Caf&Sciences

Le coin des scientifiques !

a marqué ce sujet comme résolu.

Le truc qui marche bien c’est de voir si ça scintille. C’est-à-dire si la lumière est stable ou qu’elle varie et bouge legerement (voir parfois disparait brièvement).

Si ça scintille pas (lumière cte) c’est une planète.

Si ça scintille c’est une étoile.

(l’autre méthode c’est connaitre la carte du ciel et savoir qu’a cet endroit normalement il n’y a pas de grosse étoile comme ça :p )

Et pourquoi ça scintille ?

Pour les planètes la lumière agit de même mais comme le faisceau de lumière est plus large l’image parait stable.

ouèche,

Je partage rapidement la chaîne Youtube : j’m'énèrve pas, j’explique. Pour faire un résumé rapide, c’est une chaîne Youtube, et elle est bien.

Plus précisément, ça parle de vulgarisation scientifique, principalement astronomie pour l’instant (d’ailleurs je me dis que j’ai dû découvrir la chaîne via astronogeek, donc certains ici doivent déjà connaitre). Parfois il parle aussi d’autres choses, comme de ciné.

Sa dernière vidéo parle du vide, ce qui est un point bonus pour moi, parce que c’était justement le sujet de mon tout premier omnilogisme. Du coup, émotion, nostalgie, tout ça. Bref, abonnez-vous.

J’ai emprunté à ma bibliothèque « Sur les épaules de Darwin », un livre de Jean Claude Ameisen, issu de la chronique sur France Culture éponyme. Je voulais savoir si certains d’entre vous connaissaient (le livre ou la chronique) et ce qu’ils en pensaient. Je trouve ça un peu particulier, si bien que je voudrais avoir votre avis avant de donner le mien. :-°

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Il y a une émission sur France Inter, également éponyme, mais j’ignorais que Jean-Claude Ameisein proposait également une chronique sur France Culture.

En tout cas, j’aime beaucoup l’émission sur Inter, c’est très bien documenté et très bien raconté. Après, le style narratif est assez particulier et c’est une question de goût, personnellement ça me plaît bien. Même si je dois dire que parfois, je perds un peu le fil parce qu’il y a beaucoup de digressions et les phrases sont souvent interminables. :D

Il semble que l’usage du mot éponyme se répande sur ZdS. C’est un chouette mot mais ça fait con quand c’est mal placé.

L’épidémie commence ici, et malgré ma tentative d’en signaler l’usage fautif, elle a poursuivi sa route par .

Et maintenant sur ce topic, deux occurrences :

J’ai emprunté à ma bibliothèque « Sur les épaules de Darwin », un livre de Jean Claude Ameisen, issu de la chronique sur France Culture éponyme.

Gabbro

et

Il y a une émission sur France Inter, également éponyme

c_pages

En deux semaines ça fait 4 instances dont 3 à tort, ce qui fait approximativement 75% d’erreur (c’est pas à une vache près).

Éponyme, c’est qui donne son nom à. Et non qui prend son nom de ou qui porte le même nom que (donc homonyme).

Par exemple : l’émission éponyme sur France Inter, ce serait une émission nommée "France Inter" qui a ensuite donné son nom à la chaine France Inter.

[Edit] : Correction parce qu’on m’a signalé à l’oreillette que j’ai mal interprété le message de Gabbro. Le livre étant issu de l’émission éponyme sur France Inter, c’est tout à fait correct (modulo la confusion Inter/Culture qui n’a rien à voir avec le sujet qui m’occupe). Bravo à lui.

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Il semble que l’usage du mot éponyme se répande sur ZdS. C’est un chouette mot mais ça fait con quand c’est mal placé.

L’épidémie commence ici, et malgré ma tentative d’en signaler l’usage fautif, elle a poursuivi sa route par .

cepus

Cette remarque fait resurgir en moi une question que je me pose souvent : L’utilisation fautive d’un mot est-elle toujours fautive quand elle est globalement comprise ?

Parce qu’en soit, le but premier du langage est de transmettre une idée et donc on pourrait dire que l’utilisation d’un mot est fautive si elle ne permet pas de faire comprendre à l’auditeur l’idée du locuteur. Ainsi, si ce qui est à la base une faute est globalement compris, ça n’a plus vraiment de sens d’appeler ça une faute.

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Cette remarque fait resurgir en moi une question que je me pose souvent : L’utilisation fautive d’un mot est-elle toujours fautive quand elle est globalement comprise ?

Parce qu’en soit, le but premier du langage est de transmettre une idée et donc on pourrait dire que l’utilisation d’un mot est fautive si elle ne permet pas de faire comprendre à l’auditeur l’idée du locuteur. Ainsi, si ce qui est à la base une faute est globalement compris, ça n’a plus vraiment de sens d’appeler ça une faute.

LudoBike

J’ai pas trop de problème avec l’évolution du sens des mots, à condition que cela ne se fasse pas pour remplacer un mot qui existe déjà.

Si « éponyme » finit par signifier « homonyme » ou autre, comment tu fais pour vraiment signifier « éponyme » ?

Si « éponyme » finit par signifier « homonyme » ou autre, comment tu fais pour vraiment signifier « éponyme » ?

Effectivement, on perdrait une part du sens dans ce cas. Toutefois, combien de personnes connaissent vraiment la différence, avant ce matin je ne connaissais pas cette subtilité.

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Il y a une émission sur France Inter, également éponyme, mais j’ignorais que Jean-Claude Ameisein proposait également une chronique sur France Culture.

En tout cas, j’aime beaucoup l’émission sur Inter, c’est très bien documenté et très bien raconté. Après, le style narratif est assez particulier et c’est une question de goût, personnellement ça me plaît bien. Même si je dois dire que parfois, je perds un peu le fil parce qu’il y a beaucoup de digression et les phrases sont souvent interminables. :D

c_pages

Tu as raison, c’est sur France Inter, je me suis trompé.

Je me suis demandé sérieusement demandé ce que ça valait, après avoir lu plus de 50 pages. Je ne savais pas si c’était un problème de style, de message sous-jacent, ou de justesse. Si tu confirmes que le style est particulier, mais que le propos est juste, ça me va. J’aime pas, mais je ne critiquerai pas plus que ça. :P

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Il semble que l’usage du mot éponyme se répande sur ZdS. C’est un chouette mot mais ça fait con quand c’est mal placé.

L’épidémie commence ici, et malgré ma tentative d’en signaler l’usage fautif, elle a poursuivi sa route par .

cepus

Cette remarque fait resurgir en moi une question que je me pose souvent : L’utilisation fautive d’un mot est-elle toujours fautive quand elle est globalement comprise ?

Parce qu’en soit, le but premier du langage est de transmettre une idée et donc on pourrait dire que l’utilisation d’un mot est fautive si elle ne permet pas de faire comprendre à l’auditeur l’idée du locuteur. Ainsi, si ce qui est à la base une faute est globalement compris, ça n’a plus vraiment de sens d’appeler ça une faute.

LudoBike

C’est un glissement sémantique, ça arrive tout le temps. là tout de suite j’ai du mal à trouver un autre exemple que "faire long feu". En cherchant un peu je trouve "soûl", qui signifiait originellement "être rassasié", ou "bourgeois", qui désignait les habitants des villes commerçantes, un vilain était un paysan libre, par opposition au serf, la culotte (penser aux sans-culottes), ou encore le joli gloubiboulga entre embrasser, enlacer, baiser et foutre

Bref, la langue évolue, ça ne me gêne pas tant que ça.

Et juste avant de poster ce message je m’aperçois que je n’ai même pas parlé de message crypté dans un monde digital. Pour le coup je tolère le premier glissement bien plus que le second.

C’est peut être moi mais j’entends beaucoup plus digital dans son sens nouveau que dans son sens originel, qui ne semble subsister que dans le terme empreinte digitale.

Après effectivement crypté n’existait pas, je mentionnais le rapport à la crypte mais c’est léger.

Je sais pas pour toi, mais il y a 15 ans de ça quand le terme digital n’avait pas pris son sens "numérique", à part pour la fleur et les empreintes on entendait pas tous les jours quelqu’un l’utiliser. C’est un mot qui n’était pas utilisé des masses à la base, ne l’est toujours pas beaucoup dans son sens d’origine, et l’est énormément dans le sens nouveau. Le sens nouveau et venu se greffer par dessus sans toucher à l’ancien. Il a plus de succès, mais il ne vient pas d’un glissement comme par exemple le terme de "racisme" qui n’était qu’un bête terme de biologie à la base sans connotation péjorative.

EDIT : tiens d’ailleurs, c’est marrant, mais l’explosion du terme digital en français date déjà des années 1940/50, époque des balbutiements de l’informatique. Donc soit les gens ont beaucoup parlé d’empreintes à ce moment, soit l’anglicisme est en fait arrivé d’entrée de jeu. J’imagine que la bosse vers 1900 correspond au moment de l’introduction des empreintes digitales dans la panoplie des policiers.

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Il semble que l’usage du mot éponyme se répande sur ZdS. C’est un chouette mot mais ça fait con quand c’est mal placé.

L’épidémie commence ici, et malgré ma tentative d’en signaler l’usage fautif, elle a poursuivi sa route par .

cepus

Cette remarque fait resurgir en moi une question que je me pose souvent : L’utilisation fautive d’un mot est-elle toujours fautive quand elle est globalement comprise ?

Parce qu’en soit, le but premier du langage est de transmettre une idée et donc on pourrait dire que l’utilisation d’un mot est fautive si elle ne permet pas de faire comprendre à l’auditeur l’idée du locuteur. Ainsi, si ce qui est à la base une faute est globalement compris, ça n’a plus vraiment de sens d’appeler ça une faute.

LudoBike

C’est un glissement sémantique, ça arrive tout le temps. là tout de suite j’ai du mal à trouver un autre exemple que "faire long feu".

melepe

J’en ai un bon d’exemple : littéralement. Son utilisation pour signifier "figurativement" (et l’attestation récente de ce sens dans les dictionnaires) me casse littéralement les pieds.

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Pour "figurativement", j’avais surtout remarqué ça en anglais. C’est aussi le cas en français ?

blo yhg

J’ai aussi d’abord remarqué ça en anglais, mais depuis je le vois littéralement partout en français. (Si cette formulation "sonne faux" à ton oreille c’est peut-être pas aussi répandu en français que je le crois, tant mieux. Pour moi ça sonne juste, hélas.)

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À mon sens, ça ne signifie pas « figurativement », mais « énormément » dans ce contexte. C’est une hyperbole efficace. Ta phrase pourrait être

J’ai aussi d’abord remarqué ça en anglais, mais depuis je le vois tellement, pour ainsi dire partout en français.

C’est bien le sens originel du mot, mais utilisé pour faire une hyperbole. Ce n’est pas seulement partout, c’est partout, au sens propre (mais en fait, non, pas au sens propre, d’où exagération). Je comprends qu’on trouve ça laid, mais ça ne semble pas fautif.

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