Bonsoir,
Je donne ma vision, en réutilisant évidemment ce qui me plaît d’au-dessus.
Déjà, je distingue plusieurs choses visant à lier les publications entre elles, mais qui sont bien distinctes :
- les contenus voisins,
- les prérequis et approfondissements,
- les dossiers thématiques,
- les parcours d’apprentissage.
Je parle un peu des trois premiers, mais c’est vraiment le dernier qui est véritablement le sujet ici.
Les contenus voisins
Tout bêtement une fonctionnalité pour indiquer des contenus sur des thèmes proches ou apparentés à proximité d’une publication donnée. Quelque chose du type « voir aussi » ou « ceci pourrait aussi vous intéresser ».
On peut optionnellement souhaiter avoir une relation symétrique, qui est plus ou moins facile à obtenir selon la solution technique envisagée.
Ce serait plutôt les validateurs et aussi les auteurs qui créerait ces liens.
La solution pour présenter cette information peut prendre différentes formes, comme des cartouches en bas de page, je ne m’éternise pas dessus.
Il y a différentes possibilités techniques du plus simple au plus raffiné.
- Avec ce qui existe actuellement, il suffit d’ajouter les liens dans la conclusion par exemple.
- Une amélioration possible est d’avoir la possibilité d’intégrer un cartouche comme proposé avant, en zmarkdown.
- Une autre amélioration serait de décorréler ceci du travail de l’auteur, puisqu’il s’agit en fait d’un travail d’éditeur, et devrait donc avoir un champ dédié.
- Enfin, un dernier raffinement serait une interface qui permet à des validateurs/éditeurs de créer facilement des liens intercontenus de manière globale sur toute la bibliothèque de Zeste de Savoir.
Les prérequis et approfondissements
Très similaire à avant, mais avec des liens soit deux contenus ne sont pas apparentés du tout, soit ils sont une relation telle qu’un est un prérequis ou un approfondissement de l’autre.
Similairement, ce serait plutôt les validateurs et aussi les auteurs qui créerait ces liens.
La solution pour présenter cette information peut prendre différentes formes, voir au-dessus.
Les possibilités techniques s’apparentent aux contenus voisins, mais avec les raffinements nécessaires. Similairement, on part d’un truc embarqué dans l’état actuel de la technique, à un système global de création de liens sur la bibliothèque.
Les dossiers thématiques
Une simple collection partiellement ordonnée de contenus, sans rien autour.
On peut réunir des séries d’articles (c’est tout une histoire, la série sur la cryptographie historique) ou des choses sur une même thématique (concentrés de savoir, …).
Cela pourrait se présenter un peu comme une page de catégorie.
Ce serait les validateurs/éditeurs qui créerait ses choses là, ou validerait la suggestion d’un membre.
Les parcours
Par « parcours », j’entends « cursus » ou « cycle éducatif ». Quelque chose d’organisé pour transmettre un savoir donc. Un guide pour qu’un autodidacte puisse progresser dans son apprentissage.
Il faut imaginer les cursus pédagogiques tels qu’on les a dans une formation classique : différents cours sont organisés avec un objectif final. La succession des cours suit une certaine logique, avec certains cours qui dépendent d’autres cours pour être compris.
L’apport majeur pour un apprenant, c’est de savoir quoi apprendre pour réaliser ce qu’il veut. C’est ce qui est souvent le plus dur pour un autodidacte.
Des exemples de tels parcours seraient :
- « Traiter des données avec Python », avec dedans : les bases de la programmation, apprendre python, numpy/matplotlib/scipy, …
- « Développer des MMOPRG 3D » : bases de la prog, base du graphisme 3D, programmation C++, un moteur 3D, outils de dév (git), gestion de projet, prog réseau…
- « Concevoir et fabriquer un quadricopter » : arduino, bases de la prog, automatique élémentaire, impression 3D, électronique de puissance, moteurs électrique, aérodynamique, …
L’ensemble des cours n’est pas une simple juxtaposition : même si certains cours sont indépendants, leur combinaison les enrichit mutuellement. Par exemple, on apprend le C++ d’un côté, à se servir de git d’un autre, on peut approfondir avec un moteur 3D, …
Un parcours peut avoir des prérequis, ou permettre de sauter des étapes si certains prérequis sont remplis. Il se distingue d’un cours simple, où l’auteur suppose en général que la personne a lu ce qui précède (cohérence interne forte).
Pour ce qui est de proposer différentes branches et les emprunter, je ne suis pas sûr que ce soit central, même si c’est possible. Pour ceux qui connaissent le livre Software Foundations, on y trouve un ordre de lecture conseillé avec des embranchements : ce sont autant de possibilités en fonction des centres d’intérêts des gens. Dans un sens, les branches sont des variantes d’un même parcours (« développeur web, mention php »).
Je n’ai pas forcément de suggestion de présentation, si ce n’est que plus on mets de paillettes, moins le machin sera flexible. Si on commence à mettre des timelines, j’ai peur que ce soit trop contraignant et usine à gaz.
Dans sa forme la plus simple techniquement, ce n’est rien d’autre qu’un contenu un peu gros, qui présente une ou plusieurs progressions possibles et les ressources qui y sont associées. Sous une forme plus élaborée, on aurait une présentation spéciale, avec cartouche, et d’autres raffinements. Sous une forme encore plus élaborée, on aurait un système dédié qui permet de marquer sa progression par exemple.