

Cet esprit libre devra contester les règles en place, s’imposer pour partager sa découverte de la liberté. Quelles seront les difficultés qu’il rencontrera et comment les dépassera-t-il ? Cette question m’intéresse et je porterais intérêt à la traiter dans mon film.

Deux mondes entremêlés

Dans mon animation j’aimerais mélanger deux mondes en opposition complète, deux façons de représenter le monde. Ces différences se sentiront à la fois de manière émotionnelle qu’artistique. Ce contraste renforcera l’idée de confrontation et donnera une esthétique particulière à mon film.

Il me paraît important d’expliquer que mes deux “mondes” cohabitent dans l’espace et le temps, il s’opposent mais ne sont pas dissociés. Visuellement, certains objets ou certains lieux prendront l’apparence d’un certain monde, tandis que d’autres prendront le visuel de l’autre monde.

L’univers qu’il me plaît d’appeler “droit”, est un monde logique qui ne laisse jamais place aux sentiments; il est par nature strict, noir et blanc ; toujours sous contrôle. J’ai déjà réalisé quelques ébauches de la direction artistique que j’aimerais atteindre. J’utilise énormément le “Line Art” dans cet univers visuel.

Le “gauche” quant à lui est un monde sensuel, où la réflexion fait place à l’intuition. Il est rempli de couleur et de mouvement, sans limite. Les couleurs y sont vives et simple, j’utiliserai presque uniquement les couleurs primaires et secondaires.

Un personnage

“L’esprit libre” dont je parlais avant est le pont entre ces deux mondes, il vit dans le monde droit en ayant le comportement du monde gauche. C’est un enfant, il est jeune, fougueux, créatif, mais toutes ces joies lui sont malheureusement privées dans ce monde. Il n’est pas comme les autres, il n’est pas à sa place, personne ne le comprend. Son rêve est de partager son univers avec son entourage.

Inspiration

The Giver

The Giver est un roman paru en 1993 par Lois Lowry. Il y expose la vie d’un jeune homme vivant dans un monde très restreint. L’univers où il vit est privé de ses saisons et de toutes autres originalités du vivant.

Dans The Giver, l’institution prive de liberté les gens pour les protéger, car nul ne fait de mauvais choix s’il n’en a pas. Cette thématique très actuelle, notamment suite à la prise de pouvoir du groupe “État Islamique” à la suite de la révolution du printemps arabe, nous interroge sur l’éventuel bienfait de la dictature oppressive qui régnait avant le printemps arabe. La liberté assure-t-elle un minimum de bien-être ?

Le livre raconte également le découverte des couleurs par le héros. La découverte des couleurs dans ce livre est fascinante, j’aimerais reproduire une sensation similaire dans mon animation. J’aimerais montrer à quel point les couleurs nous sont chères.

20 syl : Kodama

Cette musique rêveuse m’a accompagné tout au long de la rédaction du premier synopsis. Son rythme m’aidant à structurer mon histoire renforçais ma créativité lorsque je bloquais.

Le thème

A free Spirit parlera de liberté, de la difficulté à répandre cette liberté et de l’appréhension qui l’accompagne. La liberté est proche de l’inconnu, et l’inconnu nous fais peur. Oser découvrir le monde et prendre des décisions, telle est la morale de mon animation.

Le pitch

Un enfant découvre une étrange plume, posé à ses pieds. Celle-ci semble rendre sa couleur à ce qui l’entoure. Émerveillé, l’enfant tente de partager sa découverte mais personne ne le comprends. Il mettra tout en oeuvre pour redonner couleur à son monde !

Le synopsis

Acte 1

L’enfant s’ennuie terriblement, il est dans ce monde comme si ce n’était pas le sien, cherchant désespérément quelque chose lui ressemblant, lui qui est si différent des autres. Un jour, insignifiant comme les précédents, alors qu’il joue seul, il voit soudain une étrange plume se déposant calmement à ses pieds.

Émerveillé, il s’élance vers les autres leur exposant sa découverte, mais comme à leurs habitudes, personne ne fait attention à lui, lui qui est pourtant certain que cette étrange plume tombée de nulle part a quelque chose de particulier qu’il ne saurait exprimer. Déçu, l’enfant rentre chez lui, désespéré, se blottissant contre sa plume, il s’endort

Acte 2

Une nouvelle journée commence, ennuyant à la manière de toutes les précédentes. L’enfant, revoyant sa plume s'interroge. D’où vient-elle et pourquoi à elle cette trace étrange qui n’est ni blanche, ni noir. Il décide alors d’appeler cela “l’autre blanc”. Déçu, l’enfant la range alors sur le rebord de sa fenêtre.

Quelques jours plus tard, l’ayant oubliée, il la fait accidentellement tombé par terre. Sans un bruit, la plume laisse une autre tâche de cette “autre blanc” sur le sol. Surpris, il l’inspecte de ses yeux curieux. Puis, voyant le paysage se dévoiler derrière sa fenêtre, il peint sur la vitre, teintant ainsi toute sa région de cet “autre blanc” : de ces couleurs.

Dès lors, l’enfant peint tout ce qu’il voit, fasciné par cette découverte incroyable. Mais il n’a qu’une et unique plume et son monde est si grand. Il se décourage, jamais il ne pourra recouvrir le monde de couleur. Comment pourrait-il venir à bout d’un tel exploit ?

Équipé de la tête au pied, l’enfant s’élance dans la forêt armé de sa plume. Il y connaît le plus énorme des arbres de la région. L’arbre est si haut qu’il semble toucher le ciel. Il lui plaît d’y monter car la vue y est sans pareille. L’enfant commence son ascension. Le ciel nuageux se dévoile alors enfin sous les épaisses branches. Simultanément, un énorme cumulus suffisamment bas pour mouiller l’enfant engloutit la cime de l’arbre. L’enfant, comme dans le ventre d’une bête, débat sa plume de toute part dans l’épais nuage, teintant immédiatement celui-ci de couleur.

Acte 3

Une fois descendu de son perchoir, l’enfant suit vigoureusement le nuage qui fonce droit vers son village. Dès que le cumulus commença à projeter ses ombres sur les bâtiments, une violente averse se déclara et la pluie coloré teinta ainsi toute la région de sa couleur.

Production artistique

Il en s'agit pour l'instant que d'ébauches, il faut donc considérer le contenue suivant comme WIP :

Oui je fais de la récup' :p

Ce rendu entièrement créé sous blender introduit les deux univers visuels dont je parlais précédemment. J'utilise le blender internal pour sa rapidité à rendre du cartoon et sa flexibilité. J'utilise ainsi des shaders toon pour l'univers coloré. Pour le monde N&B j'utilise l'output d'éclairage de blender pour mixer différentes textures d'ombre réalisées à la tablette. Je n'ai pas sous la mains de screenshots mais dès que je pourrai je vous expliquerez. Freestyle, le moteur de ligne de blender est également beaucoup utilisé dans les deux univers visuels, je compte explorer ce moteur pour en tirer le meilleur.

Je vous montre également un petit travelling d'une vingtaine de seconde :

Visuel N&B

Conclusion

Voilà, je compléterai la présentation au fur et à mesure de la progression du projet, en attendant j'attends de vous un feed-back, et des critiques, etc. Merci d'avoir pris la peine de lire jusqu'au bout et à bientôt !

Cat

J'aime beaucoup le processus de réflexion que tu as eu concernant ton court-métrage ainsi que le synopsis que tu nous décris. Il est super clair et efficace.
Cependant, je trouve que la confrontation ne se ressent réellement que dans ton acte 1. J'ai conscience qu'il est exprimé à d'autres endroits de façon plus implicite mais j'en aurais bien vu dans l'acte 2, par exemple. Dès lors que l'enfant s'attèle à répandre la couleur, ne pourrait-il pas se heurter aux "autres" de l'acte 1 qui ont peur de cette chose nouvelle ? (cf ton propos sur la liberté dans "thème")

Bon courage pour la suite =)

+3 -0

Merci pour les encouragements, ça fait plaisir :)

@Esor, Enfaite la "Confrontation" est le thème de base que tout ceux qui font le même travail de maturité ont également (Je précise que je n'étudie pas dans une école d'art mais dans une école de "culture général"). Le but est ensuite de dévier du thème imposé et de le traiter d'une manière personnel. Ici je parlerai essentiellement de liberté et de la propagation de celle-ci. Mon prof a accepté mon thème et mon synopsis donc je pense que cette liberté que je me suis donné est correcte.

Aussi, si j'avais permis à mon personnage d'entrer en contacte avec les "autres", j'aurait dû créer ces "autres" et les animer durant tout le film, multipliant ainsi le temps de production nécessaire. L'animation (posing) est le processus qui va me prendre le plus temps, autant l'éviter.

Encore merci pour le soutient, Cat

Oui je les représente dans la première partie, mais de manière très brève. Et ensuite basta, on ne les revois plus avant la fin. Mais cela pause la question de comment je vais faire pour éviter un surplus de travail lors de cette scène avec les autres…

Faut que j'y réfléchisse en effet.

Je vais bientôt écrire le séquencier qui détaille toute l'histoire sous forme d'action (une sort de story board littéraire). A ce moment là je verrai comment réaliser toute ces scènes.

Hello,

J'ai quasiment terminé l'écriture du séquencier, il me reste plus qu'à améliorer certaine partie pour le rendre plus compréhensible. Après je dois dire que ce séquencier ne cible personne d'autre que moi, il s'agit plus d'un aide mémoire de toutes les actions du film. Bien sur je le posterai ici, dans quelques jours, sous une balise "secrète" étant donner qu'il s'agit du spoil par excellence.

En attendant l'avis de mon prof sur le séquencier j'ai commencé le turn-around de mon personnage afin de me faire une meilleure idée de ce à quoi il ressemblera et plus tard comme référence lors de la modélisation. (Dessin sous Krita)

Wip concept : personnage principal

Sinon j'étudie la possibilité d'avoir recourt à la mocap, à l'aide de 2 caméra kinect (j'en ai déjà trouver 1, me reste à trouver une deuxième. Si j'arrive à établir un workflow correcte ce serait juste génial ! :) Mon film gagnerais en qualité et cela m'éviterais pas mal de travail. A suivre…

Bye,Cat

Je l'ai enfin, ce fameux séquencier que je promets depuis plus d'un mois. La raison de ce retard est pas mal de correction à faire car je n'avais pas bien compris le but de ce document et sa structure. Maintenant que je pense être sur la bonne voie je vous montre le travail accomplie. En deux parties, la première partie est le "vrai" séquencier il est plus orienté "littéraire" et favorise une lecture fluide. La deuxième partie ressemble plus à un découpage technique et fournis la majorité des informations cinématographiques de chaque plan.

Bonne lecture ! et j'attend votre feedback !

Séquencier

Acte 1

Le soleil à peine levé illumine de ses mornes rayons un jeune garçon perché sur un arbre. Il regarde son village d’un aire vide. Son visage s’anime de tristesse. L’enfant jette un coup d’oeil en contrebas et saute au sol. Il se met alors à marcher en direction du village à la manière d’un prisonnier que l’on traîne. En chemin, sur le bord du sentier, l’enfant trouve un bâton au sol qui pourrait l’accompagner dans sa route, il s’empare de celui-ci puis continue sa route.

Alors qu’il arrive aux portes du village, l’enfant s’affale de tout son poids sur un banc dont l'âge avait dégarnis les attraits. Celui-ci craqua même, feintant de rompre à l’instant.

Utilisant le bâton telle un pinceau, l’enfant dessine au sol un arbre visible au loin dont il affectionne particulièrement la vue. Depuis sa toute grande majesté sylvestre l’on voit toute la région et plus loin encore. Alors que l’enfant contemple son travail, une plume, venue de nulle part tombe sur son dessin. Elle est si étrange, aucune ne lui ressemble, elle a cette chose en plus qui reste sans mot lui correspondant. L’enfant saisi la plume dans ses mains, lui faisant briller les yeux de milles étoiles, il l’observe sous tous ses aspects. Rien ne lui échappe sans qu’il puisse pourtant résoudre l’énigme de cette plume. Confus, l’enfant la glisse dans son sac avant de filer hagard en direction de sa maison.

Acte 2

Couché dans son lit, l’enfant s'apprête à quitter le monde des rêves. Ouvrant finalement les yeux et encore hébété de sommeil il prête attention à sa plume qu’il tient comme un trésor, sur son torse et entortillée entre ses dix doigts. Désormais assis sur la légère lamelle de bois de la bordure de son lit. Il plonge son attention sur cette même plume qu’il tient dans les mains. L’enfant la tord, l’agite dans tous les sens, la compare même à une autre plume semblable mais l’enfant ne comprend pas. Cependant, il remarque qu’elle n’est ni blanche ni noir, comme si autre chose que ce duo de teinte étais possible. Il finit par la poser sur le rebord de sa fenêtre, puis quitte sa chambre.

La plume est abandonnée, là sur ce rebord, durant des jours et des jours. L’enfant ayant presque oublié son existence.

Un jour, alors que l’enfant rentre précipitamment à sa fenêtre pour y voir le paysage qui s’y dévoile au travers, il découvre une étrange coulure sous la plume abandonnée. La trace a également cette teinte inédite qui caractérise la plume, d’un élan instinctif il saisit la plume et commença à peindre directement sur le verre de la fenêtre, laissant ainsi la trace de la plume. Agissant à l’image d’un filtre, le paysage visible au travers de la vitre rayonne désormais de toute sa nouvelle couleur. Monté au septième ciel, l’enfant contemple le paysage sous toute sa splendeur.

L’enfant souffle fort, il s’est écroulé contre le mur de sa maison. Derrière lui le mur semble entièrement peint, mais en réalité tant d’effort ne lui a permis de peindre qu’une ridicule partie de la façade. Reprenant à peine sont souffle, l’enfant au visage triste baisse la tête et commence à pleurer. Seul face à son ambition de faire émerger la couleur de toute part, l’enfant désespère.

Plus tard, l’enfant, remis de ses émotions, marche non loin du banc où il s’était affalé quelques jours plus tôt. Il s'arrête alors lorsqu’il remarque son dessin, resté miraculeusement intacte. L’enfant semble y porter toute son attention lorsque soudain ses yeux s’écarquille et qu’un large sourire se dessine enfin sur son visage, Eurêka !

L’enfant, équipé de son bâton précédemment trouver au bout duquel rayonne la plume, s’élance à toute vitesse vers le plus grand des arbres, un Orme. Il court courageusement à travers champ comme si rien ne pouvais plus l'arrêter. Les touffes d’herbe ainsi que les rochers obstruant le chemin ne comptent plus, la motivation de l’enfant est inaliénable à l’image de sa course.

Une fois la large distance parcourue en un temps record, l’enfant ne s’affaiblit pas et commence désormais son ascension vers la cime. Les branches étonnement disposées pour créer un escalier en colimaçon facilitent d’autant plus le plan de l’enfant. Il aperçoit enfin le ciel derrière le branchage dense du grand orme. Il surgit finalement à l’air libre. Debout sur l’arbre, là où la vue est sans pareille, l’enfant fléchis les genoux et se tient prêt, observant de toutes parts les énormes nuages qui l’entoure.

Simultanément, le plus gros des cumulus fonce à toute vitesse sur la cime de l’orme tel un prédateur. L’énorme gueule du nuage ne tarde pas à engloutir l’enfant dans sa masse humide. Perdu dans l’épais brouillard, l’enfant gesticule et dessine d’ample tracé armé de son bâton. L’enfant disparaît totalement dans le ventre de la bête, la panique s’empare de lui bien qu’il redouble d’effort. La plume voltigeant à toute vitesse dans les aires teinte enfin le nuage toutes les couleurs. Initialement coloré en son coeur uniquement l’amas d’eau arc-en-ciel s’étend jusqu’à chaque gouttelette de l’épaisse laine du nuage. Enfin sorti du nuage, l’enfant prend de grande respiration. À peine a-t-il repris ses forces qu’il se retourne pour admirer l’énorme masse multicolore qu’il venait d’engendrer foncé en direction du village. Il descend alors rapidement de son perchoir feintant de tomber à maintes reprises tant sa vitesse est élevée.

Acte 3

Se retranchant dans ses dernières forces, l’enfant cours à bout de souffle à travers champ pour rejoindre le village, désormais menacé par l’épaisse masse colorée. Désormais aux portes du village, l’enfant arrête sa course, ému par le spectacle qui se tient devant lui. D’épaisses ombres orangés réchauffent l’atmosphère en certains endroits, d’autres quant à elles subissent un teint bleu éclatant de fraîcheur.

En un instant, une puissante averse se déchaîne sur le village. De ce magnifique chaos émerge de toute part la nouvelle couleur. L’enfant, les bras écartés, sens la pluie dégouliner sur ses membres tremblant de plaisir.

Fin du séquencier

Séquencier (avec découpage technique)

Acte 1

Scène 1 “Scène d’exposition”
Plan 1

Plan d’ensemble avec un léger travelling gauche à droite, tout est représenté en noir et blanc. Un jeune garçon est perché sur un petit arbre à coté de sa maison. Il regarde son village, situé une centaine de mètre en contrebas.

Plan 2

Plan américain sur l’enfant, son visage s’anime de tristesse. Il regarde sous lui et saute au sol.

Plan 3

Plan de demi-ensemble montrant l’enfant se rapprocher du village sur un petit chemin rocailleux entouré de nombreuses touffes d’herbes, il s’empare d’un bâton de bois trouvé au bord du chemin et continue sa route.

Scène 2 “Découverte de la plume”
Plan 1

Plan d’ensemble, arrivé au village, l’enfant s’assoit sur un banc.

Plan 2

Plan rapproché en plongé sur l’enfant, il se met à dessiner par terre avec son bâton. Son dessin représente un grand arbre situé dans la forêt. Mais soudainement une plume, venue de nul part tombe sur son dessin.

Plan 3

Plan américain en contrechamp par rapport au plan précédent. L’enfant saisi la plume dans ses mains.

Plan 4

Gros plan sur son visage et sa plume qu’il tient juste devant ses yeux. Il l’examine sous tout ses aspects. (La plume est le premier élément en couleur). Ses yeux s’écarquillent.

Plan 5

Retour au même plan que le “plan 2”, nous voyons l’enfant partir avec la plume, laissant ainsi facilement entrevoir son dessin de l’arbre. léger zoom sur celui-ci

Plan 6

Plan général de l’enfant qui s’éloigne de la caméra en direction de sa maison qui est en arrière plan durant ce plan.

Fondu lent noir.

Acte 2

Scène 3 “Interrogation sur la plume et de son pouvoir”
Plan 1

Gros plan sur le visage de l’enfant, couché dans son lit, il cligne des yeux et finit par les ouvrir, travelling arrière jusqu’au plan américain. Nous voyons désormais qu’il a sa plume sur son torse.

Plan 2

Plan américain, l’enfant est assis sur la bordure de son lit, et regarde sa plume qu’il tient entre les mains. Il l’agite dans tout les sens mais rien ne se passe, il la compare alors avec une autre plume, située au bord de son lit et il voit bien une différence. L’une est noire et blanche tandis que l’autre n’est ni noire, ni blanche, il décide d’appeler cela “l’autre blanc” (qui représente en vérité toute les autres couleurs). Le garçon la dépose ensuite sur le rebord de sa fenêtre et sort de sa chambre.

Plan 3

Insert de la plume posée sur le rebord et déteignant petit à petit sur le bois du rebord, lui donnant ainsi sa couleur.

Fondu noir lent

Scène 4 “Que la couleur émerge !”
Plan 1

Plan américain, la caméra est située dans la chambre et film l’enfant entrant dans sa chambre. Il ouvre la porte et s’approche de la fenêtre.

Plan 2

Plan rapproché de l’enfant voyant les coulures de couleur sur le rebord de la fenêtre. Il saisit la plume et regarde à travers sa fenêtre.

Plan 3

Plan rapproché depuis derrière l’enfant laissant voir une bonne partie de ce qu’il y a derrière la fenêtre, léger travelling de droite à gauche, nous voyons de mieux en mieux la fenêtre au fur et à mesure du travelling. L’enfant peint avec sa plume sur la vitre. Les surfaces peintes dévoilent alors le paysage de toute sa couleur.

Fondu noir lent

Scène 5 “Comment répandre la couleur ?”
Plan 1

Plan rapproché de l’enfant adossé contre le mur de sa maison. L’enfant est essoufflé, il prend de grande respiration et a une moue triste, derrière lui le mur semble entièrement coloré. Alors qu’il a la tête baisser, une larme tombe de ces yeux.

Plan 1 Suite

La caméra fait un travelling arrière jusqu’à un plan d'ensemble de la maison, nous voyant maintenant la toute petite partie de mur coloré face à l’entier de la maison et du paysage qui reste noir et blanc.

Plan 2

Plan rapproché sur l’enfant adossé contre le mur avec léger travelling de droite à gauche. Il a toujours la tête baisser. La partie droite de l’image représente le mur coloré tandis que la partie gauche est occupé par le paysage noir et blanc. Pendant le travelling droite → gauche, la surface occupée par la couleur régresse petit à petit montrant la perte d’espoir du garçon.

Fondu noir rapide

Plan 3

Plan d’ensemble de l’enfant marchant à coté du banc vu dans la “Scène 2 : Plan 2”. Il s’arrête au coté de son dessin, resté intacte sur le sol.

Plan 4

Plan rapproché en contre-plongé montrant l’enfant portant sont attention sur le dessin. Léger travelling gauche → droite

Plan 5

Plan en contre-champ par rapport au plan précédent, gros plan sur le visage de l’enfant. Un visage “d’euréka” se dessine sur sa face.

Fondu noir lent

Scène 6 “Prise d’altitude”
Plan 1

Plan américain focalisé sur la porte de la maison de l’enfant. Celui sort alors à toute vitesse, il est habillé des mêmes habits qu’il avait mais cette fois décoré de couleur, de même il s’est dessiné des peintures de guerre sur le visage. Il est également armé de son bâton précédemment trouver au bout duquel rayonne la plume. Après quelque seconde il s’élance devant lui, en direction de la caméra.

Plan 2

Plans d’ensemble. Au milieux inférieur de l’image, l’enfant court à toute jambe, il pousse ainsi toute les grandes touffes d’herbe sur son chemin. Il court au milieu d’un énorme champ d’herbe. En arrière plan nous pouvons voir la forêt, dominé par un énorme arbre qui touche les nuages par les bras de sa cime. La caméra avance à une vitesse un peu inférieur par rapport à l’enfant, celui-ci finit donc par sortir du champ en fin de plan, laissant toute la place sur l’image à l’énorme arbre.

Plan 3

Plan de demi-ensemble cadrant l’enfant grimpant rapidement à l’arbre. Les branches formes comme un escalier en colimaçon jusqu’à la cime. La caméra suit l’enfant dans son ascension.

Plan 4

Plan moyen montrant la cime de l’arbre, Soudain l’enfant émerge du feuillage et se tient debout sur l’arbre. Il y a de nombreux nuages en arrière plan. L’enfant fléchit les genoux et se tient prêt, il observe de gauche à droite.

Plan 5

Plan de demi-ensemble. La caméra est situé derrière l’enfant, l’enfant prend place au milieux inférieur de l’image on aperçoit un énorme cumulus qui s’avance vers l’enfant. La forme du cumulus suggère une énorme gueule prête à engloutir l’enfant. L’enfant change alors de position et se me dans une posture de combat, prêt à frapper de son sceptre de couleur. A la fin du plan, l’enfant est engloutit par le nuage.

Plan 6

Plan américain, le plan se déroule sur la cime, dans l’épais brouillard provoquer par le nuage. L’enfant se débat dans tous les sens et agite son bâton armé de la plume dans les entrailles du cumulus. La plume laisse une traînée de couleur dans les particules du nuage qu’elle touche. L’enfant insiste, il continue sans cesse de donné couleur au nuage.

Plan 7

Plan rapproché sur l’enfant, enfin sorti du nuage. Il prend de grande respiration. La caméra se décale ensuite sur la droite pour permettre d’apercevoir le nuage désormais tout en couleur.

Fondu noir rapide

Acte 3

Scène 6 “Poursuite du nuage”
Plan 1

Plan américain en contre-plongée, la caméra suit l’enfant qui court à travers des champs. Sur la partie gauche de l’image nous voyons l’enfant courir tandis que sur la partie supérieure droite, nous apercevons le cumulus coloré.

Plan 2

Plan de demi-emsemble du village, de fortes ombres sont projetés sur les bâtiments, le ciel se couvre du nuage coloré. Aussitôt une puissante averse éclate, l’enfant s’est arrêté de courir il marche désormais, les bras écarter il sent la pluie faisant émerger la couleur de toute part.

Plan 3

Plan composé d’abord d’un gros plan focalisé sur le visage de l’enfant puis dèzoom “ saccadé jusqu’à un plan général de la région. La couleur est répandu sur une zone en sphère autour de la région, le reste du monde persiste à être noir et blanc.

Fondu noir très lent

Générique

Fin

Merci d'avoir lu jusqu'au bout, n'hésitez pas à commenter! A la prochaine fois pour les première planches de story-board. Cat

Oui oui bien sûr. Je reviens de 3 semaines de maladie où je n'ai pas pu être aussi actif que je l'aurais voulu. Mais le projet avance bien, 15 planches de storyboard sont déjà dessinés et la première scène du film est déjà créé sous blender (le rendu animé de la scène avec les différents plan est en cours de rendu) cependant mon personnage n'est pas encore modélisé et intégrer. J'essaierai de scanner tout cela et de poster dans le journée. Bye, Cat

Bon, cette fois j'ai plein de chose à montrer :)

On commence par le storyboard, les 13 premiers plan (vous pouvez vous rapporter au séquencier pour plus d'information) sont terminé et les voici dans l'ordre :

A free Spirit : SB 1

A free Spirit : SB 2

A free Spirit : SB 3

A free Spirit : SB 4

A free Spirit : Sb 5

A free Spirit : SB 6

A free Spirit : SB 7

A free Spirit : SB 8

A free Spirit : SB 9

A free Spirit : SB 10

A free Spirit : SB 11

A free Spirit : SB 12

A free Spirit : SB 13

J'ai déjà commencé sur Blender la première scène qui est constituée des 3 premiers plan. Tout est encore en WIP et le personnage n'est pas encore présent mais ça donne déjà une bonne idée. Voici donc la vidéo en question (musique provisoire de Mt Eden) :

J'ai également commencé le fameux personnage, les concepts art sont terminés et le base mesh est modélisé.

A free Spirit : Avatar concept

A free Spirit : Base mesh

A free Spirit : Basemesh2

Voilà, ça fait beaucoup de contenu et j'attends vos retours avec impatience !

Bye, Cat

Salut!
J'aime beaucoup l'idée et les débuts de scène que tu nous montres ici. Seulement, en voyant tes dessins, je me rends compte d'une chose. Je n'aime pas trop le fait que le personnage soit un chat(bien que largement humanisé) car la contestation nécessite de la réflexion, et cette dernière étant le propre de l'homme, la contestation aussi. Mais ce n'est que mon avis. En tous cas continue, et bon courage:)
91

Merci,

Enfaite, j'ai choisi le chat pour plusieurs raisons :

  • Je n'ai pas envie que cela soit un humain car je m'approcherais trop de la réalité, je tiens à ce petit monde cartoon/fantaisie. De plus un animal, les fauves notamment, contestent pour leurs intérêt. M'enfin c'est mon point de vue.
  • Les chats et autres félins représente pour moi l'indépendance, choisir sa propre voix.
  • Au niveau du character design, ça morphologie lui donne une silhouette plus mémorable (je pense aux oreilles et ces vibrisses)
  • J'ADORE LES CHATS, voilà c'est dit :)

Merci pour les encouragements :), je vais continuer à bosser sur le personnage là. Un rendu ce soir peut-être ?

bye, Cat

Banni

car la contestation nécessite de la réflexion, et cette dernière étant le propre de l'homme, la contestation aussi.

91

J'ai jamais compris où on allait en disant des trucs comme ça. Je dis ça comme ça parce que je ne pense pas que l'on aille quelque part, mais si vous voulez m'expliquer…

[miniHS] @idéophage Ca mene à un débat qui peut etre constructif. Dans le court metrage le theme est l'argumentation (contester). Tu ne peux argumenter qu'avec des hommes car il faut un language complexe pour ça. Du coup le fait de mettre un chat rend la chose moins serieuse, on croit pas à l'interlocuteur. D'un autre coté, le récit passe ici à travers pas mal de métaphore, l'image du chat-humain (d'un coté qqch qu'on cotoit et dont on a plus ou moins fixé les manieres de vivres - de l'autre notre nature) me dérange pas plus que ça. En plus ça rentre bien dans le décor, et puis les chats c'est comme les poneys: c'est cools ;) [/miniHS]

Beau boulot ! T'es dans le secondaire pour faire ça ? (genre terminale 17/18 ans ?) Non parce que tous mes potes suisses me vantent les mérite de l'éducation suisse mais la c'est vachement cool !

Merci :)

@bat content que ça te plaise, j’espère que la suite te ravira autant :)

Dans mon film la contestation est évoqué par ce simple enfant qui à coup de plume conteste et révolutionne le monde qui l'entoure. Je doute qu'il y ait forcément besoin de language complexe ou quoi que ce soit, les actes suffisent, ici le dessin. On peut également voir ça comme une quête de la diversité, l'enfant veut plus que juste noir et blanc, oui ou non, True ou False. Ensuite cela nous a été dit par le prof, le thème a tellement de facettes à traiter qu'il vaut mieux se concentrer sur certains aspects.

@regz Je fait une Maturité gymnasial (j'ai 18 ans), c'est une école très généraliste (Math, français, Espagnol, Physique, Bio, Chimie, Dessin, …) Et on y apprend absolument pas ce que je vous présente ici :) Il s'agit plutôt d'une école qui ouvre les portes vers toutes les hautes écoles (y compris artistique). En faite je suis totalement autodidacte comme beaucoup de gens ici, j'ai appris sur le SDZ puis Blender-clan. Je réalise ce projet car j'ai la chance de pouvoir faire un film d'animation comme travail de diplôme mais j'aurais pu tomber sur "Les hormones et les effets sur le corps". Evidemment les autres personnes qui ont choisi le même travail que moi utiliseront des techniques plus traditionnelles (stop-motion, etc.)

J'ai eu le temps de modéliser le T-shirt et de sculpter le baggy de mon chat. Je vous met des screenshots :)

A free Spirit : baggy 1

A free Spirit : baggy 2

Connectez-vous pour pouvoir poster un message.
Connexion

Pas encore membre ?

Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité.
Créer un compte