L'open bar à smoothies

Qui a dit "Hors sujet" ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Vin, cidre, bière, cognac, whisky, cervoise, hydromel, jus de pomme, de raisin, de cerise, café, expresso, thé noir, blanc, à la menthe, rooibos, tisane, chocolat chaud, froid, lait nature, eau citronnée, citronnade, limonade, ou un panaché de ces choses-là ?

+0 -0

Merci Delta RPMs :

1
2
3
4
5
6
7
8
9
Résumé de la transaction
=================================================================================
Mettre à jour  66 Paquets

Taille totale des téléchargements : 208 M
Est-ce correct [o/N] : o
Téléchargement des paquets :
Total                                            359 kB/s |  27 MB     01:15
Delta RPMs a réduit la taille des mises à jour de 207.7 Mio à 26.6 Mio (87.1%  économisés)

Cela fait toujours plaisir de voir le temps et la bande passante que l’on peut économiser grâce à cet outil.

P.S.: Je suis sous Fedora 25 pour ceux que cela intéresserait.

Donc le téléchargement prend 1s au lieu de 5s, par contre ça prend plus de CPU alors que les connexions sont de plus en rapides et que les CPUs sont au point mort depuis 10 ans ?

victor

Si tu te limites à la vitesse, ça peut être vrai. Après, niveau conso et impact écologique, je pense que ça peut valoir le coup de considérer de faire le plus possible en local (mais je n’ai pas de chiffres pour appuyer mes dires donc peut-être que je me trompe).

+1 -0

Donc le téléchargement prend 1s au lieu de 5s, par contre ça prend plus de CPU alors que les connexions sont de plus en rapides et que les CPUs sont au point mort depuis 10 ans ?

victor

Quand on a la fibre, je suis d’accord que ça n’a pas d’intérêt et vu que c’est en train de se déployer partout en France, je vais bientôt en perdre l’intérêt mais étant encore sur de l’adsl, j’apprécie de ne passer qu’une minute pour télécharger les majs au lieu de 10 ou 15min.

Et puis même, généralement le cpu n’est que peu utilisé. Autant s’en servir.

+3 -0

En stage depuis fin février à l’IRCICA (institut de recherche affilié à l’Université de Lille et au CNRS), ne pas recevoir ma gratification pour février, s’inquiéter, en parler au responsable d’équipe et apprendre que c’est toujours la merde pour les paies dans la Fonction publique, y compris pour les internes. Yay.

Ça donne envie de faire de la recherche dans le public tout ça ^^

+4 -0

Les conditions, ça dépend où et ce que l’on met dedans. Quand j’étais à Inria Lille, les locaux étaient supers, les conditions en terme de flexibilité d’horaire étaient très appréciable. De ce côté là, je ne crois pas que l’on puisse trop se plaindre.

Par contre, le reproche numéro 1 c’est l’explosion de l’administratif et du temps de recherche de subventions qui empiete sur le temps de recherche, surtout les PR, qui se transforme ou au moins endosse la casquette de manager-secretaire.

Au delà du salaire, c’est vraiment ça qui me semble problématique : businessifier la recherche alors que les codes de l’entreprise ne fonctionnent pas appliqués à celle-ci. Quel gâchis.

La paie, dans ma fac, faut râler pour l’avoir avant deux mois (au début, ensuite ça roule tout seul). Mais le salaire reste faible.

Quand aux conditions de travail, mon vrai problème actuellement, ce sont mes collègues permanents qui se comportent comme des trous du cul (pour rester poli).

+0 -0

Quand aux conditions de travail, mon vrai problème actuellement, ce sont mes collègues permanents qui se comportent comme des trous du cul (pour rester poli).

Gabbro

Ce doit être selon les équipes, non ? Perso, dans mon équipe, je n’ai aucun souci à ce niveau (faut dire que je connais la plupart des alternants aussi, vu que ce sont d’anciens profs)

+0 -0

À ceux qui font de la recherche en université, est-ce qu’on vous demande de faire davantage d’enseignement que de recherche ? Un professeur de l’université Paris-Est me disait qu’on lui demandait d’enseigner davantage alors que ça le faisait chier (et ça se ressentait dans ses cours).

Dans le public il y a deux types de postes stables (postes à vie en fait) :

  • chargé de recherche, directeur de recherche au CNRS ;
  • maître de conférence, professeur des universités.

(À chaque fois le second poste est hiérarchiquement au-dessus du précédent.)

Dans le premier cas, il n’y a pas d’obligation d’enseignement. Ce sont des postes de chercheurs. En revanche, il arrive assez souvent que des chercheurs donnent aussi des cours (parce que c’est bien payé).

Dans le second, ce sont des postes d’enseignant-chercheur qui prescrivent 192h d’enseignement par an (modulo dérogation, et le fait qu’une heure de CM en vaut 2).

Est-ce que dans la recherche on ne fait que de la recherche ? C’est plutôt non. Outre l’enseignement, le poids administratif est assez important. Et comme faire de la recherche c’est aussi organiser la recherche (diriger une équipe, préparer séminaires, colloques, groupes de travail, jury de thèses et hdr, relecture d’articles), il y a finalement assez peu de temps destiné purement à la recherche (personnelle).

Après ça dépend énormément des personnes. Généralement en début de carrière il n’y a pas trop de contraintes de ce type et on peut passer plus de temps à faire de la recherche sur son temps de travail. Mais pour beaucoup, la recherche se fait en bonne partie sur le temps perso.

Il faut voir aussi que la plupart des très bons chercheurs (i.e. ceux qui progressent le plus vite) sont aussi ceux qui en font le « moins » (en le sens précisé précédemment) pour la communauté. En d’autres termes, il n’est pas rare que ces chercheurs fassent peu de relectures et d’organisation (par exemple).

Un professeur de l’université Paris-Est me disait qu’on lui demandait d’enseigner davantage alors que ça le faisait chier

Et pourtant c’est aussi important que l’aspect recherche. La mentalité de certains enseignants-chercheurs laisse à désirer…

Pour rebondir : 192h d’enseignement ça semble ridiculement peu, mais ça ne compte que le présentiel.

Il faut ajouter à ça la préparation des cours, qui entraîne une charge de travail non-négligeable, surtout en informatique où les technos sont en constante évolution. Il n’y a pas de programme publiés, il faut donc décider soi-même quelles notions aborder, dans quel ordre, pourquoi… En outre, on doit parfois gérer des promotions de plus de 300 personnes, ça demande un peu plus d’investissement qu’un petit groupe.

Comme il n’y a pas de programmes strico sensu, les enseignants-chercheurs doivent également organiser les cursus : décider des différents parcours (licences/masters) proposés, de quels cours mettre dans quels parcours, quelles notions sont abordées dans quel cours… Puis se répartir les cours entre collègues. Ces décisions sont prises collectivement, à divers degrés, je te laisse donc imaginer les désaccords que cela peut engendrer et le temps passé à réconcilier les vues de tout le monde. (Exemple facile : quel est le bon langage pour enseigner les bases de la programmation ? Tu vois l’effet qu’a cette question sur les forums, tu peux imaginer l’ambiance d’une réunion pedagogique…)

Il faut également compter en plus la préparation des sujets d’examen, la surveillance desdits examens, et la correction des copies (tout ça n’est pas inclus dans les 192h). Encore une fois, sur de très grandes promos, ce n’est pas de la tarte.

Finalement, pourvu que tu fasses ton boulot consciencieusement, tu dois également passer du temps à recevoir tes étudiants, à répondre à leurs questions par email… et ça peut vite prendre 30mins/1h de débugger le TP kimarshpa qu’un étudiant t’envoie.

Au final, on observe un peu le même phénomène qu’en recherche : la majorité du temps est acaparée par des détails «administratifs» et pas par l’activité principale.

Alors je ne suis pas en train de geindre, de les plaindre ou quoi que ce soit. Ça reste un boulot passionant et il y a largement pire. Mais à 192h de présentiel, on atteint bien 50% du temps de travail total (pour, disons, 40h par semaine) et ce n’est pas une valeur délirante du tout.

Au passage, ravi de revenir par ici.

Et bisous Arius. EDIT: Bisous Nohar aussi, et tous les autres.

+9 -0

@GuilOoooo : bon retour parmis nous. \o/

Exemple facile : quel est le bon langage pour enseigner les bases de la programmation ?

GuilOooo

Cette question a été tranchée définitivement depuis 1973 par le Créateur1 : le C. Ne pas l’admettre, c’est s’éloigner de la Vérité2.
Dit-il en cherchant la cause d'une erreur de segmentation...


  1. De son vrai nom Dennis MacAlistair Ritchie. 

  2. Toute valeur autre que zéro. 

+2 -0
Connectez-vous pour pouvoir poster un message.
Connexion

Pas encore membre ?

Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité.
Créer un compte