Petite relecture sur les parties couches basses que je maîtrise le plus.
https://zestedesavoir.com/contenus/beta/2789/les-reseaux-de-zero/on-touche-le-fond/soyez-au-courant/
Deux de ces paires servent à la transmission des données : une pour émettre, une pour recevoir. Les données sont physiquement représentées par des signaux électriques.
Non. Ce n’est valable que pour le 10 et le 100M (et plus précisément le 100Base-TX).
En 1000Base-T et NBase-T, les 4 paires sont utilisées.
(Ne le prend pas pour toi, ni même mal, je râle un petit coup pour tout le monde)
On parle beaucoup de l’Ethernet, de l’IP, des switch, des protocoles de routage, des VLAN, mais je suis parfois sidéré par le fait que personne ne s’intéresse aux couches physique alors même que l’Ethernet c’est la norme IEEE 802.3 qui spécifie principalement la couche 1 et 2 du modèle OSI. C’est presque contradictoire, dans beaucoup de tuto, l’Ethernet n’est en réalité jamais étudié en tant que tel et confondu comme un regroupement de protocoles alors que ce n’est pas le cas.
On peut faire fonctionner un réseau Ethernet uniquement en utilisant des adresses MAC.
Ce qui est pour moi une faute de compréhension de ce qu’est l’Ethernet et surtout de ne pas prendre de recul et de croire que l’adresse IP fait tout.
De même on a souvent le droit à un passage sur le fameux cable RJ45 avec le blindage pour parler des interférences et tout, parce que c’est cool. Personne n’y connait rien en réalité, mais il faut bien meubler
Pour se synchroniser, les cartes réseaux doivent respecter la même norme. Elles savent donc dès le départ à quelle fréquence elles doivent regarder l’état du signal électrique qu’elles reçoivent. Cela peut être toutes les microsecondes, toutes les nanosecondes, … Elles disposent d’une horloge qui doit être la plus précise possible. Malheureusement, il peut arriver qu’une perturbation quelconque vienne désynchroniser une horloge et qu’une information soit perdue ou mal interprétée. Nous verrons dans la section suivante comment des codages peuvent éviter cela.
Ca dépend. Non les cartes réseaux ne savent pas à quelle fréquence elles doivent regarder l’état du signal. Je prend un exemple très simple : une carte 10/100/1000Base-T ?
Tout le passage sur le codage des signaux est à revoir, tout n’est pas entièrement faux mais certaines affirmations ne sont pas pertinentes.
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Le NRZ n’est pas un codage du passé. Pour faire du 50Gbps sur une carte, on utilise un signal NRZ.
Ce qui est dis sur les transitions, par exemple quand on a plusieurs 0 à la suite est vrai, c’est un problème. Surtout que dans le signal on transmet l’horloge, il faut donc un minimum de transitions.
Pour cela on passe le signal dans un scrambler ou sur des protocoles plus anciens via une table de vérité pour permettre d’avoir un minimum de transitions. C’est ce qui correspond à l’évolution du code Manchester.
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De même le passage sur le MLT-3 et le 100Base-TX
Oui en soit il peut y avoir une suite de 0 et de 1. Ca n’empêche que ça été prévu par la norme et tu as les code-group en 4B/5B qui peuvent être transmis qui sont clairement définis :
On peut voir que 00000 et 1111 sont définis comme IDLE/Sleep ou invalid
Pour les données, les valeurs hexa de 0 à F sont codés avec un minimum de transitions
https://zestedesavoir.com/contenus/beta/2789/les-reseaux-de-zero/le-concept-et-les-bases/les-reseaux-presentation-generale/#2-les-2-reseaux-mondiaux-incontournables
Je ne comprend pas pourquoi une distinction doit être faite entre le réseau Internet et le réseau Télécom. La manière dont c’est amené/rédigé fait penser que le réseau "Télécom" est un équivalent du réseau Internet, ce qui est faux.
Internet est un réseau de réseaux. Il existe car les réseaux des opérateurs télécoms sont interconnectés entre eux (au niveau de points d’échanges). A partir du moment où les opérateurs télécoms mondiaux ne voudraient plus se connecter entre eux (ils n’ont pas d’intérêt à le faire), Internet n’existera plus.
https://zestedesavoir.com/contenus/beta/2789/les-reseaux-de-zero/le-concept-et-les-bases/construire-un-reseau-le-materiel/
La fibre (SFP, QSFP, pour le 10G, 100G, 400G), n’est pas évoqué, dommage.
Concernant le hub, à la base il n’a aucune intelligence et est réalisé très simplement en connectant électriquement tous les ports. La régulation du trafic se faisant grâce aux protocoles de gestion des collisions (CSMA/CD). Bref ca reste acceptable pour des réseaux de petite taille et des vitesses faibles. Mais à partir du gigabit ce type de composant a été dégagé.
Ca doit bien faire 15 ans qu’un hub n’a pas été vendu, mais on continue toujours a en parlé autant que les switches
https://zestedesavoir.com/contenus/beta/2789/les-reseaux-de-zero/un-modele-qui-en-tient-une-couche/ils-en-tiennent-une-couche-osi-et-tcp-ip/
Notre mail est en cours de transport, mettons-le sur le média. La couche physique reçoit les trames de la couche de liaison de données et les « convertit » en une succession de bits qui sont ensuite mis sur le média pour l’envoi. Cette couche se charge donc de la transmission des signaux électriques ou optiques entre les hôtes en communication. On y trouve des services tels que la détection de collisions, le multiplexing, la modulation, le circuit switching, etc.
Mouai, ton mail est déjà une succession de bits hein
Tu as des exemples pour que je puisse comprendre ce que tu entends pas détection de collision, multiplexing, le circuit switching (???)
Je sais que l’électronique peut être traumatisant mais là on dirait que tu balances des mots sans vraiment savoir à quoi ça correspond
Un peu plus bas sur l’encapsulation et la décapsulation, la couche physique est simplement représentée par des 0 et des 1. Sauf qu’elle aussi encapsule et décapsule.
Ce qui passe sur les cables est codé, par exemple en 4b/5b, pour 4 bits de données qui arrivent à la couche physique, il y a 5 bits émis (cf le tableau un peu plus haut). Il y a des codages un peu plus efficients utilisés aujourd’hui : 8b/10b, 64b/66b et 128b/130b.
Voili voilou pour le moment.
Encore une fois, le ton utilisé n’est pas fait pour te blesser ou dénigrer ton travail qui reste impressionnant