Caf&Sciences

Le coin des scientifiques !

a marqué ce sujet comme résolu.

Malheureusement pour moi, le libraire ne connaissait pas le CNRS, et encore moins leur revue…

Unknown

Sérieusement, y’a des gens qui ne connaissent pas le CNRS ? C’est dingue comme la science est peu valorisé en France, c’est un labo qui a un rayonnement international quand même !

La revue c’est Carnets de science ?

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Sérieusement, y’a des gens qui ne connaissent pas le CNRS ?

Il y en a bien qui pensent que c’est un labo. :-° Faut surtout avouer que la science en France est sacrément bordélique avec plein de structures interconnectées dans tous les sens (entre les universités, les observatoires, les écoles, les UMR, le CNRS…) qu’il faut avouer que même en étant dedans on a du mal à s’y retrouver.

Sérieusement, y’a des gens qui ne connaissent pas le CNRS ?

Il y en a bien qui pensent que c’est un labo. :-° Faut surtout avouer que la science en France est sacrément bordélique avec plein de structures interconnectées dans tous les sens (entre les universités, les observatoires, les écoles, les UMR, le CNRS…) qu’il faut avouer que même en étant dedans on a du mal à s’y retrouver.

adri1

Certes, mais il y a une différence entre ne pas savoir précisément ce qu’est le CNRS et ne pas savoir ce que c’est au point de ne jamais en avoir entendu parler.

Merci Holosmos j’irai voir à la Fnac. Il s’agit bien de Carnets de science. Vous en connaissez d’autre dans le même style ?

Unknown

Oui il s’agit bien de ça. Sinon dans le même style je connais pas, mais ça m’intéresserai au plus haut point.

Disons que c’est quand même un style assez particulier et peu être trop abrupte pour le grand public. Donc je ne suis pas sûr qu’à part le CNRS il y ait beaucoup d’organismes prêts à faire cette dépense probablement pas "rentable" (quoique?).

Certes, mais il y a une différence entre ne pas savoir précisément ce qu’est le CNRS et ne pas savoir ce que c’est au point de ne jamais en avoir entendu parler.

Bof, soyons réalistes cinq secondes, qui ici prétend pouvoir se rappeler de tous les sigles qu’il a croisé dans sa vie mais qu’il n’utilise jamais dans sa vie de tous les jours ? Que quelqu’un ne tilte pas immédiatement quand on lui parle du CNRS (surtout vu le contexte, je conçois qu’un libraire ne s’attend pas à ce qu’on lui parle du CNRS autant que de Flammarion) ne me choque pas plus que ça.

Coucou tout le monde !

J’ai reçu ce matin un petit mail fort sympathique, je vous le partage :-)

Chers collègues,

Je vous écris pour vous annoncer l’ouverture la nuit dernière à minuit d’un nouveau site internet. Voici le faire-part de naissance :


Entre 1895 et 1904, Henri Poincaré fonde la topologie algébrique, alors appelée Analysis Situs, en publiant une série de six mémoires révolutionnaires. Ces textes fondateurs sont écrits dans le style inimitable de Poincaré : les idées abondent et… côtoient les erreurs. L’ensemble représente un peu plus de 300 pages de mathématiques exceptionnelles. Plus d’un siècle plus tard, les concepts mathématiques introduits dans ces mémoires restent d’actualité et constituent un passage obligatoire pour tout apprenti topologue. Le site

http://analysis-situs.org

que nous avons collectivement créé sous le nom d’Henri Paul de Saint-Gervais a pour but de proposer un "objet pédagogique" d’une nature nouvelle permettant au lecteur d’apprendre les bases du sujet à travers une approche historique.

Pour mieux présenter ce site nous avons écrit un article qui devrait à terme paraître dans le numéro d’avril de la gazette et sur Images des Maths. Le lien suivant

http://analysis-situs.math.cnrs.fr/IMG/pdf/as_gazette_v2.pdf

permet de lire cet article qui présente en quelques pages notre site.


En espérant que vous prendrez le temps d’y jeter un coup d’oeil et, si votre première impression est positive, d’y retourner et de le conseiller à ceux dont vous pensez du bien :), je vous souhaite une très belle année !

Nicolas Bergeron

Le site existe depuis plus longtemps, j’en avais déjà connaissance. Mais visiblement ils ont décider de s’en tenir là (au sens où, ils estiment le travail accompli, cf. l’article dans la gazette) et de faire un coup de comm’. Alors comme un bon petit canard, je partage :P

J’en profite pour signaler qu’en ce moment il y a une grosse conférence à Paris (Jussieu) : POPL 2017. C’est une conférence qui porte sur les langages de programmation d’un point de vue plutôt théorique. La conférence se termine samedi soir. Même si ces grandes conférences demandent un prix d’entrée exhorbitant, il parait qu’il n’y a pas de contrôle à l’entrée ce qui fait qu’il n’est pas compliqué d’accéder aux conférences…

Je dis ça je dis rien :-°

Je regardais ce dossier sur la supraconductivité1 et du coup j’ai pensé à la loi d’ohm qui postule, je ne pense pas vous l’apprendre, $U = RI$ et donc pour un supraconducteur où la résistance est nulle la tension est nulle ? Je pense qu’étant donné que l’on peut fait $I = \frac{U}{R}$ cette formule ne fonctionne pas pour les tensions nulles, ou alors la tension n’est pas nulle.


  1. ça suit bien le précédent topic :) 

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Dans un supraconducteur, la tension est effectivement nulle. En fait, il vaut mieux prendre la loi d’Ohm comme une définition de la résistance :

$$ R = \frac{U}{I} $$

Dans un matériau supraconducteur, peu importe le courant, on ne mesure pas de tension. Autrement dit, la résistance est nulle.

Eeeeeet une nouvelle vidéo e-penser !

Vous connaissez mon amour pour la chaîne. Voilà mes remarques (pour ceux qui veulent savoir).

(Bon déjà j’ai eu une pub obligatoire de 3 min ça m’a fait chié.)

Le paradoxe classico, qui n’en n’est pas un. C’est un piège classique de penser qu’une attitude non cohérente est paradoxale, mais ça n’est pas le cas. Un paradoxe, c’est lorsque l’on suppose en plus que les faits doivent être cohérents. Mais cette supposition est toute sauf triviale.

Je pense que c’est un énorme souci qu’on a quand on cherche à faire discuter philosophie et logique. On doit pas perdre de vue qu’il n’est pas naturel de supposer des axiomatiques cohérentes. Et que, d’ailleurs, c’est quelque chose qu’on fait mal (incomplétude toussa toussa).

Sinon la vidéo est courte, il se passe pas grand chose si ce n’est qu’il a lu un texte type wikipédia. Au moins pour une fois on peut pas le critiquer sur le fait qu’il parle de choses dont il ne comprend (presque) rien.

Les gens ne sont pas d’accord sur la définition de paradoxe. Pour avoir lu un livre récemment d’un mathématicien, ce dernier distingues trois types de paradoxes :

1) Résultat vrai mais contre-intuitif 2) Résultat faux car erreur de raisonnement 3) Résultat faux car une des hypothèses est fausse

Sinon, je trouve l’idée pas bête, même si sa résolution ne sera pas sa résolution car certainement repiquée ailleurs. En fait, s’il y a plusieurs solutions (j’aime pas ce terme), il devrait discuter de ces différentes solutions. Ici on est dans le cas $2$, même si le paradoxe ne vient pas de la logique directement…

Cette partie de sa chaîne sur la logique est vraiment quelque chose qui manque cruellement en vulgarisation scientifique je trouve. La plupart admette en général que ceux qui les écoutent savent raisonner ce qui est faux. Par contre, je n’aime pas sa façon d’aborder la logique…

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L’homotopie ? De façon classique ?

Je peux l’expliquer assez rapidement, c’est pas bien difficile à définir.


L’idée générale en topologie (algébrique) c’est de pouvoir différencier deux espaces topologiques différents, c’est-à-dire non homéomorphes.

Tout comme en géométrie, le tournant à été lorsqu’on a considéré des fonctions sur les espaces plutôt que les espaces eux-mêmes.

Une homotopie, entre deux fonctions continues $f,g : X\to Y$, c’est l’existence d’une fonction $H:[0,1]\times X\to Y$ continue et telle que $H(0,\cdot) = f$ et $H(1,\cdot) =g$.

De façon intuitive, cela correspond à déformer $f$ pour obtenir $g$. Par exemple on peut déformer la droite $f(x)=x$ en $g(x)=x^2$.

Mais en topologie, on appelle par abus de langage théorie de l’homotopie les groupes d’homotopies (fondamental et supérieurs) qui sont des cas particuliers et plus restrictifs.

Par exemple, le groupe fondamental consiste à regarder les applications continues $f,g: S^1\to Y$ modulo homotopie à point de base, c’est-à-dire de sorte qu’une homotopie $H$ entre $f$ et $g$ vérifie $t\mapsto H(t,p)$ constant pour un certain $p\in S^1$ choisi.

Géométriquement, cela signifie qu’on s’intéresse à des lacets (ce sont des boucles fermées) basées en un point (c’est-à-dire qu’on a attaché à un piquet dans l’espace $Y$). L’homotopie nous permet de les déformer continûment mais sans détacher le point de base ou casser la boucle.

L’intérêt d’une telle étude, c’est de pouvoir distinguer de nombreux espaces. Par exemple, c’est une méthode très efficace pour montrer que $\mathbf R^2$ et $\mathbf R^3$ ne sont pas homéomorphes (modulo l’introduction de quelques idées supplémentaires).

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