L'open bar à smoothies

Qui a dit "Hors sujet" ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Bon bah R.I.P. zone téléchargement. :(

klafyvel

Tant qu'on sera assez idiot pour utiliser des systèmes centralisés pour ça…

11h22

Bah perso je trouvais qu'il avait un certain intérêt parce que bien fourni en contenu. Après je suis tout à fait conscient que c'est discutable sur le plan moral, mais actuellement j'ai clairement pas les moyens de payer pour les séries que je regarde et j'ai pas la télé.

Pas moral, légal. C'est une violation des droits d'auteur. Et qu'on vienne pas me faire la leçon du "partage des connaissances et de la culture au plus grand monde" quand même du contenu à 1 voire 5 euros est piraté et mis à disposition de la sorte.

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Justement, si ca valait 1 ou 5 euros, ca ne represente de toutes les manieres pas une grande perte pour leur auteur. Alors pourquoi en faire tout un fromage?

(D'ailleurs, l'ecriture ce troll de bas etage me fait penser a Willard, redoutable troll en chef de l'epoque du feu SDZ. Je me demande bien ce qu'il est devenu :p )

(D'ailleurs, l'ecriture ce troll de bas etage me fait penser a Willard, redoutable troll en chef de l'epoque du feu SDZ. Je me demande bien ce qu'il est devenu :p )

Il est passé au vert.

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Je pense que l'un des critères prépondérant pour le piratage est la facilité d’utilisation et la richesse du catalogue. Quand on te demande un numéro de portable, ton vrai nom, de compléter tes préférences, l'enregistrement de ta machine et j'en passe, alors que tu viens juste tester, ou que les fichiers ne sont pas téléchargeables, ou bien sont bourrés de DRM, ou bien sont introuvables au format numérique…

Dans ces cas-là, personnellement, je considère que si on me place délibérément des obstacles, c'est que l'œuvre ne vaut probablement pas la peine que je me fasse chier comme ça, et je passe à autre chose. D'autres la pirate. Et pour les auteurs, je ne suis pas certain que ma façon de faire soit meilleure (mais elle est légale).

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Pas moral, légal*. C'est une violation des droits d'auteur**.

Arius

* En France.
** En France.

victor

Chut. :P

Je pense que l'un des critères prépondérant pour le piratage est la facilité d’utilisation et la richesse du catalogue. Quand on te demande un numéro de portable, ton vrai nom, de compléter tes préférences, l'enregistrement de ta machine et j'en passe, alors que tu viens juste tester, ou que les fichiers ne sont pas téléchargeables, ou bien sont bourrés de DRM, ou bien sont introuvables au format numérique…

Je te rejoins sur ces éléments (parce qu'à ce niveau les éditeurs sont encore à la ramasse) mais qu'on le dise clairement. Quand je vois les excuses à la con que certains sont capables de sortir pour télécharger, ça va bien deux minutes.

Perso, comme toi, je passe ce genre de contenus. Mais je peux me mettre à la place de l'auteur qui n'a pas vraiment envie de perdre le peu d'argent (dans la grosse majorité) qu'il ose espérer se faire. Le 3/4 des jeux indés sur Steam sont piratés, et après on se demande pourquoi il est si difficile (et ça l'est déjà à la base) de sortir de la masse. Et je ne parle pas des petites boîtes qui coulent car ils n'arrivent pas à s'en sortir (pas uniquement à cause du piratage mais ça joue)

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Pas moral, légal*. C'est une violation des droits d'auteur**.

Arius

* En France.
** En France.

victor

Chut. :P

Arius

C'est presque marrant à quel point la propriété intellectuelle est une invention légale qui n'est quasiment jamais remise en cause dans son mérite même d'exister.

Pourtant y'a bien des philosophes, des juristes et des économistes qui pensent que la propriété intellectuelle est une bêtise qu'il faudrait abolir. C'est juste un sujet qu'on passe presque systématiquement sous silence.

Je me demande parfois si c'est pas exactement la situation que tu décris : quelque chose d'entièrement légal, et sans aucun lien avec la morale.

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Oh non, il y a bien d'autres alternatives à l'étude par les juristes. Mais elles présentent toutes des problèmes. Les oeuvres doivent être protégées (c'est une nécessité légale qui va bien au-delà de la seule volonté de l'auteur et qui fait qu'on ne peut juste pas abolir la propriété intellectuelle), mais de l'autre coté il faut aussi permettre leur diffusion. C'est quelque chose de très difficile à balancer d'un point de vue légal. La doctrine actuelle prime l'autonomie de volonté de l'auteur. Le souci étant que le piratage se moque bien de cette volonté et les alternatives qui ont présentement été étudiées par des juristes comme Alain Strowel ouvrent à d'autres problèmes voire minent le principe de sécurité juridique.

Le fait est qu'avec l'évolution des modes de consommation et des technologies, les réticences des éditeurs (de jeux, livres, etc.) à modifier leur politique au niveau de la diffusion, tout le monde s'entend à dire que le droit doit évoluer mais aucune voie n'est satisfaisante. Pour l'instant, en tous cas.

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Pour rappel, le but du droit d'auteur à la base est de permettre aux auteurs de vivre de leur art sans qu'on se fasse de l'argent sur leur dos. C'est fondamental, et je pense qu'on est passé de "les auteurs sont protégés" à "nous, les sociétés d'ayant-droits, nous auto-protégeons sous couvert de protéger nos auteurs".

Je te rejoins sur ces éléments (parce qu'à ce niveau les éditeurs sont encore à la ramasse) mais qu'on le dise clairement. Quand je vois les excuses à la con que certains sont capables de sortir pour télécharger, ça va bien deux minutes.

On peut ajouter que la difficulté pour les plates-formes légales à obtenir du contenu (au hasard Netflix n'a pas l'intégrale de Doctor Who par exemple) ne contribue pas à leur succès ni à changer les habitudes des consommateurs. On en arrive à des situations ubuesques.

Dans le même temps, je pense que si l'on veut faire évoluer les choses, il faudrait revoir l'organisation de la gestion de la collecte des droits et notamment le pourcentage des auteurs, mais c'est un autre sujet.

On peut ajouter que la difficulté pour les plates-formes légales à obtenir du contenu (au hasard Netflix n'a pas l'intégrale de Doctor Who par exemple) ne contribue pas à leur succès ni à changer les habitudes des consommateurs. On en arrive à des situations ubuesques.

Je tempérerais le propos en rappelant que dans le contexte des débats préliminaires à l'adoption de la loi Hadopi, Netflix n'existait pas, et la VOD était vraiment beaucoup plus pauvre qu'actuellement.

Il y aura toujours une limite à ce que proposeront ces services, mais je voudrais souligner le fait que cette fameuse limite a été énormément repoussée avec l'arrivée de Netflix. Personnellement je juge l'offre actuelle acceptable, ce qui n'était pas le cas il y a 7 ans.

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Perso je pense que c'est surtout la disponibilité (et le prix) du contenu qui pose problème. Longtemps j'étais d'accord avec la question de facilité mais ce n'est plus le cas. La majorité des box (en France) permettent de louer un contenu (ou s'abonner à des services comme Netflix) depuis ton canapé, sans en sortir et sans sortir la carte bleue.

Mais avec les contrats d'exclusivité ou la chronologie des médias (en France), il n'y a aucune plateforme qui se suffit à elle même (et personne n'a envie de payer 3 abonnements pour le même service) et beaucoup de contenu n'est disponible que plusieurs mois après le moment où tu veux le regarder.

Oui sauf que dans les faits tout le monde ne paye pas forcément son abonnement à Netflix. Beaucoup prennent des abonnements N écrans et les partagent en famille ou entre potes.

Pour le reste il y a aussi des séries et des contenus produits par Netflix et dispos intégralement dès le premier jour. Le problème reste fondamentalement le même qu'avant : on veut tout, tout de suite, et pour moi c'est un signe de la mauvaise santé d'une société qui est devenue boulimique.

Il n'y a pas qu'un problème d'adaptation du marché (il avance en ce sens et c'est très bien) ; il y a également une rééducation des consommateurs à effectuer, si on veut aboutir à une situation vraiment saine.

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Ah mais je préfère clairement disposer d'une partie de la série que pas du tout hein. Mais force est de constater que le piratage "va plus vite" en termes de disponibilité. Je note cependant que des plates-formes ont à une époque mis en place le "disponible sous 24h" pour les séries à succès, ce qui a représenté là aussi un grand pas en avant.

Mais d'un strict point de vue "utilisateur", ça fait bizarre de ne pas pouvoir regarder les 4 premières saisons d'une série alors que les suivantes sont disponibles.

Par ailleurs, il y a souvent d'autres moyens de regarder/lire/écouter légalement, qu'on oublie. Les médiathèques par exemple. Et c'est souvent très peu cher.

Edit :

Pour le reste il y a aussi des séries et des contenus produits par Netflix et dispos intégralement dès le premier jour. Le problème reste fondamentalement le reste : on veut tout, tout de suite, et pour moi c'est un signe de la mauvaise santé d'une société qui est devenue boulimique.

Un gros +1 pour ça. Le tout, tout de suite, tout le temps, pour tout le monde, désolé mais ça n'existe pas. On veut nous le faire croire, mais c'est faux.

Y'a pas que les séries dans la vie. Prenez le cas des livres, c'est une catastrophe. La plupart des livres sont vendus plus cher en numérique, et en dehors des petites maisons d'édition qui les vendent eux-même, c'est blindé de DRM.

Et j'ai eu assez d'emmerdes dans ma vie avec les DRM pour que ce soit une condition de refus d'achat (je me suis remis aux jeux vidéos récents après plusieurs années quasiment sans achat grâce à GOG et une bonne connexion).

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Un gros +1 pour ça. Le tout, tout de suite, tout le temps, pour tout le monde, désolé mais ça n'existe pas. On veut nous le faire croire, mais c'est faux.

Au niveau musique on y est presque hein. Globalement la majorité des albums sont disponible très rapidement sur quasi toutes les plateformes.

Ouais, l'exemple de la musique est un bon exemple Ezenku. Les artistes touchent presque rien parce que tout passe dans la poche des majors et les artistes doivent presque tous vendre leurs droits à des majors parce que les majors ont le plus de pognon et donc se sont rendus nécessaires à la diffusion, etc. En gros les artistes souffrent de crapules dont l'existence n'est rendue possible que par une loi bizarre censée protéger les artistes.

Et quand l'auteur des dites œuvres est décédé, pourquoi considérer que des droits d'auteur doivent être versés à la maison d'édition ou à la famille ? Ils n'en sont en rien les auteurs.

entwanne

Parce que le principe même de l'héritage est une des bases du capitalisme. Ce serait dommage que tu deviennes riche et que tes enfants doivent quand même se rendre utiles à la société au lieu de vivre de rentes, non ? Comment on fonderait des empires sans ça ?

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