Téléchargement illégal

Ah mais je ne dis pas que c’est le seul problème mais à moins de trouver une niche et d’avoir un succès, même léger, moins d’argent dans tes poches, ça peut être douloureux surtout si les dépenses liées au développement sont quand même conséquentes.

Mais d’office, un petit jeu qui gagne en visibilité comme Frostpunk, They are billions pour citer des exemples récents bénéficiera aussi du fait que leur jeu est partagé illégalement parce qu’effectivement beaucoup de joueurs achèteront le jeu.

J’ai beau consommer BEAUCOUP légalement (abonné à deux services de SVOD, un compte spotify premium + un abonnement cinéma annuel + abonnement ebook Amazon) a un moment certaines séries ou films ne seront jamais dispo sur l’offre que tu as choisi et si tu les a raté au cinéma (pour une raison X ou Y) ba à part tipiaker ou […]

Ou s’en passer !

Tout le problème est là, dans le besoin de voir absolument. Tu viens de confirmer ce que je dis plus haut : tout, tout de suite.

Et qu’on ne me sorte pas comme excuse que c’est ça, être cinéphile : c’est confondre cinéphile et cinévore.

Ou patienter. Le temps que le catalogue français se remplisse. Mais oui, j’ai également remarqué cette volonté du "tout, tout de suite". Et ce n’est pas limité qu’au téléchargement illégal d’ailleurs.

Ba ca me semble normal non ? Imaginons tu est cinephile (donc passionné de cinema) tu va sérieusement attendre 3 ans pour voir un film juste car une loi farncaise débile (la chronologie des média) empêche les services dans l’air du temps (SVOD) de diffuser le film dans un délai raisonnable ?

Je suis persuadé que si Netflix et consort avaient le droit de balancer un film sur leur plateforme 6 mois après leurs sorties que le téléchargement illégale s’effondrerait immédiatement.

Que tu n’eporuve pas cette envie/besoin c’est tout a ton honneur mais ton cas n’est pas le seul et je fais partie des gens qui ne vont pas attendre 6 ans une série le temps qu’une chaine francaise daigne la diffuser (et si possible dans le bon ordre)

Imaginons tu est cinephile (donc passionné de cinema)

OK, imaginons. Si j’étais cinéphile :

• Je passerais le plus clair de mon temps à (re-)voir des films datés pour les apprécier dans leur contexte et avec du recul sur la culture, les techniques et les thèmes de l’époque.
• Je passerais vachement de temps sur des plateformes comme Mubi (qui prédate Netflix, au passage) pour (re-)voir des films indépendants et d’auteur qu’on ne trouve pas ailleurs.
• Entre mes potes cinéphiles et les plateformes de VOD, j’aurais à ma disposition un catalogue d’une centaine d’années de cinéma de toutes nationalités à regarder, étudier, critiquer.
• Même en ne faisant que ça de toute ma vie, je saurais que j’aurais pas le temps de tout voir, mais je ne verrais pas de raison de privilégier les productions des 3 dernières années.

… Alors même si je ratais un film au ciné, je ne vois pas bien en quoi le fait d’être cinéphile justifierait de céder à la pulsion, à part peut-être la trop grande qualité persuasive du marketing et la pression sociale.

Maintenant que la loi soit débile, c’est un autre sujet, et je peux l’entendre, mais qu’on ne me fasse pas croire qu’il existe un besoin véritable de l’enfreindre.

Je’utilise CAPTVTY pour enregistrer les replay. C’est 100% légal.
Je peux ainsi enregistrer les séries qui m’intéressent.

Personnellement, j’utilise l’illégal et le légal, les raisons varient. En gros :

• pour les jeux, je prends l’illégal pour tester / parce que c’est trop cher, mais je me jette sur les soldes Steam (ou même quand y’a pas les soldes si le jeu me plaît vraiment beaucoup), dès que je suis assuré que le jeu me conviens.
• pour la musique, il existe des plate-formes convenables où il est possible d’acheter de la musique en FLAC (que je réencode à mon goût après) sans DRM (ça fait longtemps que j’ai plus acheté ceci, j’écoute beaucoup la radio (web ou FM)).
• pour les films / séries etc, y’a que dalle d’intéressant en légal (Netflix paraît pas mal, mais c’est du streaming avec DRM dans le navigateur, avec qualité dépendante de la connexion). Le jour où y’a une offre sans DRM, avec possibilité de téléchargement en grande qualité pour mater en local dans mon lecteur vidéo préféré, je me jetterais dessus.
• pour les bouquins, je préfère les lires sur papier, donc librairies et bibliothèques (en l’occurence, ma libraire est très douée, elle s’est jamais gourée dans ce qu’elle a pu me recommander).

J’ai un ami cinéphile et c’est exactement ce que tu décris. Il ne télécharge que très peu (en gros que pour des œuvres dont la diffusion en France n’a jamais été faite et qui ne le sera probablement jamais). Ses visionnages sont surtout au cinéma (pas mal de cinémas indépendants à Paris ou Province diffusent des films d’auteurs ou anciens) ou son catalogue de DVD si besoin.

Et comme tout cinéphile qui se respecte, il va dans des festivals à droite et à gauche sur la question (et non, il n’y a pas que Cannes dans la vie).

C’est un peu comme les vrais passionnés de musiques qui assistent à des concerts ou festivals régulièrement.

dès que je suis assuré que le jeu me conviens.

Steam rembourse si tu n’es pas satisfait d’un jeu en dessous de 2h de jeux je crois. De quoi tester rapidement sans frais.

Netflix paraît pas mal, mais c’est du streaming avec DRM dans le navigateur, avec qualité dépendante de la connexion

Netflix permet le visionnage hors ligne maintenant normalement, ce qui permet d’avoir une bonne qualité malgré une faible connexion. Mais tu dois utiliser leur lecteur bien évidemment.

Comme d’autres ici, il n’y a pas d’obligation absolue de visionner autant de choses. Violer la loi car elle ne nous plaît pas n’est pas plus intelligent que de le faire, comme certains s’en vantent ici, pour le code de la route car on a besoin d’aller vite à la maison.

Pour rajouter mon grain de sel, j’ai eu personnellement plein de problème avec les offres légales: - achat de jeu PC avec un DRM non compatible, ou je n’ai pas pu jouer (1 fois) - achats de jeux qui ne tourne pas sur mon PC, et même sur steam cela m’ait arrivé après les deux semaines. - emprunts à la médiathèque, où 90 % des DVDs sont HS.

Je sais pour Steam, mais j’attends généralement les soldes pour acheter

Pour Netflix, on verra. Après, ça m’empêche pas d’aller au ciné ou de louer des DVDs, hein. Juste que bon, ça reviens vite cher sur la quantité. Et Netflix, bien que très complet, reste limité.

Je dirais quand même qu’il ne faut pas obéir aveuglément aux lois sous prétexte que c’est débile, surtout quand la loi l’est encore plus (n’est-ce pas les lois sur les droits d’auteur, la taxe copie privée ou autres trucs conçus pour faire plaisirs aux ayant droits (et non aux artistes, attention)).

Payer pour financer je veux bien, payer pour remplir des poches, non merci.

Tant que je peux payer sans me ruiner, et avoir ce que je veux avec (donc sans DRM ou autre, et portable), je le fait sans soucis, voire avec plaisir.

Je dirais quand même qu’il ne faut pas obéir aveuglément aux lois sous prétexte que c’est débile

La loi reste la loi : si on l’enfreint il vaut mieux être prêt à en subir les conséquences.

Si on a des choses à reprocher aux majors, alors pourquoi consommer leurs produits tout court au point de se placer dans l’illégalité, plutôt que de les boycotter purement et simplement ?

J’ai beaucoup de mal avec ce principe : je ne trouve pas ça très honnête. Combien de gens qui déclarent vouloir rémunérer les artistes sans passer par des pompes à fric participent à des campagnes de financement sur kickstarter ou en soutiennent sur patreon ?

On peut en dire ce qu’on veut, dans une société de consommation, c’est ce que l’on consomme et la façon dont on le fait qui a un poids : si le téléchargement illégal prouve une chose, à mes yeux c’est d’abord que ces produits sont tellement bien vendus que les gens voient un intérêt à les voler.

Quid de la légalité quand on télécharge en replay, comme sur arte plus 7. C’est une copie privée ? C’est du piratage ?

Le « soucis », c’est que la culture japonaise a gagné en succès et en visibilité, au point d’être devenue aujourd’hui maintream, c’est-à-dire que ce n’est plus une « contre-culture » ni une culture de niche ou de passionés comme elle a pû l’être auparavant (je ne critique pas ici, je constate simplement, si les japanimations et mangas n’avaient pas gagner en popularité, il est fort probable que je serait passé à côté de pas mal d’oeuvres). Du coup, qui dit mainstream dit grosse demande et donc un intérêt plus prononcé des entreprises (pour le meilleur comme pour le pire).

Cela étant, le soucis côté japanimation c’est aussi que le secteur est un peu segmenté (c’est l’impression que j’ai en tous les cas) : c’est-à-dire que même si tu peux passer outre les restrictions géographiques que t’impose des platformes comme Crunchyroll (par exemple en souscrivant à un VPN), tu resteras avec une offre limitée et tu devras compléter avec d’autres offres (comme Kazé qui propose une offre d’animés en plus de ses mangas).

Le plus souvent les animés sont divisés en saison oui (cela dépend de la longueur de l’oeuvre bien entendu). Cela étant, il me semble que Crunchyroll propose des épisodes au fur et à mesure sans attendre qu’une saison soit complète (si c’est ce que tu voulais dire ?).

Payer pour financer je veux bien, payer pour remplir des poches, non merci.

Pose-toi la question : de qui remplis-tu les poches ? 1) Des créateurs (artistes, maison de réalisation, studios de développement). Pourquoi ? Parce que ce sont leurs œuvres (auteurs) et tout travail mérite salaire. C’est leur droit de pouvoir être rémunérer de leurs œuvres. 2) Des diffuseurs (cinéma, JV,…)/producteurs (idem) et intervenants tiers dans le processus (studios externes, groupes de musique, équipes de tournage, stylistes,..) qui s’occupent tant du marketing, légal, financement… que de l’aspect créatif, ce sont tous ceux qui possèdent des droits voisins, les gens qui sans eux, cette oeuvre serait méconnue voire pas produite du tout. Pourquoi ? Parce qu’ils investissent dans le projet, y mettent des moyens, participent au processus créatif… En ce sens, ils ont aussi des droits sur l’oeuvre, ils ont aussi le droit d’exiger rémunération. Leur travail mérite salaire.

Derrière toutes ces entités, tu as des employés et des familles.

Tu veux un exemple concret ? The Expanse, un épisode coûte plusieurs millions d’euros. Alcon, la boite qui réalise et produit la série dépense et offre un produit de qualité mais ils n’auraient jamais pu assurer la diffusion de la série seule. La série était aux bords de l’annulation… quand Jeff Bezos a accepté de signer un contrat de diffusion sur Amazon Prime pour une quatrième saison.

Amazon aura des droits dessus, ils vont dépenser un paquet d’argent parce qu’ils croient en un produit d’autrui, et qu’ils savent que la communauté (les consommateurs) aiment The Expanse. Ils ont fondamentalement un droit, comme Alcon, comme les acteurs, stylistes, musiciens,… de recevoir le fruit de leur labeur. Tout travail mérite salaire, que ce soit du créatif ou pas. Et quand tu es Amazon, que tu dépenses X millions dans un projet, il est normal (car tu as une rentabilité à atteindre, une entreprise à faire tourner, des salaires à payer) d’en être rémunéré.

Parfois, je me demande dans quel monde certains vivent. Sincèrement. Ces œuvres ne sont pas créées parce que leur auteur s’est mis au pain sec et à l’eau. La plupart des personnes qui critiquent les majors et téléchargent en conséquence ne savent pas le dixième de ce que ces majors font. Oui, les politiques commerciales nauséabondes peuvent/doivent être critiquées mais justifier le piratage par "pas envie que les majors gagnent du pognon", c’est méconnaître les rapports entre producteur/diffuseur et créateur. C’est méconnaître le monde entrepreneurial. C’est ne pas réaliser le fait que ces entreprises ont un impact majeur sur l’oeuvre et son succès. Et ça évite certainement des campagnes de financement qui finissent en pompes à fric (coucou Star citizen), en couillonnant les consommateurs. Bah oui, parce que là où il y a des contrats avec des clauses minutieusement rédigées entre sociétés, avec un relatif équilibre entre les parties au contrat, dans une campagne de financement, il n’y a pas d’équilibre. Vous avez une promesse d’un produit, avec avantages éventuels… mais sans garantie de délai, sans moyens de pression sur la boite. Et ils contrôlent quasiment le narratif puisqu’ils sont libres d’informer comme ils veulent.

Dans un rapport contractuel entre une société de prod/diffuseur et une société de réalisation par exemple, il y a des délais, des audits, etc. La société a des moyens de contrôle. Quand tu finances via Kickstarter un projet comme Star Citizen, quel contrôle dispose-tu réellement ? Rien. Aucun. S’ils décident de reporter X, ils peuvent et se justifieront comme ils veulent. La seule chose que tu peux faire, c’est demander un remboursement (et encore, c’est pas toujours possible). Tu peux pas aller là-bas à l’improviste, tu n’as aucun moyen concret d’assurer qu’ils délivreront le produit comme promis. Bref, il y a une disproportion énorme entre les parties au contrat.

@Arius : le financement participatif a quand même des avantages systémiques.

Entre autres, personne n’a réellement besoin de risquer gros et si un artiste mange son financement sans rien livrer, il tue sa réputation et ses chances d’être financé à l’avenir : il n’a aucun intérêt à le faire exprès.

Par contre ce n’est probablement pas adapté aux grosses productions comme ce qui sort de chez Universal ou Warner, j’en conviens. Mais si on veut vraiment aider des artistes à vivre, c’est clairement une voie plus utile et plus efficace que de passer par un tracker de torrents ou de newsgroups.

Ah bien sûr. Je dis juste que comme il y a un déséquilibre, c’est plus facile pour une société bossant sur un gros projet de vous inciter à investir, investir, investir sans véritable moyen de contrôler ce qu’ils en font, sans contrôle véritable sur le projet. Et plus le consommateur désire le produit, plus il est crédule, plus il va être incité par une bonne opération marketing à financer toujours plus.

Star Citizen est pour moi l’exemple type de cet état de fait. Des packs à plusieurs milliers de $, un projet qui représente les rêves les plus fous de certains joueurs et une excellente communication. Résultat ? Peu importe le montant des packs, certains dépensent et dépensent. Mais la douche risque bien d’être froide…

Mais après, oui pour des projets modestes, c’est une forme de financement viable, peu risquée et intéressante.

Ah non mais payer un album direct à l’artiste, je l’ai fait et ça me pose pas de soucis. Et je suis conscient que les gros intermédiaire font vivre des gens. Mais faudra qu’on m’explique pourquoi lesdits intermédiaires ont des résultats records tout en se plaignant qu’on leur vole de l’argent. Qu’ils donnent leurs surplus aux artistes (et à tous les artistes) et leurs employés, après on verra.

Puis bon, on en parle de la Sacem qui récolte de l’argent sur le dos d’artistes qui n’en veulent pas ? Et vous allez pas me dire que la taxe copie privée est logique, non plus.

Je parle surtout de la musique, mais voilà quoi.

Donc deux choses. Quand les « industriels de la culture » cesseront de s’en foutre plein les poches en emmerdant auteurs et utilisateurs, et quand les offres légales seront enfin à la qualité de l’offre illégale, alors ça ira mieux, probablement par « magie ».

quand les offres légales seront enfin à la qualité de l’offre illégale

Tout ce que je méprise est dans cette phrase.

1. C’est par définition impossible.
2. C’est considérer la masse de données accessibles illégalement comme une "offre", "concurrente".
3. C’est considérer la consommation comme un droit fondamental, refuser d’admettre qu’on est en fait conditionnés pour consommer, et préférer enfreindre la loi plutôt que d’agir réellement sur ce qu’on dénonce parce quand même, faut pas déconner, ça impliquerait de remettre ses usages en question.

Ça n’a rien de personnel contre toi, hein, mais je conchie cette vision des choses.

Donc je vais m’arrêter là.

Pourquoi ça serait impossible ? C’est pas dur de fournir les fichiers dans une qualité correcte et un format interopérable, des tas de gus y arrivent. Après avoir dégagé les DRMs et autres en plus, ce qui demande encore plus de boulot.

Le deuxième je vois pas quoi répondre, admettons.

Agir sur ce que je dénonce : je pense faire le nécessaire quand je participe aux actions qui implique de réviser la loi (lettres aux députés, par exemple) ou d’envoyer des lettres ou autres pétitions aux ayant droits. Mais comme tout ce beau monde se torche avec, plutôt que d’essayer de trouver un compromis, ou ne serais-ce que d’essayer de comprendre. Au mieux, ils répondent à côté de la plaque.

Quand j’achète du beurre, il peuvent garder l’argent et la crémière s’ils veulent. Mais ils veulent me le faire payer trois fois son prix, et contrôler ce que j’en fais (et souvent en ne payant pas la crémière, ou une bouchée de pain). Faut pas déconner.

Le problème est double : des millions d’utilisateurs ne veulent pas du fonctionnement actuel, et les ayants-droits et autres emmerdent les quelques-uns qui sont prêt à faire l’effort (les DRMs, les messages d’avertissement et autre, c’est pas ceux qui téléchargement illégalement que ça emmerde).

Et quand je les entends dire que certains sites rapportent des millions à leurs créateurs, je me dit qu’ils ont qu’à reprendre l’idée. Ils gagneraient les millions en question et les utilisateurs seraient contents. Mais je pense que c’est juste pour qu’on haïsse les créateurs de ces sites, ou quelque chose comme ça. C’est la seule explication que je vois pour qu’ils ne le fassent pas.

Juste un point que @Nohar a soulevé plus tôt: le fait de toujours en vouloir plus, plus vite.

Alors même si je ratais un film au ciné, je ne vois pas bien en quoi le fait d’être cinéphile justifierait de céder à la pulsion, à part peut-être la trop grande qualité persuasive du marketing et la pression sociale.

Je pense à l’exemple que j’ai vécu avec la série Game of Thrones: si tu ne l’as pas vu au moment de sa sortie, tu as un grand risque de:

1. Te faire complètement spoiler l’histoire (du dernière épisode, d’une saison, …),
2. Ne pas pouvoir en parler avec tes amis, ta famille.

J’ai commencé certaines séries car on me les a conseillées et je les ai appréciées. Ne pas voir les épisodes très tôt après leur sortie signifie que je ne participe pas aux échanges qui ont lieu à leur sujet et que je dois faire le choix entre le spoil et ce pan d’interaction sociale.

Évidemment c’est pas quelque chose qui va affecter tout le monde, mais pour ma part j’aime vraiment discuter avec des amis des derniers films/ dernières séries et la France ne me permet souvent pas de le faire légalement et vite (je n’ai toujours pas vu la saison 7 de GoT, en partie pour cette raison).

Je reconnais que c’est une forme de pression sociale, mais on vit en société et dire qu’on doit tous résister à cette pression, tout le temps, c’est dire qu’on doit se comporter comme des gens vivant groupés mais pas ensembles. Et je trouve ça débile.

L’illégal, que je me refuse à utiliser sur autant de chose que possible, offre une solution à cela en donnant un accès rapide et gratuit à tous (tout n’est pas rose mais s’il existe, c’est qu’il y a de la demande).

EDIT: orthographe

Dernière remarque : si actuellement tout coince, c’est parce que la société entière est bancale. La plupart des majors sont en retard de quelques décennies, et les plus récents veulent conserver un certain pouvoir (qu’ils n’ont pourtant jamais eu, quand y regarde de plus près). Et inversement, la plupart des gens voudraient avoir ce pouvoir (enfin, son équivalent dans l’autre sens). Je pense que ça coince parce que tout le monde est trop gourmand.

Le numérique a provoqué deux choses : une abondance (copier est très, très peu coûteux et beaucoup plus simple qu’avant), et une perte du marché de l’occasion. Va falloir s’y adapter. Ça va faire bientôt 30 ans, il est temps…

Je continuerais d’acheter des bouquins et des albums musicaux, d’écouter la radio, mais pour la TV (séries, animations, films (ceux que je mate pas au cinoche)), il reste encore beaucoup, beaucoup de boulot avant que je me remette à utiliser des voies légales.