Vos petites manies de développeurs

Les petites choses dont vous ne vous pouvez vous passez lorsque vous vous trouvez dans un éditeur de texte, un gestionnaire de versions...

a marqué ce sujet comme résolu.

Oh, cool comme sujet !

  • Pour la musique je suis plus Chillstep/Liquid DnB/Melodic Dubstep
  • Je code toujours sous Linux (Arch <3) avec vim
  • J'utilise des tabs de taille 4 pour indenter et des espaces pour aligner (comme ça tout le monde voit mon code comme je le vois :D )
  • Tout comme PHPeter je spamme Ctrl+C et Ctrl+S
  • Mon code est uniquement en Anglais (même les TODO list)
  • Si je peux choisir entre une GUI et une CLI, je prendrais toujours la CLI (bon, subsistent quelques exceptions telles que parted…)

Je suis amusé de voir comment sont traités les commentaires, car moi, c'est exactement le contraire. :P Je commence mes fonctions et scripts par les commentaires. Ça donne des trucs méga-long du genre

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Ce script fait « description ».
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Il s'utilise comme ça : plop script <arg1> <arg2>
avec
- <arg1> est ce genre de truc là, formaté de tel manière ;
- <arg2> un fichier formaté de tel manière.
---------
Blabla supplémentaire

Ce qui donne facilement une dizaine de ligne.

Pour les fonctions, c'est pareil, il faut qu'on sache ce que fait une fonction en lisant uniquement les commentaires. Idem pour les boucles/structures conditionnels dès qu'elles dépassent les 15 lignes.

Et je grommelle fortement quand lire les commentaires ne suffit pas comprendre ce que fait le code. Au moins pourquoi il a été écrit, et ce genre de chose qui ne transparaissent pas facilement !

+2 -0
  • Tout comme PHPeter je spamme Ctrl+C et Ctrl+S

Avec Vim ? :D

Vayel

On peut mettre ses propres raccourcis. ;)

Vu le nombre de fois que je fais q: au lieu de :q (q: ouvre l'historique de commande), je me dis que c'est pas une mauvaise idée si c'est bien ça. Par contre, ctrl+C c'est pas joli dans ce cas !

@Gabbro :

  • Je commente beaucoup. Vraiment beaucoup. Même avec des noms de variables explicites. En fait, je déteste les gens qui commentent peu. En fait, quand il n'est pas trivial ou ultra-connu, il m'arrive d'expliquer mon algorithme dans un long commentaire juste avant. Et toutes mes fonctions sont précédées d'un long commentaire où j'explique leur utilité au sein du code, la signification sémantique de leurs paramètres d'entrée et de sortie et les grandes lignes de leur fonctionnement. En fait, des fois, j'ai plus de commentaires que de code.

Dominus Carnufex

:D

Comme dirait le troll de Naheulbeûk : «Kopaing ! ». ^^

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We are in France, so we speak French, OK? J'emmerde la prétendue internationalité de l'anglais. Mes variables et fonctions ont des noms français. Et si vraiment mon code est destiné à être utilisé par un public multilingue, j'utilise du latin.

Dominus Carnufex

Je demande à voir ! :D

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We are in France, so we speak French, OK? J'emmerde la prétendue internationalité de l'anglais. Mes variables et fonctions ont des noms français. Et si vraiment mon code est destiné à être utilisé par un public multilingue, j'utilise du latin.

Dominus Carnufex

Ouais, une année j'ai dû rependre un bout de projet d'un type qui avait la même logique que toi. Un tchèque. Dont le code était intégralement en tchèque, noms de variables et commentaires compris. Sur un projet de recherche (reconnaissance avancée de commentaires).

J'en suis arrivé à cette conclusion :

Défendre sa langue maternelle, c'est bien.
En arriver à rendre son travail totalement inutilisable pour quiconque ne parle pas cette langue (ou pire : ne parle pas une langue morte – ici le latin), je suis désolé, mais c'est d'une stupidité crasse, il n'y a pas d'autre terme.

On peut déplorer le fait que l'anglais soit la langue de travail des codes informatique. Néanmoins c'est un fait, et ne pas respecter cet état de fait, c'est fermer toute possibilité de réutilisation de son code à l'international.

Question de point de vue. Je trouve que mettre (très) peu de commentaires nuit beaucoup plus à la compréhension d'un code que le nom de ses variables et fonctions.

Le latin, c'est clairement du troll. Mais le français est la sixième langue la plus parlée au monde, avec plus de 270 millions de locuteurs, la première langue étrangère en Grande-Bretagne et en Irlande et la deuxième aux États-Unis (derrière l'espagnol). L'anglais n'est pas une fatalité.

@Bat' : :D

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Le latin, c'est clairement du troll. Mais le français est la sixième langue la plus parlée au monde, avec plus de 270 millions de locuteurs, la première langue étrangère en Grande-Bretagne et en Irlande et la deuxième aux États-Unis (derrière l'espagnol). L'anglais n'est pas une fatalité.

Je ne comprends pas l'intérêt des rangs que tu fournis.

+1 -0

Moi non plus. De ce principe là tu redigerai en mandarin parce que c'est la plus parlé. Je suis d'accord avec SpaceFox, on peut etre déçu mais le fait est que l'anglais est la langue utilisé en info. Tout code dans une autre langue le rend presque inutilisable par quelqu'un d'autre.

  • Tout comme PHPeter je spamme Ctrl+C et Ctrl+S

Avec Vim ? :D

Vayel

On peut mettre ses propres raccourcis. ;)

Vu le nombre de fois que je fais q: au lieu de :q (q: ouvre l'historique de commande), je me dis que c'est pas une mauvaise idée si c'est bien ça. Par contre, ctrl+C c'est pas joli dans ce cas !

alexandre.janniaux

Pour Ctrl+S c'est un mapping perso en effet, j'avais déjà trop l'habitude ; mais pour Ctrl+C je parlais plus en général, puisque dans vim je me contente d'un "+y :)

Le problème avec les commentaires, c'est qu'ils doivent être maintenus, au même titre que le code. Dupliquer l'information rend cette maintenance difficile, et des commentaires qui ne sont pas à jour peuvent avoir des conséquences néfastes.

Pour moi, ils ne doivent servir qu'à expliquer certains choix d'implémentation pas évident, ou des usages de fonctions non-triviales.

Le problème avec les commentaires, c'est qu'ils doivent être maintenus, au même titre que le code. Dupliquer l'information rend cette maintenance difficile, et des commentaires qui ne sont pas à jour peuvent avoir des conséquences néfastes.

Bibibye

Sauf que les commentaires ne sont pas censés être redondants avec le code, ça aurait peu d'intérêt, à partir de là je pense pas qu'il y ait duplication d'informations.

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ou pire : ne parle pas une langue morte – ici le latin)

Mais non, le latin n'est pas mort !

On peut déplorer le fait que l'anglais soit la langue de travail des codes informatique. Néanmoins c'est un fait, et ne pas respecter cet état de fait, c'est fermer toute possibilité de réutilisation de son code à l'international.

SpaceFox

Albert Jacquard avait defendu l'esperanto, ou dans l'idee une langue artificielle pour eviter les biais culturels et les asymetries de pouvoirs. Ce n'est pas tellement utiliser le francais ou le latin pour le coup mais plus ne pas utiliser l'anglais.

C'etait le commentaire inutile pour suivre ce sujet. :3

Le latin est mort. Il n'y a plus aucun peuple dont c'est la langue maternelle, et qui l'utilise assez pour la faire vivre et évoluer (pour y ajouter des mots utiles, tels que téléphone).

Et on s'en fiche que untel ait défendu l'esperanto. On a une norme de facto, l'Anglais, on l'applique pour être compatible, ou on s'ostracise. La seule alternative, c'est d'être assez nombreux à utiliser une nouvelle norme pour la légitimer. L'Allemand en électronique s'est tenu un temps, aujourd'hui, c'est le Chinois (le mandarin, je pense), et ça ne marche que parce que le travail est fait en double, en anglais et en chinois. Mais si tu es seul à lutter, tu as perdu, et je ne vais pas m'amuser à dupliquer mes codes en Français et en Anglais pour te suivre.

Le latin est mort. Il n'y a plus aucun peuple dont c'est la langue maternelle, et qui l'utilise assez pour la faire vivre et évoluer (pour y ajouter des mots utiles, tels que téléphone).

Pas d'bol… Le latin est la langue officielle du Vatican, qui s'en sert dans ses communications, en particulier sur Internet, et qui tient à jour un lexique de latin contemporain.

En outre, une bonne partie du vocabulaire de la technologie moderne utilise des racines grecques et latines, la traduction dans ces langues devenant donc transparente. Quant aux néologismes anglais, ils permettent la plupart du temps de faire des calques assez directs, la néologie anglaise ayant en commun avec celle du latin d'être friande de mots-valises.

Mais si tu tiens absolument à parler d'un sujet que tu ne maîtrises pas, surtout n'hésite pas !

Mais si tu es seul à lutter, tu as perdu, et je ne vais pas m'amuser à dupliquer mes codes en Français et en Anglais pour te suivre.

Supposons l'existence d'un projet lancé par des francophones et appelons-le ZdS, au hasard. Ce projet aurait pour but de créer le logiciel servant à la gestion d'un site dont la vocation première est de mettre à disposition du matériel d'enseignement en français.

Après plus d'un an d'existence, l'intégralité des visiteurs du site et des développeurs du logiciel s'avèrent être francophones de naissance, et on se rend bien compte que ce n'est pas près de changer. De plus, toutes les prises de décision et les débats autour du dev se font exclusivement en français.

Même à supposer qu'un étranger se prenne à vouloir contribuer au projet, étant donné que le français est une langue vachement répandue dans le monde (cf. chiffres plus haut), il y a une probabilité non négligeable que ce contributeur étranger comprenne le français.

Dans ces conditions, à part « Hur dur ! L'info sa çe fé an anglé é remètre lé dogme en kestion, sé dur ! », y a-t-il une seule raison valable de coder en anglais plutôt qu'en français ?

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Pas d'bol… Le latin est la langue officielle du Vatican
[…]
Dans ces conditions, à part « Hur dur ! L'info sa çe fé an anglé é remètre lé dogme en kestion, sé dur ! », y a-t-il une seule raison valable de coder en anglais plutôt qu'en français ?

Dominus Carnufex

Admettons, le latin n'est pas encore tout à fait mort, et on peut imaginer qu'un système destiné au vatican soit écrit et documenté en latin. C'est pas bien grave, il y en a d'autre des langues vraiment mortes. Que les racines du vocabulaire technique soient latines (et grecques), je ne le remet pas en cause, je ne prétends pas pour autant parler latin quand je parle Français.

Et non, à part cette raison, je n'en vois pas. C'est pas grave, elle est suffisante.

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Le latin est mort. Il n'y a plus aucun peuple dont c'est la langue maternelle, et qui l'utilise assez pour la faire vivre et évoluer (pour y ajouter des mots utiles, tels que téléphone).

Et on s'en fiche que untel ait défendu l'esperanto. On a une norme de facto, l'Anglais, on l'applique pour être compatible, ou on s'ostracise. La seule alternative, c'est d'être assez nombreux à utiliser une nouvelle norme pour la légitimer. L'Allemand en électronique s'est tenu un temps, aujourd'hui, c'est le Chinois (le mandarin, je pense), et ça ne marche que parce que le travail est fait en double, en anglais et en chinois. Mais si tu es seul à lutter, tu as perdu, et je ne vais pas m'amuser à dupliquer mes codes en Français et en Anglais pour te suivre.

Natalya

C'est bien c'est bien. On a une norme. On l'applique. On a une majorité, elle définit la vérité, la norme. On s'en fiche d'avoir des intellectuels sauf pour les laisser penser à notre place, mais faudrait pas ne pas être pragmatique ni les écouter.

Les normes se font et se défont avec la volonté des gens à priori. Partir d'un constat du type on a une norme de facto c'est rejeter le fait qu'historiquement c'est faux. Et donc, c'est un raisonnement qui est faux.

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