Les deux situations ne sont pas comparables : la Californie est un état fédéré et n'est à se titre pas souveraine. Il n'y a pas de traité dans ce cas, mais uniquement des règles de droit interne uniquement.
Oui la Californie et la Grèce ont des différences, mais l'idée est la même : ils font partie d'une union et tant qu'ils font partie de l'union ils doivent respecter certains trucs.
Le problème dans le cas de la Grèce est que des états souverains sui se disent défenseurs des droits de l'Homme ont imposés un régime d'austérité à un autre état souverain alors que la population de ce dernier avait massivement rejetté cette solution et qu'ils (les autres états) savaient pertinemment que cela ne fonctionnerai jamais, preuve à l'appui par plus trente ans d'expérience.
Attention avec la notion de souveraineté.
L'UE, de part sa nature est souverain sur bien des sujets car les États et donc leurs peuples ont délégué une partie de leur souveraineté nationale à une souveraineté européenne. En somme, pour certaines choses, les grecs ne peuvent plus décider seuls tout comme en France les bretons ne peuvent pas invoquer un référendum pour dire merde aux impôts nationaux. Pour les sujets dont l'UE a compétence, la souveraineté est partagée avec les autres peuples ce qui nécessite des accords ou à un retrait des contestataires et non la possibilité d'imposer tout et n'importe quoi aux autres.
La Grèce a menti pendant des années sur la santé de ses comptes, ne respectant pas les traités dont les grecs ont donné leur accord. Les grecs pendant des années ont laissé s'échapper la situation sans rien faire changer. Devant la situation difficile l'UE et donc tous les autres peuples ont investi de lourdes sommes d'argent à la Grèce pour éviter le pire. Mais pour éviter que cet argent investi ne soit perdu les autres États et donc autres peuples demandent à la Grèce des efforts pour rembourser tout cela. Les autres peuples sont donc les créanciers et les alliés du peuple grec.
Si la solution proposée à la Grèce est sujet à discussion, le fait est que les autres États souverains ne sont parvenus qu'à cette solution. Pour la Grèce c'était donc à prendre ou à laisser mais clairement pas "je refuse mais je ne fais pas défaut sur la dette et je reste dans l'UE hein".
Dans cette affaire, la seule chose qu'on peut remettre en question est le plan proposé par les autres États. Le reste est parfaitement normal et ne pouvait se passer autrement.