Comment financer la recherche scientifique ?

Le problème exposé dans ce sujet a été résolu.

Sinon,oui, je te le dis, ce qui n’est pas applicable ne peut pas être financé par l’argent public.

Donc l’archéologie, la littérature, la philosophie, etc. c’est pas applicable et donc pas finançable ?

Ce n’est pas parce que ça n’est pas applicable que c’est inutile. C’est utile en soi. La connaissance a un intérêt en soi.

Tu tournes autour du pot. Bien sûr que ça a un intérêt en soi. Mais justement, toutes les matières que tu cites en filigrane se plaignent d’une forte dimunition de leurs subventions, probablement plus forte que pour d’autres.

L’archéologie ça fait rêver les gens, ça peut être sympathique et ça peut faire payer les gens qui visitent les musées. La littérature est un art, pas une science en tant que telle, elle se finance par la vente des livres principalement.

En attendant, tout le reste, il faut pouvoir le payer. Les finances de l’État étant ce qu’elles sont, ce sont ces matières qui trinquent les premières. Ce n’est pas pour rien que tout papier de bio ou de chimie essaie de caser que le sujet en question va permettre de soigner, au choix, Parkinson, Alzheimer, le cancer, la mucoviscidose. Sinon, l’ANR ne donne pas les fonds.

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L’archéologie ça fait rêver les gens, ça peut être sympathique et ça peut faire payer les gens qui visitent les musées. La littérature est un art, pas une science en tant que telle, elle se finance par la vente des livres principalement.

C’est beau autant d’a priori. Tu devrais au moins t’intéresser à ce qui se fait dans le milieu universitaire avant de juger si vite sur autant de conceptions erronées.

Qui voudra soigner le cancer si la perspective d’une vie meilleure ne contient aucun progrès ?

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Qui voudra soigner le cancer si la perspective d’une vie meilleure ne contient aucun progrès ?

Comme Marc Levy ou 50 nuances de gris par exemple ! ;)

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Tu tournes autour du pot. Bien sûr que ça a un intérêt en soi. Mais justement, toutes les matières que tu cites en filigrane se plaignent d’une forte dimunition de leurs subventions, probablement plus forte que pour d’autres.

Goeland-croquant

Je ne peux bien sûr pas vraiment parler pour lui, mais il me semble que c’est exactement ce que critique Holosmos. Pour prendre moi-même parti, il y a une "professionnalisation" de l’éducation que je trouve non seulement inquiétante pour les étudiants mais également très néfaste sur l’éducation. C’est ce qui mène à demander la suppression de l’histoire typiquement. Dire que tel portion de la recherche c’est pas utile parce que ça concerne personne, c’est presque rire au nez de la recherche (pour rester très, très poli).

PS: désolé pour le manque d’arguments, j’ai rien – devant le peu de temps que j’ai – que je peux exposer facilement, mais je pense que les pistes sont là.

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Tu tournes autour du pot. Bien sûr que ça a un intérêt en soi. Mais justement, toutes les matières que tu cites en filigrane se plaignent d’une forte dimunition de leurs subventions, probablement plus forte que pour d’autres.

Goeland-croquant

Je ne peux bien sûr pas vraiment parler pour lui, mais il me semble que c’est exactement ce que critique Holosmos. Pour prendre moi-même parti, il y a une "professionnalisation" de l’éducation que je trouve non seulement inquiétante pour les étudiants mais également très néfaste sur l’éducation. C’est ce qui mène à demander la suppression de l’histoire typiquement. Dire que tel portion de la recherche c’est pas utile parce que ça concerne personne, c’est presque rire au nez de la recherche (pour rester très, très poli).

PS: désolé pour le manque d’arguments, j’ai rien – devant le peu de temps que j’ai – que je peux exposer facilement, mais je pense que les pistes sont là.

unidan

Je me suis peut être mal exprimé mais je ne dis pas que ce n’est critiquable. En revanche que ça fait un bon bout de temps que ça part dans cette direction et que ça risque de ne pas changer de fonctionnement.

J’en parlais il y a qqs temps avec une chercheuse qui travaillait sur des maladies de dégénérescence du muscle, selon les présidents il y a des modes (dans le genre sous Sarkozy c’est plutôt Alzheimer sous Hollande Parkinson) et que ça avait de réelles répercussions sur les fonds alloués aux projets scientifiques, il y a des années où pour elle ça allait et d’autres ou elle ne pouvait pas continuer son projet alors elle devait en changer.

Je vous rejoins amplement sur le fait que ce n’est pas parce qu’on ne peut en tirer immédiatement une application que ça ne sert à rien. Juste que quand j’entends ce genre de discours ou qu’on voit dans pour la science des articles expliquer que la recherche en anthropologie ou ethnologie se casser la gueule parce que, et c’est écrit en toutes lettres, l’état trouve que ça sert à rien, faut pas se bercer d’illusions sur le type de recherche qui sera menée principalement. De tels projets de recherche existeront toujours, mais peut être de plus en plus rares.

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Après, il faut savoir qu’entre ce qui est vendu et la réalité, il y a un monde. Officiellement, ma thèse sert à sauver le monde est liée à l’isolation thermique des batiments. En pratique, je peux te démontrer clairement que ce que je fais ne va rien changer à la situation. La cause ? Je fais de la technique, et le problème n’est pas technique. Il est social, financier, pratique, psychologique… , mais pas technique.

Ça ferait une belle conclusion de soutenance de thèse, d’autant plus que mes encadrants sont pour leur parts convaincus qu’ils sauvent le monde.

Ça ne veut pas dire que la technique est inutile, ça veut juste dire qu’il faut la remettre à sa juste place.

(Désolé si je suis un peu HS, c’est quelque chose auquel je réfléchie pas mal ces derniers temps)

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Ouai, et c’est assez triste qu’une grande partie du monde pense que les scientifiques vont arriver avec la solutions parfaite pour ne pas modifier le style de vie :s . D’autant plus quand ce sont des scientifiques…

Sinon pour palier à la baisse du financement publique les labo (en science naturelle) font ce qu’on appelle de la "valorisation de la recherche" alors il y a toute une partie com’ au près du grand public mais c’est surtout des brevets déposé et des gens (généralement ingé recherche) qui bossent en partie (ou à temps plein) pour vendre des solutions technique.

Par exemple la physique des particules concrètement ça sert à rien, ok c’est beau, la quête des lois de la physique blabla, mais de la a ce qu’in fine il y ait des applications… Par contre ce qui est sur c’est que les accélérateurs de particule ça à besoin entre autre d’électronique à énormément voies de lecture qui doivent chacune posséder son électronique d’analyse. Ca, ça intéresse des gens. Idem pour les sources d’ions utilisé dans les accélérateurs. Et quand les labo déposent des brevets et vendent des solutions l’argent reviens direct au labo.

Par contre c’est uniquement possible pour les domaines où des solutions techniques sont développée. Je ne sais pas si y a des solutions similaire dans les labo de sciences sociales.

La valorisation de la recherche : et on fait comment en SHS ? Comment « vendre » le fruit du travail ? Faire du consulting pour les politiques et co ? Historiquement, les géographes ont participé dans l’aménagement du territoire1. Mais bon, les SHS sont de moins en moins écouté, dans le domaine politique, et on préfère suivre des dogmes (cf les idées zombies en économie, mais ça concerne toutes les sciences sociales).

Pour l’instant, c’est surtout des bouquins qui sont écrits. Je pense surtout au couple Pinçon Pinçon-Charlot qui sont de véritables « stars » et interviennent beaucoup.


  1. maintenant, il y a plus d’aménagement à échelle nationale. La logique, est en gros, de laisser faire le marché, avec un peu de régulation. 

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Par contre c’est uniquement possible pour les domaines où des solutions techniques sont développée. Je ne sais pas si y a des solutions similaire dans les labo de sciences sociales.

C’est en effet plus compliqué vu qu’on ne peut pas breveter des idées. Par exemple en finance de nombreuses pratiques de gestion viennent directement des travaux académiques, sans que cela se traduise par la moindre retombée sur les universités en questions (autre qu’effets indirects comme le prestige par exemple).

Mais chez nous on compense cela en vendant l’expertise aux entreprises intéressées. Beaucoup de prof de finance ont des liens en temps que consultant ou expert technique avec des acteurs du secteur, les liens entre secteur privé et recherche sont très fort en finance. Ce qui peut considérablement arrondir les fins de mois et in fine financer la recherche. Cela peut aussi permettre d’accéder à des bases de données privées auxquelles les autres chercheurs n’ont pas accès.

Mais je pense que c’est plus un cas particulier de la discipline qu’une pratique courante en sciences sociales. Avec les risques de conflit d’intérêt que ça implique.

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Peut-etre que pragmatiquement, l’un des problemes du financement provient de la.

Quand a la finance, excellent exemple d’une orientation de la recherche vers les interets de l’industriel et donc, par extension, de l’incapacite a financer de la recherche sur d’autres domaines qui serait pourtant particulierement si ce n’est plus utile.

Peut-etre que pragmatiquement, l’un des problemes du financement provient de la.

C’est intéressant, mais je ne vois pas le rapport avec le libéralisme qu’il dénonce. C’est quand même rigolo de se dire que ce type est chercheur et que dans une même phrase il va mélanger des arguments chiffrés et rationnels avec un truc qui n’ont aucun sens comme "c’est la faute du libéralisme".

Quand a la finance, excellent exemple d’une orientation de la recherche vers les interets de l’industriel et donc, par extension, de l’incapacite a financer de la recherche sur d’autres domaines qui serait pourtant particulierement si ce n’est plus utile.

Ce n’est pas que je ne suis pas d’accord, mais c’est assez difficile de reprocher aux acteurs du secteur de financer de la recherche liée à leur domaine. Quand bien même elle serait peu utilise au reste de la société. C’est un peu comme si on disait "On devrait supprimer le budget marketing de Coca pour financer la recherche contre le sida". En soi je serai pas contre, mais par sur que ça nous conduise bien loin…

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La valorisation de la recherche : et on fait comment en SHS ? Comment « vendre » le fruit du travail ?

qwerty

Y’a certaines industries qui aime bien savoir faire du profilage des gens :D Y’en a même 5 qui sont dans le top 5 des industries les plus riches du monde :D

PS : post HS, désolé :|

Pas leur domaine, ce qui va dans leur sens dans ledit domaine. C’est bien different. On sait tres bien que dans a peu pres toutes les branches de l’industrie, les recherches financees ont un biais significatif qui tend vers les interets de ladite industrie. Il y a plein d’etudes sur le sujet, et si l’on veut sortir de la finance, on peut trouver ceci fait par des chercheurs de l’INRA qui est qui n’est pas tres vieux.

Personellement je suis contre le fait pour les chercheurs (ceux qui sont financés par le public) de poser des brevets, je pense que c’est immoral. Pour moi la recherche est faite pour diffuser de la connaissance au plus grand nombre, pas pour s’approprier des idées. Le brevet est un mécanisme de financement censé pousser les acteurs économiques à partager leurs innovations en échange d’une contrepartie financière; ce n’est pas comme ça que fonctionne la recherche publique. Jouer le jeu des rentrées financières par les brevets, c’est accepter l’idée de marchandisation de la connaissance, qui rend l’accès au savoir inégalitaire.

je pense que c’est immoral. Pour moi la recherche est faite pour diffuser de la connaissance au plus grand nombre, pas pour s’approprier des idées

Attention quand même aux idées reçues : un brevet ne protège pas une idée mais une application commercialisable d’une idée. Seule la recherche appliquée peut être breveté. J’ai un ami qui fait un doctorat sur les cristaux et comment améliorer la transmission dans une fibre optique. Supposons qu’il découvre via ses calculs une façon d’améliorer grandement les transmissions. Il ne peut pas breveter le résultat de ses calculs. Il doit transposer ça en un procédé technique qui lui sera brevetable. Et parfois entre la théorie et la pratique fonctionnelle il y a un monde…

Les idées restent donc accessibles à tous, les chercheurs ne vont pas s’approprier les idées. On ne marchande pas les connaissances mais leur application. De plus les brevets ont une durée limité, il s’agit d’un monopole temporaire et non définitif qu’on transmettrai de génération en génération pour s’enrichir sur le dos de l’humanité.

Enfin dernier point qui me semble important : il est probable que si le chercheur/laboratoire ne dépose pas le brevet, celui-ci sera déposé par une entreprise. Ne pas déposer de brevet revient in fine à faire un cadeau aux entreprises du secteur. Qui feront payer les autres entreprises pour l’utilisation du brevet. La question de ce point de vue est donc : est-ce qu’il vaut mieux que l’argent des retombées d’un brevet parte dans le secteur privé (qui n’aurai pas fait grand chose pour l’inventer) ou n’est il pas mieux dans le secteur public à financer la recherche ?

De mon point de vue la réponse est vite trouvée. :)

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Et parfois entre la théorie et la pratique fonctionnelle il y a un monde…

Et cela s’applique merveilleusement a ce que tu dis. Belle meta-auto-analyse.
En theorie tu as raison, en pratique, je ne compte plus les brevets sur des algorithmes, des concepts et choses non-techniques.

Deux exemples ici et la.

Sinon effectivement, la majorite des brevets deposes sont defensifs aujourd’hui. Et justement, ca force les entreprises a breveter tout et n’importe quoi principalement pour se proteger d’une possible attaque.

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En theorie tu as raison, en pratique, je ne compte plus les brevets sur des algorithmes, des concepts et choses non-techniques.

Cela ne remet pas en cause mon raisonnement : si quelqu’un peut breveter un algorithme et en tirer des revenus, autant que ça soit le labo public qui l’invente qui le fasse plutôt que simplement publier des papiers et laisser une boîte maline faire ce travail à la place.

Si on part du principe qu’un brevet entraine une rente économique (temporaire) et que les industriels ne sont pas trop stupide pour passer à coté des bonnes idées quand ils en voient une, la question est de savoir à qui donne la rente. Est-ce qu’on publie sans déposer de brevet et on laisse l’industriel passer derrière et prendre la rente ou est ce qu’on essaye pas plutôt de la capter afin de financer le labo ?

@KFC le problème que tu soulèves est différent : c’est celui assez actuel de la protection de la propriété intellectuel et des limite/dérives associées. C’est un débat essentiel aussi, mais qui ne remet pas en cause le fait que toutes choses égales par ailleurs, autant capter la rente pour le public que pour le privé. Quelle que soit la forme qu’on peut imaginer pour des brevets par rapport à leurs formes actuelles. Par contre on pourrait discuter (et c’est peut être là où tu veux en venir ?) sur le fait que dans le système actuel il ne faudrait pas que le secteur public se transforme en patent troll afin de gratter des financement et que ça devienne de mauvaises incitations.

Sinon effectivement, la majorité des brevets déposes sont défensifs aujourd’hui.

J’ai souvenir que dans les années 80 les entreprises Japonaises faisaient déjà de même. Ils brevetaient tous et n’importe quoi, en particulier en électronique grand public, histoire que si jamais ça servait ils aient la propriété. Mais effectivement c’est probable que de nos jours cette pratique de brevets défensifs wtf ai largement gagnée du terrain…

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Mon message n’a jamais pretendu qu’il valait mieux telle ou telle chose, mais simplement te montrer qu’entre la theorie du "on ne depose des brevets que pour des applications" et la realite, il y a un monde. Et ca concernait un bon paquet de ton message:

Attention quand même aux idées reçues : un brevet ne protège pas une idée mais une application commercialisable d’une idée. En theorie Seule la recherche appliquée peut être breveté. En theorie J’ai un ami qui fait un doctorat sur les cristaux et comment améliorer la transmission dans une fibre optique. Supposons qu’il découvre via ses calculs une façon d’améliorer grandement les transmissions. Il ne peut pas breveter le résultat de ses calculs. Il doit transposer ça en un procédé technique qui lui sera brevetable. Et parfois entre la théorie et la pratique fonctionnelle il y a un monde… Exemple bien choisi, cherry-picking

Les idées restent donc accessibles à tous, les chercheurs ne vont pas s’approprier les idées. On ne marchande pas les connaissances mais leur application. Premisse fausse donc conclusion fausse.

En ce qui concerne les brevets defensifs, en fait ca va plus loin que ca. Quand des choses ne sont pas trop brevetables, on publie quand meme pour avoir une preuve qu’on avait l’idee ce qui empechera un concurrent de trouver un moyen de breveter son idee (du fait que la frontiere entre technique et concept soit parfois floue). On publie aussi a defaut de breveter lorsque le brevet potentiel ne concerne aucun domaine d’application de la compagnie (ce qui est desormais illegale aux USA, pas en Europe de memoire).

En theorie tu as raison, en pratique, je ne compte plus les brevets sur des algorithmes, des concepts et choses non-techniques.

Cela ne signifie pas qu’au tribunal ils sont valides. Nombre de brevets ont été invalidés par la justice. D’autant qu’en France si le brevet n’est pas exploité durant les 5 premières années, il n’est plus valable.

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Je pense personbellement qu’un procédé technique conçu de la recherche financé par le public devrait être accessible à tous et pas breveté. Comme je l’ai expliqué, le brevet a été conçu pour permettre à des inventeurs de se financer, et il me semble ici détourné de sa fonction première. Certes, il y a pire détournements, et des domaines entiers où les brevets sont utilisés pour pourrir la vie des gens. On ne compte plus les abus liés au brevets : brevets sur les semences, brevets sur les gènes, brevets logiciels… Il existe peut-être des domaines où les brevets sont utilisés de façons raisonnable (ça dépend de la culture industrielle, j’imagine), donc il ne faut pas forcément généraliser, mais je considère a priori le dépôt de brevet dans la recherche public comme suspect.

Est-ce qu’on publie sans déposer de brevet et on laisse l’industriel passer derrière et prendre la rente ou est ce qu’on essaye pas plutôt de la capter afin de financer le labo ?

Une publication ouverte du procédé technique devrait empêcher quelqu’un de poser un brevet dessus, puisqu’il s’agit de "travail antérieur", et donc garantir son usage libre par tous. Cela suppose que l’office de brevets fait son travail de recherche de travail antérieur, ce qui est un peu optimiste, mais il me semble que cela invalide l’argument.

autant capter la rente pour le public que pour le privé

Pour moi c’est rentrer dans le jeu de la marchandisation de la connaissance, ce qui est assez dangereux.

Cela ne signifie pas qu’au tribunal ils sont valides. Nombre de brevets ont été invalidés par la justice.

Attention, un brevet invalide peut quand même créer un risque légal important pour les personnes menacées d’action en justice, donc le fait qu’en théorie un brevet est invalide peut quand même limiter l’usage des technologies brevetées – et le limite beaucoup en pratique.

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