@entwanne : il faut gérer le cas limite où les valeurs sont réparties entre $n$ et $n+1$ (edit : qui n’est d’ailleurs pas si limite que ça car on arrive dessus dès que le maximum et le minimum n’ont pas même parité).
Voici ma proposition de solution pour le problème 5 (c’est majoritairement des détails, il faut trouver comme organiser l’argument…).
On note $\DeclareMathOperator{\diam}{diam}\diam(X)$ le diamètre d’une famille d’entiers, c’est-à-dire la distance maximale entre deux termes. On a $\diam(X) = \max(X) - \min(X)$ et $\min(X) ≤ S ≤ \max(X)$ avec $S$ la moyenne des éléments de $X$.
Soit $X$ la famille des entiers de la table. On sépare $X$ en trois sous-familles : les éléments supérieurs ou égaux à $S+1$, ceux inférieurs ou égaux à $S-1$ et ceux qui sont égaux à $S$. Les éléments de la première sous-famille sont envoyés dans $[S,\max(X)-1]$, ceux de la deuxième dans $[\min(X)+1,S]$ et ceux de la troisième sont fixés à $S$. Le nouveau maximum est $\max(\max(X)-1, S) ≤ \max(X)$. Le nouveau minimum est $\min(\min(X)+1,S) ≥ \min(X)$. Le diamètre diminue donc toujours (pas forcément strictement).
Supposons qu’une opération soit effectuée. C’est donc que l’une des deux sous-familles sur laquelle on effectue les opérations est non vide, donc que $\max(X) ≥ S+1$ ou $\min(X) ≤ S-1$ (en fait les deux sont vérifiés mais on n’a pas besoin de ça). Si on est dans le premier cas, on a $\max(X)-1 ≥ S$ et donc $\max(\max(X)-1,S) = \max(X)-1 < \max(X)$. Symétriquement pour le minimum. On en déduit que dans ce cas, le diamètre diminue strictement.
Comme il n’existe pas de suite strictement décroissante d’entiers naturels, le diamètre doit être fixe au bout d’un moment, moment à partir duquel on n’effectue donc plus d’opération.
Et voici le problème suivant.
Problème 6. Montrer que, parmi 5 points distincts aux coordonnées entières, il y en a toujours deux tels que le segment les joignant passe par un point aux coordonnées entières autre que ses extrémités.