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Durant les deux années de prépa Maths que je termine, une bonne partie de mes cours commençaient comme cela :
- Algèbre linéaire : « On appelle espace vectoriel tout triplet… »
- Polynômes : « On apelle polynôme… »
- Séries entières : « On appelle série entière toute série de fonctions… »
- Développements limités : « On dit que
$f$ est négligeable devant$g$ lorsque… »
Et l'aspect pédagogique de cet enseignement me rend perplexe. Ca passe avec des étudiants pratiquant régulièrement les Maths et aimant ça, mais je doute que cela plaise aux non-matheux. Effectivement, ces derniers n'ont pas d'intérêt particulier de faire des Maths autre que le fait que ça leur servirait ailleurs. Du coup, je me pose la question : comment enseigner les Maths…
… aux non-matheux ?
Looping citait quelque part quelqu'un en disant qu'on commence vraiment à faire des Maths quand on arrête de se demander à quoi ça sert. Mais allez expliquer ça aux non-matheux. Du coup, je me demande comment procéder, ne serait-ce que pour les notions de base. Comment, par exemple, introduire les fonctions à un collégien, sans l'obliger à s'asseoir sur une chaise et à écouter le professeur sous peine de mauvaises notes ?
En Physique c'est plus simple, vu qu'il est assez simple de se baser sur des phénomènes concrets, des situations attrayantes, des faits curieux… pour introduire des notions abstraites. Mais en Maths ?
… aux matheux ?
C'est probablement dû au cadre de la prépa, mais mes cours forment tous une suite de théorèmes, définitions, propositions… à apprendre, accompagnés d'exercices. Selon vous, cette méthode est-elle concluante ? Comment pourrait-on faire des Maths autrement ? Une approche historique vous semblerait-t-elle plus judicieuse ?
Merci !
Édité par Vayel
"Bienheureux celui qui sait rire de lui-même, il n’a pas fini de s’amuser." Joseph Folliet