La france et les réformes des notes à l'école

que faut-il en penser ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Comme je l'ai dit, 1500 personnes pour 200 places, c'est à mon sens pas normal, il y a forcément un truc qui cloche quelque part.

Je ne vois rien qui cloche. Ça fait une place pour 7-8 candidats. À titre de comparaison, c'est le ratio habituel au concours de conservateur d'archives (pas exactement un métier qui fait rêver l'ado de 16 ans). Et pour le recrutement de maîtres de conf' en histoire contemporaine, on a de l'ordre de 1 place pour 100 candidats. Donc bon…

Sinon, concernant les enfants scolarisés chez eux plus épanouis que ceux de l'école, je serais curieux de connaître leur profil psychologique. Pour moi, le collège a été un très mauvais moment et j'aurais sans doute été plus épanoui en apprenant tout seul chez moi : mais je ne suis pas exactement dans la moyenne de la population et mon cas n'est pas représentatif. Qu'en est-il de ces gamins ?

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Mais au lycée, c'était pas le cas de mon prof de maths (et prof principal de ma classe) parce qu'il avait aussi enseigné en université et il connaissait bien les orientations post-bac, d'où une bonne orientation pour ma classe. Sauf que ce n'est probablement pas le cas de 95 % des profs en lycée et donc des classes de lycée en général.

Oui mais dans ce cas là à qui la faute ? Je pense surtout que les élèves prennent trop peu au sérieux leur avenir en terme d'orientation et ne se renseignent pas assez ou mal. S'ils attendent qu'un bon prof bien au courant du système les renseigne, ils peuvent en effet attendre longtemps…

Il y a un travail à faire sur le choix des élèves. Moi quand je me pose la question d'aller en médecine, j'en arrive tout de suite à : "est-ce que je veux devenir médecin ? Faire plus de 6 ans d'études, être en contact avec des patients, circuler dans un hôpital ou avoir mon propre cabinet ? etc…" C'est pas un choix à prendre à la légère et d'après mes amis qui sont passés par la médecine, j'ai pas l'impression qu'ils ont réfléchi à tout ça. D'ailleurs, aucun d'eux ne s'attendait à ce que c'est réellement : il y a un manque d'information quelque part.

C'est surtout que l'élève ne se pose pas la question. On parle quand même de métiers, d'avenir, des choses strictement personnelles. Si tu n'es pas capable de te poser les bonnes questions sur ce que tu veux, il ne faut pas s'attendre à ce que l'éducation nationale mâche ce boulot. Bref, si les gens s'orientent mal, très sincèrement, ils ne peuvent s'en vouloir qu'à eux même.

Après, ce qui reste plus véritable, là où l'EN devrait faire quelque chose, c'est insister sur le dossier scolaire du lycée pour préparer le post-bac. Que certaines matières ou certaines exigences seront attendues d'eux et que si de telles filières peuvent les intéresser, ils doivent alors s'en préoccuper.

Ensuite pour l'examen, les QCM ne font que travailler le par cœur. Certes, c'est important d'avoir une bonne mémoire pour être médecin, mais j'imagine que c'est aussi utile de savoir raisonner et d'avoir une réflexion argumentée pour éviter des opérations inutiles. Ça serait déjà plus représentatif des capacités s'il y a avait un exercice de rédaction, au moins autre chose que des questions aléatoires parmi une base énorme de cours.

Dans un concours, pour éviter les réclamations à tout va, il est préférable que tout le monde soit corrigé de manière identique. Un QCM c'est impartial, même si ça introduit des biais (une question peut être interprétée différemment d'une personne à l'autre par exemple), ça enlève le biais du prof correcteur. Des rédactions et autres dans un concours c'est un bon moyen de créer la frustration. D'autant qu'ici ça ne me semble pas forcément très approprié (des matières plus littéraires / politiques doivent avoir une partie d'expression, de manière évidente).

Je m'étale surement un peu trop sur la médecine, mais c'est un des cas qui sont pour moi à revoir sérieusement. Malgré une bonne réputation des médecins en France, notre système de santé est plein de controverses. J'invite à faire un tour sur le site d'IPSN et plus particulièrement sur le vaccin contre le papillomavirus, ainsi que de s'intéresser au Pr. Joyeux, médecin à la retraite.

Je te parle de niveau de la médecine en France et tu me parles d'un problème de vaccin qui relève plus de l'industrie pharmaceutique et de la pharmacie que de la médecine. De plus, nul part je n'ai dit que la médecine en France c'était le paradis (il y a de très mauvais médecins aussi), aucun pays n'a aucun problèmes tu sais quelque soit le domaine. Mais force est de constater que le niveau médical en France est particulièrement relevé. Puis bon, ta source est aussi discutable. L'industrie pharmaceutique n'est pas parfaite (il y a son lot de problèmes), mais se renseigner chez des gens anti-pharmacie ce n'est pas forcément une bonne idée. Les gens trop partiales vont toujours essayer d'orienter le discours et les chiffres vers le sens qui les arrange même quand c'est faux.

C'est un enseignant-chercheur qui m'a affirmé que l'université, et surtout le ministère, devraient mettre en place des formations à la pédagogie.

Un prof universellement pédagogue ça n'existe pas. Partant de là, enseigner la pédagogie ça me paraît un doux rêve. On peut proposer bien sûr des formations pour faire apprendre et enseigner correctement mais ne t'attend pas qu'avec de tels cours que tout le monde réussira ses études facilement.

Même si de toute manière, il faut un minimum se documenter chez soi et ne pas en rester sur les cours, l'université ne joue pas pleinement son rôle. Et à ce niveau-là, l'université est un peu un piège : je pense que c'est un bon endroit pour les passionnés qui ont déjà commencés à apprendre, mais pas pour les indécis qui arrivent là un peu par défaut (i.e, qui n'ont pas vraiment fait de choix et qui ne savaient pas par où aller).

Le but de l'université c'est de donner l'autonomie à l'étudiant. C'est sûr que quand tu sors du cocon lycéen certains se font piéger. Déjà ce n'est pas forcément un mal, ça apprend la vie aussi (on ne peut pas toujours tout réussir du premier coup). Puis si tu sais que l'autonomie tu as du mal, il existe des filières plus cadrées (IUT, BTS, prépa-écoles d'ingés, etc.).

On apprend un peu de tout à la fois. C'est important d'avoir une culture général étendue. Mais apprendre deux heures des maths, deux heures du français, deux heures de l'histoire-géo etc… je ne pense pas que ce soit efficace. Quand j'apprends un langage de programmation, je me lance dedans pendant un moment. En 3 mois (et parce que je prends mon temps, je suis pas des plus rapides) j'en apprends plus qu'en 6 mois de cours à l'université (et j'y aurais en tout pas passé beaucoup plus de temps). Les enfants dans le docu font la même chose : en 1 mois ils ont appris à lire parce qu'ils ont fait ça pendant presque toutes leurs journées. Ensuite ils passent à autre chose, en continuant à lire de temps en temps. À l'école, il nous faut 1 an de primaire pour apprendre correctement à lire et il faut encore plusieurs années pour le faire de façon fluide.

Et un élève qui a du mal avec une matière, tu ne crois pas que tu vas le tuer avec une telle organisation ? Je peux te dire que quand tu as 8h par jour d'un même cours, même que tu apprécies, tu trouves ça lourd : toujours le même prof, la même leçon, le temps te paraît plus long car moins fragmenté… Pas sûr que tu sois finalement plus efficace ainsi. Puis quand tu as un an sans faire de maths (car le reste de l'année tu fais autre chose), le retour à cette matière risque de faire mal.

Je ne pense pas que l'agriculteur qui a un bénéfice de 80k € est celui qui me procure des produits sains (et locaux) et encore moins de façon durable. Le maraicher du coin, si, et je pense pas qu'il roule sur l'or. Pour les patrons, je n'ai pas précisé desquels[^ortho] je parlais. Je ne suis pas contre les PME, à condition qu'elles restent à une taille humaine où on est pas des robots. Les patrons dont je parlais ce sont plutôt ceux qui se sentent supérieurs à leurs employés et qui cherchent le profit plus qu'autre chose.

Tu oublies que les patrons permettent aussi à des tas de gens de vivre par leur salaire et donc de s'acheter de la nourriture auprès du maraicher.

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Salut

Histoire de répondre au titre initial du topic, dans l'école de mes enfants, jusqu'en CE2, il n'y a pas de note. Des smileys au départ, puis, des tb, b ab, vu ensuite. On est donc bien dans des évaluations sans note.

Malgré cela, les enfants rentrent tristes lorsqu'il ont un smiley qui ne sourit pas ou un vu.

J'en tire la conclusion que ça n'est pas l'échelle d'évaluation qui importe, mais plus la façon dont on la présente et dont on s'en sert pour progresser (le on étant l'enseignant pour les plus jeunes) : si c'est distribué et vécu comme une sanction, puis, on passe à autre chose sans y revenir c'est complètement inutile.

A mon sens, un résultat d'évaluation devrait être présenté pour montrer à celui qui est évalué les points qu'il maîtrise et ceux sur lesquels il faut qu'il progresse sans que cela soit présenté comme un échec. Quelqu'en soit le résultat, on devrait n'en tirer que du positif. Tu ne sait pas encore faire ça, mais, nous allons travailler ensemble et ça va venir.

Le corollaire de ça, c'est qu'il faut donc adapter le contenu de l'enseignement à chaque élève en fonction de l'évaluation. Or, ça n'est pas évident, au moins chez les plus jeunes (nombre d'enseignant par élève, classe d'âge impliquant un redoublement si on apprend pas normalement).

Il me semble donc que ce genre de réforme est un pansement sur une jambe de bois si elle ne s'accompagne pas d'autres changement plus profond.

(Je précise avoir 18ans et être en BAC+2)

Bonjour ! Excellent topic :D Pour y répondre, je risque de répéter des choses déjà dite (je me suis arrête milieu de deuxième page) mais c'est ce que je pense :).

Déjà comme beaucoup, je pense que le problème ne sont pas les notes et que cette transformation n'est pas la solution, elle peut en être une partie en revanche. Je comprend l'idée de mettre les mauvais dans un paquet et de plus distinguer les premiers, je trouve même ça intelligent, mais comme dit de 0 à 9 il y a une différence énorme… Je rejoint la double notation : une valuation de la copie + une note vague pour se situer dans la promo

Pour ce qui est du problème soulevé (les élèves sont découragés), je vais être crû mais je trouve pas forcément qu'une note perçut comme une sanction soit néfaste. J'ai lu un dossier sur le narcissisme (je cherche le lien ou la référence) qui avait pour thèse que les générations actuelle sont trop dans le superficielle et ne sont pas suffisamment dans la réalité. Un élève qui a 1, il a 1 il a été mauvais sur ce coup. Pas besoin de lui dire que c'est pas grave etc, ça l'est. Et je suis totalement pour sanctionner avec des notes les élèves qui n'apprennent pas (dont j'ai fait partie mais j'y viens) et les élèves qui ne s'entrainent pas. Même si j'ai du mal à comprendre l’intérêt de l'apprentissage par cœur que je trouve profondément insensé, il en faut. En revanche, ce qui manque beaucoup et qui est vraiment indissociable aux notes sanctions, c'est de l'explication, notamment pour ceux qui ont travaillé mais qui ont foirés. Il ont été mauvais, mais quelles sont les raisons ? On ne nous apprend pas à apprendre. Enfin si, à 20ans quand il te reste 5ans d'étude, GG.

Ensuite on ne parle pas des bons élèves, les parents d'enfants moyen doivent se dire qu'ils sont heureux et qu'ils ont tout mais ce n'est pas vrai. Perso je me suis toujours reposé sur mes acquis pour réussir et ça a marché et c'est pas normal. Je devrais moins bien m'en sortir que ceux qui ont travailler pourtant non. Attention je ne dis pas être le nouvel Einstein, c'est plutôt que j'ai la chance d'avoir une bonne mémoire à court terme et que je retiens facilement quand j'écoute en cours, ce que je fais et je travaille beaucoup.. En cours. Eh bien ces élèves s’ennuie et c'est déprimant, voire catastrophique. On se retrouve avec des enfants qui sont intelligents mais qui s'ennuient et par conséquent dérivent, finisse dans un métier qu'ils n'aiment pas parce qu'ils ont accumulés des lacunes pensant connaître etc.

Je trouve le système des notes d'aujourd'hui bien mais incomplet. Et surtout il est pas normal d'avoir des moyennes qui sont à 12/13, ça ne veut rien dire, la moyenne devrait être 10, 5 quand tu t'es bien planté et 15 quand c'est excellent. Et en fait de manière abstraite on se retrouve avec une notation sur 10 échelles mais qui permettent de sanctionner les fouteurs de merde qui ont rien à faire en cours et de récompenser les élèves qui ont encore de quoi réfléchir.

Et surtout il est pas normal d'avoir des moyennes qui sont à 12/13, ça ne veut rien dire, la moyenne devrait être 10,

Pourquoi? Je ne comprends pas là. Et surtout pourquoi s'arrêter à 15? Ca me fait penser au prof qui veut pas mettre 20 car 20 c'est Dieu. Non, tu as des critères, s'ils sont respectés, tu as 20 et basta.

PS : je me suis profondément emmerdé de la primaire à la seconde, un peu fait chier en première et terminale, mais je ne suis pas allé dans une fillière qui me déplait. L'ennui n'est pas la cause de l'échec, c'est la cause d'un manque de motivation chez certains. Seul problème c'est que plutôt que d'essayer de trouver une autre motivation (car quand on s'emmerde en cours, c'est assez rare que le prof puisse réussir à t'enlever de ton ennui pour toute l'année) les parents transforment cette cause en excuse. Du coup les élèves qui ne réussissent pas car démotivés ne retrouveront pas le chemin de la réussite car leur échec est excusé.

Non, tu as des critères, s'ils sont respectés, tu as 20 et basta.

Ca depend des criteres aussi. Je me rappelle d'un prof de sport au college, on avait piscine et pour obtenir 20 il fallait nager 2 sec moins bien que le record du monde (autant dire impossible) car selon lui, la perfection meritait 20. Personnellement je me suis pas senti traumatise par sa facon de noter et c'etait meme un prof super cool, avec qui on delirait bien.

Je suis pas d'accord avec le fait de mettre des lettres car l'enfant "pourrait etre traumatise". C'est du bullshit tout ca. Un enfant qui rend un devoir degueulasse a la note qu'il merite, pas besoin de lui faire miroiter des conneries en le mettant dans le meme sac que ceux qui ont ete proche de la moyenne. Apres les appreciations sont la pour nuancer. Si l'eleve s'ameliore tu mets : " travail encore juste mais perseverez" C'est pas la note qui fou au fond en general c'est plus les commentaires de certains profs debiles qui t'enfoncent, parfois devant toute la classe. Apres c'est une question de pedagogie mais la note est la pour faire une evaluation du travail. C'est pas normal de mettre un enfant qui a bosse et qui a eu une note un peu juste dans le meme panier qu'un mec qui a rien branle et qui a repondu a 2 questions.

C'est comme nouvelle facon de noter en athletisme. Maintenant tu dois pouvoir predire le temps que tu vas faire au 3*500 sinon tu as des points en moins. C'est encore une connerie pour que les nuls puissent avoir la moyenne. C'est bien la seule matiere comme ca. En maths, physique, francais, philo t'as pas des pts bonus ou des points en moins en fonction de ta predictions. Faut arreter ce genre de trucs parce qu'au final le resultat c'est que ceux qui ont des notes de merde en sport d'habitude ne se defoncent pas pour avoir une bonne note mais font juste une bonne prediction et se contente de trottiner sans faire d'effort. Ca pousse pas l'eleve a vouloir faire mieux mais au final il se complait dans cette situation

C'est comme nouvelle facon de noter en athletisme. Maintenant tu dois pouvoir predire le temps que tu vas faire au 3*500 sinon tu as des points en moins. C'est encore une connerie pour que les nuls puissent avoir la moyenne.

MeliMelo

Je me permet de réagir uniquement sur ce point, pour lequel je ne suis absolument pas d'accord. Pour moi pouvoir faire de la prédiction de temps en Athlétisme est justifié dans le sens ou cela requiert une connaissance de son corps. Une personne sachant prédire son temps est quelqu'un qui s’entraîne correctement suit son évolution et effectue un travail personnel. C'est à mon avis totalement en accord avec cette discipline qui est le sport et cela corrige un problème de l’athlétisme qui est notre inégalité face à cette épreuve. Certaines personnes pourront s’entraîner régulièrement sans faire de meilleurs temps que d'autres qui ne courent jamais, fument, ne font jamais de sport....
C'est une question de métabolisme, par contre en s’entraînant régulièrement la personne pourras prédire son temps, récupéreras mieux, et donc je pense doit pouvoir être gratifié pour cela.

Ps: Je crois que la prédiction de temps vaut aussi pour la piscine.

Donc maintenant le but quand tu fais une course c'est plus de faire la meilleur perf mais c'est de faire une prediction et de faire un temps le plus proche possible ? On a pas la meme definition du sport. Et a la limite ca me derange pas specialement ce cote mais au final les eleves qui avant avaient des notes de merde se contentent maintenant des quelques points qu'ils grappillent grace a ce systeme et font encore moins d'effort niveau performance.

Autre point, c'est que ce systeme n'est en place que dans certaines disciplines et en suivant ton argument les gens qui n'ont pas de predispositions pour le sport ou qui n'ont pas le meme entrainement que les autres se retrouvent toujours floués dans les autres sports comme le badminton ou autre.

Personnellement je trouve que c'est de la connerie car dans ce sens une personne qui a des parents profs de maths ou qui recoit des cours du soir etc n'est pas sur un pied d'egalite avec un fils d'ouvrier dans les matieres dites classiques, du coup on fait un prediction sur la note qu'on va obtenir a la prochaine redac ?

PS : elle vaut effectivement pour a peu pret tous les sports ou tu dois faire un temps.

Donc maintenant le but quand tu fais une course c'est plus de faire la meilleur perf mais c'est de faire une prediction et de faire un temps le plus proche possible ? On a pas la meme definition du sport. Et a la limite ca me derange pas specialement ce cote mais au final les eleves qui avant avaient des notes de merde se contentent maintenant des quelques points qu'ils grappillent grace a ce systeme et font encore moins d'effort niveau performance.

Stop le FUD. Déjà ce sont quelques points (environ 3-4), ce n'est pas colossal. Puis si je suis OK pour dire que le sport doit tenir compte de la performance, ça ne doit pas être que ça. Tu as beaucoup d'élèves qui ont des soucis de santé ou qui ne sont pas particulièrement sportifs et qui n'y peuvent rien, tu crois qu'avoir 7 en sport est normal pour eux ? Plomber la moyenne par le sport ça ne me semble pas une bonne idée…

Le sport c'est aussi la maitrise de soi, de son corps. Un athlète doit connaître son rythme et ses limites et c'est ce qu'un tel barème propose de mesurer. Car de toute façon pour réussir à entrer dans les clous, il est nécessaire que tu t'entraines pas mal pour y parvenir. Ça permet donc de mesurer l'investissement (ce qui est très important dans ce cours).

Personnellement je trouve que c'est de la connerie car dans ce sens une personne qui a des parents profs de maths ou qui recoit des cours du soir etc n'est pas sur un pied d'egalite avec un fils d'ouvrier dans les matieres dites classiques, du coup on fait un prediction sur la note qu'on va obtenir a la prochaine redac ?

Tu ne vois le sport que comme un moyen de signer un record du monde, ce n'est aps que ça… Quand tu fais du sport il est important d'avoir un rythme régulier, de connaître ses limites. C'est ce que la notation propose et c'est cohérent.

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Autre point, c'est que ce systeme n'est en place que dans certaines disciplines et en suivant ton argument les gens qui n'ont pas de predispositions pour le sport ou qui n'ont pas le meme entrainement que les autres se retrouvent toujours floués dans les autres sports comme le badminton ou autre.

MeliMelo

Chaque sport à des critères propres, je ne les connais plus trop bien car ça change tout le temps, et commence à dater, mais pour le cas du badminton c'est la même chose. Une personne pouvais être aussi nul qu'elle voulais elle pouvais grappiller des points pour arriver à la moyenne. La note ne dépend en effet que très peu du score, mais plus de sa manière de se placer, de frapper, de réagir… Des choses pas forcement lié au sport pur et dur mais plus à l'entrainement.
Noter sur l'aspect purement sportif est a mon avis une connerie et non constructif, ca serais comme faire courir 40 élève mettre 20 au premier 19.5 au deuxième… et 0 au dernier (ou 0.5 je sais pas). Dans le même registre faire un grand tournoi de badminton et mettre les notes selon le classement (c'est déjà presque ça).
A mon avis on devrais encore plus mettre l'accent sur la progression et l'effort fournis, car une personne doué de nature qui ne viens qu'à l'examen pour avoir 20 n'apporte rien à personne et ne le feras pas progresser.

De toute façon pour moi le système scolaire français actuel est risible et mérite d'être changé en profondeur, de remettre en question tout le système d'apprentissage de classes de matières....

L'EPS est une vaste fumisterie… À part le fait d'utiliser ses muscles, qu'y a-t-il de commun entre de la course d'orientation, du rugby, du badminton et de la piscine ? Et encore, je ne parle pas des établissements où on peut faire de la muscu en cours d'EPS ! Sa targuer de donner une note unique à un ensemble aussi disparate de compétences, c'est comme si on créait une matière « sciences » qui regrouperait les maths, la physique, la chimie, la bio, la géologie, l'informatique, la médecine, l'histoire et l'économie (deux sciences humaines), et qu'en outre, chaque établissement décidait de son propre chef lesquelles de ces matières sont enseignées et lesquelles passent à la trappe.

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Sur la réforme des notes, je pense que ce n'est pas forcément mauvais. Toute changement démontre une tentative d'évolution…

De toute façon, je pense que si l'on veut vraiment améliorer l'éducation, il faudrait faire des réformes en profondeur, comme l'a dit cariope. J'ai trouvé cet avis très intéressant si vous voulez le lire :) !

Pour l'EPS, je suis d'accord avec le fait que ce n'est pas une matière "classique", et que cela cause beaucoup de problèmes…

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c'est comme si on créait une matière « sciences » qui regrouperait les maths, la physique, la chimie, la bio, la géologie, l'informatique, la médecine, l'histoire et l'économie (deux sciences humaines), et qu'en outre, chaque établissement décidait de son propre chef lesquelles de ces matières sont enseignées et lesquelles passent à la trappe.

Dominus Carnufex

C'est le cas dans certaine prépas intégrées, les critères pour passer sont une moyenne scientifique et la moyenne générale. Moi c'était au minimum 12 dans les matières scientifiques, 11 de moyenne générale et une moyenne en anglais inférieure à 10 était éliminatoire.

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Donc maintenant le but quand tu fais une course c'est plus de faire la meilleur perf mais c'est de faire une prediction et de faire un temps le plus proche possible ? On a pas la meme definition du sport. Et a la limite ca me derange pas specialement ce cote mais au final les eleves qui avant avaient des notes de merde se contentent maintenant des quelques points qu'ils grappillent grace a ce systeme et font encore moins d'effort niveau performance.

L'auto-évaluation, c'est super important, pour quoique ce soit que tu entreprennes : imagines toi en vacances à la mer : la bouée à 200m la bas, tu peux l'atteindre à la nage ? Si tu penses que oui, mais en fait non, ben t'es mort :ange:

A mon avis on devrais encore plus mettre l'accent sur la progression et l'effort fournis, car une personne doué de nature qui ne viens qu'à l'examen pour avoir 20 n'apporte rien à personne et ne le feras pas progresser.

Absolument d'accord avec ça. C'est ce que j'ai fait pour les matières "classiques" au DNB et je trouve ça pas normal non plus. Bon, j'avais quand même bossé tout du long de l'année. Sauf que j'étais particulièrement intéressé par les maths, la physique et l'histoire-géo. J'étais donc très avantagé par rapport aux autres pour qui c'était la corvée de faire les exos de maths (par exemple). J'ai pas dû fournir beaucoup d'efforts.

Ensuite pour le sport, j'ai jamais été très bon de base. Mais j'ai toujours aimé en faire et j'avais la motivation. Et donc je progressais (un peu). Et je considère que je méritais presque la même note que ceux qui avaient une bonne performance mais qui n'avaient pas d'effort particuliers à faire.
Mais justement, ils y en avaient pas mal dans ce cas-là et ma motivation passait inaperçu. D'ailleurs, ils étaient méprisants avec ceux dans mon cas (on était autant de "bons" que de "nuls"). Ou presque, parce qu'au collège, j'ai eu des excellents profs de sports. Par exemple, en Step, là où les habituels "doués" trouvaient que c'était de la merde ont eu une note moyenne (grâce à leur fierté, il était pas question qu'ils aient une note de merde et ont fait un minimum d'effort), alors que les habituels "nuls", on a eu des notes autour de 14-18/20 (on en a bien profité, forcément – et c'était le but du cours).
En 4e, les profs ont décidés de faire deux groupes : un groupe de "bons", et un autre de moins performants, dont je faisais partie. Du coup, tous ceux qui étaient méprisants nous laissaient tranquille et on pouvait faire du sport sereinement. Et surtout, on était principalement noté par rapport aux efforts qu'on fournissaient.
C'est l'année où j'ai eu mes meilleures notes de sports (lycée compris).

J'en conclue qu'à ce niveau-là, un prof peut faire beaucoup sans trop se casser la tête. Quand je disais que les profs auraient besoin d'une formation à la pédagogie, je pense qu'on pourrait leur montrer ce genre d'"astuces". Plutôt que de faire des sports banals habituels comme les sports co ou de raquette, on pourrait faire du step, du tir à l'arc (sauf que c'est pas facile à mettre en place), du javelot etc…
Pour les matières mentales, comme les maths ou le français, il doit bien y avoir des solutions.

EDIT : C'est vrai que le sport est un peu fourre-tout. Mais du coup, j'ai du mal à imaginer autrement. Faudrait-il un cours de sport co, un cours d'endurance, un cours de raquette, un cours de natation etc… ?

Pour la suite, je réponds à Akion, Dominus Carnuflex, ZeqL et Renault. Comme c'est un peu hors sujet, je le mets en masqué pour ne pas gêner la lecture. A la limite, peut-être devrais-t-on créer un nouveau topique ?

Pour répondre à Akio

Ça ne t'était pas destiné personnellement ^^

J'ai parlé par égocentrisme, autant pour moi1.

C'est pas forcément choquant, j'avais passé le concours police scientifique, en chimie c'était le même nombre de candidats mais pour 2 places.

Bah je sais pas, moi j'ai l'impression que c'est pas normal qu'il y ait autant de différence entre l'offre et la demande. Peut-être qu'un jour je changerai d'avis. En attendant, je pense que tout le système français est à refaire.

[…] entre un 3ème et en un 6ème, c'est encore plus flagrant, tu peux les mélanger dans la cours à la récréation, mais les mettre dans la même classe c'est délicat.

Dans le cadre d'une classe, oui c'est pas faisable. Mais je pense aussi qu'on ne devrait pas être toute une journée assis sur une chaise et beaucoup plus travailler à l'extérieur. Pour les maths, il y a des tas de moyens de montrer des formules avec des choses concrètes, qu'on peut manipuler avec les mains. On pourrait d'ailleurs s'inspirer d'Euclide qui a prouvé des tas de choses uniquement par la géométrie.
On pourrait aussi faire bien plus d'activité directement lié avec la nature. Planter des choses, observer des insectes, regarder différentes pierres. Et ensuite faire de la théorie pour expliquer que tout ça n'est pas magique.

[…] c'est déjà une chance que l'accès y soit gratuit chez nous, aux états unis c'est un budget considérable à prendre en compte.

Je pense que les États-Unis devraient changer. Et en France c'est gratuit uniquement pour les boursiers, dont seulement 1 étudiant sur 4 a accès. Les autres paient en moyenne 400 € pour rentrer en Licence (en comptant la sécu). Je ne dis pas que c'est extravagant, mais certains ne peuvent pas se permettre et devraient être pris en compte dans le système de bourse, qui n'est pas du tout au point. C'est ce que l'UNEF et la FAGE tentent chacun plus ou moins bien de régler (vous pensez ce que vous voulez d'eux, je ne cite ici qu'un fait qu'ils affirment eux-mêmes, pas un avis).

[…] on peut toujours changer de voie, […], les solutions ne manquent pas.

Je suis d'accord, mais c'est souvent pas évident à faire. Après, avec de la motivation et en se prenant en charge, je pense ça se passe bien.

[…] mais je doute que l'IPSN soit une source qu'on puisse juger fiable […]

Pas impartiale, c'est certains. Mais je les pense fiables. Peut-être pas pour tous les chiffres qu'ils donnent dans leur vidéo, mais au moins sur les articles de santé que j'ai lu d'eux. C'est pas des infos qui sortent de nulle part et ça m'a l'air plus que sérieux. Ils citent leurs sources et c'est signé par des chercheurs.
Je trouve quand même curieux qu'aucuns médias n'ait parlé de ce vaccin alors qu'un projet de loi obligerait les enfants à le faire à partir de 9 ans.

Pour répondre à Dominus Carnuflex :

Concernant le film dont tu parles avec les enfants qui apprennent à leur rythme et l'exemple de l'enfant qui apprend à lire à 3 ans et l'autre à 12, petite remarque : Comment fait l'enfant de 12 ans dans sa courte vie pour s'instruire ? S'il ne sait pas lire il ne peut pas lire une BD, ni un roman, ni un exercice de maths, ni un livre d'histoire. Il a beau apprendre à lire plus rapidement que d'autre, ça ne lui permettra pas de rattraper 8-10 ans de retard.

Il n'y a pas que par la lecture qu'on peut apprendre des choses. Tu peux très bien apprendre ce que les autres apprendront plus tard, et tu ne perds pas vraiment ton temps tant que tu trouves quelque chose à faire qui t'intéresse. Et pour en revenir à ce que j'ai dit plus tôt, tu peux apprendre une partie des maths sans écrire de formule. Évidemment, ça reste très limité, c'est certains.
Ensuite, quand je parlais de celui de 12 ans, c'est un cas particulier. Lui n'avait pas envie d'apprendre à lire au début. Et à la fin du film, il explique écrire des pièces de théâtre (il a 16 ans à ce moment-là, si je me souviens bien).
Et en général (en tout cas tel que montré dans le docu), les enfants ont rapidement envie d'apprendre à lire. Et c'est logique, tout l'environnement humain est imprégné d'écriture.

Enfin le film concerne des enfants avec qui ça marche plus ou moins, mais combien d'échecs y a-t-il et dont on ne parle pas ?

Pour ceux sur lesquels ça marche, c'est pas plus ou moins. Ils ont vraiment l'air épanouies dans ce film. Je ne les crois pas assez vicieux pour ne montrer que les moments où ils le sont.

Avouer avoir échoué sur l'éducation de son enfant est extrêmement dur à admettre et même à réaliser, alors en plus accepté d'être filmé

Je suis bien d'accord. C'est d'ailleurs la remarque que ma sœur m'a faite : ils ne montrent pas de vrais échec. Il y a des familles qui ont essayé mais qui ont finit par re-scolariser leurs enfants. Mais le docu n'en a pas interviewé.
Il y a quand même une famille où ils sont à la ville et ça n'a pas l'air facile. Ils sont un peu les uns sur les autres et surtout, ils n'ont personne avec qui partager l'"aventure". Je pense que c'est plutôt un échec.
Ce qui me fait penser que si on n'est pas à la campagne, c'est difficile. Mais il y a beaucoup de monde encore en campagne qui scolarisent leurs enfants et qui pourraient ne pas le faire en se regroupant. Mes parents ont failli le faire avec une autre famille qui habitait à côté et qu'on connaissait depuis longtemps.

Avec tout ce que tu dis sur l'université, j'ai l'impression que tu n'as pas compris le but de l'université : […]

Je suis d'accord avec ta définition du but de l'université. Mais je l'ai bien compris, j'ai été averti ma famille et c'est même pour ça que j'y suis allé. Mais beaucoup autour de moi, apparemment non. Et une partie des profs ne l'expliquent pas. D'où le fait que je pense qu'il y a un travail d'information à faire et dès le lycée.

[…] est-ce que les gamins voient d'autres personnes ? (à part leur famille)

Tu fais bien de poser la question. Car oui, ils voient d'autres personnes – enfants de leur âge ou pas compris. Sauf celle que j'ai citée plus haut qui vit à la ville et c'est probablement leur plus gros problème.
Dans la 1ere famille présentée par le film, la mère raconte qu'elle voyait encore moins son fils que s'il avait été scolarisé. Ce fils en question a écrit une symphonie à 18 ans et il est très bien parti dans sa lancée (il joue du violon je crois). Cependant, c'est une famille aisée qui vit dans un coin de nature près d'une grande ville. Ils ont donc un peu tout pour eux.

Sinon, concernant les enfants scolarisés chez eux plus épanouis que ceux de l'école, je serais curieux de connaître leur profil psychologique. […] mais je ne suis pas exactement dans la moyenne de la population et mon cas n'est pas représentatif. Qu'en est-il de ces gamins ?

Je ne sais pas trop comment définir un profil psychologique. De plus, ma façon de les voir ne sera probablement pas la même que la tienne et, sans vouloir faire de la publicité, je ne peux que te conseiller de le voir pour répondre à cette question.

Une chose que vous avez l'air de penser (et à raison), je semble remettre totalement en cause l'école. Mais en fait, non. Je remets en cause seulement le fait de mettre systématiquement ses enfants à l'école sans se poser de question. Que ceux qui le souhaitent et le peuvent le fassent. Les autres peuvent continuer à scolariser leurs enfants, ça ne me pose aucun soucis.
De cette manière, les personnes qui vivent mal le collège (ou même la primaire) n'auraient pas à le vivre. Mais ceux à qui ça convient (à priori une bonne majorité), je ne les empêcherait pas.
D'ailleurs, ça allègerait le nombre d'enfants à l'école. Et sans supprimer de postes d'enseignant (ce que je fais malheureusement confiance à l’État pour tout de suite penser à le faire), on aurait moins d'enfants par classe et je pense un meilleur enseignement, où le cas par cas serait possible.

Et si les parents souhaitent faire un grand voyage avec leurs enfants, ça les aideraient peut-être à se décider. C'est ce qu'à fait ma mère : j'ai passé de Septembre 2001 à environ Octobre 2002 à être ailleurs qu'en France. J'ai pas eu l'impression d'avoir eu du retard en CE2. Bon ma mère était institutrice, donc c'est un peu de la triche ^^

Pour éclairer un peu sur le documentaire, c'est une mère qui cherche un endroit où éduquer ses enfants. Rapidement, elle se demande si elle doit les scolariser ou pas et part donc interviewer des familles qui ne le font pas. Elle rencontre des familles d'un peu partout : États-Unis, France, Allemagne et je ne me souviens plus des autres pays. Vers la fin du film, ils montrent un festival (européen je crois) où beaucoup de familles qui ont fait ce choix se rejoignent et discutent de leurs expériences. Il ne le font donc pas chacun dans leur coin.
Le principe est : on laisse l'enfant apprendre ce qu'il veut apprendre sans lui obliger quoi que ce soit. Mais en le guidant et en lui proposant des activités parce qu'en tant qu'adulte, les parents savent un minimum ce qui doit être su à partir d'un certain âge pour pouvoir un jour faire des études, travailler, voyager… vivre quoi. D'ailleurs, c'est parfois les enfants qui nous apprennent des choses qu'ils ont découvertes eux-mêmes.

Pour répondre à Renault (si je cite pas un paragraphe, c'est que je suis d'accord ou que j'y ai déjà répondu).

Bref, si les gens s'orientent mal, très sincèrement, ils ne peuvent s'en vouloir qu'à eux même.

Jusque-là j'étais d'accord. Mais comme l'a dit gbdivers plus tôt, "les Conseiller(e)s d'Orientation semblent être formé(e)s par ceux qui forment les employé(e)s de pôle emploi". Je n'irais pas jusque-là, surtout que je n'ai pas eu à me plaindre dans mon collège. Mais ils/elles manquent souvent de moyen, de temps etc… pour re-citer gbdivers. Cependant, qu'ils ne prennent pas leur avenir assez au sérieux fait un peu partie de ce que j'ai voulu dire.

D'autant qu'ici ça ne me semble pas forcément très approprié […]. (les paragraphes dans les exams de médecine)

Pourtant, on avait régulièrement un petit paragraphe à rédiger en SVT et de même au BAC de Physique. Je ne parle pas d'une écriture d'invention, mais d'une synthèse. Pour être médecin, ou plus généralement scientifique/chercheur, il faut savoir rédiger un minimum correctement et d'une façon qui tienne la route.
Après, je ne connais pas non plus tous les détails de la médecine. Peut-être que ceux qui n'ont pas cette compétence ne passe pas en 3e année.

Je te parle de niveau de la médecine en France et tu me parles d'un problème de vaccin qui relève plus de l'industrie pharmaceutique et de la pharmacie que de la médecine.

C'est pas faux. Et je n'ai donné que cet exemple parce que je commençais à saturer d'écrire.
Au cours du lycée, j'ai commencé à avoir des brûlures d'estomac. Commençant à devenir inquiétant, je suis allé voir un gastro-entérologue. Il m'a dit qu'une petite malformation qui s'est créé lors de ma croissance en était la cause. Mais rien de grave, mon estomac est en excellent état. Le problème est que je retiens mal les reflues gastriques.
Il me précise ensuite d'éviter le tabac, l'alcool, le café et les épices. Je n'ai jamais touché à une clope, je bois pas de café et rarement de l'alcool – jamais en quantités – et j'aime pas quand c'est trop épicé. Mais alors, d'où ce problème de malformation, purement génétique ? Ensuite, il m'a prescrit des médicaments au gout bizarre et j'ai pas envie de savoir comment c'est fabriqué. Je lui ai demandé si certains aliments pouvaient m'aider à me soulager. Sa réponse a été vague (je sais plus ce qu'il m'a dit) et ça répondait pas à ma question.
Je me suis renseigné plus tard et plusieurs personnes m'ont dit que c'est à cause du stress (en fait, c'est très connu comme problème). Et effectivement, mes brûlures ont commencé en Seconde et ont eu leur apogée en Terminale. Deux moments où j'ai eu beaucoup de stress et de l'anxiété. Les médicaments, je les ai vite remplacés par de la salade et ça marche très bien. En faisant une petite recherche, j'ai trouvé d'autres aliments pour compléter.

L'été suivant, j'ai fait une chute.
Les urgences de l'hôpital du coin me met une attelle et me dit "Rien de cassé mais le coude s'est démis. Il faudra faire des radios régulières."
Ce que j'ai fait, et à chaque fois, le radiologue m'a dit "ça va se remettre, gardez-le tant que ça fait mal de l'enlever". Le médecin généraliste pareil. À la rentrée, après 2 mois d'attelle, je vais à l'hôpital de ma ville pour voir un ostéopathe. Et il me dit "2 mois ?! Houla, c'est beaucoup trop, vous auriez dû commencer la ré-éducation 2 semaines au plus tard après la chute". En regardant mon bras qui n'arrivait même plus à se porter, j'avais presque envie de rire d'auto-dérision.
Apparemment, c'est un cas assez spécifique. Mais le radiologue et/ou le médecin généraliste auraient pu me conseiller d'aller voir un ostéopathe le plus tôt possible (j'aurais pu y penser mais je ne me suis pas inquiété, puisqu'ils ne l'étaient pas).
J'ai fait cette ré-éducation et en 1 mois 1/2 j'ai récupéré quasi-complet (ouf). Mais ça aurais pu ne durer que 2 semaines.
Les spécialistes qui m'ont vu n'ont pas bien fait leur boulot à mon sens. Le gastro-entérologue et le radiologue faisaient tous deux partis de la même Polyclinique. Je relativise donc et je pense qu'en règle général, il vaut mieux aller dans un hôpital (public) qu'une polyclinique (privé).

Tout ça, ça reste anodin. Mais il y a des choses faites par la médecine bien plus choquantes.
Des fois, on a un enfant qui possède à la naissance les deux sexes ou un mélange des deux. Bref, sa sexualité n'est pas "normal", il est intersexué. Au cours de sa vie, il a donc une sexualité un peu spéciale qui n'est pas forcément facile à vivre (son sexe peut changer au cours de sa vie et/ou se considérer fille alors que "physiquement" gars et vice-versa).
En ce qui concerne la médecine, plusieurs de mon entourage m'ont parlé de problèmes concernant la mutilation de ces personnes. Parce que leur sexe n'est pas normal, on leur mutilerait dès la naissance et tout au long de la croissance pour les faire correspondre à la case Gars ou Fille.
En ce qui concerne les sourds, on fait pas mal de conneries aussi, comme leur mettre un implant tout bébé, leur détruisant les cils de l'oreille interne.
Ce n'est pas vraiment accepté dans la société qu'une personne soit sourde, on veut absolument lui "réparer" son ouïe. Il suffit de se documenter en lisant des interview/témoignages de sourds.
J'essaie de retrouver mes sources, dont une émission de France Culture à la radio.
Pour les sourds, il existe le festival de Douarnenez, chaque dernière semaine d'Août. C'est un festival de cinéma où il est fait un accueil particulier pour les sourds (interprètes, sensibilisation, films qui en parlent etc…). Une réelle communauté de sourds existe, et s'assume non pas comme des personnes handicapées, mais comme des personnes, simplement différentes.

Et un élève qui a du mal avec une matière, tu ne crois pas que tu vas le tuer avec une telle organisation ?

Non, car je n'obligerais pas à apprendre quelque chose que l'enfant n'a pas envie d'apprendre. De plus, quand je disais ça, ce n'était pas pour l'appliquer à l'école. C'était un des arguments pour ne pas scolariser son enfant si on peut le faire soi-même, avec d'autres familles de préférences.
Ce genre d'éducation, et c'est le fil rouge du film, laisse l'enfant apprendre ce qu'il a envie d'apprendre, et les parents ne font que les guider.
On peut fonctionner comme ça jusqu'au BAC. Plusieurs enfants dans les familles présentés passent leur BAC en se préparant entre 1 an et 6 mois avant l'examen. Et quand ils poursuivent à l'université, ils sont souvent dans les plus brillants.

Tu oublies que les patrons permettent aussi à des tas de gens de vivre par leur salaire et donc de s'acheter de la nourriture auprès du maraicher.

Je ne l'ai pas oublié et je n'ai pas dit le contraire. J'ai bien dit que je ne suis pas contre les PME à taille humaine, donc des PME où se faire licencier se fait par nécessité (e.g. la boite n'a plus les moyens).
Les patrons d'entreprises avec des milliers de salariés, c'est souvent ceux qui licencient sans trop de scrupules et plus par économie que par nécessité.
Mais je me trompes peut-être.

EDIT : Corrections et précisions.


  1. Je sais que normalement, ça s'écrit au temps pour moi. Mais je préfère écrit comme ça. 

+0 -0

EDIT : C'est vrai que le sport est un peu fourre-tout. Mais du coup, j'ai du mal à imaginer autrement. Faudrait-il un cours de sport co, un cours d'endurance, un cours de raquette, un cours de natation etc… ?

Je sais pas, en arrêtant de faire des cours de sport à l'école et laissant les gamins qui le veulent faire du sport en dehors ? En vrac, d'autres choses que je reproche à l'enseignement d'EPS :

  • Tu pratiques un sport pendant un trimestre, et puis tu passes à un autre, et peut-être que tu referas à nouveau un trimestre de ce sport plusieurs années plus tard. Il faut plusieurs années pour commencer à être un minimum efficace dans un sport et on espère arriver à quelque chose en trois mois ?
  • La plupart des profs ont un barème différent pour les filles et les garçons, mais pas pour ceux qui ont un an d'avance / de retard. Il est évident qu'à 13 ans avec une puberté qui tarde à arriver, tu es physiquement capable des mêmes perfs qu'un type de 15 ans…
  • La majorité des profs d'EPS ne t'apprennent rien : on te dit de pratiquer un sport et tu dois deviner tout seul comment faire les mouvements corrects, ne pas te blesser, etc. En seconde, c'est moi qui ai dû apprendre à une partie de ma classe comment on met une patate au handball.
  • Je vais dire tous les profs, parce que je ne connais aucune exception à ce point, tous les profs donc, considèrent que si tu as mal, c'est que tu simules. Ma sœur s'est explosé les chevilles un nombre incalculable de fois, ses profs la voyaient boiter, ça ne les touchait pas plus que ça. Régulièrement, après la course d'endurance, je m'effondrais au sol en me tenant la poitrine, y'en a pas un qui aurait cherché ne serait-ce qu'à savoir si j'allais bien, je faisais juste ma chochotte… Etc.
+2 -0

Pour mes profs aussi. Quand on avait un problème, ils faisaient en sorte qu'on soit amenés à l'infirmerie. Par humour, ça arrivait qu'ils traitent l'un ou l'autre de chochotte, mais seulement quand c'était rien de grave.
Au collège comme au lycée, mes profs nous expliquaient l'importance de l'échauffement et des étirements. À la fin de la 3e et au lycée, ça comptait même dans la note.

en arrêtant de faire des cours de sport à l'école et laissant les gamins qui le veulent faire du sport en dehors

Pourquoi pas. On pourrait enlever l'EPS et créer une sorte d'horaire libre sur lequel on fait un sport. À la fin de l'année, on noterait la personne sur le sport qu'elle a choisie. Pour ça, pourquoi pas imaginer comme le SUAPS un endroit où plusieurs profs de sport proposent une activité sportive. Ça serait un peu rassembler les clubs de sports en fait.

EDIT : Orthographe et note.

+4 -0

EDIT : C'est vrai que le sport est un peu fourre-tout. Mais du coup, j'ai du mal à imaginer autrement. Faudrait-il un cours de sport co, un cours d'endurance, un cours de raquette, un cours de natation etc… ?

Je sais pas, en arrêtant de faire des cours de sport à l'école et laissant les gamins qui le veulent faire du sport en dehors ? En vrac, d'autres choses que je reproche à l'enseignement d'EPS :

  • Tu pratiques un sport pendant un trimestre, et puis tu passes à un autre, et peut-être que tu referas à nouveau un trimestre de ce sport plusieurs années plus tard. Il faut plusieurs années pour commencer à être un minimum efficace dans un sport et on espère arriver à quelque chose en trois mois ?
  • La plupart des profs ont un barème différent pour les filles et les garçons, mais pas pour ceux qui ont un an d'avance / de retard. Il est évident qu'à 13 ans avec une puberté qui tarde à arriver, tu es physiquement capable des mêmes perfs qu'un type de 15 ans…
  • La majorité des profs d'EPS ne t'apprennent rien : on te dit de pratiquer un sport et tu dois deviner tout seul comment faire les mouvements corrects, ne pas te blesser, etc. En seconde, c'est moi qui ai dû apprendre à une partie de ma classe comment on met une patate au handball.
  • Je vais dire tous les profs, parce que je ne connais aucune exception à ce point, tous les profs donc, considèrent que si tu as mal, c'est que tu simules. Ma sœur s'est explosé les chevilles un nombre incalculable de fois, ses profs la voyaient boiter, ça ne les touchait pas plus que ça. Régulièrement, après la course d'endurance, je m'effondrais au sol en me tenant la poitrine, y'en a pas un qui aurait cherché ne serait-ce qu'à savoir si j'allais bien, je faisais juste ma chochotte… Etc.

Dominus Carnufex

Le but de l'EPS (à l'école donc) n'est pas de se substituer à un club de sport. Justement le fait de changer de sport tous les trimestres environ permet de voir différents sports et peut-être découvrir un sport vers lequel on ne serait pas aller naturellement. De plus cela permet d'éviter que des personnes pratiquant l'unique sport d'EPS et qui seraient aussi dans un club d'être "à part" car ayant un niveau trop élevé.

Tu as appris à ta classe à lancer une patate au handball parce que ton prof ne savait pas. Mais imaginons qu'il pratique ou soit intéressé par un sport totalement différent, par exemple Touch Rugby (j'ai pratiqué dans un club où il y avait pas mal de profs de sport et d'EPS), et qu'au lieu de suivre ce que lui propose l'Education Nationale/Rectorat/Directeur, il fasse faire du Touch Rugby, tu serais content, toi le handballeur ?

En quoi apprendre à mettre une patate au handball est utile pour quelqu'un qui n'en fera qu'une fois dans sa vie à ce moment là ? Tout comme au Touch Rugby si t'en fait juste pour découvrir qu'est-ce que ca va te faire qu'on t'oblige à faire un drive en permanence ?

L'école (jusqu'au lycée) est là pour te faire découvrir des choses, pas faire de toi un spécialiste.

Dans ce cas, le système du SUAPS est un bon compromis. On peut faire plein de sports différents et plusieurs par semaine. On peut les tester tous et arrêter quand on veut, faut juste payer 30 € au début de l'année. Et dans la limite des places, bien sûr, certains sports sont complets dès le 1er mois.

Ce serait bien aussi que les profs demandent quel sport on aimerait faire, et qu'il en choisisse un pour un trimestre parmi les plus originaux de ceux qu'on propose.

+0 -0

L'école (jusqu'au lycée) est là pour te faire découvrir des choses, pas faire de toi un spécialiste.

À titre purement personnel, on ne m'a jamais expliqué les règles d'un sport ; à une exception près, le judo, car le prof était fan de judo. Ça a toujours été les autres élèves qui en faisaient en club qui nous disaient quoi faire. Ayant commencé une activité sportive cette année, pour la première fois, j'ai appris à m'étirer correctement ; au collège/lycée, on me disait (éventuellement) de m'étirer, mais on ne m'a jamais montrer comment le faire. Plein de gens considèrent que ces choses là sont évidentes, alors que ce n'est pas la cas pour tout le monde.

Si je fais une analogie avec les maths, on nous dirait : « Résolvez cette équation », et les doués en math montreraient aux autres comment faire. Et ce n'est pas grave si le prof ne sait pas le faire bien, il est juste là pour te faire découvrir des choses.

C'est méga-trollesque écrit comme ça, mais je n'ai jamais eu l'impression que les prof de sport fassent leur mission de transmission du savoir, à quelque échelle que ce soit.

Après, du touch-rugby ou du badminton, je m'en fiche. Une séance de sport, ça devrait être échauffement (et ce n'est pas le même selon le sport qu'on va faire, donc un simple « échauffez-vous » ne suffit pas), technique (le prof montre un truc pour mieux appréhender le sport), match puis étirement/renforcement1… Et la première séance, on explique les règles. Mieux vaut un prof intéressé par un truc inhabituel qu'un surveillant. J'ai surtout eu « Allez c'est parti, 1h30 de montante-descendante » ! Comme les « mauvais » ne connaissent pas les règles et qu'ils se retrouvent entre eux, on se retrouve en terminal avec un type de de club qui te dit que, si si, il existe des règles autres que « 3 pas sans dribble » et « 3 secondes dans la zone » au basket ! Vécu, malheureusement.

Édit : quand Dominus Carnufex écrit :

La majorité des profs d'EPS ne t'apprennent rien : on te dit de pratiquer un sport et tu dois deviner tout seul comment faire les mouvements corrects, ne pas te blesser, etc. En seconde, c'est moi qui ai dû apprendre à une partie de ma classe comment on met une patate au handball.

Dominus Carnufex

c'est sur la première partie que je me focalise (tu dois deviner tout seul comment faire les mouvements corrects), pas sur le fait qu'il ait appris aux autres à faire une patate.


  1. Et rangement. C'est en partie parce que je faisais parti des seuls qui restaient jusqu'au bout pour ranger que j'ai toujours eu la moyenne. 

+0 -0

Et rangement. C'est en partie parce que je faisais parti des seuls qui restaient jusqu'au bout pour ranger que j'ai toujours eu la moyenne.

C'est vrai, faut pas l'oublier. Au badminton par exemple, y'a du rangement à faire. Mais pour tous mes cours d'EPS que j'ai eu, presque personne partait sans rien foutre. C'était pas très bien vu.

Et pis les "mâles" en profitaient pour faire leurs costauds en rangeant les piliers en métal pour les filets.

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