Présidentielles 2017

Débat sur les candidats

a marqué ce sujet comme résolu.

La blague, c’est que peuvent se maintenir au second tour tous les candidats ayant eu au moins 12,5 % (ou les deux ayant eu le plus s’il n’y en a pas deux ayant atteint ce score). D’où la présence de triangulaire ou quadrangulaire (3 ou 4 candidats au second tour). Sachant qu’est élu au second tour le candidat ayant le plus de voie.

Gabbro

Ça peut même donner des WTF complets. Chez mes parents, une année, y’a eu une élection (partielle je crois). C’est un bastion de droite, mais de droite divisée. Au premier tour, il y avait 5 candidats : un UMP, un dissident UMP, le divers-droite-avec-les-idées-de-l’UMP-qui-n’a-jamais-réussi-à-être-officialisé local, un PS, un Verts. Au soir du 1er tour, ils avaient tous ~20 % des voix.

Et là, le PS et les Verts, au lieu de se mettre d’accord et de récupérer facilement un bastion de la droite (les 3 candidats de droite se faisant la guerre depuis des années et donc étant irréconciliables), ils ont chacun de leur côté décidé qu’ils pouvaient l’emporter tout seuls.

Et évidemment c’est un gars de droite qui a gagné, avec ~25 %, après un second tour avec exactement les mêmes candidats qu’au premier :D

République et démocratie ne sont pas antinomiques, au contraire, la République signifie que nos dirigeants sont élus et non héréditaires comme une monarchie. Nous sommes dans une démocratie représentative, c’est tout.

Être dans une démocratie ne signifie pas que les dirigeants sont élus, ça signifie que le pouvoir est au peuple (littéralement). C’est un système qui, pour des raisons plutôt évidentes, n’est pas vraiment mis en place.

On a bien des endroits comme en Suisse où il y a des moments de démocraties. On parle alors de démocratie directe alors qu’en fait c’est le sens premier de démocratie.

Par ailleurs, le terme "démocratie" était (il y a fort longtemps) très péjoratif puisque ça signifiait donner au vulgaire la possibilité d’influencer la vie de la cité. C’était jugé comme une mauvaise chose de permettre au non expert d’avoir le pouvoir.

C’est pour ça que les premiers électeurs (dans les systèmes politiques qui succédèrent la révolution française) étaient sélectionnés sur leur richesse : c’étaient ceux qui avaient la possibilité d’être instruits. Ce n’étaient pas les vulgaires.

Aujourd’hui, même si le suffrage est universel, la démocratie n’est pas appliquée pour autant. Il faudrait pour cela que le peuple puisse directement exercer le pouvoir. (Les grecs tiraient au sort ses citoyens pour leur donner le pouvoir. C’était une vraie forme de démocratie.)

+3 -0

Être dans une démocratie ne signifie pas que les dirigeants sont élus, ça signifie que le pouvoir est au peuple (littéralement). C’est un système qui, pour des raisons plutôt évidentes, n’est pas vraiment mis en place.

Tu parles d’étymologie, je te parle de pratique. D’autant que la notion a évolué un peu avec le temps.

Typiquement, on pourrait dire qu’en cas de démocratie directe, si le peuple décide à 99% qu’il faut tuer un individu gratuitement, est-ce que ce serait une démocratie ? Je n’en suis pas convaincu car pour que le peuple ait le pouvoir il faut défendre les minorités (que ce soit un individu ou 50% - 1 personne de la population) par le droit. Éviter la dictature de la majorité en somme par le droit et la justice.

La démocratie implique que le peuple ait le pouvoir, il ne dit pas comment le pouvoir doit être exercé. Une démocratie représentative utilise des représentants pour représenter l’avis et la volonté du peuple avec les imperfections qu’un tel système peut avoir. Cela reste une démocratie car le peuple choisit la direction politique à donner et peu même avoir une influence directe sur le pouvoir en place (via des associations, partis, syndicaux, ou les référendums, les élections). Après on peut avoir mieux comme système pour que ce soit plus efficace tout en gardant des représentant, j’en conviens.

(Les grecs tiraient au sort ses citoyens pour leur donner le pouvoir. C’était une vraie forme de démocratie.)

Pour moi la Grèce Antique était moins démocratique que nos pays démocraties représentatives d’aujourd’hui. Une bonne part de la population ne pouvait pas intervenir pour la société (les femmes et esclaves soit je crois les 2/3 des citoyens). Et les droits des non citoyens étaient bien entendus ridicules, autant dire que l’État de droit à l’époque pour ces individus c’était un concept.

Il faut je pense arrêter d’idéaliser la vision de la démocratie grecque de l’époque.

+3 -1

(Les grecs tiraient au sort ses citoyens pour leur donner le pouvoir. C’était une vraie forme de démocratie.)

Holosmos

Et n’étaient pas "citoyens" : les femmes, les étrangers, les esclaves.

Depuis sa fondation en 1291, la Suisse n’a jamais légalisé l’esclavage, donc on peut écarter ceci. Les femmes peuvent voter depuis quelques temps (1971 au niveau fédéral, 1990 pour le dernier canton). Le droit de vote des étrangers progresse, mais il y a encore du travail. C’est en place au niveau cantonal ou communal dans plusieurs endroits, mais ça reste loin d’être généralisé.

+0 -0

@Renault : Moi j’appelle notre système une oligarchie. À partir du moment où tu élis des représentants, ceux-là font déjà partie d’une caste particulière, ils ne représentent plus le peuple.

Athènes a donné le pouvoir le peuple. Ce n’est pas sa définition de démocratie qu’il faut attaquer mais sa définition de peuple. Les esclaves n’étaient pas citoyens, inutile de les compter dans les 2/3. Par contre, il faudrait que je vérifie le statut des femmes.

Le système de la démocratie grecque était un réel système démocratique, ou plutôt l’aurait été si il avait accepté toute la population comme citoyens. Il n’y a pas d’idéalisation : en faisant un tirage aléatoire suffisamment grand, on obtient un échantillon représentatif. Après, la méthode de débat aux assemblées peut être discutée : est-ce qu’un vote majoritaire est démocratique dans le sens moderne du terme, qui est de respecter les minorités ?

+1 -0

Tu parles d’étymologie, je te parle de pratique. D’autant que la notion a évolué un peu avec le temps.

Ouais, enfin, c’est toujours mieux d’utiliser les bons mots aux bons endroits. La notion n’a pas évoluée depuis les grecs, ce sont les pratiques qui ont changées et qu’on essaye tant bien que mal d’imposer par ce biais.

Typiquement, on pourrait dire qu’en cas de démocratie directe, si le peuple décide à 99% qu’il faut tuer un individu gratuitement, est-ce que ce serait une démocratie ? Je n’en suis pas convaincu car pour que le peuple ait le pouvoir il faut défendre les minorités (que ce soit un individu ou 50% - 1 personne de la population) par le droit. Éviter la dictature de la majorité en somme par le droit et la justice.

La démocratie n’a aucune raison de respecter l’équité ou la justice.

Cela reste une démocratie car le peuple choisit la direction politique à donner et peu même avoir une influence directe sur le pouvoir en place (via des associations, partis, syndicaux, ou les référendums, les élections).

Ce n’est plus une démocratie si le pouvoir est transféré du peuple vers une population spéciale (les élus). C’est une république, puisque le pouvoir est tout de même chose publique.

Pour te montrer la différence : est-ce que j’ai le pouvoir ? Non. Est-ce que je peux avoir le pouvoir demain ? Probablement pas, sauf si je suis né dans un contexte social, ethnique et avec un sexe qui me permette de me présenter à des élections.

Venez pas me dire que n’importe qui peut être élu, suffit de voir la diversité sociale, ethnique et sexuelle totalement accablante. Et venez encore moins me dire qu’un homme trans noir homosexuel a moins envie du pouvoir qu’un autre.

Pour moi la Grèce Antique était moins démocratique que nos pays démocraties représentatives d’aujourd’hui. Une bonne part de la population ne pouvait pas intervenir pour la société (les femmes et esclaves soit je crois les 2/3 des citoyens). Et les droits des non citoyens étaient bien entendus ridicules, autant dire que l’État de droit à l’époque pour ces individus c’était un concept.

C’est le concept de citoyen qui était imparfait. Mais tout citoyen pouvait être élu et avoir le pouvoir. Aujourd’hui si on appliquait cette méthode, on aurait un état démocratique. Pas nécessairement mieux gérer ou plus juste, mais démocratique.

Il faut je pense arrêter d’idéaliser la vision de la démocratie grecque de l’époque.

Je n’idéalise pas. Mais je refuse qu’on m’impose un biais pour justifier un système qui n’est pas démocratique mais républicain. Ce système républicain je l’aime quand même, mais je me garde le droit de le critiquer avec de bonnes raisons.

+1 -1

@Renault : Moi j’appelle notre système une oligarchie. À partir du moment où tu élis des représentants, ceux-là font déjà partie d’une caste particulière, ils ne représentent plus le peuple.

Tu trouves que Poutou et Fillon ont grand chose en commun ? Rien n’empêche d’élire de simple citoyens pour nous représenter, d’ailleurs énormément de maires de communes ou de députés ne sont pas des politiques de professions. Les conseils municipaux sont très diversifiés.

Athènes a donné le pouvoir le peuple. Ce n’est pas sa définition de démocratie qu’il faut attaquer mais sa définition de peuple. Les esclaves n’étaient pas citoyens, inutile de les compter dans les 2/3. Par contre, il faudrait que je vérifie le statut des femmes.

Cela pose un soucis malgré tout, car une petite partie de la population pouvait gérer la cité pour tout le monde, même ceux qui vivaient sur place n’avait pas forcément leur mot à dire.

Le système de la démocratie grecque était un réel système démocratique, ou plutôt l’aurait été si il avait accepté toute la population comme citoyens. Il n’y a pas d’idéalisation : en faisant un tirage aléatoire suffisamment grand, on obtient un échantillon représentatif. Après, la méthode de débat aux assemblées peut être discutée : est-ce qu’un vote majoritaire est démocratique dans le sens moderne du terme, qui est de respecter les minorités ?

Il y a un problème d’échelle que justement le modèle grec a contourné. Déjà, avec des esclaves et des femmes à la maison qui n’intervenaient pas, cela signifiait que le citoyen avait beaucoup de temps à consacrer à la politique. Sans femmes ou esclaves, comment tu gères chez toi ? Qui fait la cuisine, le ménage, l’entretien, s’occupe des gosses pendant que tu planches sur la société ?

Bon, après, allons plus loin, l’État grec de l’époque n’a pas grand chose à voir avec les États européens modernes. L’État traite bien plus de sujets qu’avant, que ce soit la sécurité sociale, la diplomatie internationale plus vaste et complexe qu’à l’époque, l’État règlemente et contrôle des tas de choses que la Grèce ne connaissait pas à l’époque (ou ne faisait pas, car l’État restait peu interventionniste, que ce soit la règlementation du travail, de l’environnement, de la sécurité).

Comment veux-tu faire ça avec un tirage au sort proprement ? Je passe beaucoup de temps à m’informer, à étudier la science et le numérique mais j’ai des loisirs aussi. Je sais que je suis totalement incompétent pour pas mal de sujets. Je n’ose imaginer pour l’ensemble de la population. Déjà que la population râle d’aller voter le dimanche car c’est chiant, je n’ose imaginer si elle devait y consacrer 40h/semaine pour juste suivre les dossiers. Cela me ferait chier aussi, j’élis des représentants pour m’octroyer plus de temps libre et discuter avec des experts sur les sujets dont je m’estime vraiment mauvais (et il y en a pas mal).

Et le problème que cela pose est le suivant : de nombreux métiers ne pourront être représentés correctement car cela pourrait être un frein pour une carrière (et oui, 2 ans à faire autre chose que ton boulot ça peut de freiner), certains cela pourrait mettre un terme à l’entreprise qu’ils font vivre (en particulier les TPE). Comment tu règles ça ? Soit tu admets qu’il faut emmerder les gens, voire gâcher leur vie pour qu’ils participent à l’État, soit tu laisses des voies de sorties mais tu auras un biais de représentation très ciblé.

Puis on oublie le risque de discrimination. Tu penses bien que dans ce cas il sera facile de voir quel citoyen a voté / proposé / discuté telles ou telles lois. Déjà que les syndicalistes / syndiqués souffrent d’un soucis de discrimination, tu ne crois pas que ces citoyens vont en subir aussi ? Que ce soit vis à vis des autres citoyens comme pour trouver un travail. Jusqu’ici, tous les partisans que j’ai croisé d’une démocratie directe mettent sous le tapis ces problématiques.

On peut faire mieux avec notre système hein, mais il ne faut pas occulter les défauts du tirage au sort non plus.

+1 -0

Je n’ai vanté aucun système, j’ai juste précisé en quoi le système grec était démocratique, et le nôte ne l’était pas.

Il y a une différence entre Fillon et Poutou, et il y en a encore plus entre Poutou et moi. Et par ailleurs, Poutou n’a pas été élu. Rien n’empêche d’élire de simples citoyens ? Poutou n’est pas président et ne le sera pas. Les conseils municipaux ? Ce sont des gens qui vont se présenter sur les listes qui vont être élus. Par conséquent, ce ne sont pas n’importe qui, et ils ne représentent pas tout le monde.

+1 -0

Je n’ai vanté aucun système, j’ai juste précisé en quoi le système grec était démocratique, et le nôte ne l’était pas.

La Grèce Antique ne l’était pas, car le peuple n’englobait pas tout le monde, même pas la majorité. Et cela a bien sûr un impact.

Et par ailleurs, Poutou n’a pas été élu. Rien n’empêche d’élire de simples citoyens ? Poutou n’est pas président et ne le sera pas.

Ce n’est pas parce que Pouton n’est pas élu, et ne le sera pas, qu’un citoyen ne peut pas être élu. Il ne faut pas oublier qu’une majorité de français reste de toute façon hostile aux idées de Poutou ce qui forcément implique de fait qu’il ne sera pas élu.

En tout cas il prouve qu’un citoyen peut atteindre ce stade de l’élection et faire entendre sa voix. Après si les idées colles je ne vois aucune raison pour laquelle ce citoyen ne serait pas élu.

Les conseils municipaux ? Ce sont des gens qui vont se présenter sur les listes qui vont être élus. Par conséquent, ce ne sont pas n’importe qui, et ils ne représentent pas tout le monde.

Quand tu vois les listes des conseils municipaux, n’importe qui peut être dessus. Vraiment. Et quand tu vois qui peut accéder à ces conseils tu vois que de simples citoyens peuvent influencer la vie publique directement en étant élu.

+0 -0

Personne ne votera Poutou ou un autre du genre parce que beaucoup penseront qu’il manque de crédibilité. Parce qu’il n’aura pas derrière lui la force médiatique d’un candidat LR, parce qu’il n’en aura pas non plus l’éloquence, etc.

Et je te le dis et te le répète, les gens qui se présentent ne sont pas n’importe qui. Ce ne sont pas les gens qui ne se présentent pas, par conséquent ils en sont différents et ne les représentent pas.

Sans compter qu’il y a une différence entre les municipales et les présidentielle/législatives.

+0 -0

Allez, un petit troll pour finir : ce système n’est peut-être pas représentatif, mais nous, on ne s’est pas retrouvé avec des négociations de 541 jours pour former un gouvernement. :-°

Ouais mais nous, on ne risque pas d’avoir MLP comme chef d’Etat. :-°

Il n’y a pas vraiment de mouvement fédéraliste régional en France, et ce n’était pas mon sujet, je parlais du fédéralisme européen (la France en État fédéré donc) et non de nos régions comme États fédérés de la France.

L’UE se dirige tout au plus vers une confédération (stricto sensu) qu’une fédération.

Maintenant, pour le débat sur la démocratie, je vous pourrais faire un topo des différents systèmes électoraux européens mais la Suisse a un assez bon équilibre : un système incitant les coalitions avec une forte part de démocratie directe via les référendums (même si certains ont mené à des résultats stupides).

Personne ne votera Poutou ou un autre du genre parce que beaucoup penseront qu’il manque de crédibilité. Parce qu’il n’aura pas derrière lui la force médiatique d’un candidat LR, parce qu’il n’en aura pas non plus l’éloquence, etc.

Il n’est pas crédible. Faut pas mélanger les choses, ça n’a rien à voir avec la force médiatique. As-tu réellement écouté ses interventions, son programme, etc. ?

+0 -0

Ouais mais nous, on ne risque pas d’avoir MLP comme chef d’Etat. :-°

Boarf, tkt, on peut parler de la NVA, ce n’est pas mieux. Ok, ils ne sont pas anti-arabes / anti-musulmans mais anti-wallons. :D Je ne sais pas si c’est mieux réellement tu vois.

L’UE se dirige tout au plus vers une confédération (stricto sensu) qu’une fédération.

Peu importe, dans les deux cas, les français ont des soucis liés à ce type d’organisation. Cela va demander du temps.

+0 -0

Ouais mais la NVA ne sera jamais seule au pouvoir, tu vois. Le fait de devoir faire une coalition implique que le gouvernement - pour qu’il tienne - doit se baser sur le consensus et c’est d’ailleurs ce qui se passe au niveau du conseil des ministres par exemple. Il n’y a pas de décision à la majorité : ils sont obligés d’avoir un consensus au sein du conseil. Du coup, la NVA ne pourra jamais réaliser l’ensemble de son programme.

Pour preuve, on a Jambon et Francken au gouvernement, ce dernier ayant souvent tenu des propos déplacés mais il n’a jamais fait de gros dégâts ou expulsé tous les réfugiés par exemple.

Peu importe, dans les deux cas, les français ont des soucis liés à ce type d’organisation. Cela va demander du temps.

Vous êtes différents de nous tous. :D

+0 -0

Ouais mais la NVA ne sera jamais seule au pouvoir, tu vois. Le fait de devoir faire une coalition implique que le gouvernement - pour qu’il tienne - doit se baser sur le consensus et c’est d’ailleurs ce qui se passe au niveau du conseil des ministres par exemple. Il n’y a pas de décision à la majorité : ils sont obligés d’avoir un consensus au sein du conseil. Du coup, la NVA ne pourra jamais réaliser l’ensemble de son programme.

Bien sûr, mais n’empêche que ce n’est pas terrible non plus. Puis cela n’est vrai que parce que les flamands ne sont pas assez nombreux pour gouverner de fait seuls. Rien n’empêche en soi qu’un parti politique d’extrême droite national émerge en Belgique et gouverne seul. Mais heureusement pour vous ce n’est pas trop dans l’ère du temps. Déjà avoir un parti politique important des deux côtés de la frontière linguistique serait un premier pas à franchir.

+0 -0

En fait, si. Le système électoral proportionnel bloque la possibilité même qu’un parti seul s’approprie le pouvoir. Le PS n’a jamais gouverné seul au fédéral par exemple (et c’est le parti le plus important coté wallon avec le Cdh et le MR), à ma connaissance en tout cas. En Flandres, la NVA, le SPA, le CD&V sont assez importants aussi.

http://senat.be/www/?MIval=/index_senate&MENUID=14130&LANG=fr

+0 -0

En tout cas la défaite de Fillon et Hamon promet une belle crise au sein des deux partis. Ce sera difficile de régler cela d’ici les législatives.

Malgré tout, les résultats sont proches et il est bien délicat de dire comment se feront les alliances pour les législatives (des partis accepteront de s’allier avec En Marche ou le LR ?). Cela n’est donc pas gagné pour savoir qu’elle majorité nous aurons et de fait quelle politique sera suivie.

+1 -0
Connectez-vous pour pouvoir poster un message.
Connexion

Pas encore membre ?

Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité.
Créer un compte