Je suis frappé par une grosse différence de traitement des élèves face au risques sanitaires.
D’un côté, on a une hystérie de précautions lors de la rentrée scolaire en primaire, avec des élèves qui doivent fournir in certificat médical, des classes et même des écoles fermées.
De l’autre, on voit des foules compactes d’étudiants dans des espaces fermés de leur université, et on pointe du doigt "les fêtes étudiantes".
Je note que le ministère concerné ne prend aucune décision, de content d’en appeler ) la responsabilité de chacun : Covid-19 : l’enseignement supérieur français mobilisé.
Dès demain, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation rencontrera l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, et notamment les organisations étudiantes, afin de travailler à des solutions permettant de faire que cette nouvelle année universitaire se déroule en sécurité et sans obstacle majeur sur les formations et l’apprentissage.
le dès demain, c’était le 16 septembre …
Tout ce qu’on a vu, c’est l’application éventuelle des demi-amphi avec un groupe A qui vient à la fac les semaines paires, un un groupe B qui suivrait à distance, et l’inverse les semaines impaires … sauf que les étudiant ne savent pas toujours dans quel groupe ils sont !
Des enseignants qui se retrouvent à gérer des outils de video conférence sans aucune formation préalable ni documentation disponible …
Le comble, c’est ce que je viens de lire :
L’interdiction des rassemblements publics de plus de dix personnes s’applique sur la voie publique mais pas dans les ERP accueillant du public. Elle ne s’applique donc pas dans les enceintes, y compris le domaine extérieur, des établissements publics d’enseignement supérieur ou des restaurants universitaires.
Autrement dit, les étudiants peuvent aller s’entasser dans leurs fac (avec masque) et leurs RU…
A Marseille, les restaurants sont fermés, sauf les RU ???
J’ai quand même l’impression que la santé des étudiants et des enseignants n’est pas un soucis majeur … On leur demande de porter un masque (ça reste possible) et de respecter les distances entre personnes (alors là, on rêve), sans oublier de se laver les mains ou de mettre du gel hydroalcoolique, et surtout de ne pas faire la fête.