Énigme à résoudre...

Venez résoudre les pires énigmes....

a marqué ce sujet comme résolu.

Bon peu importe je m'en fiche d'avoir été élu trouveur mais j'ai dit pareil :

du coup je dirais 2. Le seigneur du coin et curé avait une femme et c'est pour ça qu'il s'est fait guillotiné. Mais il y a quand même un hic, il me semble qu'un homme d'église ne pouvait être seigneur.

Non mais c'est pas ça la réponse.

Le seigneur n'est pas curé. Sa femme est pendue. Le seigneur se fait couper la tête avec une guillotine. Le curé, lui, il a la tête du seigneur. Genre dans son sac à main, ou sous le bras, ou où tu veux. Il a la tête coupée du seigneur, en sa possession. Tiens, un dessin. De gauche à droite, le seigneur, sa femme morte, le curé qui a la tête du seigneur.

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De mémoire, rototo avais résolu ton énigme, j'avais résolu celle de rototo (un menteur tout le temps, un qui dit la vérité tout le temps, but : avoir la bonne réponse à une question) et Saroupille avait résolu la mienne (deuxième énigme du sphinx).

Le disque dur et MySQL n'ont pas fait craché mon cerveau. ^^

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Banni

Juste un détail, mon énigme n'était pas un menteur et un diseur de vérité mais une seule personne qui soit ment tout le temps, soit dit tout le temps la vérité. Ce que tu avais donné comme réponse fonctionnait (la réponse usuelle pour les deux gardes), mais en fait je voulais que ce soit pas possible (raté) et que la réponse soit « Quelle serait la réponse que tu me donnerais pour <telle question> ? » (ce qui fonctionne aussi dans le cas des deux gardes).

Si quelqu'un est un jour intéressé par une réponse à l'énigme de victor, j'ai conservé ce que j'avais rédigé :

On veut résoudre sur ℕ l'équation $\frac{n(n+1)}{2} = \frac{m(m+1)}{2} - \frac{n(n+1)}{2}$. Ça équivaut à (2m+1)² - 2(2n+1)² = -1. On pose x = 2m+1 et y = 2n+1 et on veut résoudre x²-2y²=-1. C'est une équation de Pell-Fermat. On se place dans ℤ[√2] et c'est équivalent à (x-y√2)(x+y√2) = -1. On a (1+√2)(1-√2) = -1, donc il suffit de résoudre (x+y√2)(x-y√2) = 1 puis de multiplier les solutions x+y√2 par 1+√2.

On a par exemple 3+2√2 qui convient, et en fait toutes les autres solutions sont ses puissances et leurs opposés. Chaque solution peut être ramenée à une solution de la forme x+y√2 avec x,y positifs en jouant avec l'inverse et l'opposé. Supposons qu'une telle solution ne soit pas puissance de 3+2√2. On la divise par la plus grande puissance de 3+2√2 qui lui est inférieure. On obtient une autre solution comprise entre 1 et 3+2√2 mais on peut tester qu'il n'y en a pas puisque le fait qu'une solution x+y√2 soit supérieure à 1 équivaut à x, y positifs (puisque son inverse est x-y√2 ≤ 1 ≤ x+y√2).

On peut donc prendre $m = \frac{1}{2}\left(\frac{(3+2\sqrt{2})^n(1+\sqrt{2}) + (3-2\sqrt{2})^n(1-\sqrt{2})}{2} - 1\right)$ et $n = \frac{1}{2}\left(\frac{(3+2\sqrt{2})^n(1+\sqrt{2}) - (3-2\sqrt{2})^n(1-\sqrt{2})}{2} - 1\right)$. Mais il est plus facile de calculer $(3+2\sqrt{2})^n$ dans ℤ[√2] directement par exponentiation rapide, au lieu de passer par une approximation des réels.

On commence avec (m,n) = (3,2) et on itère la fonction (m,n) ↦ (3m+4n+3, 2m+3n+2), ça donne toutes les possibilités. On peut aussi trouver une forme explicite, calculer par exponentiation rapide. Si on diagonalise la matrice, on va se retrouver à la méthode du paragraphe précédent.

(il fallait appliquer la transformation (m,n) ↦ (n,m-n) pour avoir la réponse au format demandé par l'énoncé)

Je suis tombé sur quelques énigmes. Je n’ai regardé que les premières pour l’instant, mais elles ont l’air assez solides. Un indice et la solution sont donné pour chacune sur la page.

Certaines sont peut-être déjà passées, je n’ai pas reçu le sujet.

http://www.folj.com/puzzles/very-difficult-analytical-puzzles.htm

Je suis bien conscient qu’on sort du schéma où l’on en poste une et attend des réponses, et que tout le monde peut poster un site qui en regroupe, mais je les trouvais intéressantes.

Banni

Je n’ai rien compris à l’énigme 4, quelqu’un saurait m’expliquer ?

Pour la 5, c’est une application marrante du théorème de Hall ! (Chercher « Hall’s marriage card trick » sur google.)

Pour la 3, je n’ai pas eu le courage de lire la solution, mais on peut faire plus simple (au moins dans la présentation).

On cherche une stratégie à 3 pesées. Pour simplifier, on considère que ces pesées sont indépendantes : les pièces pesées ne dépend pas des résultats précédents. Les trois pesées donnent un triplet (a,b,c) avec a, b, c des entiers entre -1 et 1, suivant quel côté était plus lourd ou s’ils avaient le même poids.

Chaque pièce devra donc être identifiée de manière unique par ce triplet. Comme on ne sait pas si la pièce recherchée est plus lourdre ou plus légère que les autres, le triplet (a,b,c) doit identifier la même pièce que le triplet (-a,-b,-c). On n’a donc plus que $\frac{3^2 - 1}{2} - 1 = 14$ identifiants possibles (car -(0,0,0) = (0,0,0)).

Les identifiants possibles (modulo $x \mapsto -x$) sont les suivants (énumération classique en base 3 mais on veut que le premier chiffre soit 1).

1
2
3
0  0  0  0  0  1  1  1  1  1  1  1  1  1
0  0  1  1  1  0  0  0  1  1  1 -1 -1 -1
0  1  0  1 -1  0  1 -1  0  1 -1  0  1 -1

Une stratégie est un tableau de -1, 0 et 1. Chaque ligne correspond à une pesée et chaque colonne correspond à une pièce. Le nombre à la ligne i et la colonne j dit de quel côté on doit mettre la pièce j à la pesée i. On doit aussi mettre le même nombre de pièces de chaque côté à chaque pesée.

En hasardant un peu, on peut trouver la stratégie suivante :

1
2
3
0  0  0  0  1  1  1  1 -1 -1 -1 -1  0
0  1 -1  0  0  1 -1  0  1 -1  0  1 -1
0  0  1 -1  0  0  1 -1  0  1 -1  1 -1

Avec la colonne de zéros, ça fait 13 pièce au lieu des 12 de l’énigme. Si on veut savoir si la fausse pièce est plus lourde ou plus légère que les autres, alors il faut retirer (0,0,0).

On peut même généraliser. On a un sous-espace d’un espace vectoriel réel, et puis on veut trouver ses points dont les coordonnées sont dans {-1,0,1}… Mais je ne sais pas si ça mène à grand chose.

Généralisation de l’énigme : montrer qu’on peut traiter $\frac{3^n - 1}{2}$ pièces en $n$ pesées (et que c’est le nombre maximal de pièces qu’on peut traiter en $n$ pesées). [ajout] Le nombre maximal avec une stratégie qui ne fait pas dépendre les pesées des résultats précédents, du moins.

La dernière énigme m’a fait penser à la revue Les nouvelles d’Archimède où j’avais vu un problème similaire (pas le même). C’est la rubrique « Paradoxes » de Jean-Paul Delahaye.

Y’a plein d’énigmes avec des chapeaux, aussi, en voici deux.

  1. On a $n$ personnes et $n$ couleurs de chapeaux. Chaque personne a sur sa tête un chapeau dont elle ne connaît pas la couleur (mais elle connaît les couleurs disponibles). Chaque personne pense à une couleur, sans la dire aux autres. S’il y a au moins une personne qui a pensé à la couleur de son chapeau, alors c’est gagné, sinon c’est perdu. Déterminer une stratégie pour gagner à coup sûr.
  2. (Plus connue je crois.) Une infinité dénombrable de personnes sont alignées dans un certain ordre. Les couleurs possibles des chapeaux sont connues à l’avance et en nombre fini. Chaque personne peut voir les couleurs des chapeaux de toutes les autres personnes (et on suppose aussi que ces personnes peuvent manipuler cette quantité infinie d’information comme un tout). Chaque personne doit penser à une couleur, et il doit n’y avoir qu’un nombre fini d’erreurs.

Il y a aussi Des chapeaux, des couleurs et des structures algébriques.

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La 4 parle d’une gaine avec 120 cables dedans. Ils sont nus à chaque extrêmité, et le but du jeu et de savoir quel fin de cable correspond à quelle fin de cable à l’autre bout, 10 km plus loin, en marchant le moins possible.

Pour le faire, la solution propose de diviser les cables en groupes de taille différente, pour pouvoir identifier les groupes. Ensuite, il reforme des groupes, également de taille différente, sans jamais mettre deux cables qui était dans le même groupe dans la première étape ensembles. Il identifie à nouveau ces 15 groupes, et en recoupant les résultats, il peut identifier tous les cables.

Banni

Ok, merci. Je croyais que "120 wire cable" était un terme technique avec une histoire de tension (120/240 volt).

Mathématiquement, cette énigme revient à trouver deux relations d’équivalence sur un ensemble tel que le groupe des automorphismes soit trivial (on a le droit en plus de distinguer l’une des classes d’équivalence d’une partition si on s’autorise à laisser la batterie). Ça implique en particulier que la borne inférieure des deux partitions doit être la partition discrète.

On peut dessiner la première partition en bords arrondis, la deuxième en bords droits, et avec ça on peut générer des solutions assez facilement. Une solution pour 7 fils à gauche, et une pour 12 à droite.

Partitions

[ajout] On peut aussi faire la somme (= coller) deux solutions non isomorphes (enfin, c’est plus compliqué que ça en fait, il faut découper en composantes connexes et qu’aucune composante connexe ne soit en double) pour faire une autre solution. Par exemple, le dessin pris comme un tout est une solution pour 7+12=19 fils. On peut aussi faire des produits de solutions ah non, ça le produit de deux solutions ne donne pas une solution.

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Tiens, je vais remonter ce sujet en me basant sur ce message :

Bon allez, un classique que tout le monde connait je suppose…

Completez la suite:

1
2
3
4
5
6
1
11
21
1211
111221
312211
Eskimon

Avec quel nombre de départ le principe de cette suite génère un ensemble fini dénombrable ?

(Pas très sûr de la logique "fini dénombrable", vu que le premier me paraît impliquer le second, mais je ne vois pas trop comment formuler ça, en fait)

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Tiens, je vais remonter ce sujet en me basant sur ce message :

Bon allez, un classique que tout le monde connait je suppose…

Completez la suite:

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111221
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Eskimon

Avec quel nombre de départ le principe de cette suite génère un ensemble fini dénombrable ?

(Pas très sûr de la logique "fini dénombrable", vu que le premier me paraît impliquer le second, mais je ne vois pas trop comment formuler ça, en fait)

Ymox

22 ?

Cette solution (triviale) est-elle unique ? Si oui, comment le montrer, si non, quels sont les autres nombres de départ ?

En plus, existe-t-il des séries non convergentes (un point redonne lui-même au coup d’après), mais oscillantes (A -> B -> C -> … -> A -> B -> …) ?

Je me suis posé ces questions en lisant la question d’Ymox, mais je dois dire que je n’ai aucun embryon de réponse. >_<

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Pourquoi pas juste « ensemble fini » ?

Lucas-84

Parce que s’il existe des ensembles infinis dénombrables, j’aurais trouvé logique sur le moment qu’on me dise qu’il existe aussi des ensembles finis non-dénombrables  :honte:

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