en contre-argument, tu parles d’une situation où des gens ont incité d’autres gens sans emploi, sans formation et sans capital à s’endetter sur 20 ans et plus !
Non je voulais pas dire cela. Je voulais dire que les modèles de titrisations et d’évaluation des risques ont été bâti sur l’hypothèse que le marché immobilier américain ne pouvait pas voir les prix baisser. Sous cette hypothése, les crédit subprimes valaient vraiment un tripe A.
Sinon le prêt aux ménages subprimes n’était pas si stupide qu’on aime le dire. Aux USA les crédits sont basés sur la valeur des biens et non sur les revenus des agents avec une assurance comme chez nous. Si tu ne rembourses pas on te prend ta maison là bas. Si les prix de l’immobilier montent il n’y a pas vraiment de risque à prêter à un cueilleur de fraise Mexicain qui ne parle pas anglais. Si dans quelques années il ne rembourse pas son prêt, on vend sa maison comme elle voudra plus cher qu’il ne n’a acheté, non seulement la banque va se rembourser, mais le cueilleur mexicain pourra même gagner l’argent restant (ou obtenir une super tv/voiture via un refinancement).
Donc sur le moment et d’un point de vue micro, c’est plutôt tentant pour tout le monde comme truc. C’est plus facile ex post de critique que ex ante, surtout sans avoir de vue globale du système au moment où il se met en place.
Un pays a intérêt à ce que les individus soient propriétaires de leur logement. C’est bon pour la santé du pays. Le pays doit chercher le gagnant-gagnant, il doit chercher des solutions pour que des gens qui sont locataires aujourd’hui deviennent propriétaires. il doit viser à passer de 50% de propriétaires à 51% puis 52% …
Pas forcement. Les anglais ont historiquement toujours eu des taux de propriété très bas et je ne crois pas qu’ils s’en soient jamais sorti plus mal que les français. Avoir une large portion de propriétaire veut aussi dire :
- avoir une population plus endettée toute choses égales par ailleurs
- avoir une population peu mobile en cas de crise économique ce qui ralenti la reprise
Je ne suis pas sur que vouloir absolument encourager la propriété privé (même sans tomber dans du subprime) soit une politique vraiment pertinente (sauf pour les agents immobiliers).