Attrait de zds pour les auteurs

et particulierement la monétisation de ceux-ci

a marqué ce sujet comme résolu.

Pour le premier NB, je pense qu'on a rien a craindre. Mon idée est de ne rien faire autre que de mettre a disposition un ebook propre a partir du contenu. L'auteur peut l'utiliser pour le publier sur KDP mais ce sera de sa propre initiative. Au pire on peut accepter de mettre un lien sur le contenu une fois que l'auteur l'a publié mais nous on ne fait rien directement.

Personnellement, je suis pour : […] - l'idée du service d'impression à la demande, - et le système de dons aux auteurs.

Mewtow

Perso, je suis d'accord avec Mewtow, surtout sur les deux derniers points. Pour le premier point, je ne vais pas en dire plus.
Pour l'impression à la demande, je suis aussi carrément pour. Par contre, ça peut impliquer pas mal de ressources derrière. Ou peut-être se tourner vers des services/partenariats tels que framabook ?
Après, le système de dons aux auteurs est mon idée préférée. Ce n'est peut-être pas très naturel pour tout le monde, mais dans tous les cas, je pense que c'est un truc qu'il faut mettre en place. Et ça colle relativement bien avec les objectifs/la vision du site je trouve.

Je trouve intéressant qu'il soit discuté de système de dons, et je me permets de poser une question un peu technique : comment cela s'intègre-t-il à un site ? C'est un code dans lequel on ajoute une clé qui permet de déterminer le compte de destination ?

C'est simplement que pour ma part, je pense que si un système de dons était mis en place, je ferais verser ceux-ci directement à l'association (EDIT: ceux collectés sur des tutoriels que j'aurais rédigés), plutôt que de les recevoir moi, puis de les reverser à l'association.

Après, est-ce que c'est quelque chose qui pourrait freiner les donneurs, ou qui gênerait les métriques, je ne sais pas si on pourrait en discuter dans ce sujet

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Après, est-ce que c'est quelque chose qui pourrait freiner les donneurs, ou qui gênerait les métriques, je ne sais pas si on pourrait en discuter dans ce sujet

Ymox

Pas besoin de mettre en évidence le chemin que prendra le don. L'auteur à qui on aura versé un don peut en faire ce qu'il veut. À mon avis, ce n'est pas un problème. :)

Je suis également favorable à une monétisation des cours dans la limite de la philosophie du site. Les dons me paraissent être une évidence.

Pour ce qui est de faire une version imprimée des tutoriels longs, je trouve que c'est également une excellente idée. Et je me permets de vous parler de quelque chose. Dans le sujet sur la pub Google, j'avais évoqué le fait que je suis membre d'une assoc qui publie du contenu en ligne. Le fait est que nous avons nous aussi envisagé la publication papier, et que nous avons pris les devants : nous avons fondé une association sœur qui est en quelque sorte notre maison d'édition de poche.

Je n'en ai pas parlé à mes camarades, donc je ne peux pas vous promettre qu'ils seront d'accord pour travailler avec vous, mais je suis pour ma part favorable à l'idée, alors je vais faire un peu mon VRP. Nous avons l'avantage sur les services d'impression à la demande que nous sommes une assoc, donc nous faisons payer le prix le plus bas possible. L'inconvénient étant que nous n'avons pas la possibilité d'imprimer un livre à la fois, on doit faire des tirages de 50 minimum, comme une maison d'édition classique. Nous avons l'avantage sur Framabook de ne pas avoir de ligne éditoriale et donc d'accepter à peu près n'importe quel contenu. L'inconvénient étant que l'apport initial doit être pris en charge par l'auteur (quelques centaines d'euros, en fonction de la taille du livre). Cela étant, nous avons déjà réfléchi à un modèle économique qui consiste à proposer le contenu gratuitement en ligne, les gens faisant des dons s'ils veulent voir le livre publié en format papier, et lorsque la somme nécessaire est atteinte, on passe à la publi : avec évidemment un système de cadeaux aux donateurs comme on peut en voir dans le crowdfunding, le plus basique étant d'offrir un exemplaire à ceux qui ont donné plus que le prix final du livre+frais de port. Il me semble que ZdS est tout à fait adapté à un tel fonctionnement.

Voilà pour les bases : si ça vous intéresse, on peut continuer à en discuter. En tout état de cause, sachez que nous avons déjà fait une bonne partie du travail de prospection.

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L'idée du crowdfunding pour lancer l'impression d'un livre me paraît à la fois bonne et moins bonne : bonne car au moins on saura que si un livre est imprimé sous format papier, les exemplaires ne seront pas perdus étant donné qu'ils auront été demandé par des membres. En revanche, le point faible de ce système selon moi est que si un campagne de crowdfunding n'arrive pas à son terme, des membres auront payé pour n'avoir rien en retour. À potasser donc, mais sur le papier j'aime bien. :)

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Je pense que dans tous les cas un échange serai intéressant, au moins pour nous pour dégrossir les contraintes qu'on a pas encore pensée. Et si on peut déléguer ça a une autre asso, tant mieux ! Bref si tes collègues sont d'accord, je pense qu'un petit échange serai sympa, je vais en parler au ca de notre côté.

@vinm : non, tu peux demander qu'aucune somme ne somme de soit retiré si le projet n'abouti pas. Mais pour moi ça c'est déjà la deuxième étape.

Non mais la majorité des plateforme de crowdfunding permettent de dire que l'argent n'ai retiré que si le montant est atteint. Il y en a aussi des pour ce genre de financement sans date limite. Bref on peut trouver une plateforme ou les gens paie et l'impression est lancé lorsque l'on atteint le montant et en attendant ils peuvent récupérer leur avance

En outre, il existe en France le système de la souscription. C'est plus contraignant que le crowdfunding car les souscripteurs ne peuvent pas moduler le montant de leur participation, et car on ne peut pas s'en servir pour financer une réimpression, mais si l'on n'atteint pas la somme voulue, il faut rembourser les souscripteurs, et contrairement au crowdfunding, on peut fixer comme limite non une date mais un tirage. Par exemple, dire que l'on attend autant de temps qu'il faudra, mais qu'on fera la publi quand on aura de quoi financer 50 exemplaires.

@Kje : en cas de besoin, vous pouvez écrire par mail à assoAROBASElibri-editoresPOINTfr

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Sinon il y a l'Institut Pandore aussi dont certains (tous ?) auteurs sont aussi issus du SdZ. Je pense qu'ils seraient intéressé par la philosophie de ZdS. ;)

Edit : Tiens, quand on parle du loup : http://zestedesavoir.com/forums/sujet/2029/linstitut-pandore-maison-dedition-de-livres/?page=1#p36231 :D

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Eh Arius, nos messages se sont croisés c'est dingue. J'étais entrain de lire ce thread, j'arrive en bas et je vois ton edit ! :-)

Sans avoir la prétention de résumer votre philosophie et vos ambitions, je crois qu'associer ZdS à un éditeur quel qu'il soit est un peu dangereux. Le monde de l'édition est très pécuniaire. Même si des maisons comme Institut Pandore ont à coeur de valoriser la connaissance et l'Auteur, il y a toujours un aspect financier qui compte beaucoup (car beaucoup d'intermédiaires, de charges, de frais). C'est un objectif qui, si j'ai bien compris, s'éloigne de ZdS. C'est un petit avis personnel.

A propos de livres numériques : techniquement c'est très faisable et d'après les messages de Kje, ZdS semble parfaitement apte à gérer tout ça rapidement.

A propos des livres "papier" : ce n'est vraiment pas un parcours de santé. Malgré l'eldorado (apparent) et l'essor de l'auto-édition, fabriquer, imprimer et vendre un livre reste un métier à part entière. C'est comme faire un site web : tout le monde n'est pas capable d'apprendre le HTML/CSS en 2 semaines (et encore moins de faire un beau site).

Certains outils d'auto-édition sont bien foutus par contre, il n'y a pas à dire. Malheureusement il ne suffit pas d'uploader un bête fichier PDF pour faire imprimer son livre, il y a d'autres étapes techniques et juridiques qui sont souvent tortueuses.

Si vous avez besoin d'un avis ou d'une aide bénévole pour mettre en place un système de ce genre par la suite, n'hésitez pas ! Ça sera avec plaisir.

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Sans avoir la prétention de résumer votre philosophie et vos ambitions, je crois qu'associer ZdS à un éditeur quel qu'il soit est un peu dangereux. Le monde de l'édition est très pécuniaire. Même si des maisons comme Institut Pandore ont à coeur de valoriser la connaissance et l'Auteur, il y a toujours un aspect financier qui compte beaucoup (car beaucoup d'intermédiaires, de charges, de frais). C'est un objectif qui, si j'ai bien compris, s'éloigne de ZdS. C'est un petit avis personnel.

J'en ai bien conscience et ma remarque visait spécifiquement le point sur le partage de connaissance. Je ne pense pas que l'aspect financier soit un souci dans le cas présent puisqu'il s'agit de permettre à l'auteur qui le souhaite de se faire éditer en tentant, de notre coté, de faciliter le travail dans son aspect technique.

Ce n'est pas un contrat "officiel" entre ZdS et l'éditeur et ça ne concerne pas tous les auteurs et tous nos écrits. Se faire éditer est une démarche personnelle. Et si un auteur d'ici souhaite se faire éditer chez vous (par exemple), le contrat et ses clauses concerneront ledit auteur et vous, pas ZdS. :)

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Je vais poser une question peut-être un peu bête mais je n'y connais rien dans le domaine… Je vais m'utiliser comme exemple pour détailler ma pensée, mais c'est une question qui ne s'arrête pas à moi.

Je suis personnellement mineur, et j'ai écrit un cours (en validation). Est-ce qu'un mineur peut être rémunéré (par une quelconque manière que ce soit) ? Et si non, comment s'arranger pour que cela n'arrive pas ?

Désolé si la question manque d'intérêt, ça m'a interpelé et je n'ai pas trouvé de réponse. :)

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Je réponds à ta question en ce qui concerne la France, je ne connais pas les dispositions légales des autres pays. Et autant te prévenir, la question est assez complexe. ^^

Tout d'abord, il y a une question qui concerne tout le monde : quel est le statut des sommes d'argent qui seraient versées aux auteurs par le biais d'un tel système ? On peut imaginer plusieurs scénarios.

  • Il s'agit d'un don gratuit de la part du lecteur à destination de l'auteur. Juridiquement, c'est une donation entre tiers (sauf si votre grand-mère passe par cette plate-forme plutôt que de vous filer un chèque à Noël) : le bénéficiaire n'est pas obligé de la déclarer au fisc, mais le fisc peut vous obliger à la déclarer a posteriori lors d'un contrôle. Vous ne risquez vraiment quelque chose que si les dons prennent une proportion importante. Cela étant, que la déclaration soit volontaire ou contrainte, ça tabasse sec : le don est taxé à 60 %.
  • La consultation du tutoriel est payante mais l'auteur laisse le lecteur libre de choisir le prix de cette consultation. Les sommes d'argent ainsi perçues par l'auteur sont des rémunérations au titre des droits d'auteur, et sont considérées comme des bénéfices non commerciaux (BNC) par le fisc. Ils doivent être ajoutés à vos éventuels autres BNC. Dans le cas le plus simple, si vous recevez moins de 32600€ au cours d'une année civile par ce biais, vous n'avez pas à payer de TVA et il vous suffit de déclarer ces revenus dans la case BNC de votre déclaration d'impôt sur le revenu.
  • Les dons sont perçus par l'association dans le seul but de financer l'édition papier de l'œuvre. Il n'y a rien de particulier, on peut faire autant de don qu'on veut à une assoc. En revanche, ça implique que l'assoc ait passé un contrat avec l'auteur pour encadrer tout ça, que l'auteur ne verra pas un centime de ces dons et que les dons doivent être fermés dès que le prix de l'édition a été atteint (ou alors que le nombre d'exemplaires soit revu à la hausse).

Dans tous les cas, il faut retenir deux choses. Premièrement, si un auteur choisit les scénarios 2 ou 3, cela devra être signalé explicitement sur l'interface de paiement. Deuxièmement, à moins d'un passage par l'association, c'est au bénéficiaire des paiements de se conformer à ses obligations fiscales, le site n'a pas besoin de restreindre l'utilisation de ces outils pour se protéger.

Venons-en au cas des mineurs. La situation dépend du scénario choisi.

  • Il semble qu'il n'y ait aucune restriction légale au fait de faire un don à un mineur. Cependant, si le mineur a moins de 16 ans, ses parents bénéficient de la jouissance légale, qui leur donne le droit de jouir de ces dons. En clair, si vous avez moins de 16 ans, vos parents paieront les éventuels impôts dessus, mais ils auront aussi le droit de dépenser cet argent comme ils le veulent.
  • Un mineur peut percevoir des revenus, et ils ne tombent pas sous le coup de la jouissance légale, ce qui signifie que vous pouvez en disposer même si vous avez moins de 16 ans. En revanche, vous ne pouvez pas les déclarer : ce sont donc vos parents qui devront intégrer vos BNC à leur propre déclaration et payer le surplus d'impôt sur les revenus. À noter que si ces BNC venaient à représenter une somme importante, vos parents pourraient décider unilatéralement de déclarer vos revenus à part, et donc que vous ayez à payer l'impôt dessus de votre côté : cela étant, le plafond de la déclaration simple des BNC (32600€) est inférieur à la première tranche d'IR, donc si vous n'avez pas de revenus par ailleurs, vous serez non imposables.
  • Dans le cas d'un passage par l'assoc, il y aurait contrat avec l'auteur, donc avec les parents de l'auteur s'il est mineur.

Dans tous les cas, le fait de placer vos œuvres sous une licence autre que « tous droits réservés » est, en droit, un contrat passé entre vous et vos lecteurs. Ce que vous n'avez pas le droit de faire seul en tant que mineur : vous devez de toute façon avoir l'accord de vos parents pour publier sur ZdS (sauf, donc, si vous choisissez « tous droits réservés »).

Voilà, je crois avoir fait le tour de la question.

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Salut Dominus,

Tu as fait un beau résumé ! Je rebondis juste sur :

Dans le cas d'un passage par l'assoc, il y aurait contrat avec l'auteur, donc avec les parents de l'auteur s'il est mineur.

Le contrat d'édition est l'un des rares (seuls ?) contrats Français qu'un mineur doit signer lui-même, sans passer par son représentant légal.

ZdS pourrait prendre ta troisième idée (le financement de l'édition papier) mais donner une partie – ou la totalité – des sommes perçues via la vente du livre à l'auteur, sous forme de droits d'auteur (déclarations sociales à l'AGESSA pour ZdS, déclaration impôts "traitement et salaire" pour l'auteur). Le versement de droits d'auteur à un mineur est possible sans que les représentants légaux interviennent. C'est pratique pour une fois.

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