Désolé mais je trouve ton argument spécieux. Tu ne peut pas mettre le suicide et l’arrêt des études sur un pied d’égalité. Et même si c’était le cas, ça nous lancerait dans un tout autre débat sur l’acceptabilité des choix, qu’il n’est, je crois, pas souhaitable de mener ici. Cela dit, je ne désapprouve pas ta phrase suivante.
Sinon, je plussoie tout particulièrement les messages d’Aabu et de Gabbro.
Je débarque tout juste ici et je n’ai pas pris le temps de lire toutes les pages de la discussion précédente.
Effectivement, il me semble que les questions de Gabbro sont plus que pertinentes. Si tu as un projet motivant, raisonnable en ce qui concerne tes capacités, avec toujours en tête plusieurs plans de secours (super important à mon sens), ça devrait être suffisamment convaincant en soit. En bref, si tu arrives à prouver que tu es capable de te prendre en main tout seul (et je dirais que ce serait chouette que ce soit avant que tu aies coupé les ponts avec l’institution scolaire, histoire de garder une possibilité de retour en cas de pépin).
Ça a peut-être été dit dans la discussion précédente (et dans ce cas là désolé), mais si la voie générale ne te convient pas, tu as envisagé les autres types de formations (apprentissage, etc.) qui seraient probablement moins académiques (mais quand même diplômantes) ?
D’un point de vue pragmatique, il est clair que ça constitue un gros risque pour des raisons qui ont déjà été évoquées. J’imagine que tu souhaites vivre dans la société, mais d’une manière qu’elle ne cautionne pas forcément, ce qui est louable, mais c’est quitte ou double. En bref, comme le dit Taurre, les deux points de vue sont défendables, selon le paradigme qu’on adopte.
Le problème est que je ne peux vraiment plus continuer d’y aller. C’est devenu une vrai souffrance pour moi que de rester en cours. Tu tombe vraiment vite dans la déprime quand 7h d’affilés par jour tu n’as rien d’autre à faire que gamberger. Ça ronge à petit feu.
Prouve-lui le contraire alors ! En autre, tu pourrais :
te mettre à travailler,
étudier en parallèle pour ton bac en candidat libre (CNED par exemple),
accumuler des réussites non scolaires (réalisations concrètes, implication associative et j’en passes).
Si j’étais ta mère, je te mettrais au défi, avant d’abandonner les cours, de trouver un job (fast-food par exemple), de montrer que tu es capable d’étudier et réussir seul (par exemple en passant un autre examen en candidat libre, tel que le code de la route ou une certification en langue étrangère), et de me convaincre que tu sais mettre en œuvre des projets à plus ou moins long terme (réalisations concrètes, projets associatifs).
Pour me mettre à travailler, je ne demande que ça, d’être occupé. Cependant, actuellement en dehors du lycée, j’ai tellement peu de temps libre que j’utilise pour me détendre (un peu de sport et de code(sauf qu’en ce moment j’arrive à un point de déprime tel que par moment je n’y arrive pas pour le code alors que c’est une des choses que je préfère faire)).
Concernant le CNED, mes parents n’ont actuellement pas les moyens de m’y inscrire.
J’ai été inscrit peu de temps après mon anniversaire au code de la route, pour la conduite accompagnée. Cela fait donc bientôt un an que j’y suis inscrit. Je n’y suis allé que 8 fois. La dernière fois j’en suis vraiment ressortit mal. Je ne pense honnêtement pas pouvoir y retourner tellement j’en souffre. J’ai un gros problème de concentration quand je fait quelque chose qui ne m’intéresse pas, combiné à une tendance à la déprime quand je gamberge parce que je ne fait rien. Concernant des projets concrets informatiques, ou en bricolage, ma mère n’y considère pas.
D’autant que si tu passes le bac ça ne t’empêches pas de reprendre des études supérieures après.
C’est pour ça que je vais le passer en candidat libre, au cas où je venais à changer d’idée dans le futur.
Attention avec le test de QI, outre les réserves émis plus haut à ce sujet, le test n’est valide que s’il a été passé avec un psy et seul lui peut interpréter le résultat.
Je ne suis pas convaincu que ce test te permette de prendre une décision rationnelle de toute façon.
+
J’ajouterai que la valeur du QI en soit n’a aucun intérêt et que seule l’interprétation fournit vraiment des informations utiles et fiables.
D’ailleurs je vois pas le rapport entre QI et quitter le système scolaire. Si c’est une forme de recherche d’un argument pour en sortir, je trouve ça à la fois naïf, idiot et dangereux.
Je l’ai passé en effet avec une psychologue. Par contre, ça ne pèse pas dans la balance pour ma décision, d’autant plus que je n’ais même pas les résultats
Techniquement oui car à partir de 16 ans l’instruction n’est plus obligatoire. Bien entendu, comme tes parents sont responsables de toi jusqu’à tes 18 ans et doivent veiller à ton intérêt, il faut que les deux soient d’accord.
Cela va de soit pour l’accord parental, c’est pour ça qu’il me faut convaincre ma mère.
Après soyons lucide, passer le bac en candidat libre c’est faisable mais le taux d’échec est important et à priori tu te lances dans 3 ans d’étude en autodidacte. C’est beaucoup. Pour limiter le risque d’échec, j’éviterais à ta place de le passer sans la supervision d’un prof. Car ce serait con de se rendre compte le jour du bac que tu aies à peine un niveau de seconde.
Cela peut être une bonne idée, après je crois que l’on peut trouver les programmes sur internet si je ne me trompe pas. (a vérifier)
de mon point de vue, en France, et dans l’informatique, elle n’a pas tort. Quand je vois le nombre d’entreprises qui foutent ton CV à la poubelle si t’as pas un bac+5 (même si t’as 20 ans d’XP derrière).
Donc soit tu veux arrêter le lycée, passer ton bac en candidat libre, puis reprendre les études supérieures, why not.
Si tu veux juste arrêter pour arrêter (et/ou foncer sur le marché du travail), alors là, non¹.
¹: sauf si tu as déjà quelqu’un (maçon, menuisier, whatever) pour te prendre comme simili-apprenti et te former (ou que tu termines les google jam codes une main dans le dos).
Pour les études supérieurs après le bac, je n’en sait encore rien. Je n’ai pas la chance d’avoir quelqu’un pour me prendre en apprenti. (Ni je pense le talent pour faire un google jam codes une main dans le dos, mais qui sait, ça se tente )
Je soulève simplement que dire que ce n’est pas parfait n’est pas un argument valable pour dire que se barrer lui fera plus de bien que de rester.
Cela me fera moins de mal
A priori, Drulac est mature. Il a posé cette question à la communauté, il doit bien s’attendre à toutes sortes de réponses, y compris à des réponses qui ne lui plaisent pas. S’il avait voulu uniquement des soutiens il aurait contacté en privé les personnes qui partageaient son point de vue dans la précédente discussion.
D’ailleurs encore merci aux gens qui ont envoyés un petit (ou long) MP !
J’aurai trois questions pour toi, Drulac, qui n’ont pas été posée et qui je pense sont primordiales :
Qu’est-ce que tu veux faire ? Où tu te vois dans 5 ou 10 ans ?
Quels sont les moyens à ta disposition pour atteindre l’objectif ci-dessus ?
Quel est ton plan B en cas d’échec ? Aussi bien en terme de moyen que d’objectif.
Je pose ces questions à la fois pour toi, que tu fixes tes idées, pour nous, qui ne pouvons te conseiller correctement si on ne sait pas ce que tu veux, et pour répondre à ta mère : si tu ne sais pas ce que tu veux, choisir une voie compliquée et qui te ferme bien des portes ne peut pas paraitre raisonnable à ta mère.
Dans 5 ou 10 ans, je me voit vivre dans un grand hangar, avec un petit lit dans un coin. Un hangar remplit de bordel de bricolage et de projet en tous genre typiquement comme ça :
Si par moyens tu entends moyens économiques/ressources, je dispose actuellement d’un ordinateur pas trop mauvais, d’une connexion internet, du coté de ma mère elle s’en sort en cumulant beaucoup d’airbnb en plus de son job. Mon père lui était électricien, mais suite à un accident sur un chantier, il ne peut plus travailler depuis maintenant plus d’un an. Cela fait depuis août qu’il n’as plus d’aides, et risque fortement de ne jamais recevoir de pension, alors qu’il ne peut pas marcher sans canne, et donc pas travailler. Il survit grâce à mes grands parents, qui l’aident du mieux qu’ils peuvent. Du coup au niveau des ressources économiques, c’est pas le top.
Si par moyens tu entends connaissances/capacités, j’ai pas mal de connaissances dans le travail dans le bâtiment, dans divers métiers, que mon père m’a transmit, et que j’ai appris en autodidacte. Niveau informatiques, je connais plusieurs langages, qu’ils soient logiciels ou web, avec un niveau que je qualifierais de moyen-avancé, mais pas non plus dans la maîtrise (c’est possible de maîtriser un langage de prog ?). Après, j’ai des compétences très variés qui vont du dessin numérique au montage vidéo basique. Tout ça appris en autodidacte. J’ai également un plutôt bon niveau en course à pied. Je cours les 10km en 41min actuellement, ce qui est plutôt bon pour mon âge, sachant que je cours depuis moins d’un an et que je progresse toujours très rapidement. Pareil, en autodidacte, je n’ai jamais mis les pieds dans un club.
Actuellement, je n’ai pas de plan B, vu que le plan A est de stopper les cours, pour arrêter la souffrance.
Cela me permettra du coup d’avoir du temps pour trouver un ou plusieurs plans B.
Ça a peut-être été dit dans la discussion précédente (et dans ce cas là désolé), mais si la voie générale ne te convient pas, tu as envisagé les autres types de formations (apprentissage, etc.) qui seraient probablement moins académiques (mais quand même diplômantes) ?
Oui j’y ai déjà envisagé, mais je me suis frotté au fait que ça ne m’intéressait pas du tout.
J’ai un gros problème de concentration quand je fait quelque chose qui ne m’intéresse pas, combiné à une tendance à la déprime quand je gamberge parce que je ne fait rien.
Ça promet rien de bon pour payer tes impôts.
Cela me permettra du coup d’avoir du temps pour trouver un ou plusieurs plans B.
Mauvais timing?
Oui j’y ai déjà envisagé, mais je me suis frotté au fait que ça ne m’intéressait pas du tout.
T’as l’air d’avoir du mal à encaissé le fait que dans la vie on fait pas que ce qu’on aime. En revanche on peut se donner les moyens de faire ce qu’on veut, et ça passe par ces phases difficiles mais incontournables.
Je crois que personne ici ne me contredira lorsque je dis qu’on a tous passé des moments chiants et déprimants, y compris dans les domaines qui nous intéressent.
T’as l’air d’avoir du mal à encaissé le fait que dans la vie on fait pas que ce qu’on aime. En revanche on peut se donner les moyens de faire ce qu’on veut, et ça passe par ces phases difficiles mais incontournables.
Je ne suis pas spécialiste ou rien, mais j’aimerais juste dire quelque chose.
Le lycée public peut dérangé certaines personnes, c’est normal, même moi parfois je déteste un peu ce système.
Mais passer le bac en candidat libre n’est pas la seul et meilleure solution. Le mieux serait de faire une école privée Montessori ou d’un système proche de celui là. Le système est différent que celui des écoles publiques car au contraire des écoles publiques qui font avancer tout le monde à une vitesse choisie par le prof, les écoles Montessoris encouragent l’entraide et suivent chaque élèves de près.
Malheureusement, la seule contrainte est que ça coûte de l’argent, et pas juste un menu kebab avec boisson par trimestre …
Il y a aussi autre chose, tu peux te croire en dehors du cadre, tout le monde peut, mais faut que tu saches que ce n’est pas à l’école public de s’adapter aux élèves, mais au contraire.
Dans ce cas, tu as compris que c’était lycée et bac, pas lycée ou bac, non ? Si tu restes au lycée, tu as ton bac dans deux ans et demi. Si tu te barres du lycée, tu as une chance sur deux. Et si tu as du mal à te concentrer sur les trucs chiants (et il y a un paquet de cours que tu trouves chiants, j’ai l’impression), j’ai envie de dire que tu parts avec un handicap, faut être réaliste. Vu le cours du hangar, se passer du bac me semble un mauvais pari.
Ta mere ne sera jamais d’accord, puisque tu pars dans un voie qui t’amènera très probablement vers le chômage et des grosses difficultés financières. Si tu t’amuses à te mettre en échec scolaire volontairement (absences volontaires, rendre copies blanches systématiquement), elle ne pourra pas faire grand chose que d’accepter ton echec, mais elle continuera tres probablement a se battre contre la situation.
Et passer le bac en candidat libre, tu rêves complètement. Se préparer tout seul est extrêmement difficile, surtout quand il n’y a pas une vraie motivation derrière. Surtout que tu ne sembles pas être un élève plus doué que la moyenne, pas de raison que tu réussisses la ou d’autres ont échoué.
Tu ne veux pas de conseils pour ne pas arrêter l’école, mais uniquement pour convaincre ta mère ? Ok : arretes d’aller a l’ecole, ta mere ne va pas te ligoter pour t’y emmener. Et le pire est qu’elle acceptera probablement que tu restes a la maison, en te laissant profiter de tes parents. Parce qu’elle aura l’espoir que tu reprennes tes études avant de finir dans le mur.
Annonce cela a noel, c’est la meilleure période pour ce genre d’annonces.
(Et si tu trouves que ma réponse est sarcastique, rassure toi, ce n’est pas le cas : on a besoin aussi de personnes pour faire les petits boulots mal payés, tu seras utile pour la société).
EDIT : d’ailleurs, dans ton argumentation, tu as oublié de citer une personne célèbre qui a arreter ses études et qui a reussit, comme Bill Gates. C’est l’excuse fatale que ceux dans ta situation sortent habituellement, c’est très efficace.
Le problème n’est pas le Bac. Ce n’est pas un test de QI qu’il te fallait, mais un test psychologique. Ton problème n°1, c’est que tu rejettes le monde adulte, tu rejettes le système. En dehors de toi, tu n’as de considération pour personne. (Je sais que j’exagère, mais l’idée est là).
Si tu obtiens ton bac en candidat-libre, ça te donnera quoi ? Strictement rien, puisque tu vas utiliser ce "succès" pour te conforter dans ton idée : les autres sont tous des nuls.
Dans la précédente discussion, je te suggérais de côtoyer des adultes (club de philatélie, bénévole aux restos du coeur, ce que tu veux !). Essaie de le faire, plutôt que t’enfermer dans ce cercle de l’isolement. Tu vas tomber sur des gens qui ont un vécu, des gens que tu vas estimer et qui vont t’estimer. Et ainsi tu verras le monde d’un autre oeil.
Je sais pas trop comment formuler, je sors ça comme je le sens :
Je suis moi aussi contre une énorme partie du « système ». Pourtant, je suis content d’en profiter pour mes études, et j’ai adopté la vue inverse pour l’éducation : au lieu de ne pas suivre le système éducatif français parce qu’il me fait chier, je le suis pour me forcer à faire ce qui me fais chier. Car je n’ai aucune envie d’échouer, même si je m’ennuie ou que ça m’intéresse pas, du coup, ça m’oblige à bosser ces trucs, et tant mieux. Je sais que ça me servira. Et qui sait, ça peut être plus intéressant que prévu. Mon but actuel est d’obtenir mon DUT (cela passe entre autres par de l’anglais, du droit, de la gestion. Il se trouve que mes notes de gestion crève maintenant étonnamment le plafond, que celle de droit son pas si catastrophique et que mes progrès en anglais sont fulgurants), à plus long terme ma licence pro, et enfin un job.
Une fois que j’aurais une situation stable, alors je commencerais à voir ce que je peux faire. Parce que je vois mal comment je peux changer quoi que soit ou réaliser quoi que ce soit si j’ai déjà du mal à subvenir à mes besoins de base.
Pour finir, j’ai l’impression que tu te surestime…
Petit historique de mon parcours (j’ai aujourd’hui 23 ans, pour situer) :
J’ai sauté une classe (le CE1) parce que j’avais appris à lire à 4 ans en quasi-autodidacte (pas que je m’en souvienne beaucoup).
J’ai voulu arrêter l’école en 4ème, vraiment RIEN ne m’intéressait, aucune matière. A la limite la techno, mais pour ce qu’on faisait…
J’ai redoublé la 3ème, soi-disant parce que je voulais être avec des personnes de mon âge ; je réalise bien aujourd’hui que c’est juste que j’avais laissé tomber.
Je suis passé au lycée après ma deuxième 3ème, puis en 1ère STI électronique, que j’ai totalement foirée.
Réorientation et ayant été intéressé par la prog et l’info depuis longtemps, je suis parti en STG GSI, la seule section à l’époque avec un semblant d’info dedans, presque par dépit au début.
Je suis passé en BTS SIO (anciennement IG - Informatique de Gestion), que j’ai largement réussi.
J’ai été accepté en licence info, qui a été assez dure mais que j’ai quand même réussie. Aujourd’hui, je suis en première année de Master Informatique.
Tout ça n’est pas pour raconter ma vie (j’ai voulu trouver un compris entre explications et blabla inutile, peut-être mal jaugé), c’est pour t’expliquer mon parcours pour montrer que même si tu veux arrêter l’école relativement tôt, ce n’est pas une raison pour tout foutre en l’air.
J’ai voulu tout arrêter à 13/14 ans, je ne pouvais évidemment pas mais c’était mon but. Résultat je vais finir bac +5, même avec deux ans de retard, en ayant eu pour projet de ne même pas avoir ledit bac.
Je veux aussi montrer qu’il n’y a aucune corrélation entre les bonnes/mauvaises notes et l’intelligence (sous-entendu que je ne vois absolument pas l’intérêt de faire un test de QI, à part pour faire miroiter l’espoir d’être un génie (ou un abruti, mais c’est un autre problème)). Je me considère à ce niveau-là comme en-dessous de la moyenne pour être honnête, et pourtant regarde où j’en suis.
Énormément de jeunes ne supportent pas l’école de nos jours et ne voient pas l’intérêt de ce qu’on apprend, d’autant plus aujourd’hui (ayant deux petites sœurs au collège, je peux témoigner de l’incompétence flagrante de l’Éducation Nationale, faisant des choix de plus en plus stupides d’année en année).
…Et alors ? Malheureusement le système scolaire français est fait comme ça, c’est triste je suis d’accord, mais à toi de l’accepter ou de déménager. Parce que rien ne changera de sitôt.
La France se base plus sur des diplômes que sur des années d’expérience, c’est un fait. A 50 ans mon père, travaillant depuis ses 20 ans et étant à son compte depuis 10 ans, s’est vu demander son diplôme du BTS pour une affaire. Voilà où on en est aujourd’hui, je trouve ça stupide mais c’est la réalité : à moins d’avoir de la chance (et je ne dis pas que c’est rare, il faut juste trouver), sans diplôme, tu n’es rien en France.
Ceci étant, je pense aussi que c’est effectivement franchement risqué de passer son bac en candidat libre, à moins d’avoir un bon suivi. C’est un peu quitte ou double, et à moins de tomber sur les bonnes personnes, tu n’auras jamais le même salaire que si tu avais continué ne serait-ce que jusqu’au bac, si pas plus loin.
Pour résumer/TL;DR : suck it up, les trucs cool c’est pour plus tard. T’auras tout le temps de les apprendre et les appliquer, encore faut-il arriver jusque-là, même si c’est dur à supporter.
Malheureusement, je comprend cela plus que tu ne le crois. J’ai moi-même eu pas mal de problèmes avec l’EN, surtout dans ma période collège. Je suis d’ailleurs en recherche d’une voie quelconque en ce moment, après avoir eu mon bac en Juin dernier.
Sinon, ma position sur les deux messages suivants est partagée. D’un côté, je suis d’accord avec le fond (et avec la forme dans une moindre mesure), mais en même temps, quelque chose me dérange. Je ne peux bien sur pas m’exprimer au nom de Drulac, mais une telle situation engendre un conflit intérieur puissant, et il me semble que ce point est à prendre en compte. Oui, arrêter tout simplement d’y aller est possible, et aurait de lourdes conséquences. Mais, continuer à y aller en aurait aussi. Depuis le premier message de ton premier topic sur le sujet, nous débattons tous pour tenter de convaincre les autres que notre solution est celle « du moindre mal ». La question n’est pas là. Le problème n’est pas de trouver ce qui aura le moins de chances d’avoir des conséquences néfastes (et là on part dans un mélange de proba et de statistiques), mais de déterminer quelle est la voie qui te permettrait de vivre dans des conditions qui te rendraient heureux. Comme je le disais dans mon précédent message, c’est un vaste problème puisqu’au fond, peu de gens sont vraiment heureux (et là encore, ça mène à un autre très long débat sur la pertinence du concept du bonheur, entre autres).
Et c’est là que je rejoints puissamment elegance (pour une fois) : il te faudrait un suivi par un psychologue. Ou mieux : par un psychiatre. Et je ne veux absolument pas dire que tu as une quelconque "maladie" mentale ou quoi que ce soit de ce genre. Mais les psy ne sont pas là que pour diagnostiquer des schizophrènes et mettre des gens sous camisoles (sauf les très mauvais ). Un psychiatre pourrait t’aider à réfléchir à ta condition actuelle et à trouver une voie qui te satisferait tout en prenant moins de risques.
Aussi et pour finir, je plussoie également sur le fait qu’une activité de type associative pourrait t’être très bénéfique, et je te conseille d’ailleurs quelque chose dans le domaine du social (au sens le plus large). Bon par contre, je reconnais que c’est l’hôpital qui se fout de la charité, parce que j’ai moi-même une formation de secourisme en équipe tout en étant (pour l’instant) trop timide pour oser intégrer un poste de secourisme. Toutefois, le travail (même non rémunéré) dans le social apporte plusieurs avantages notoires, à commencer par l’estime de soi.
Désolé pour le pavé, mais en ce moment j'ai vraiment envie d'exprimer toutes les nuances de ma pensée. J'espère que je suis resté compréhensible.
Je veux aussi montrer qu’il n’y a aucune corrélation entre les bonnes/mauvaises notes et l’intelligence (sous-entendu que je ne vois absolument pas l’intérêt de faire un test de QI, à part pour faire miroiter l’espoir d’être un génie (ou un abruti, mais c’est un autre problème)). Je me considère à ce niveau-là comme en-dessous de la moyenne pour être honnête, et pourtant regarde où j’en suis.
Je ne suis que partiellement d’accord. Oui, on peut être un génie et avoir de mauvaises notes, et inversement. Toutefois, un test de QI peut permettre d’expliquer certaines choses, telles qu’un sentiment d’exclusion. Et pour cela, je ne m’étalerais pas et je dirais juste ceci :
Premièrement, le fait d’être HQI (Haut Quotient Intellectuel) est handicapant, car cela apporte aussi une autre perception du monde, et parfois même une pensée arborescente. Et dans notre société, être différent, c’est juste la pire chose qu’on puisse être.
Pour finir, puisque Drulac lui-même annonce ne pas encore avoir eu les résultats de ce test, et ne pas s’en servir comme un facteur de décision, il me parait vain de continuer à débattre là dessus.
Toutefois, un test de QI peut permettre d’expliquer certaines choses, telles qu’un sentiment d’exclusion.
Le test de QI n’expliquera rien de tel. Le test de QI teste (avec plus ou moins de précision et fiabilité) tes aptitudes brutes de réflexion et compréhension à un instant t. Ça ne te dira rien sur les problèmes que tu peux avoir sur le plan social ou personnel. Il faut arrêter le mythe du type trop intelligent pour vivre en société. Il y a corrélation entre haut QI et troubles sociaux, mais ce n’est pas systématique.
@Drulac, il y a je pense un soucis dans ta démarche, qui n’est pas cohérente et je pense que ta mère le sait et c’est pourquoi elle refuse.
Le soucis est qu’en réalité tu n’as pas de plans. Je ne considère pas que quitter le lycée et passer en candidat libre le bac soit un plan à eux seuls.
Déjà parce que tu ne sembles pas vraiment savoir exactement ce que tu souhaites faire plus tard, et suivant le métier que tu voudras il te sera irréaliste d’aller faire des études supérieures même en ayant le bac en poche car de nombreuses filières vont exiger bien plus de toi que le simple niveau bac en prérequis.
Tant que ce point n’est pas clair, que tu n’as pas un objectif de carrière réaliste / raisonnable, cela risque de te poser un soucis quand tu réaliseras que ce que tu souhaites faire n’est pas atteignable.
Ensuite, tu le dis toi même, tu n’arrives pas à te concentrer sur ce que tu n’aimes pas faire. Vu que l’école t’emmerde profondément, je pense que pas mal de matières aussi. Comment tu veux réussir le bac si tu dois apprendre seul 3 années de programmes alors que tu sais d’avance qu’une partie du dit programme tu ne pourras pas l’apprendre par toi même ?
L’exemple du code de la route en est révélateur, avec une supervision légère (car en général les parents comme le moniteur ne mettent pas trop la pression pour le code) tu abandonnes car cela te saoule. Pourquoi pour le bac en candidat libre ce serait différent ? Il te faudra forcément un cadre ou quelqu’un pour te mettre le coup de pied aux fesses nécessaire.
En plus, déjà que ton plan initial n’est pas très élaboré, tu n’as aucune alternative. Je te déconseille très fortement de quitter le lycée sans un plan A plus mûr et un plan B qui tienne la route. Car si jamais le plan A foire, revenir en arrière sera très difficile voire impossible (recommencer le lycée à 18 ans c’est plutôt délicat). Même si cela ne dure qu’une année, revenir à l’école après l’avoir quitté est très difficile. Un peu comme le marché du travail par ailleurs. Il est donc préférable que tu ne partes que si tu as de quoi rebondir.
Je pense que ta mère te connaît aussi, et je doute qu’elle change d’avis sans que tu améliores ce que je dis. Vous connaissez tes défauts, tu dois montrer que tu peux les atténuer (ce que pour l’instant tu ne démontres pas) en prenant des mesures fortes et tangibles. Sans quoi elle ne peut pas avoir confiance en ton projet et du coup refusera forcément.
Merci pour tes réponses Drulac. Beaucoup a été dit, et je plussoie fortement ce que dit Renault au-dessus.
Je me permet un petit écart à propos de l’autodidaxie. Ça n’a rien de mal, vraiment, mais je suis convaincu que ça limite. Vient un moment où il faut confronter sa pratique à celle des autres pour progresser. Ça peut paraitre anecdotique dans ce sujet, mais je n’en suis pas si sûr. Tu parais souvent persuadé que tu arrives à tout faire très bien tout seul, et que quand tu te foires, c’est que ça ne t’intéresse pas (le code de la route, par exemple). Et tu t’étonnes de ne pas réussir à convaincre. Pas moi.
Pour se faire entendre, il faut savoir écouter.
Partir est un moyen, pas une fin. Muris ton projet, trouves quelque chose de réaliste. Si tu aimes les métiers manuels, peut-être que l’apprentissage te conviendrait mieux. Je lances un peu ça en l’air, mais il n’y a pas que seconde général ou bac en candidat libre de possible.
De ce que tu nous dit, autant je comprends ton envie de tout lâcher, autant je comprends ta mère qui refuse. Et je pense qu’avec ton projet actuel, ce sera très difficile de la convaincre.
Il faut arrêter le mythe du type trop intelligent pour vivre en société. Il y a corrélation entre haut QI et troubles sociaux, mais ce n’est pas systématique.
Et tout au plus, si le mythe est fondée, si le test est bien fait et si drulac a un niveau au dessus de la moyenne ça explique tout au plus pourquoi il est mal a l’aise à l’école, mais ça ne justifie pas pour autant de quitter l’école.
Deux choses me gène Drulac dans ton raisonnement:
Tu considère l’école comme uniquement une source de connaissance qui peuvent être acquises à l’extérieur,
Tu as décidé de quitter l’école mais tu ne sais pas ce que tu va affaire une fois cela fait (en dehors de "passer ton bac en candidat libre" qui est une broutille au vue des conséquence de ton choix).
Pour le premier point, déjà il y a un coté sociétal important à l’école. Quelque soit ton niveau de compétence acquis a part, si tu postule pour un poste dans ma boite et que tu me dis que tu as quitté l’école comme ça, il est probable que tu ne sois pas retenu car on en déduira que tu as des problèmes relationnelles qui vont poser problème. C’est peut être vrai, peut être faux mais c’est un fait. Typiquement dans notre boite on s’intéresse pas qu’aux compétences, il faut que la personne vive dans la société. Ensuite, même si on ignore ce point, qu’on le veuille ou non la société de façon général et française en particulier accorde beaucoup d’importance aux diplômes. On peut le regretter mais c’est un fait. Du coup en quittant l’école tu t’exclue volontairement de la société. Et il sera très compliqué d’y revenir. D’ailleurs beaucoup d’entreprises mêmes "modernes" y accordent beaucoup d’importances. Prenez la majorité des offres d’emploies techniques de Google et vous verrez qu’elles commencent par un "computer science major degree required".
Contrairement a ce que certains disent, ça ne conditionne pas que ton lycée. Faire des études sups sera très compliqué. La majorité des établissements et filières recrutent sur dossier (tu en aura pas, tu pourra pas rentrer). Passer le bac en candidat libre te limite les études supérieur à la fac et à certaines écoles privées. Si j’ai bien compris tes parents ne roulent pas sur l’or, il est donc probable que la fac soit ta seule possibilité. Ce n’est pas un mal mais ça limite grandement les choses. Dans certains domaines (commerces, marketing voir ingénierie) ce ne sont pas les filières de fac qui permettent d’y accéder, ou difficilement. Quitter l’école maintenant te ferme donc beaucoup de portes pour l’avenir.
Pour le deuxième point, quand je vois la photo que tu as posté, je me dis que tu n’as pas compris la question. Comment sera ton appart on s’en fout. Par contre pour l’avoir il va falloir que tu gagne ta vie. Manifestement tes parents ne te permettrons pas de vivre sans travailler, ils n’en auront pas les moyens. Si tu pense que c’est avec le RSA ou des petits jobs que tu pourra t’acheter un atelier de ce genre, tu te trompe. Le fond de la question était de savoir comment tu comptais vivre. Manifestement tu ne sais pas. Tu ne semble même pas avoir d’idée sur le type de boulot que tu voudrais faire. C’est problématique car il t’en faudra un pour vivre et que ta décision risque de te fermer beaucoup de portes. Une fois parti de l’école, il sera trop tard.
Mon objectif n’est pas d’être moralisateur mais d’essayer de te faire comprendre que ta décision a beaucoup plus de conséquence que de rester simplement 3 ans à la maison.
Je conçois qu’on peut être mal a l’école. J’ai moi même pas été toujours en joie, en particulier au collège. Devant mon "c’est chiant ce qu’on y apprend" j’ai fini en CAP/BEP. Heureusement pour moi, j’ai réagi en me prenant en main quand je me suis rendu compte que je m’enfonçait dans une voie qui ne me convenait pas. J’ai serré les dents et réussi a rattraper une filière plus classique et au fur et a mesure des année le malaise que j’avais avec l’école a disparut. En prépa, puis à l’école, j’ai eu des cours et des filières qui me correspondaient plus. Si j’avais arrêté je serais aujourd’hui ouvrier et, même si je n’ai rien contre ce type de métier très manuel, je sais que ça ne me conviendrait pas et que je serais toujours malheureux d’aller travailler.
Pour terminer, juste une question : Tu es mal a l’aise à l’école, je peux le comprendre, mais tu en as déduis que tu devais la quitter. Quid des autres possibilités ? Entre autre changer d’établissement ? Ou trouver des filières plus spécifiques ?
Au passage, si je puis me permettre, les difficultés de ton père devrait t’inciter à réfléchir à un plan B sérieux car la vie n’est pas un long fleuve tranquille et que des imprévus peuvent survenir.
Premièrement, le fait d’être HQI (Haut Quotient Intellectuel) est handicapant, car cela apporte aussi une autre perception du monde, et parfois même une pensée arborescente. Et dans notre société, être différent, c’est juste la pire chose qu’on puisse être.
What ? Les HQI auraient des yeux lasers, des sens ultraperformants et 12 cerveaux en 1 ?
Je pense que se faire des amis peut-être utile aussi. Tu n’es certainement pas le seul dans ton bahut à être dans une telle situation, et tu peux très bien t’entendre avec des personnes plus ou moins dans le même cas. C’est un peu comme ça que j’ai fait ma terminale… j’ai passé l’année à discuter et faire autre chose en cours avec des amis qui s’ennuyait autant que moi en cours (de plus, les matières « chiantes » n’étant pas les mêmes pour chacun, on s’entraidait).
Pour finir, sache que dans le supérieur, ça se corse généralement, et si tu choisis bien ta voie, les quelques trucs « chiants » restants sont, à défaut d’être intéressants, très utiles, et à la longue, ça peut même devenir intéressant. Et même si ces autres matières semblent faciles, c’est intéressant.
– EDIT
Ah, et au fait, être asocial ou exclu (notamment pour les raisons dont on parle ici) n’a rien de dramatique ou irréversible, par expérience personnelle.
Le problème c’est que je ne PEUX plus continuer d’y aller. Ça ne sert à rien d’essayer de m’en dissuader, ma décision est déjà prise. Mon but n’est pas de me prouver qu’il est possible de réussir sans avoir fait d’études. Le but est d’abroger cette souffrance.
Tu ne veux pas de conseils pour ne pas arrêter l’école, mais uniquement pour convaincre ta mère ? Ok : arretes d’aller a l’ecole, ta mere ne va pas te ligoter pour t’y emmener. Et le pire est qu’elle acceptera probablement que tu restes a la maison, en te laissant profiter de tes parents. Parce qu’elle aura l’espoir que tu reprennes tes études avant de finir dans le mur.
Justement, je veux éviter d’en arriver là, mais elle est déjà prévenue que je ferais ça si elle ne me laisse pas quitter le lycée de la manière "administratiive".
Annonce cela a noel, c’est la meilleure période pour ce genre d’annonces.
Elle est déjà au courant de mon choix depuis près d’un mois.
Le problème n’est pas le Bac. Ce n’est pas un test de QI qu’il te fallait, mais un test psychologique. Ton problème n°1, c’est que tu rejettes le monde adulte, tu rejettes le système. En dehors de toi, tu n’as de considération pour personne. (Je sais que j’exagère, mais l’idée est là).
Bien au contraire, j’ai déjà eu par le passé quelques supers profs, qui étaient extrêmement haut dans mon estime.
Si tu obtiens ton bac en candidat-libre, ça te donnera quoi ? Strictement rien, puisque tu vas utiliser ce "succès" pour te conforter dans ton idée : les autres sont tous des nuls.
Non. Je veux tenter le bac en candidat libre, pour plus tard, si je change d’avis et que je veux retourner faire des études, pouvoir me retourner.
Dans la précédente discussion, je te suggérais de côtoyer des adultes (club de philatélie, bénévole aux restos du coeur, ce que tu veux !). Essaie de le faire, plutôt que t’enfermer dans ce cercle de l’isolement. Tu vas tomber sur des gens qui ont un vécu, des gens que tu vas estimer et qui vont t’estimer. Et ainsi tu verras le monde d’un autre oeil.
Rien ne m’empêche de faire ça après l’arrêt du lycée, vu que j’aurais du temps. Actuellement, je n’ai pas du tout le temps
Pour finir, j’ai l’impression que tu te surestime…
Qu’est-ce qui te donne cette impression ?
Tout ça […] pour t’expliquer mon parcours pour montrer que même si tu veux arrêter l’école relativement tôt, ce n’est pas une raison pour tout foutre en l’air. J’ai voulu tout arrêter à 13/14 ans, je ne pouvais évidemment pas mais c’était mon but. Résultat je vais finir bac +5, même avec deux ans de retard, en ayant eu pour projet de ne même pas avoir ledit bac.
Cela fait depuis la 5ème que je ne demande que d’arrêter les cours. J’en suis arrivé au point de saturation.
Je veux aussi montrer qu’il n’y a aucune corrélation entre les bonnes/mauvaises notes et l’intelligence (sous-entendu que je ne vois absolument pas l’intérêt de faire un test de QI, à part pour faire miroiter l’espoir d’être un génie (ou un abruti, mais c’est un autre problème)).
C’est pas moi, mais la COP qui a souhaité que je passe un test de QI.
Énormément de jeunes ne supportent pas l’école de nos jours et ne voient pas l’intérêt de ce qu’on apprend, d’autant plus aujourd’hui (ayant deux petites sœurs au collège, je peux témoigner de l’incompétence flagrante de l’Éducation Nationale, faisant des choix de plus en plus stupides d’année en année).
…Et alors ? Malheureusement le système scolaire français est fait comme ça, c’est triste je suis d’accord, mais à toi de l’accepter ou de déménager. Parce que rien ne changera de sitôt.
Justement c’est ce que je veux faire, déménager. Partir loin.
Pour résumer/TL;DR : suck it up, les trucs cool c’est pour plus tard. T’auras tout le temps de les apprendre et les appliquer, encore faut-il arriver jusque-là, même si c’est dur à supporter.
Sauf que j’en suis arrivé à un point où ce n’est vraiment plus supportable du tout.
@Drulac, il y a je pense un soucis dans ta démarche, qui n’est pas cohérente et je pense que ta mère le sait et c’est pourquoi elle refuse.
Le soucis est qu’en réalité tu n’as pas de plans. Je ne considère pas que quitter le lycée et passer en candidat libre le bac soit un plan à eux seuls.
Justement, je n’ai pas de plan, parce que le seul truc que je veux faire, c’est m’échapper. Je cherche pas à trouver une meilleur solution, mais une moins mauvaise.
Déjà parce que tu ne sembles pas vraiment savoir exactement ce que tu souhaites faire plus tard, et suivant le métier que tu voudras il te sera irréaliste d’aller faire des études supérieures même en ayant le bac en poche car de nombreuses filières vont exiger bien plus de toi que le simple niveau bac en prérequis.
Tant que ce point n’est pas clair, que tu n’as pas un objectif de carrière réaliste / raisonnable, cela risque de te poser un soucis quand tu réaliseras que ce que tu souhaites faire n’est pas atteignable.
C’est loin d’être faux. C’est justement pour ça que je veux quand même passer le bac, au cas où, pour avoir quand même un minimum de filière où aller.
Ensuite, tu le dis toi même, tu n’arrives pas à te concentrer sur ce que tu n’aimes pas faire. Vu que l’école t’emmerde profondément, je pense que pas mal de matières aussi. Comment tu veux réussir le bac si tu dois apprendre seul 3 années de programmes alors que tu sais d’avance qu’une partie du dit programme tu ne pourras pas l’apprendre par toi même ?
Non justement, la majorité des matières je les travaille déjà chez moi, parce que ça m’intéresse, mais sous un autre angle.
L’exemple du code de la route en est révélateur, avec une supervision légère (car en général les parents comme le moniteur ne mettent pas trop la pression pour le code) tu abandonnes car cela te saoule. Pourquoi pour le bac en candidat libre ce serait différent ? Il te faudra forcément un cadre ou quelqu’un pour te mettre le coup de pied aux fesses nécessaire.
C’est à dire que c’est mes parents qui m’ont forcés à y aller. Je n’avais déjà pas envie d’y aller, avant même d’y être inscrit. De plus je n’ai pas eu la moindre pression ni du moniteur (y en a pas en même temps) ni de mes parents tant que j’y allais. Je ne peux plus y retourner car cela engendre une souffrance vraiment énorme parce que je faisait quelque chose que je n’aimais pas, d’une manière que j’aimais pas.
En plus, déjà que ton plan initial n’est pas très élaboré, tu n’as aucune alternative. Je te déconseille très fortement de quitter le lycée sans un plan A plus mûr et un plan B qui tienne la route. Car si jamais le plan A foire, revenir en arrière sera très difficile voire impossible (recommencer le lycée à 18 ans c’est plutôt délicat). Même si cela ne dure qu’une année, revenir à l’école après l’avoir quitté est très difficile. Un peu comme le marché du travail par ailleurs. Il est donc préférable que tu ne partes que si tu as de quoi rebondir.
Raison de plus pour réfléchir ! Partir de l’école n’est pas la seule solution ! Quid de changer d’établissements ? Dans quelques mois tu aura fini la seconde, tu va pouvoir aller dans beaucoup de filières différentes, pourquoi ne pas essayer ?
Ce que tu ne semble pas comprendre est que passer ton bac en candidat libre n’est pas une solution suffisante pour pouvoir reprendre les études.
Tu ne supporte plus l’école c’est une chose mais il y a d’autres écoles, d’autres filières voir d’autres formes d’enseignements.
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