Partenariat avec D-Booker

a marqué ce sujet comme résolu.

Oui mais ça ne demande pas de partenariat avec le ZdS, si les auteurs du cours en question sont partants — je croyais même avoir compris que c’est les auteurs qui ont contacté la maison d’édition. Le partenariat serait là pour apporter quelque chose en plus. (Par exemple : gagner en visibilité auprès d’un public nouveau, encourager d’autres auteurs du ZdS à franchir le pas, affirmer leurs valeurs en soutenant un site (le ZdS) qui leur plaît, etc.)

Tant que j’y suis: il me semble que le fait que ça chiffone beaucoup un contributeur important du site, @adri1, est un gros point négatif. Il y a eu des discussions sur si les gens comprenaient ou non sa position, la trouvaient justifiée ou non. Mais au-delà de ça, s’il y a des membres actifs à qui ça pose vraiment problème, il faudrait que ça apporte aussi de forts bénéfices pour que ça vaille le coup. Sinon le plus facile est de dire non.

Bof, je suis pas irremplaçable, j’ai dit ce que j’avais à dire, et je n’ai pas de droit de véto particulier simplement parce que j’ai contribué au site plus que d’autres. Si il se trouve que la communauté a aujourd’hui des valeurs et des buts différents des miens, tant pis. Si la décision prise ne me convient vraiment pas, il y a d’autres projets auxquels je peux participer, et je n’ai certainement pas un poids spécial dans la balance. Visiblement il n’y a que moi que ça choque vraiment, pas grave.

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Alors,

Préambule

@informaticienzero et @mehdidou99 m’avaient contacté pour des questions générales relatives au droit d’auteur et à l’édition.

Comme il est relativement habituel dans le domaine (en tous cas, avec un éditeur sympa), la réponse à ce point :

En fait, à partir du moment où le contenu est toujours disponible chez nous aux mêmes conditions qu’avant (licence en particulier, ici sous copyright), pour moi le reste est un arrangement entre l’éditeur et les auteurs, dans lequel Zeste de Savoir n’a pas son mot à dire. Et ici il faut prendre « éditeur » au sens large, que ce soit un éditeur commercial ou quinze autres sites de tutoriels.

est "oui". Aucun soucis ici. Aucun "éditeur vorace" prêt à tout pour phagocyter notre travail bénévole, en soi.

Ce post est plus court que ce que j’avais prévu à l’origine, mais j’espère qu’il apportera des éléments de réponses pouvant amener à une discussion basée sur quelques options matérialisées.


Après lecture de la discussion qui s’est déroulée jusqu’ici, il y a un élément important qui est passé inaperçu.

Le partenariat qui est proposé ici est entre D-Booker et l’association. L’association n’est pas le site web zestedesavoir.com. Elle en est son éditrice, oui, mais ce n’est pas le site. Ce point, important, est à garder en tête pour la suite.

Il faut également garder en tête que, si la proposition est faite envers l’association, elle porte uniquement sur l’ouvrage des auteurs, qui sont les premiers (et seuls interlocuteurs "de valeur" pour l’éditeur).

Ce qui est proposé jusqu’ici

Ce que la proposition soulève est un partenariat où le nom de l’association apparaîtrait et qu’un versement serait effectué pour chaque livre vendu.

Stricto sensu : l’éditeur n’a aucun intérêt à faire cela (déjà que les marges sont relativement faible dans le secteur). En effet, cela ne garantit pas que l’édition d’autres tutos aura lieu (car l’association n’est pas compétente sur ce point, cela relève uniquement des auteurs en général).

Il s’agit plutôt ici d’une "mise en valeur" pour le travail accompli par les auteurs, la communauté, l’association.

Par ailleurs, elle propose que le nom de l’association soit indiqué en couverture (intérieure, 4e de couverture,…à voir). Pas le logo. Pas de mentions publicitaires qui, par le truchement de son apparition, laisserait à penser qu’il y aurait un partenariat commercial. Rien n’interdit une phrase du type "Une version entièrement gratuite existe sur zestedesavoir.com, site édité par l’association Zeste de Savoir." ou quelque chose du genre.

En ce sens, ce ne serait pas si différent de notre relation — officielle, est-il nécessaire de le rappeler ? — avec Gandi.

On pourrait organiser un événement/un concours sur le site permettant de gagner un ou deux exemplaires.

Ceci, par exemple, serait de nature à créer un partenariat commercial (ou du moins, l’apparence d’un partenariat) et c’est, je pense, l’un des éléments qui pose problème.

Donc, aller jusque-là ? Peut-être pas. Et comme indiqué par @Amaury, nous n’en avons pas le besoin.

Et le livre pourrait être présenté sur le site.

Idem. Mais en soi, rien n’empêche les auteurs de le faire.

Enfin, D-BookeR pourrait adhérer à l’asso.

Ceci, par contre, est une option intéressante et offre, à mon sens, le meilleur équilibre entre ouverture vers l’extérieur (si l’on peut le dire ainsi) et les objections soulevées ici. Elle n’est pas nécessaire au regard de l’état de l’association.

Pour répondre à @Aabu : oui, c’est possible. Sauf disposition statutaire, n’importe qui peut devenir membre d’une association loi 1901, y compris donc une société.

Cette proposition nous offre une alternative : le partenariat pourrait se limiter à une participation "gracieuse", "symbolique" à l’association avec un certain degré de liberté :

  • avec/sans forcément mentionner l’association sur les ouvrages (selon, le fil de la discussion)
  • avec/sans visibilité majeure (logo, etc.) sur les ouvrages

Ce qui permettrait à l’éditeur de nous "remercier" sans qu’il y ait de risque de créer la confusion d’un partenariat entre ZdS et D-Booker (si, évidemment, il apparaît — au cours de cette discussion — que c’est ce qui coince).

La question n’est donc pas de savoir si nous trahissons l’esprit de la communauté (parce que la même question pourrait dès lors se poser quant à notre partenariat avec Gandi). Comme l’a relevé @Spacefox, il ne convient donc pas de renier tout en bloc. La question est : quel genre de partenariat pourrions-nous envisager ?

Je tiens quand même à soulever — pour revenir sur le point mentionné en préambule — que l’éditrice a demandé :

Est-ce que ce serait compatible avec l’esprit de la communauté ?

De part mon expérience en matière de propriété intellectuelle (et de rédaction de contrats, etc.), je peux vous affirmer que ceci n’est pas le genre d’interrogations que se pose un éditeur "vorace". Un éditeur vorace prend tout ce qui s’offre à lui et n’hésite pas à demander la suppression de toute publication antérieure. Bien que ce soit souvent subtil, un éditeur "vorace" a tendance à être juridiquement très contraignant pour l’auteur.

Je reviens désormais à ce que je disais précédemment sur le lien entre D-Booker et les auteurs, et D-Booker vis-à-vis de l’association.

Le post de @germinolegrand énonce plusieurs points intéressants (notamment quant au fait que l’on pourrait par exemple investir les sommes ou utiliser la cotisation de D-Booker si celle-ci souhaite rejoindre l’association pour du développement et du soutien éditorial). Je ne vais pas spécialement revenir dessus mais il est effectivement important que, si accord il y a entre l’association et D-Booker, celui-ci soit formalisé par un contrat (qui n’est pas forcément exclusif).

Vis-à-vis des membres, si le membre X veut publier chez un éditeur tiers, rien ne l’empêche. Il n’y a pas forcément un lien contractuel exclusif ni de promotion de D-Booker avec les membres désirant de publier leurs tutos en livres, par l’entremise de l’association.

Bien sûr, je pourrais tout à fait me dire "Moi, je trouve que cet éditeur soutient un site que j’aime. Si je veux publier ce tuto, je vais d’abord les voir". Mais ce n’est ni obligatoire, ni suggéré. Surtout si la participation de D-Booker se révèle "discrète" (participation à l’association).

Encore une fois, l’association n’est pas le site (ensemble des membres). Elle ne comporte d’ailleurs même pas le staff, puisqu’ici aussi, les deux sont séparés : je suis validateur mais je n’ai aucun lien avec l’association.

Donc, il y a (à mon sens) pas mal de questions à se poser avant de tout rejeter en bloc. J’en cite trois, mais l’on pourrait facilement en poser d’autres :

  • Si nous voulons accepter l’idée, quel genre de partenariat envisageons-nous ? Quel genre de partenariat envisage D-Booker ? La proposition citée en première page est très largement ouverte.
  • Désirons-nous une contribution financière symbolique ? (que l’on mettrait de côté par exemple pour développer du soutien éditorial/remercier les membres (vous vous souvenez, le truc dont nous avons discuté pendant 15 pages… pour ne rien faire au final ?)/financer des participations à des events
  • Désirons-nous une visibilité ? Oui/non ? De quel type ?

Je ne vais pas me prononcer sur ces questions. Mais nous avons le choix. Nous pouvons refuser, nous pouvons accepter. Nous pouvons simplement leur proposer de rejoindre l’association et nous soutenir de la sorte (et le jour où ils souhaiteront partir, leur droit), nous pouvons discuter pour que l’association soit mentionnée sur les ouvrage ou non, nous pouvons attendre d’en savoir plus sur ce qu’ils proposent, etc.

Mais je ne crois pas qu’il soit pertinent de tout rejeter en bloc car l’on pourrait avoir, à l’avenir, d’autres propositions du type. Et, selon l’analyse que nous en ferons, il nous sera possible de déterminer le cadre dans lequel on accepterait ou refuserait telle ou telle proposition.

En tous les cas,

  • La proposition est légale et légalement envisageable ;
  • Quoi qu’il arrive, elle serait limitée à l’association ;
  • On a la possibilité d’exclure tout ce qui pourrait créer un partenariat "trop" commercial ou une dépendance économique (bon, visiblement, on en est loin) ;
  • Au niveau de l’édition de tout nouvel ouvrage, ce sera de toute façon une discussion entre l’éditeur et l’auteur en question, l’association n’intervient pas sur ce point ;
  • On semble très loin de l’attitude d’un éditeur vorace, désireux d’éditer des ouvrages "facilement" (surtout qu’il y a toujours un travail d’édition et que les marges…voilà) ;
  • Tout ce que nous avons franchement à faire, c’est prendre le temps de considérer la chose, de déterminer — selon nos idées et les options qui nous sont offertes — le genre de relation que nous voulons.
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Autre élément à prendre en compte (que je n’ai pas abordé directement hier soir, @Amaury étant pressé :p ) : s’il faut l’autorisation de l’association pour que sa dénomination légale apparaisse, le choix d’afficher ou non la mention repose principalement sur les auteurs. L’association peut dire "Si vous souhaitez que ZdS/l’association apparaisse, on aimerait que ce soit tel texte" mais globalement les auteurs ont une certaine marge de manœuvre. L’utilisation du logo nécessite toutefois une autorisation formelle.

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Tant que j’y suis: il me semble que le fait que ça chiffone beaucoup un contributeur important du site, @adri1, est un gros point négatif. Il y a eu des discussions sur si les gens comprenaient ou non sa position, la trouvaient justifiée ou non. Mais au-delà de ça, s’il y a des membres actifs à qui ça pose vraiment problème, il faudrait que ça apporte aussi de forts bénéfices pour que ça vaille le coup. Sinon le plus facile est de dire non.

Bof, je suis pas irremplaçable, j’ai dit ce que j’avais à dire, et je n’ai pas de droit de véto particulier simplement parce que j’ai contribué au site plus que d’autres. Si il se trouve que la communauté a aujourd’hui des valeurs et des buts différents des miens, tant pis. Si la décision prise ne me convient vraiment pas, il y a d’autres projets auxquels je peux participer, et je n’ai certainement pas un poids spécial dans la balance. Visiblement il n’y a que moi que ça choque vraiment, pas grave.

adri1

On a compris, tu ne veux pas faire de vagues et tu es prêt à aller pleurer dans ton coin si ton avis n’est pas suivi. Mais je pense que dans une communauté en forme, on évite d’envoyer les gens pleurer dans leur coin. Si une personne qui contribue de façon importante a un avis fort, il faut des raisons fortes pour passer outre, et on le fait en justifiant tout en signalant notre reconnaissance collective de son travail. Ce n’est pas vraiment l’impression que m’a donné la fin du sous-fil sur ton avis.

(Et je ne suis pas sûr que tu sois le seul à avoir ce avis. Tout le monde ne s’exprime pas, peut-être aussi par évitement du désaccord ou par peu d’envie de se voir expliquer que sa position est "dogmatique".)

Pour ma part:

  • J’ai un peu tendance à considérer qu’en matière de communication, tous les coups sont permis. Avoir le site (ou l’assoc, bref) mentionné dans un bouquin, c’est une opération de comm’, si on le fait je ne vois pas de raison de ne pas inclure le logo aussi. Si on ne souhaite pas que ZdS soit mentionnée du tout, je ne vois pas trop la différence en pratique entre le nom et le logo. (Pour le logo il y a un contrôle légal il paraît (bof..), mais là on est entre personnes bien intentionnées qui respectent les souhaits des un-e-s et des autres.)

  • Par contre les formes de parternariat plus formalisées, ça me semble un peu dangereux. Parce que @adri1 est contre, mais aussi parce que ça pourrait influencer d’autres auteurs pour suivre la même démarche avec la même maison d’édition, qui a l’air moins pire que d’autres mais dont on ne sait pas grand chose non plus (j’en rediscute ci-dessous). Les gens ont analysé cela d’un angle légal (on n’accepterait jamais un contrat d’exclusivité), ou individuel (évidemment les auteurs d’autres tutoriels seraient libres de leur choix, quelle que soit la forme de soutien choisie par D-Booker), mais moi je pense que ça a un impact, c’est de la publicité : même si on est libre de faire un choix, le fait qu’une maison d’édition estampillée "sympa" ait déjà une relation existante avec le ZdS, ça va influencer les auteurs qui se poseraient la question dans le futur.

Je ne suis pas sûr que ce soit souhaitable, et vu le fait que le site ne gagnerait visiblement pas grand chose à une formalisation de cette relation (on n’a pas besoin des sous), j’ai l’impression qu’il y a quelques risques à se lancer là-dedans, des réticences fortes, et pas de bénéfice clair, et donc qu’il vaut mieux dire non.

Au sujet de D-Booker: je ne connaissais pas, je suis allé regarder (comme quoi cette question a déjà un impact publicitaire certain !), les choix de sujet de publications pour l’instant sont très centrés sur le logiciel libre et je trouve ça très chouette. En même temps il n’y a aucun engagement clair en ce sens dans les valeurs de la structure; la page Qui sommes nous ? parle d’une approche innovante multi-support (papier et numérique, en ligne, mises à jour fréquentes, etc.), sans mettre en valeur d’autres valeurs qui coincideraient avec celle du ZdS. On reste loin de Framabook par exemple qui se définit comme produisant du contenu libre, des biens communs.

Il me semble que ce sujet relance un peu le débat sur l’édition de contenus ZdS. Dans le topic précédent, Créer du lien entre les auteurs et éditeurs papiers, on était un peu resté sur une non-décision, tout le monde étant effrayé par la quantité de travail que ça représente. Mais le topic présent montre que le sujet est délicat, doit être traité avec soin par l’association, et aussi que certains membres en bavent d’envie.

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Il est primordial que, si cette relation vient à naître, celle-ci soit formalisée par un accord entre l’association et l’éditeur afin d’assurer une sécurité juridique et que l’accord définisse clairement la relation.

Je ne pense pas que cela aura un impact sur la vie du site qu’une société décide de participer à la vie de l’association ou de collaborer avec elle. C’est quelque chose de très fréquent et, comme indiqué supra, l’association a une existence propre et différente du site. Elle a des activités complètement étrangères à ce qui se fait sur le site (globalement, assurer la visibilité à des évents, etc.).

Est-ce une relation nécessaire ? En soi, non. Mais elle est intéressante, et je pense sincèrement qu’il faut dépasser les "machin est pour, machin est contre" (surtout qu’encore une fois, cela concerne l’association, pas la communauté) et discuter de ce qui est proposé, ce que nous souhaitons voir ou non.

C’est important parce que cela offre la possibilité à l’association de définir un cadre pour une collaboration avec d’autres éditeurs (en cas de demande), avec Framabook, etc. L’association peut déterminer que la relation A est trop agressive, on refusera… Mais la B est plus sympa.

j’ai l’impression qu’il y a quelques risques à se lancer là-dedans

Les impressions sont souvent trompeuses. Sans me prononcer sur le fond, il n’y a aucun risque apparent pour la communauté, le site. L’association pourra, au besoin, faire les démarches nécessaires pour s’assurer de la nature de l’accord mais là aussi, le risque juridique est minime.

Et on est clairement pas dans une situation de dépendance économique. Donc les options qui s’offrent à l’association sont assez nombreuses. Elle pourra modaliser tout ça (d’où l’importance d’avoir un écrit).

même si on est libre de faire un choix, le fait qu’une maison d’édition estampillée "sympa" ait déjà une relation existante avec le ZdS, ça va influencer les auteurs qui se poseraient la question dans le futur.

Pas avec le site, avec l’association. La nuance est très importante car la plupart des membres et des visiteurs, s’ils savent que le site est édité par l’association, n’ont qu’une maigre connaissance de ce qu’elle fait au quotidien. Il y a une séparation (légère, mais elle existe) entre l’association et le site, entre ce que fait l’association et ce qui se passe ici.

Dans les faits, cet argument me paraît bien faible. En tous cas, il ne repose pas sur des éléments objectifs.

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@Arius, tu as une lecture juridique de la question, mais moi je m’en tape. Quand je dis qu’il y a un "risque", ce n’est pas un risque juridique, c’est un risque que des gens de ZdS trouvent qu’on ne respecte pas les valeurs du site en mettant un partenariat en place. Et ce risque est avéré, puisque @adri1 a très clairement dit que ça ne lui allait pas du tout. On est sur du concret.

C’est pareil pour les distinctions fines entre "le site" et "l’association". Honnêtement je ne vois pas le rapport avec la choucroute. Pour la grande majorité des gens, si on dit "L’association ZdS a fait X", c’est pareil que dire "La communauté ZdS a fait X" ou "les gens qui sont sur ZdS ont fait X". Les détails d’implémentation diffèrent, mais sur la question qui nous concerne principalement (une fois qu’on a établi qu’il n’y a pas de risque juridique) c’est ce que les gens, nous, nos visiteurs, les contributeurs passés, actuels et futurs, vont penser de la démarche, et pour ça la distinction entre le site web et l’association c’est du pipi de chat.

Pour le fait d’établir un contrat, vous faites comme vous voyez. Personnellement mon expérience personnelle des contrats c’est que c’est beaucoup de boulot et de prise de tête pour pas grand chose. Quand je peux faire un truc sans passer par un contrat / des avocats, j’en profite et c’est plus facile pour tout le monde. Le contrat s’impose quand il y a de l’argent en jeu, mais ici à part éventuellement l’option "1€ par vente" ou quoi (qui devrait effectivement être contractualisée) je ne vois pas trop l’intérêt. Que je sache Zeste de Savoir n’est pas un sportif à succès qui signe de gros contrats de droit à l’image !

(Bon et par ailleurs l’association, la dernière fois qu’on en a discuté la position c’était "non mais pas besoin de s’inscrire à l’assoc pour soutenir le site, et puis ça ne fait aucune différence à part que ça complique l’obtention du quorum pour les assemblées". Si maintenant vous commencez à faire des discussions sur le fait que ce n’est pas l’avis sur le forum qui compte, c’est un vote à l’association, on n’est plus sur la même ligne et je vais m’inscrire ! J’espère bien que l’association tiendra compte des discussions ici et suivra les avis donnés.)

@gasche : ce serait bien de faire preuve d’un minimum de retenue.

Des expressions comme "c’est du pipi de chat" ou "moi je m’en tape" ne sont pas signes de respect des autres et n’aident pas à avoir une discussion apaisée et raisonnée.


Un contrat, même si c’est lourd, ça aide à formaliser les choses, éviter les malentendus et les abus. Surtout qu’on est pas dans une simple relation entre deux personnes physiques, mais une entreprise commerciale et une association à but non lucratif.

@Arius, tu as une lecture juridique de la question, mais moi je m’en tape. Quand je dis qu’il y a un "risque", ce n’est pas un risque juridique, c’est un risque que des gens de ZdS trouvent qu’on ne respecte pas les valeurs du site en mettant un partenariat en place. Et ce risque est avéré, puisque @adri1 a très clairement dit que ça ne lui allait pas du tout. On est sur du concret.

Et en quoi le fait que tu t’en tapes compte ici ? En quoi l’impression que tu as, la mienne, celle de adri1, celle du pape… compte plus que la réalité de la proposition portée devant nous ? Fondamentalement, si tu ne te vois plus dans la communauté, bah tu peux partir hein. Personne n’est indispensable et personne n’a à bloquer l’association de prendre des initiatives pour la visibilité, le soutien au auteurs, etc. sous prétexte que machin n’est pas d’accord. ZdS survivra. Le site n’a pas besoin de toi ou moi.

Et oui, le fait est qu’il s’agit ici de l’association et non du site, est un élément très très important. Tu ne le vois pas, soit. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas.

Et si cette idée est si immonde que cela, alors ne devrions-nous pas casser notre accord officiel avec Gandi ?

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Et si cette idée est si immonde que cela, alors ne devrions-nous pas casser notre accord officiel avec Gandi ?

Le parallèle a été fait plusieurs fois, mais il n’y a pas de rapport. On a besoin d’un hébergement pas trop dégueulasse, l’offre est en large partie faite par des entreprises lucrative, c’est l’association qui paye (pas les consommateurs de contenus!), et enfin Gandi ne fait pas de l’édition lucrative. Le rapport qu’on a avec eux n’a rien à voir avec le rapport à un éditeur lucratif.

+1 -0

Et si cette idée est si immonde que cela, alors ne devrions-nous pas casser notre accord officiel avec Gandi ?

Le parallèle a été fait plusieurs fois, mais il n’y a pas de rapport. On a besoin d’un hébergement pas trop dégueulasse, l’offre est en large partie faite par des entreprises lucrative, c’est l’association qui paye (pas les consommateurs de contenus!), et enfin Gandi ne fait pas de l’édition lucrative. Le rapport qu’on a avec eux n’a rien à voir avec le rapport à un éditeur lucratif.

adri1

Dans un sens, si. Parce qu’on a un partenariat qui nous offre une petite visibilité. Ils ont quand même parlé de nous alors qu’ils n’y étaient absolument pas obligés.

Même chose ici, il n’y a aucune obligation de leur côté. Ils proposent simplement, en respectant l’esprit de la communauté, ce qui pourrait intéresser l’association.

Qu’ils aient des activités lucratives, qu’est-ce qu’on s’en moque ? Que ce soit une entreprise qui nous héberge gracieusement, tout en se faisant du pognon avec des tiers, ou un éditeur qui veut nous soutenir, tout en se faisant du pognon avec tiers… Où est la différence ?

Ok, on veut pas un côté promotionnel (donc clairement, présenter les livres ici ou des concours c’est visiblement non pour toi), mais en quoi cela exclut par exemple une participation à l’association ? Ou une petite phrase sur un bouquin ?

Si (personnellement) je n’ai pas un avis tranché sur la question, je ne comprends absolument pas la radicalité des propos soulevés ici.

Au surplus, je rappelle que le livre sortira avec ou sans votre approbation. La question de l’éditrice vise simplement à donner un peu de visibilité à l’association voire participer à celle-ci. Cela n’est guère différent de l’attitude de Gandi vis à vis de l’association.

+2 -0

Ok, on veut pas un côté promotionnel (donc clairement, présenter les livres ici ou des concours c’est visiblement non pour toi), mais en quoi cela exclut par exemple une participation à l’association ?

Je pensais avoir été plutôt clair sur le fait que si ils veulent nous mentionner pour rendre crédit, c’est plutôt leur problème que le notre. Si il s’avère que pour des questions de technicalités d’ordre légale, c’est plus safe pour nous de signer un contrat juste pour ça, soit pourquoi pas. Pareils si ils souhaitent devenir membre, c’est leur droit indépendamment du fait qu’ils éditent un cours qu’on édite aussi. On n’a pas de raison particulière de refuser. Ce qui me semble complètement absurde, ce serait d’en faire un accord commercial du genre on reçoit un euro et/ou on met un lien vers eux. Le premier instaure une relation de dépendance financière (si maigres soient les revenus effectifs) dont on n’a pas besoin, et le second est de la pub pure et simple.

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Pour le fait d’établir un contrat, vous faites comme vous voyez. Personnellement mon expérience personnelle des contrats c’est que c’est beaucoup de boulot et de prise de tête pour pas grand chose. Quand je peux faire un truc sans passer par un contrat / des avocats, j’en profite et c’est plus facile pour tout le monde. Le contrat s’impose quand il y a de l’argent en jeu, mais ici à part éventuellement l’option "1€ par vente" ou quoi (qui devrait effectivement être contractualisée) je ne vois pas trop l’intérêt. Que je sache Zeste de Savoir n’est pas un sportif à succès qui signe de gros contrats de droit à l’image !

gasche

Je suis assez d’accord avec ça : j’ai peur qu’on se perde dans des considérations juridiques pour pas grand chose, de plus sans avoir personne dans le conseil d’administration avec les compétences pour (il me semble).
On vit actuellement bien sans un tel partenariat, donc je pense qu’on ne serait pas trop affectés par une fin « brutale » du partenariat s’il avait lieu.

De même que je rejoins l’avis comme quoi du point de vue extérieur il n’y a pas forcément de distinction claire entre le site et l’association, l’un n’existant pas sans l’autre, pareil avec la communauté.
Et je comprends qu’un tel partenariat pourrait laisser penser que Zeste de Savoir (l’association / le site / ce que vous voulez) promeut le partage lucratif du savoir (même si c’est en plus du partage gratuit qui se fait sur le site).

Mais je pense que ça peut tout de même être une bonne opportunité pour les auteurs et autrices qui aimeraient être édité·e·s, et donc que rien ne s’oppose à ce que l’association continue les discussions avec l’éditrice pour savoir quelle forme cela pourra prendre. Il sera ensuite temps de décider si l’on souhaite un accord ou non.

Le parallèle a été fait plusieurs fois, mais il n’y a pas de rapport. On a besoin d’un hébergement pas trop dégueulasse. […]

Même là, je trouve que c’est discutable : évidemment qu’on a besoin d’un hébergement, mais pas que Gandi le paie. On pourrait survivre assez facilement sans le soutien de Gandi, c’est juste beaucoup plus agréable avec car ça laisse des ressources pour d’autres choses. Donc en soit, on n’a pas besoin du soutien de Gandi, c’est juste un bonus appréciable.

De la même façon, on n’a certes pas besoin de liens avec un éditeur. Par contre ça peut apporter des avantages à ZdS (p.ex., visibilité) qui sont appréciables (c’est d’ailleurs un sujet qui revient souvent : on écrit aussi pour être lu, pas que pour admirer sa plume, à un moment). Donc en soit, on n’a pas besoin de s’entendre avec un éditeur, c’est juste un bonus appréciable.

+6 -2

Je pensais avoir été plutôt clair sur le fait que si ils veulent nous mentionner pour rendre crédit, c’est plutôt leur problème que le notre. Si il s’avère que pour des questions de technicalités d’ordre légale, c’est plus safe pour nous de signer un contrat juste pour ça, soit pourquoi pas

Ils sont obligé de nous demander si l’on veut que le nom de l’association ou le logo apparaisse. Et là-dessus, mieux vaut formaliser cela.

La rétribution, je pense qu’on s’en moque un peu tous ici. L’association a largement les moyens.

Donc toute cette partie-là, est un faux débat.

Tout au plus, l’association peut leur proposer de venir participer.

D’où le fait que, dans mon post, j’indique que cette une bonne option. Mais l’attitude de @gasche, nonobstant son caractère déplacé, est vide de tout fondement rationnel.

Personne ici n’a dit qu’il fallait un accord commercial. Au contraire, l’éditrice propose un large éventail d’idées. Au lieu de se concentrer sur ce que machin dit, parlons justement de ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas.

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