Mon avenir professionnel

a marqué ce sujet comme résolu.

Je ne sais pas si c’est pareil dans toutes les facs. Là où j’étais, à Diderot, c’était tout simplement deux licences regroupées en une. Il y a des cours communs en info et en maths, donc ça rend la chose faisable. Après, je crois qu’il y avait un module de chaque licence qui avait sauté. Dans le choix des spécialités et des projets, dans les années suivantes, je crois qu’il y a également quelques petits trucs qui changent. À noter que tu peux choisir tes options parmi des options de maths ou d’info, tu dois juste valider le bon nombre de crédits ECTS pour les deux licences.

Faut préciser que tu as un emploi du temps plus chargé en L1, c’était une trentaine d’heures pour moi.

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Pour tout vous dire, je suis autodidacte au point de me préparer mes propres cours (pour les maths, la physique mais dans ce domaine je n’avance pas car j’attend d’abord d’être calé en analyse, en chimie, en physiologie et même dans l’apprentissage de l’anglais (que je maîtrise plutôt bien) et bientôt l’espagnol). Cela serait dommage de devoir tout abandonner, n’y a t-il pas un cursus qui ne compromette pas ces recherches?

Le double cursus mathématique/informatique est intéressant. Cependant, comme cela se passe? Cela se fait en prépa? En université?

Il existe des doubles licences maths-info, par exemple à Paris 7.

À ne pas confondre avec des licences maths-info, qui ne délivre qu’un seul diplôme de licence. Là où une double licence en délivre deux.

À ma connaissance, les prépas scientifiques (contrairement aux littéraires) ne permettent pas de valider de licence (niveau L3) et donc à forciori de double-licence. Mais à l’issu de la seconde année, il est peut-être possible de postuler pour une L3 maths-info.

Pour tout vous dire, je suis autodidacte au point de me préparer mes propres cours (pour les maths, la physique mais dans ce domaine je n’avance pas car j’attend d’abord d’être calé en analyse, en chimie, en physiologie et même dans l’apprentissage de l’anglais (que je maîtrise plutôt bien) et d’ici peu l’espagnol). Cela serait dommage de devoir tout abandonner, n’y a t-il pas un cursus qui ne compromette pas ces recherches?

Rien ne t’interdit de continuer.

Au passage, les maths dans le supérieur, ça s’improvise assez difficilement. Sans aucun encadrement, je suis sceptique.

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Je réagis aussi, parce que je suis l’exemple qui va bien. J’ai fait une double licence maths/info (i.e. une vraie double licence, qui délivre deux diplômes). Maintenant, je suis en master de maths à Jussieu (Paris VI). Pour être tout à fait précis, j’ai fait mon M1 en deux ans, et je prépare l’agrégation cette année.

Bref, j’ai un recul raisonnable sur les formations universitaires en maths, et en plus je connais plein d’étudiants qui ont des parcours assez variés. :)

Le double cursus mathématique/informatique est intéressant. Cependant, comme cela se passe? Cela se fait en prépa? En université?

Attention, une prépa est une formation non diplômante. Si tu vas en prépa et que tu souhaites bifurquer vers l’université ensuite, c’est possible mais il faut négocier tes équivalences avec les profs de prépa. En générale, après deux ans de prépa, on peut rentrer en L3.

Il existe des doubles licences maths-info, par exemple à Paris 7.

À ne pas confondre avec des licences maths-info, qui ne délivre qu’un seul diplôme de licence. Là où une double licence en délivre deux.

Je plussoie, il faut faire attention à ça, c’est un peu ambigu parfois dans les plaquettes.

À ma connaissance, les prépas scientifiques (contrairement aux littéraires) ne permettent pas de valider de licence (niveau L3) et donc à fortiori de double-licence. Mais à l’issu de la seconde année, il est peut-être possible de postuler pour une L3 maths-info.

Holosmos

En effet. Il n’est pas très difficile d’entrer en L3 maths ; en revanche, pour rejoindre un double cursus, je ne sais pas, tout dépend de la quantité d’info faite en prépa.

Sinon, je reviens sur mon expérience personnelle et je réponds à quelques personnes (mais sans citer, pour alléger). Pour réussir à la fac, c’est à mon avis indispensable d’aimer ce qu’on fait, parce que le manque de motivation peut être fatal. En revanche, il est vrai qu’en maths, le niveau demandé en L1 n’est pas insurmontable. Ce qui ne veut pas dire qu’il est inutile de travailler ; mais avec une bonne assiduité en cours et en T.D., accompagnée de quelques heures de travail par semaine, tout devrait bien se passer. De plus en plus de facs mettent en place, surtout en première année, des cours en petits groupes, ce qui rapproche un peu du fonctionnement du lycée et peut aider à résister à la tentation de la glande. :p

Dans le cadre d’un double cursus, l’emploi du temps risque d’être beaucoup plus chargé, surtout à partir du L2. Dans mon souvenir, j’avais de l’ordre de 35 h de cours par semaine, autant dire que c’est beaucoup. Mais bon, j’ai beaucoup aimé ce que j’y ai appris, et dans le fond je pense que c’est une condition nécessaire et suffisante1 pour que ça marche.

En revanche, je rejoins Holosmos dans ce qu’il disait plus tôt : le taux de réussite en licence est assez bas, et les maths ne font pas exception. Il ne faut pas se leurrer : les maths, c’est dur (enfin, j’imagine que tout est difficile, donc l’argument a une portée limitée…). Il serait suicidaire de négliger les premières années de formation, qui sont absolument cruciales tant l’empilement des notions est omniprésent. Enfin, il faut savoir que si tu t’engages dans des études de maths, les cursus sont souvent longs : je ne connais personne qui trouve du travail avec une licence de maths. Avec une double licence, ça se trouve. En revanche, un master de maths est très apprécié, surtout s’il est orienté vers les applications et assorti d’une licence d’informatique. Et puis, surtout, les maths, c’est quand même cool. :D

Modification — Orthographe.


  1. Qui a dit déformation professionnelle ? o/ 

Il serait suicidaire de négliger les premières années de formation, qui sont absolument cruciale tant l’empilement des notions est omniprésent.

c_pages

Je suis particulièrement d’accord avec ça. Je pense que la plupart des étudiants "regrettent" un jour ou l’autre d’avoir négligé certain cours (soit parce que c’est plus de travail ensuite, soit parce que finalement on n’a pas l’impression d’avoir appris autant qu’on aurait pu) .

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