Pour ce qui est l’ENAC (puisque je suppose que c’est de cette école-là que tu parles, albert733), il faut garder à l'esprit qu'un élève qui n'aurait pas un bon bagage en physique et (dans une moindre mesure) en maths sera complètement largué en cours de météo, et aura également des difficultés à suivre les cours théoriques sur le vol.
À quoi il faut effectivement ajouter, un peu, la sélection de gens qui savent apprendre des choses de manière brutale et parfaitement débile, parce que parmi les enseignements de l'ENAC, il y a aussi « apprendre à reconnaître n'importe quel modèle d'avion vu de dessous ou de profil », et c'est du bon par cœur bien débile…
C'est un peu le même principe que le concours d'entre à l'École des Chartes : il y a des épreuves d'un niveau très élevé en histoire, en version latine et en thème latin, alors même que l'on ne suivra plus aucun cours dans ces matières une fois arrivés à l'École.
Sauf que l'objectif réel, c'est de sélectionner des gens qui en arrivant ont déjà le bagage pour être capables de comprendre les cours de l'École, bien qu'ils portent sur des sujets différents : par exemple, il est à peu près impossible de suivre ne serait-ce que le 1er cours de première année de paléographie latine (apprendre à lire l'écriture médiévale, sur textes latins, y'a aussi paléographie française) sans être béton en latin.
De même, le cours d'ancien français utilise le latin pour simplifier les explications. Et les cours de diplomatique (étude des types d'actes administratifs, de leur fonction, de leur organisation, etc.) ou ceux d'histoire du droit partent du principe que tu connais l'histoire de France sur le bout des doigts. Etc.