@Holosmos : Est-ce que tu as une réponse différente pour le problème précédent ? Tu as d’autres défis de la même source ?
Voici un autre problème.
Quels sont les triangles équilatéraux qui ont des coordonnées entières ? Les triangles isocèles ? Les triangles rectangles ? (Il faut dire en gros comment les obtenir tous, sans forcément tout bien détailler.)
J’ai pas le temps pour le reste, voilà déjà la réponse pour les triangles équilatéraux :
Il n’en existe pas (en considérant qu’un point n’est pas un triangle équilatéral). Supposons PA qu’il en existe, si c’est le cas en se plaçant dans le plan complexe on doit avoir un triangle ayant deux points d’affixes 0 et k+qi,k,q∈Z, le troisième point à donc pour affixe : ei±π/3⋅(k+qi), et ce point n’est clairement pas à coordonnées entières puisque 3 est irrationnel.
N.B: désolé mais mon portable bug donc je ne peux pas mettre en caché
Pour les triangles rectangles : On prend un point A quelconque (xA,yA). On prend un point B quelconque (xB, yB) avec xA,yA, xB et yB entiers quand même.
Et on prend tous les points C obtenus par xC = xA + k(yB-yA) , yC = yA -k(xB-xA) avec ke entier quelconque non nul. Tous les triangles (ABC) ainsi obtenus sont rectangles en A
Pour les triangles isocèles, on procède pratiquement de la même façon que pour les triangles rectangles. Un triangle isocèle, c’est 2 triangles rectangles 'symétriques’.
On prend donc 2 points A et B à coordonnées entières. H le milieu de AB. C, sur la perpendiculaire à AB pasant par H : xC = xH + k(yH-yA) , yC = yH -k(xH-xA) avec k entier, ou demi-entier.
Tous les triangles ABC obtenus sont isocèles, reste à rejeter ceux pour lesquels C n’est pas à cooronnées entières.
(Je me rends compte que je me suis planté dans la formulation de ma question : je voulais demander les triangles rectangles et les triangles isocèles qui sont à côtés entiers et non à coordonnées entières. Mais tant pis !)
Oui, c’est équivalent : trouver les triplets pythagoriciens. Le point commun entre les deux questions (triangle équilatéral et triplets pythagoriciens) c’était qu’on pouvait les résoudre grâce à Q[i] (on prend tous les nombres complexes dont les coordonnées sont rationnelles, c’est stable par inversion). C’est ce que tu as utilisé implicitement dans ta réponse.
L’indice du gradient autour du cercle est non nul, donc il existe un point critique dans le disque.
Je suppose que ça ne compte pas vraiment comme solution, mais je ne pouvais pas m’empêcher de citer ce joli théorème.
Y a une jolie façon de démontrer Poincaré-Hopf que j’ai trouvé dans le livre de Thurston. Ça peut se faire à la main, mais malheureusement je suis pas à proximité de mon pc pour le rédiger
Pour la seule manière que je vois d’interpréter la question, on a N≤n+1. Qu’est-ce qu’un simplexe régulier dans RPn−1 ? Je sais ce qu’est un simplexe régulier dans Rn, mais pas dans RPn.
On peut déjà reformuler le problème en termes matriciels. Si (xi)i=1N sont des vecteurs de Rn, alors la matrice de Gram associée (⟨xi,xj⟩)i,j est de rang inférieur ou égal à n. Il s’agit donc de montrer qu’une matrice symétrique de taille 2n(n+1)+1 avec des 1 sur la diagonale et des ±α aux autres endroits (et sans ligne en double) a obligatoirement un rang strictement supérieur à n. Bof, reformulation pas très jolie.
EDIT :
Je ne pense pas que ma reformulation aide. J’essaierai plutôt une preuve par récurrence demain. Ça fonctionne déjà pour n=2 et n=3 (facile puisque je peux visualiser). Pour n=2, on commence par choisir x1. Ensuite on a quatre vecteurs de norme 1 qui vérifient ⟨x,x1⟩=α. Comme on est dans RP2−1, on n’a que deux possibilités, donc au maximum 3 vecteurs sélectionnés. Pour n=3, on commence pareil par choisir x1. On se retrouve avec deux cercles de possibilités, mais ça ne fait qu’un seul cercle car dans RP3−1. On choisit un point sur ce cercle, et cela donne deux autres cercles, avec au maximum 4 points d’intersection avec les deux premiers. Donc au total, 2+4=6, c’est encore bon. Désolé, c’est pas bien rédigé mais voilà ça fonctionne à la main pour n=2 et n=3, je regarderai plus tard pour n plus grand.
Je n’avais pas pensé aux matrices de Gram. Néanmoins, même si tu le sais pour α=0 on a pas 4 possibilités pour ∣⟨x,xi⟩∣=0. Mais 2 (avec une norme de 1) en se plaçant dans RP, ça revient à une seule et donc la propriété est clairement vraie.
Si on veut avoir 7 vecteurs, il faut se placer en dimension 5 au moins, donc la borne demandée n’est pas optimale (si n=4 alors N≤6). Avec sage on peut tester toutes les matrices de Gram possibles, et on voit que le rang minimal est 5 pour 7 vecteurs, atteint par exemple avec α=1/3.
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