Un album concept de Seventh Wonder, que j’ai découvert récemment et dont j’ai poncé tous les albums (à ne plus entendre que ça dans ma tête quand je n’écoutais rien d’autre) pendant tout le mois dernier :
C’est du métal progressif. Leur chanteur est Tommy Karevik (du groupe Kamelot), qui sur des compositions beaucoup plus complexes (que ce que font Kamelot) peut vraiment balancer ce qu’il sait faire au niveau vocal et putain ce mec me scie.
Je conseille également leur autre album concept The Great Escape qui est super cool aussi, et même préféré à Tiara par beaucoup.
Autant je salue la logistique, autant le résultat, comme le dit @SpaceFox… Je sais pas si ça vous fait pareil, mais si pour la partie instrumentale, il n’y a rien qui me choque, pour la partie vocale, disons que mélanger toutes les couleurs de l’arc-en-ciel donne un marron-gris infâme. J’ai l’impression d’entendre du marron caca d’oie, ça fait bizarre. Est ce qu’il y a une façon propre de décrire ça, sans analogie avec les couleurs ?
Je pensais ne connaître que Les gens qui doutent de son répertoire, mais j’ai découvert aujourd’hui qu’il y en avait une autre que je connaissais depuis bien plus longtemps…
@viki53 : J’adore les vidéos de Cercle et il y a vraiment pas mal de bons mix pour travailler (ou danser).
Dans un genre plus old school, je propose une performance de Jeff Mills. Rien qu’avec les 5 à 15 premières minutes, on a un condensé de tout ce qui fait Jeff Mills. Bref, je pourrais raconter longtemps comment il maîtrise son job à la perfection, mais je préfère m’arrêter là.
J’aurai envie de vous conseiller vivement d’écouter les 2h50 de concert, mais ça dépend vraiment de vos goûts musicaux.
Je viens gâcher un peu l’ambiance en changeant totalement de thème.
Un peu de Liszt, ça vous dit ? Un grand compositeur de la période romantique du XIXe siècle. Voici Un Sospiro, une pièce aussi douce que tempétueuse, d’une beauté absolue mais également d’une difficulté d’exécution absolument terrifiante.
(P.S. : Je ne la joue pas aussi bien que la magnifique Valentina Lisitsa de la vidéo, mais bon …)
Ses mains donnent l’impression de se balader sur le piano et de simplement effleurer les touches, le tout avec une élégance et une précision… C’est vraiment impressionnant.
Alors à la place, je vous mets cette interprétation du Duo humoristique de deux chats, attribué à Rossini mais probablement pas de lui :
Je trouve cette version beaucoup plus drôle que celle des Petits Chanteurs à la Croix de Bois ou de Montserrat Caballé, qu’on trouve beaucoup sur Youtube (et qu’elle respecte beaucoup mieux l’idée du truc). Ne quittez pas parce que la première chanteuse cabotine à mort sur les 30 premières secondes, c’est tout à fait volontaire.
Techniquement, Beethoven est beaucoup plus facile à jouer qu’il n’en a l’air car il meuble beaucoup avec des arpèges qui évoluent de proche en proche de façon plus ou moins triviale pour un pianiste (do-mi-sol-do mi-sol-do-mi sol-do-mi-sol, etc.) ou des octaves qui tombent facilement sous la main gauche, alors que Liszt (ou Rachmaninov), à l’inverse, c’est… encore plus difficile que ce que ça sonne.
Techniquement, Beethoven est beaucoup plus facile à jouer qu’il n’en a l’air car il meuble beaucoup avec des arpèges qui évoluent de proche en proche de façon plus ou moins triviale pour un pianiste (do-mi-sol-do mi-sol-do-mi sol-do-mi-sol, etc.) ou des octaves qui tombent facilement sous la main gauche, alors que Liszt (ou Rachmaninov), à l’inverse, c’est… encore plus difficile que ce que ça sonne.
C’est amusant, parce qu’on croirait entendre l’un des guitaristes de Dragonforce expliquer qu’en fait sur leurs morceaux, la batterie est frénétique mais la guitare est beaucoup plus simple à jouer qu’elle n’en a l’air (hors solos). C’est valable pour beaucoup de groupes de metal en fait, et ça n’empêche pas que c’est des morceaux parfaitement inaccessibles aux débutants
Ah oui, mais entre accessible aux débutants et virtuose (du niveau de Liszt), il y a quand même un spectre très large. Beethoven et le troisième mouvement de sa sonate se situent plutôt à un niveau technique que l’on peut qualifier de confirmé.
Par exemple, je n’éprouve aucune difficulté particulière à jouer du Beethoven, mais la plupart du répertoire de Liszt (hormis les trucs plus ou moins "accessibles" comme son Liebestraum) ou de Rachmaninov se situe à des années-lumière de mon niveau technique.
Techniquement, Beethoven est beaucoup plus facile à jouer qu’il n’en a l’air car il meuble beaucoup avec des arpèges qui évoluent de proche en proche de façon plus ou moins triviale pour un pianiste (do-mi-sol-do mi-sol-do-mi sol-do-mi-sol, etc.) ou des octaves qui tombent facilement sous la main gauche, alors que Liszt (ou Rachmaninov), à l’inverse, c’est… encore plus difficile que ce que ça sonne.
C’est très vrai.
Beethoven, malgré des pièces d’une difficulté déconcertante (je pense à sa sonate Hammerklavier par exemple), est bien plus abordable que Liszt.
Cette impression de "ballade" sur les touches est vraiment impressionnante dans le romantisme, et particulièrement sur cette étude de concert, dont on pourrait croire qu’une troisième main fantomatique vient jouer la mélodie.
Faire ressortir la mélodie de l’accompagnement, c’est un vrai défi sur cette pièce, et Lisitsa le fait avec brio.
Puisqu’on est dans le piano, une compatriote de Valentina Lisitsa (ils ont des bonnes écoles de piano en Ukraine) qui un jour en a eu assez de jouer des vieux trucs, alors elle s’est mise à faire ses adaptations de chansons rock et metal. Et ma fois ça rends plutôt bien :
vkgoeswild – Reprise de « Sweet Child of Mine » des Guns’n’Roses
Mais Body Count c’est aussi des chansons beaucoup plus politiques :
Body Count – Bloodlust – 03 : This Is Why We Ride
People always wanna know
The reason for what they consider senseless violence in the hood
I’ma break it down for you
This is why we ride
And this is why we ride
And this is why we ride
I gotta say this clear, I gotta say this loud
I should’ve been dead, don’t know how I’m here now
I should’ve been dead, damn it forty years ago
How the fuck did I survive? Something that I’ll never know
I played the crack game, gang bang, guns
Motherfuckers told me I’d never see twenty one
I come from L.A, deep in the heart of the hood
Every night the bullets fly, this shit ain’t Hollywood
Could be your best friend, mother or brother dead
Cops can’t do shit, these streets are blood red
So we leave the block and we load the guns
And we want revenge, until revenge comes
And this is why we ride
And this is why we ride
I made it out the hood, I got a great life
But them bullets fly every motherfucking night
Another kid dies every motherfucking night
Another mother cries every motherfucking night
Ghettoes of deep crack, made to never escape
A place to store the poor, made to never escape
They’re all over the world, people go to die
Murders go unsolved, I understand why
They remove hope and then we sell dope
Pain in poverty has us at each other’s throat
Families are broken and so we gangbang
A bit form of unity but most love some of us ever seen
And this is how we die
And this is why we ride
Oh man, coming up and surviving in the ghetto
The smallest argument goes from little drama to big drama
Next thing you know, somebody’s dead
I don’t think you can understand
If you’ve never been in your streets and held your best friend in your arms
Your child in your arms and watch them breathe their last breath
Because somebody shot 'em dead in the streets
You ain’t thinking of calling the police
You want revenge, and you want it now
I gotta be honest with you
If somebody were to kill me, shoot me right now
My last words wouldn’t be peace
It would be get those motherfuckers (and this is why we ride)
This song is dedicated to all of you who has lost somebody to street violence
And this is why we ride
And this is how we die
Et ça reste la preuve qu’on peut faire du bon metal-fusion, ou du bon hip-hop old school avec une instru sympa. Comme quoi, hein.
Allez, un peu de jpop et de bonne humeur ce matin avec Sparkling daydream du groupe ZAQ. La musique est utilisée pour le générique de l’animé Love, Chunibyo & Other Delusions (que je vous recommande chaudement si vous aimez l’humour décalé et les comédies romantiques :p).
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