L'open bar à smoothies

Qui a dit "Hors sujet" ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Ouais, l'exemple de la musique est un bon exemple Ezenku. Les artistes touchent presque rien parce que tout passe dans la poche des majors et les artistes doivent presque tous vendre leurs droits à des majors parce que les majors ont le plus de pognon et donc se sont rendus nécessaires à la diffusion, etc. En gros les artistes souffrent de crapules dont l'existence n'est rendue possible que par une loi bizarre censée protéger les artistes.

Et quand l'auteur des dites œuvres est décédé, pourquoi considérer que des droits d'auteur doivent être versés à la maison d'édition ou à la famille ? Ils n'en sont en rien les auteurs.

entwanne

Parce que le principe même de l'héritage est une des bases du capitalisme. Ce serait dommage que tu deviennes riche et que tes enfants doivent quand même se rendre utiles à la société au lieu de vivre de rentes, non ? Comment on fonderait des empires sans ça ?

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Il faudrait pas oublier qu'aujourd'hui, la "culture" est chère. Peu de gens peuvent se permettre d'acheter des CDs/Jeux/Films/Série. Et internet ayant donner un accès gratuit à tout cela, il n'est pas anodin que le téléchargement illégal soit en plein boom.

Certain on compris ce problème, comme Matt Stone et Trey Parker, les créateurs de South Park, qui on donner leur permission pour que la série soit totalement gratuite sur internet. Même Notch, créateur de Minecraft, comprenais que tout les joueurs ne pouvaient s'offrir son jeu et acceptais les cracks.

Malheureusement, Comedy Central (pour South Park) et Microsoft (pour Minecraft) font tout pour rendre cette gratuité illégal alors qu'ils n'en sont pas les auteurs, à la manière des majors de la musique qui s'en mettent plein les poches sur des créations qu'ils n'ont pas créer.

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Il faudrait pas oublier qu'aujourd'hui, la "culture" est chère.

Tu me fais penser qu'il faut que je m'inscrive à la bibliothèque. Tarif : 83 centimes par mois (sur un an), gratuits pour les mineurs, chômeurs, étudiants.

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Ouais, l'exemple de la musique est un bon exemple Ezenku. Les artistes touchent presque rien parce que tout passe dans la poche des majors et les artistes doivent presque tous vendre leurs droits à des majors parce que les majors ont le plus de pognon et donc se sont rendus nécessaires à la diffusion, etc. En gros les artistes souffrent de crapules dont l'existence n'est rendue possible que par une loi bizarre censée protéger les artistes.

victor

Tiens, du coup il suffirait de permettre une large diffusion sans passer par l'intermédiaire des majors et a fortiori de ne plus en être dépendant ? Donc pour que les majors n'aient plus le quasi monopole de la diffusion, il faudrait que les créateurs et les consommateurs puissent se réapproprier cette étape de la production ? Donc il faudrait que la diffusion soit libre et autorisée pour tous et par tous ? Wait…

Bah perso je trouvais qu'il avait un certain intérêt parce que bien fourni en contenu. Après je suis tout à fait conscient que c'est discutable sur le plan moral, mais actuellement j'ai clairement pas les moyens de payer pour les séries que je regarde et j'ai pas la télé.

klafyvel

Je ne dis pas que ça n'était pas intéressant, oui il y avait plein de contenu. Je dis que c'est idiot de tout centraliser sur un site web comme ça. Même sans qu'il soit mirs hors-ligne, qui te dit que les logs et les adresses IP des «pirates» n'ont pas été récupérées ? Et je ne parle même pas de la stupidité des systèmes centralisés en général, dans le sens où ils gaspillent des ressources et découragent les cultures alternatives (ce qui est un comble pour les gens qui prétendent mettre la culture au premier plan).

La discussion sur les aspects légaux/moraux ne m'intéressent pas, personnellement. Je ne dis pas qu'elle ne doit pas avoir lieu, simplement le débat me semble parfaitement stérile ; pour détourner les propos d'Arius, ce ne sont généralement que de fausses bonnes excuses (des deux côtés).

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Attention que les éditeurs ne s'occupent pas que de la diffusion. Ils tiennent un rôle très important, ce n'est pas pour rien que la grande majorité des auteurs qui n'ont pas les moyens d'être indépendant (car ça coûte, que ce sont dans l'édition de livre ou JV, même avec des plate-formes comme Kickstarter dont le succès n'est pas toujours au rdv alors que la création est peut-être de qualité). On trouve trop souvent absurde que les éditeurs aient droit à la protection des droits voisins mais c'est oublier que ce sont eux qui dépensent pour faire connaître l'oeuvre, que ce sont eux qui prennent en charge tous les frais contractuels et ceux liés à la protection juridique, que ce sont eux qui s'assurent que l'oeuvre soit diffusée en langues étrangères, qui permettent l'organisation de colloques et évènements très importants pour les créateurs, tournées, concerts, qui mettent en relation les créateurs de leurs réseaux, etc. (il y en a d'autres)

Alors clairement, leurs réticences deviennent fatigantes et il faudrait un meilleur contrôle, adapter la protection des auteurs là-dessus parce qu'il se passe des choses pas très net (en ce qui concerne les éditions d'ouvrages scientifiques ou la musique par exemple), pour le "grand public" mais ils sont loin, très loin d'être inutiles. Et s'il y a des crapules, il n'y a pas que ça. En tous cas, dans l'édition de livres, cinéma/télévision et jeux vidéos.

Et quand l'auteur des dites œuvres est décédé, pourquoi considérer que des droits d'auteur doivent être versés à la maison d'édition ou à la famille ? Ils n'en sont en rien les auteurs.

Les oeuvres intellectuelles sont des choses, des biens. En ce sens, comme n'importe quel bien d'un patrimoine, quand leur auteur décède, ils sont versés à la famille. C'est somme toute une chose normale. Si tu hérites de la maison de tes parents, des biens meubles qui la composent, de leurs revenus professionnels et d'autres sources, les oeuvres - étant des biens - soumis au droit de la propriété, lorsque le propriétaire décède, les héritiers en obtiennent la propriété.

Dans le même temps, je pense que si l'on veut faire évoluer les choses, il faudrait revoir l'organisation de la gestion de la collecte des droits et notamment le pourcentage des auteurs, mais c'est un autre sujet.

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Ouais, l'exemple de la musique est un bon exemple Ezenku. Les artistes touchent presque rien parce que tout passe dans la poche des majors et les artistes doivent presque tous vendre leurs droits à des majors parce que les majors ont le plus de pognon et donc se sont rendus nécessaires à la diffusion, etc. En gros les artistes souffrent de crapules dont l'existence n'est rendue possible que par une loi bizarre censée protéger les artistes.

Vu que le ton ne passe pas forcément bien à l'écrit, j'ai du mal à savoir si tu te fiches de moi ou pas. Mais vraiment hein. Je vais quand même essayer de répondre un peu sérieusement.

Sans dire qu'il n'y a que des vautours dans le monde de la musique, cet article me semble montrer qu'il y a un petit problème pour comprendre le système.

Le rapport cité, montre, en sa page 35 une grande liste de société. Si elles sont loin d'être inutiles, je pense qu'on peut faire plus simple.

Ça me fait penser aux institutions européennes où il y a le mot "Europe" partout. Tu veux faire en sorte qu'on y comprenne rien, tu ne t'y prends pas autrement.

Et comme tu dis dans ta dernière phrase, le système n'est plus totalement au service des auteurs, mais du système lui-même.

Les oeuvres intellectuelles sont des choses, des biens. En ce sens, comme n'importe quel bien d'un patrimoine, quand leur auteur décède, ils sont versés à la famille. C'est somme toute une chose normale. Si tu hérites de la maison de tes parents, des biens meubles qui la composent, de leurs revenus professionnels et d'autres sources, les oeuvres - étant des biens - soumis au droit de la propriété, lorsque le propriétaire décède, les héritiers en obtiennent la propriété.

Ce qui peut alors être discutable, c'est la durée d'attribution des droits. Cela dit, si tu hérites d'une maison vielle de trois siècles, je ne vois aucune raison de te l'enlever sous prétexte que tu n'es pas le fils/la fille de ceux qui l'ont construite.

Ça risque d'être des années sombres…

Toute civilisation a connu des périodes sombres et de décadence. Prions.

Je viens de découvrir « comme convenu », une bande dessinée sur tout ce qui peut vous tomber sur la gueule quand vous vous engagez dans une entreprise de start-up avec les mauvaises personnes, en étant un peu trop innocent. Aussi instructif qu'hallucinant…

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Je viens de découvrir « comme convenu », une bande dessinée sur tout ce qui peut vous tomber sur la gueule quand vous vous engagez dans une entreprise de start-up avec les mauvaises personnes, en étant un peu trop innocent. Aussi instructif qu'hallucinant…

Gabbro

Merci pour le lien ! Je viens de finir les deux parties à disposition, c’est vraiment édifiant… Je suis bien content de ne pas avoir été dans leurs chaussures tout le temps qu’a duré leur calvaire x).

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Ils sont un peu trop classiques niveau gameplay à mon goût chez ND, mais niveau de la drama et scénarisation, ils sont loin, très loin devant. C'est tout aussi plaisant et immersif à jouer qu'à regarder (ça en devient un film).

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