Un point qui n’a pas été abordé est la question des codes. Quand tu arrives dans un groupe déjà formé, des choses se sont passées avant ton arrivé. Et là, il peut y avoir des réactions que l’on juge étonnantes.
Pour prendre un exemple simple, ici, quand on vient poser une question, il est d’usage de dire « bonjour » au début du message, et de le présenter correctement. Autant ceux qui le présente mal n’ont souvent pas de réponse (on n’a pas de boule de cristal pour comprendre leur problème si ce n’est pas clair), autant celui qui ne dit même pas bonjour passe un gougnafier et se fait largement moinssé.
C’est un point indépendant de l’ambiance, c’est une double question de code et d’accueil. On a sur ce sujet un exemple magistral de membre n’ayant pas respecté les codes lors de son arrivé et qui est passé pour un troll de bas étage. Que ce soit le cas ou non ne change rien, il y a eu déterrage, propos péremptoires et mépris d’une catégorie de personne. Ailleurs, ça aurait un être un facteur d’intégration, ici, non.
Dans toute communauté, il y a des codes de bonne conduite ; le nouveau qui débarque et piétine ces codes sera rejeté. La différence de taille entre une communauté et une secte est la question de l’influence d’un « manitou ». D’ailleurs, dans bien des communautés, les règles ne sont pas écrites dans le marbre et peuvent être changées… par les membres de la communauté.
Pour finir, ne dramatisons pas les choses ; il y a un paquet d’association et de communautés dans lesquels on peut venir sans craindre de se faire cracher dessus, tant en ligne qu’en vrai. Quand je débarque dans une association sportive, je ne pose pas la question de savoir si j’enfreins le code de bonne conduite : on me dira bien vite les choses à faire et ne pas faire (qu’elles soient là pour des raisons historiques ou pratiques).
Pour re-finir, je pense que les gens ne sont pas malveillant, dans le sens où ce n’est pas le fait s’opposer (à dessein ou non) aux codes qui choque, mais le fait de continuer encore et encore. Errare humanum est, sed in errare perseverare diabolicum..